Archive pour le Tag 'Guterres'

ONU- La dérive d’Antonio Guterres

ONU- La dérive d’Antonio Guterres

Il y a déjà plusieurs années que l’ONU déraille et particulièrement depuis que l’organisme est présidé par Antonio Guterres . Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres très présent sur les réseaux sociaux où il réagit plus vite que son ombre; par contre, il est le plus souvent absent pour tenter de résoudre les conflits. Ainsi par exemple il y a quelques jours il s’est seulement contenter d’indiquer qu’il était profondément inquiet de l’intensification du conflit à Gaza.

Le problème c’est qu’on ne demande pas un secrétaire général de l’ONU de se comporter comme un commentateur d’informations sur les réseaux sociaux mais comme un intermédiaire pour faciliter la paix. Il y a longtemps qu’il aurait dû se rendre en Israël, à Gaza en Cisjordanie et dans les pays arabes notamment.

Au lieu de cela l’agité du tweet se contente de nourrir les réseaux sociaux sur les grandes questions sociales, politiques ou sociétales.

Certes, il ne porte pas seulement la responsabilité de la paralysie de l’ONU car le conseil de sécurité est le plus souvent bloqué. En cause sa composition. Il fut, dès l’origine, composé de cinq membres permanents, les États-Unis, l’Union soviétique, le Royaume-Uni, la France et la république de Chine, à la fois, parce que ce sont les principaux vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, et parce que représentant à ce moment-là la majorité de la population mondiale. La présence de la Chine et surtout de la Russie rend ce conseil complètement inopérant.

Le secrétaire général en dépit de la paralysie de l’ONU connaît la musique, c’est un professionnel de la politique depuis qu’il a 25 ans. À défaut d’action, l’ancien socialiste parle, parle sans compter et toujours avec un clin d’oeil aux pays en développement qui pèsent de plus en plus alors que lui vient d’un pays relativement petit à savoir le Portugal.

Guterres inapte à diriger l’Onu d’après Israël

Guterres inapte à diriger l’Onu d’après Israël


« Guterres ne mérite pas d’être le chef des Nations unies », a déclaré Eli Cohen, Ministre des affaires étrangères israélien en déplacement à Genève pour s’entretenir avec des représentants de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), ainsi qu’avec des familles d’otages israéliens détenus par le Hamas.

« Je pense que Guterres, comme tous les pays libres, devrait dire clairement et bruyamment: libérez Gaza du Hamas. Tout le monde dit que le Hamas est pire que Daech ? Pourquoi ne peut-il pas le dire ? », a poursuivi le chef de la diplomatie israélienne.

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Antonio Guterres s’est montré critique à l’égard de l’opération militaire lancée par Israël en réponse à l’attaque du Hamas du 7 octobre qui a tué 1.200 personnes et lors de laquelle 240 personnes ont été enlevées.

Il n’a cessé de multiplier les communiqués condamnant l’intervention d’Israël à Gaza. Le problème c’est que parallèlement à cette diplomatie des communiqués, il s’est montré incapable de se rendre sur place pour rencontrer les dirigeants locaux et proposer des issues possibles à la crise

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Politique- La dérive d’Antonio Guterres et de l’ONU

Politique- La dérive d’Antonio Guterres et de l’ONU

Il y a déjà plusieurs années que l’ONU déraille et particulièrement depuis que l’organisme est présidé par Antonio Guterres . Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres très présent sur les réseaux sociaux où il réagit plus vite que son ombre; par contre, il est le plus souvent absent pour tenter de résoudre les conflits. Ainsi par exemple il y a quelques jours il s’est seulement contenter d’indiquer qu’il était profondément inquiet de l’intensification du conflit à Gaza.

Le problème c’est qu’on ne demande pas un secrétaire général de l’ONU de se comporter comme un commentateur d’informations sur les réseaux sociaux mais comme un intermédiaire pour faciliter la paix. Il y a longtemps qu’il aurait dû se rendre en Israël, à Gaza en Cisjordanie et dans les pays arabes notamment.

Au lieu de cela l’agité du tweet se contente de nourrir les réseaux sociaux sur les grandes questions sociales, politiques ou sociétales.

Certes, il ne porte pas seulement la responsabilité de la paralysie de l’ONU car le conseil de sécurité est le plus souvent bloqué. En cause sa composition. Il fut, dès l’origine, composé de cinq membres permanents, les États-Unis, l’Union soviétique, le Royaume-Uni, la France et la république de Chine, à la fois, parce que ce sont les principaux vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, et parce que représentant à ce moment-là la majorité de la population mondiale. La présence de la Chine et surtout de la Russie rend ce conseil complètement inopérant.

Le secrétaire général en dépit de la paralysie de l’ONU connaît la musique, c’est un professionnel de la politique depuis qu’il a 25 ans. À défaut d’action, l’ancien socialiste parle, parle sans compter et toujours avec un clin d’oeil aux pays en développement qui pèsent de plus en plus alors que lui vient d’un pays relativement petit à savoir le Portugal.

Les énergies renouvelables, garantie de paix mondiale ? (Antonio Guterres)

 Les énergies renouvelables, garantie de paix mondiale ?  (Antonio Guterres)

 

La seule solution pour assurer la sécurité énergétique de tous passe par l’abandon des combustibles fossiles polluants et l’accélération de la transition énergétique, alerte le secrétaire général des Nations unies , Antonio Guterres, dans une tribune au « Monde ».

 

Un appel intéressant pour l’abandon des énergies fossiles mais un peu court concernant la paix mondiale dont les conditions sont autrement plus complexes et plus nombreuses. Bref un appel sympathique mais un peu naïf qui pose d’ailleurs la question de l’ONU dans la période.  NDLR

 

Néron [37 apr. J.-C. - 68 apr. J.-C.] est tristement célèbre pour avoir joué du violon pendant que Rome brûlait. Aujourd’hui, certains dirigeants font pire. Ils mettent littéralement de l’huile sur le feu. Alors que les répercussions de l’invasion de l’Ukraine par la Russie se ressentent dans le monde entier, la réponse de certaines nations à la crise énergétique croissante a été de doubler la mise sur les combustibles fossiles – en injectant des milliards de dollars supplémentaires dans le charbon, le pétrole et le gaz, les matières mêmes qui sont à l’origine de l’aggravation de l’urgence climatique.

Pendant ce temps, tous les indicateurs climatiques continuent de battre des records, annonçant un avenir émaillé de tempêtes féroces, d’inondations, de sécheresses, d’incendies de forêt et de températures invivables sur de vastes étendues de la planète. Notre monde sombre dans le chaos climatique. Il est insensé de verser de nouveaux financements dans les infrastructures d’exploration et de production de combustibles fossiles. Les énergies fossiles ne sont pas la solution, et ne le seront jamais. Nous pouvons voir de nos propres yeux les dégâts que nous causons à la planète et à nos sociétés. On en parle tous les jours dans les médias, et personne n’est à l’abri.

Les combustibles fossiles sont précisément la cause de la crise climatique. Seules les énergies renouvelables constituent une réponse pour limiter les dérèglements climatiques et renforcer la sécurité énergétique. Si nous avions investi plus tôt et massivement dans les énergies renouvelables, nous ne nous retrouverions pas une fois de plus à la merci de l’instabilité des marchés des combustibles fossiles.

Les énergies renouvelables sont les garantes de la paix au XXIe siècle. Mais la bataille pour une transition énergétique rapide et juste ne se livre pas à armes égales. Les investisseurs continuent de soutenir les combustibles fossiles et les Etats continuent de distribuer des milliards de dollars de subventions pour le charbon, le pétrole et le gaz, soit quelque 11 millions de dollars (10,5 millions d’euros) par minute.

Il y a un terme pour désigner le fait de privilégier le soulagement à court terme au détriment du bien-être à long terme : l’addiction. Nous sommes encore dépendants aux combustibles fossiles. Pour la santé de nos sociétés et de notre planète, nous devons nous sevrer. Immédiatement. La seule solution pour parvenir à la sécurité énergétique, à la stabilité des prix de l’électricité, à la prospérité et pour que la planète reste habitable, c’est d’abandonner les combustibles fossiles polluants et d’accélérer la transition énergétique fondée sur les énergies renouvelables.

Covid :pour une véritable politique mondiale de la santé (Antonio Guterres, secrétaire général des Nations Unies)

Covid :pour une véritable politique mondiale de la santé (Antonio Guterres, secrétaire général des Nations Unies)

 

Antonio Guterres, secrétaire général des Nations Unies dans une tribune au JDD  (extrait) constate que le monde court à la catastrophe sans politique mondiale de la santé. En effet si dans certains pays développés le taux de vaccination atteint 70 %, ce taux est seulement de 1 % dans les pays pauvres. D’où risque de multiplication des variants dans le monde entier.

 

 

« Depuis le début de la pandémie de Covid-19, nous entendons beaucoup parler de solidarité mondiale. Les mots en soi, hélas, ne suffiront pas à mettre fin à la pandémie, ni à limiter l’impact de la crise climatique. Le moment est venu de montrer ce que signifie concrètement la solidarité. Alors que les ministres des finances du G20 se réunissent à Venise, ils font face à trois épreuves cruciales, sur le plan de la solidarité : les vaccins, l’octroi d’une aide économique vitale au monde en développement et les changements climatiques.

