Archive pour le Tag 'habitation'

Page 2 sur 2

Augmentation de l’assurance auto et habitation en 2017

Augmentation de  l’assurance auto et habitation en 2017

Il se confirme que les dépenses contraintes ne cessent d’augmenter par rapport aux autres dépenses dites courantes. Ainsi par exemple les assurances habitation qui avaient déjà augmenté de 2,5 % en 2016 vont croître r à peu près du même montant en 2017. Une progression qui serait justifiée par les assureurs par le cout des catastrophes naturelles. Même explication avancée pour l’assurance auto dans le prix pourrait connaître une hausse de un à 2 % en raison de sinistres plus coûteux. Ces  augmentations ajoutées à celle de l’électricité, du logement d’abonnements, de frais de banque,  de prestations contraintes ou de la fiscalité modifient  la structure de consommation notamment des moins favorisés. Lesquels pour un revenu de 1000 €, ne disposerait plus que de 11 € pour les dépenses courantes par jour. Or l’indice moyen de l’évolution des prix de la consommation des ménages calculés par l’INSEE ne tient pas compte de la déformation structurelle de cette consommation et sous-estime l’évolution des prix. Une sous-estimation qui bloque l’évolution des salaires et pensions et se répercute sur les dépenses de consommation des ménages qui représentent plus de 50 % de la croissance C’est l’assurance habitation qui va connaître l’augmentation la plus élevée, de 2,50% en moyenne, d’après les projections de Cyrille Chartier-Kastler, président du cabinet d’études Fact & Figures. Cette progression, moindre qu’en 2016 (+2,64%), s’explique en partie, selon la profession, par de plus importants événements climatiques. Par exemple, la fréquence des sinistres liés à la tempête, la grêle ou la neige avait bondi de 25% de janvier à septembre 2016, par rapport aux neuf premiers mois de 2015. « Les tarifs vont continuer à grimper, mais on est plutôt sur un rythme en décélération après plusieurs années de forte hausse », a fait valoir M. Chartier-Kastler. En 2015 et 2016, ces augmentations avaient respectivement atteint en moyenne 3,05% et 2,64%. L’évolution des prix est plus difficile à évaluer en matière d’automobile, la situation de chaque assuré, liée à son bonus par exemple, pouvant la faire varier. En moyenne, ils devraient cependant grimper de 1,5%, selon les calculs de Fact & Figures, contre une hausse de 0,64% en 2015.« Le marché de l’assurance automobile n’est pas du tout rentable. Il est donc normal de voir les tarifs monter pour corriger cette situation », a souligné un assureur interrogé par l’AFP.la vérité c’est que l’inflation avec ces augmentations est plus proche de 2% qu’en dessous de 1% comme prévu en 2017. 

Taxe d’habitation : une note salée en 2015

Taxe d’habitation : une note salée en 2015

 

Hollande a annoncé qu’il n’y aurait pas d’impôt supplémentaire en 2015  (autres que ceux prévus !) mais il s’est bien gardé de parler des impôts locaux comme la taxe habitation qui devrait être salée en 2015 (et les années suivantes) . En cause,  les hausses prévues mais surtout celles à venir compte tenu de l’état de délabrement des finances publiques. En 2014 la taxe pour un couple avec deux enfants habitant un logement de standing courant est en moyenne de 464 euros à Paris (+,0,9%), 792 euros à Grenoble (+0,8%), 909 euros à Lyon (+0,9%) ou encore 1.166 euros à Bordeaux (+0,8%). Nice constitue la médiane avec 1.032 euros à Nice, soit 0,9% de hausse.  Mieux vaut pourtant profiter du moment. Car sur le front des impôts locaux, 2015 devrait être une année plus difficile pour les contribuables. Et ce, pour deux raisons.  D’abord, au lendemain d’élections municipales, comme celle de 2014, les maires augmentent traditionnellement les taux afin de pouvoir les stabiliser en fin de mandat. D’autant plus que l’Etat a décidé de réduire ses subventions aux collectivités de 11 milliards d’euros d’ici 2017.  Dans son tout dernier rapport sur les finances locales, la Cour des comptes évoque une hausse des impôts locaux ces prochaines années, au moment même où l’Etat veut justement baisser les siens. En effet, avec toujours plus de dépenses de fonctionnement comme d’investissement, moins de subventions et un endettement qui s’accroît, il ne reste plus aux élus locaux que cette solution pour établir leurs budgets, expliquent les Sages. Indépendamment des futures hausses de taux décidées par les élus, les impôts locaux augmenteront mécaniquement à cause de l’Etat. Le budget 2015, en cours d’adoption, prévoit en effet une revalorisation de 0,9% des valeurs locatives qui servent à calculer la taxe d’habitation et les taxes foncières pour les propriétaires.  Or, l’inflation réelle pourrait être inférieure à ce taux l’an prochain. Dans ce cas, il n’est pas prévu de revoir à la baisse la revalorisation. Ce qui aboutira à une véritable hausse des impôts locaux pour les contribuables. Exactement ce qui s’est passé ces dernières années, comme le rappelait justement la Cour des comptes dans son rapport.   En revanche, le gouvernement devrait renoncer à son projet d’instaurer une « surtaxe » à la taxe d’habitation, de 20% du montant de celle-ci, frappant les logements vacants en zones dites « tendues ». Comme Paris et une trentaine de grandes agglomérations.  Le projet de loi de finances rectificative pour 2014, présenté ce mercredi en Conseil des ministres, devait prévoir cette surtaxe, que les maires auraient pu appliquer ou non. Elle pourrait rapporter 150 millions d’euros.  Mais alors que François Hollande a rappelé, jeudi soir, qu’il n’y aurait pas de nouveaux impôts en 2015, il serait surprenant que le gouvernement Valls la maintienne. 

