Après Habitat, Arnaud Montebourg aussi dans l’informatique…et Valls dans la quincaillerie ?
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Après Habitat, Arnaud Montebourg aussi dans l’informatique…et Valls dans la quincaillerie ?
Montebourg reconverti vice président d’ une marque de meubles, chez « Habitat ». On espère évidemment qu’il ne va pas couler la société dont la gestion n’est déjà pas florissante. Après les départementales nombre d’anciens élus PS devront aussi envisager leur reconversion. On parle pour Ségolène d’un poste dans un élevage de grenouilles, pour Marisol Touraine d’une place dans une société vétérinaire, pour Valls dune fonction d’aboyeur sur France 2 dans l’émission de Patrick Sébastien et pour Hollande, le gourmand, d’uen responsabilité comme goûteur chez Mc Do. Seul le p’tit Macron semble s’en sortir honorablement compte tenu de son double passé de banquier et de ministre, il pourraiat obtenir une place de guichetier à la Caisse d’Epargne. Bref des talents justement récompensés en fonction de leurs mérites. . Comme celui de Montebourg qui a pourtant confondu « made in France » avec « fabriqué en France ». Pas seulement uen question de sémantique mais d’équilibre de la balance commerciale. (Avec « made in France », on peut doubler au moins le prix d’une marchandise fabriquée à l’étranger, » Fabriqué en France » « c’est lorsqu’effectivement la plus grand partie est physiquement conçue en France. Arnaud Montebourg L’ancien ministre de l’Economie a été nommé vice-président du conseil d’administration d’Habitat, a indiqué jeudi Cafom, la maison-mère de la chaîne d’ameublement, confirmant une information du Monde. « Je vous confirme que M. Montebourg arrive en tant que vice-président chez Habitat. A priori, cela prend effet dès aujourd’hui », a également déclaré à l’AFP un représentant de l’enseigne. Arnaud Montebourg sera plus précisément en charge de l’innovation, indique Cafom dans un communiqué. « Cette nomination s’inscrit dans le cadre de la stratégie de développement d’Habitat mise en oeuvre depuis sa reprise en 2011 par le groupe Cafom. Cette stratégie vise à imposer durablement Habitat comme un porte-drapeau de l’excellence française en matière de design », explique le communiqué. « J’ai rencontré Arnaud Montebourg au moment où nous annoncions le rapatriement en France de la production d’une partie de nos collections. Nous partageons un certain nombre de valeurs et souhaitons tous les deux faire rayonner la marque France à l’international », a expliqué Hervé Giaoui, président de Cafom et d’Habitat, cité dans le communiqué. »Il y a des gens qui m’ont dit: attention, tu vas faire une com’ très négative », a-t-il poursuivi, cette fois au micro de BFM Business. « Mais ce n’est pas un plan com’. L’intérêt, c’est d’avoir quelqu’un à mes côtés qui a envie de réussir. Je pense qu’Arnaud Montebourg a envie de prouver qu’il est capable d’entreprendre, et cela m’a beaucoup plu. Je vais pouvoir compter sur quelqu’un qui s’investit à fond ». »Habitat est une marque capable de porter haut les couleurs du Made in France. Je suis très heureux de rejoindre Hervé et ses équipes et enthousiaste à l’idée de contribuer à accélérer la politique d’innovation de cette marque emblématique », a quant à lui déclaré l’ancien locataire de Bercy, lui aussi cité dans le communiqué. Cafom, maison-mère d’Habitat, a réduit ses pertes en 2014, passant de -4,9 millions en 2013 à -0,2 million. Son chiffre d’affaires a progressé de 3% à 371 millions d’euros. Habitat possède 27 magasins en France. L’enseigne est aussi présente en Espagne et en Allemagne.
Habitat : transition énergétique , un coût de 15 à 30 000 euros
François Brottes, le président de la commission des Affaires économiques à l’Assemblée nationale les détails relatifs à la rénovation thermique de l’habitat, qui constitue l’un des défis majeurs des prochaines années. Selon lui, le futur texte aura un triple avantage « Aujourd’hui, c’est très compliqué d’obtenir un « écoprêt ». Il faut devoir faire toutes sortes de travaux, etc. On va simplifier la norme, ce qui peut permettre de gagner du temps et de l’énergie à la sortie », a assuré François Brottes. « On va avoir un système de crédit d’impôt qui va être doublé, donc beaucoup plus attractif », a affirmé le député socialiste. Interrogé sur le manque à gagner pour l’Etat, il a tenu à relativiser. « Quand vous faites un crédit d’impôt pour que les gens fassent des travaux, quand vous faites travailler des entreprises qui vont payer des impôts, qui vont mobiliser de la TVA, qui vont neutraliser du chômage (qui coûte cher à toute la société), vous avez tout de suite des dépenses passives qui se transforment en dépenses actives pour la croissance », a-t-il indiqué. François Brottes a également insisté sur le concept de tiers financeur. Il s’agit en fait de « permettre aux gens d’avoir quelqu’un qui porte le financement à leur place ». « On peut convaincre les propriétaires. La rénovation thermique, cela coûte entre 15.000 et 30.000 euros par logement. Le tiers financeur porte le financement de cet investissement, et récupère le capital qu’il a investi et les intérêts au moment de la mutation (héritage, vente, etc.) », a-t-il détaillé. « Comme le bien a pris de la valeur, et comme le propriétaire a bénéficié du confort, il est tout de même gagnant. Il faut juste qu’il accepte qu’il y ait un moment de remboursement. Le problème, c’est d’avoir des acteurs tiers financeurs qui portent le financement pendant plusieurs dizaines d’années ».