Tout d’abord, les vaccins. Une fracture mondiale sur le plan de la vaccination nous menace tous. Alors que la Covid-19 circule parmi les personnes non vaccinées, elle continue de muter en variantes qui pourraient être plus transmissibles ou plus mortelles, voire les deux. Nous faisons la course entre les vaccins et les variants ; si les variants l’emportent, la pandémie pourrait entraîner le décès de millions de personnes supplémentaires et retarder de plusieurs années la reprise mondiale.

Tandis que 70% des habitants sont vaccinés dans certains pays développés, ce chiffre est inférieur à 1% dans les pays à faible revenu. La solidarité signifie garantir rapidement l’accès de toute personne aux vaccins. Les promesses de doses et de fonds sont les bienvenues. Mais soyons réalistes. Il nous faut non pas un milliard, mais au moins onze milliards de doses pour vacciner 70% de la population mondiale et enrayer cette pandémie. Ce n’est pas par des dons et de bonnes intentions que nous y parviendrons. Il nous faut mener la plus grande action de santé publique de l’histoire.

Le G20, épaulé par les principaux pays producteurs et les institutions financières internationales, doit mettre en place, au plus vite, un plan de vaccination mondial à l’intention de toutes les personnes, partout dans le monde.

La deuxième épreuve, sur le plan de la solidarité, consiste à apporter une aide économique vitale aux pays qui sont au bord du défaut de paiement. Les pays riches ont consacré l’équivalent de 28% de leur PIB pour faire front à la crise de la Covid-19. Dans les pays à revenu intermédiaire, ce chiffre tombe à 6,5% et, dans les pays les moins avancés, à moins de 2%.

De nombreux pays en développement subissent désormais des coûts du service de la dette écrasants, à un moment où leurs budgets nationaux sont mis à rude épreuve et où leur capacité de lever des impôts est réduite. La pandémie devrait augmenter de quelque 120 millions le nombre de personnes en situation d’extrême pauvreté dans le monde ; plus des trois quarts de ces « nouveaux pauvres » se trouvent dans des pays à revenu intermédiaire. Ces pays ont besoin d’un coup de pouce pour éviter une catastrophe financière et pour investir dans une reprise solide.

Le Fonds monétaire international est intervenu afin d’allouer 650 milliards de dollars en droits de tirage spéciaux, qui est le meilleur moyen d’augmenter les fonds disponibles pour les économies à court de liquidités. Les pays les plus riches devraient acheminer les parts inutilisées de ces fonds vers les pays à revenu faible ou intermédiaire. C’est une mesure de solidarité importante.

Je me félicite des mesures que le G20 a déjà prises, notamment l’Initiative de suspension du service de la dette et le Cadre commun pour le traitement de la dette. Elles demeurent cependant insuffisantes. L’allégement de la dette doit être étendu à tous les pays à revenu intermédiaire qui en ont besoin. Les prêteurs privés doivent également figurer dans l’équation.

La troisième épreuve, sur le plan de la solidarité, concerne les changements climatiques. La plupart des grandes économies se sont attachées à réduire à zéro les émissions nettes, d’ici à 2050, conformément à l’objectif de 1,5 degré de l’Accord de Paris. Pour que la Cop26 qui se déroulera à Glasgow soit un moment charnière, tous les pays du G20 et les pays en développement doivent faire la même promesse.

Les pays en développement ont néanmoins besoin d’être confortés dans leurs ambitions, par l’octroi d’un soutien financier et technique, notamment les 100 milliards de dollars de financement annuel de l’action climatique, qui leur avaient été promis par les pays développés il y a plus de dix ans. Cette demande est tout à fait raisonnable. Des Caraïbes au Pacifique, les économies en développement se sont vu infliger d’énormes factures d’infrastructures en raison d’un siècle d’émissions de gaz à effet de serre auxquelles elles n’ont pas participé.

La solidarité commence par le versement des 100 milliards de dollars. Elle devrait s’étendre à l’affectation de 50% de l’ensemble du financement de l’action climatique visant l’adaptation, notamment la construction de logements résistants, de routes surélevées et de systèmes efficaces d’alerte rapide permettant de résister aux tempêtes, aux sécheresses et autres phénomènes météorologiques extrêmes.

Tous les pays ont pâti de la pandémie. Les démarches nationalistes à l’égard des biens publics mondiaux comme les vaccins, la durabilité et l’action climatique ne peuvent cependant mener qu’à la ruine.

Le G20 peut nous mettre sur la voie de la reprise. Les six prochains mois montreront si la solidarité mondiale va au-delà des mots et se traduit par des mesures véritables. Face à ces trois épreuves fondamentales, en faisant montre de volonté politique et d’un pouvoir mobilisateur guidé par des principes, les dirigeants du G20 peuvent mettre fin à la pandémie, renforcer les fondements de l’économie mondiale et prévenir une catastrophe climatique. »




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