 

Baisse de la taxe d’habitation

Baisse de la taxe d’habitation

Après l’annonce d’une baisse d’impôt sur le revenu pour 3,2 millions de contribuables dès septembre, dont 1,8 ne paiera plus d’IR cette année, le gouvernement va passer à la phase suivante.  Dans les prochains jours, il va annoncer officiellement que les contribuables modestes vont également bénéficier dès l’automne d’un geste sur leur taxe d’habitation. Actuellement, 31,6 millions de contribuables la paient alors qu’ils n’étaient que 29,5 millions en 2010. Le gouvernement ne veut pas que des contribuables bénéficiant de la future ristourne de 350 euros sur leur IR (700 euros pour un couple) paient davantage de taxe d’habitation. Ou qu’à l’inverse, ceux qui deviendraient imposables cette année en raison de revenus un tout petit peu élevé acquittent la TH. Ce qui annulerait le cadeau fiscal de l’exécutif.  D’autant qu’après les élections municipales de mars, la TH pourrait augmenter, beaucoup d’élus locaux alourdissant les taux pour compenser la baisse des dotations de l’Etat.  Le revenu fiscal de référence est un revenu fictif calculé par l’administration à partir du montant net des revenus et plus-values retenus pour le calcul de l’impôt sur le revenu de l’année précédente. Ce montant est majoré de certains revenus exonérés ou soumis à un prélèvement obligatoire, de certains abattements et charges déductibles du revenu global.  Il existe en effet un lien entre impôt sur le revenu et taxe d’habitation. Celle-ci, tout comme la redevance audiovisuelle (133 euros par an), est assise sur le revenu fiscal de référence qui figure sur les feuilles d’impôt (voir encadré). En dessous d’un certain seuil (10.633 euros pour une part en 2014 ou 21.989 euros pour 3 parts), le contribuable est exonéré partiellement ou totalement de TH et de redevance audiovisuelle. Or ce revenu fiscal de référence risque d’augmenter pour certains contribuables sous le seul effet de revenus supplémentaires ou de mesures fiscales votées en 2013.  Le gouvernement devrait donc annoncer un relèvement du plafond du revenu fiscal de référence afin d’éviter les effets de seuils. Il pourrait aussi décider un abattement forfaitaire de TH pour certains foyers, comme il l’a fait pour l’impôt sur le revenu.  Seul problème: lorsque l’Etat exonère certains contribuables locaux, il doit compenser le manque à gagner aux collectivités locales. Ce qui signifie qu’au final, c’est le contribuable national qui paie la note via le budget de l’Etat!

La TH en chiffres:

> 31,6 millions d’assujettis

> 21 milliards d’euros de rapport pour les collectivités locales

> 3,5 millions de foyers exonérés ou bénéficiant de dégrèvements représentant 1,35 milliard d’euros

> 4 millions de ménages exonérés de redevance audiovisuelle

Taxe d’habitation : du simple au triple

Taxe d’habitation : du simple au triple

 

La taxe d’habitation, payée en octobre, a fortement augmenté ces dernières années. Elle rapporte 22 milliards d’euros par an aux collectivités locales. Elle est très inégalitaire puisque l’on peut payer du simple au triple selon les communes (la moyenne est de 1000 euros). Enfin, elle est calculée à partir de la valeur dite locative de son appartement ou de sa maison, des valeurs établies en…1970. Ainsi, pour payer moins de TH, mieux vaut par exemple vivre dans un 100 mètres carrés luxueux du Boulevard Saint Germain, à Paris, que dans un petit pavillon de Seine et Marne. La révision des 46 millions de bases locatives devrait permettre de rapprocher la valeur réelle et la valeur fiscale d’un bien. Mais cela entraînerait de nombreux transferts de charges: les locataires de logements sociaux ou modestes devant payer moins alors que ceux qui occupent des biens anciens (réputés sans confort) seraient plus lourdement taxés. La révision des bases n’est pas la seule piste de réforme. Beaucoup d’élus socialistes souhaitent que le calcul de la taxe d’habitation prenne en compte à l’avenir les revenus des occupants des logements. Ce qui reviendrait en fait à instaurer un second impôt sur le revenu, mais local celui-ci. Sur ce point, le gouvernement observe le plus grand mutisme pour l’instant.

12



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol