Archive pour le Tag 'Guéant :'

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Guéant : soupçons d’emploi fictif

Guéant : soupçons d’emploi fictif

 

Claude Guéant n’en finit plus d’alimenter la chronique. Une information judiciaire contre X a en effet été ouverte le 10 mai par le parquet de Nanterre sur des soupçons d’emploi fictif au cabinet de l’ancienne ministre du Logement Christine Boutin (2007-2009), et il serait directement impliqué. « Trois juges d’instruction ont été désignés dans le cadre d’une information judiciaire contre X pour détournement de fonds publics, complicité et recel », a indiqué le parquet de Nanterre à l’AFP. Cette information judiciaire fait suite à une enquête de la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE). En 2008, Claude Guéant, qui occupait alors le poste de secrétaire général de l’Elysée, aurait favorisé l’embauche de Philippe Pemezec, maire UMP du Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine) au cabinet de Christine Boutin, alors ministre du Logement. Selon le Canard enchaîné, il aurait été recruté en tant que « chargé de mission pour l’accession sociale à la propriété ». Or, selon Le Monde, les travaux de Philippe Pemezec auraient été « peu concluants ».. La présidente du Parti chrétien démocrate, qui n’est plus élue, a pris l’habitude de réagir à l’actualité sur son compte Twitter. Elle a remis ça, jeudi : « Je confirme que ce recrutement m’a été imposé par le secrétaire général de l’Elysée en 2007″. Joint par l’AFP, l’avocat de Claude Guéant, a balayé tout soupçon de favoritisme. « M. Guéant a dirigé M. Pemezec auprès du ministère du Logement, seulement car il était spécialiste des questions de logement social », a assuré Me Jean-Yves Dupeux. Claude Guéant, déjà aux prises avec son affaire de tableaux et de virement jordanien, devra le prouver.

 

Guéant : le chèque de 25 00 euros de Jordanie : pour services rendus ; lesquels ?

Guéant : le chèque de 25 00 euros de Jordanie : pour services rendus ; lesquels ?

 

Gonflé Guéant quand il affirme que le chèque de 25 000 euros reçu de Jordanie est justifié pour services rendus (en sa compétence de ministre de l’intérieur ?). Après la vente des tableaux à 500 000 euros, c’est vrai, c’est un peu mesquin de lui reprocher cette petite rétrocession. Le versement de 25 000 euros en provenance de Jordanie a bien eu lieu sur le compte de Claude Guéant, mais il ne présente aucun caractère contestable, selon l’ancien ministre de l’Intérieur (2011-2012) qui l’a fait savoir à L’Express par l’intermédiaire de son avocat, Me Jean-Yves Dupeux.   « Le règlement de cette somme intervenu en 2012 n’a rien de suspect, affirme le défenseur de l’ex-secrétaire général de l’Elysée (2007-2011). Il s’agit du versement d’une somme en conformité d’un accord contractuel signé avec une société jordanienne qui correspond à la rémunération d’une fonction exercée par monsieur Claude Guéant. »   De quelle société s’agit-il? Me Dupeux et son client refusent pour l’instant d’en donner le nom. Dans Le Parisien du 15 mai, l’avocat précise toutefois que l’ancien ministre exerçait « la fonction de président du comité d’orientation de cette entreprise ». Lorsqu’il a perçu cette somme de 25 000 euros en 2012, Claude Guéant n’était pas encore avocat. Il n’a prêté serment que le 19 décembre 2012.   Lors de la perquisition conduite à son cabinet le 27 février, en présence d’un représentant du bâtonnier, les pièces bancaires concernant notamment cette opération avaient été saisies. Et cette décision n’a pas été remise en cause par le juge des libertés. Nul doute que l’ancien ministre sera amené à s’expliquer devant les juges d’instruction sur cette mystérieuse rémunération.  

 

 

Guéant : un virement de 25.000 euros de Jordanie ! Encore la main dans le sac !

Guéant : un virement de 25.000 euros de Jordanie ! Encore la main dans le sac !

Un virement suspect, d’un montant de 25.000 euros et provenant de Jordanie, a été découvert sur un compte de l’ancien ministre de l’Intérieur, révèle L’Express  mardi 14 mai. Des fonds « à l’origine inexpliquée », précise le magazine. La transaction aurait été révélée lors des perquisitions réalisées en février dans le cadre de l’enquête sur un éventuel financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. Cette nouvelle information fait suite à d’autres révélations déjà bien dérangeantes pour l’ex-ministre.Les enquêteurs s’interrogent d’ores et déjà sur un versement de 500.000 euros au profit Claude Guéant. L’ancien directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy avait justifié cette somme par la vente à un avocat malaisien de deux tableaux d’un peintre flamand du XVIIe, Andries van Eertvelt.. La côte des deux tableaux est bien inférieure : D’après la société Artprice, le prix record aux enchères d’une des toiles de cet artiste, hors frais, se monte à 140.000 euros. Autre élément problématique dans la défense de Claude Guéant : aucun certificat d’échange n’a été demandé, selon le ministère de la Culture, alors qu’un tel document est obligatoire pour la vente de tout tableau dont la valeur dépasse 150.000 euros. L’ex-ministre assure avoir en sa possession les pièces justificatives de la transaction. Les enquêteurs s’intéressent également à des factures payées en espèce par l’ancien ministre de l’Intérieur. Claude Guéant explique que les sommes, moins de 25.000 euros selon lui, correspondent à des primes versées lorsqu’il travaillait Place Beauvau.Les primes en liquide ont officiellement été abandonnées en 2002 dans les cabinets ministériels. Seuls les « frais de police » sont censés avoir perduré mais, selon plusieurs spécialistes, ils ne sont pas réservés à de tels compléments de revenus. Nouvelle polémique pas plus tard que ce lundi 13 mai. En quittant le ministère de l’Intérieur, Claude Guéant aurait emporté avec lui un tableau offert, en novembre 2011, par Alassane Ouattara, président de la Côte d’Ivoire.. La pratique a été interdite par François Fillon en 2007. Une circulaire précisait alors que les cadeaux offerts aux membres du gouvernement dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions gouvernementales sont « la manifestation de la volonté d’honorer la France ». « Il est par conséquent normal qu’ils n’entrent pas dans le patrimoine personnel du ministre ou de sa famille », assurait le document.

 

 

Guéant aurait volé un tableau

Guéant aurait volé  un tableau

Il y avait « l’affaire » des tableaux flamands vendus à un avocat malaisien à un prix supérieur à celui du marché. Il y aura peut-être « l’affaire » du tableau offert par Alassane Ouattara. Selon le quotidien ivoirien Le Nouveau Courrier, le président de la Côte d’Ivoire aurait offert, en novembre 2011, un tableau à Claude Guéant, alors ministre de l’Intérieur. En quittant la place Beauvau, Claude Guéant aurait emporté le tableau dans ses cartons. Problème : cette pratique avait été interdite par François Fillon. Une circulaire de 2007 stipule en effet que « les cadeaux offerts aux membres du gouvernement ou à leur conjoint, dans le cadre de l’exercice des fonctions gouvernementales (…) sont, pour leurs auteurs, la manifestation de la volonté d’honorer la France. C’est donc à l’État qu’ils s’adressent au-delà de la personne du récipiendaire. (…) Il est par conséquent normal qu’ils n’entrent pas dans le patrimoine personnel du ministre ou de sa famille. » Le Nouveau Courrier rappelle les conditions dans lesquelles ce tableau a été offert à Claude Guéant. Début novembre 2011, le ministre de l’Intérieur avait été fait commandeur de l’ordre du mérite ivoirien. Le locataire de la place Beauvau avait offert « 34 voitures de police à l’Etat ivoirien », précise le journal. « C’est donc à un ministre français en fonction, au cours d’une visite officielle, que ce cadeau avait été fait », est-il précisé. Pour l’heure, Claude Guéant n’a pas souhaité faire de commentaire. 

 

Guéant : activités d’avocat en Afrique !

Guéant : activités d’avocat en Afrique !

 

Evoquant l’article en Une du Monde daté du 8 mai sur les activités d’avocat de Claude Guéant en Afrique, Eduardo Rihan-Cypel, porte-parole du Parti socialiste, considère « pour le moins inquiétant qu’un ancien collaborateur du président Sarkozy puisse opérer dans le conseil privé pour des puissances étrangères alors qu’il a pu détenir des informations d’intérêt d’Etat et classées « secret défense » dans le cadre de ses fonctions de secrétaire général de l’Elysée ». « Est-ce normal? Pourrait-il y avoir des conflits d’intérêt? » demande le porte-parole dans un communiqué. « Les activités d’avocat de Claude Guéant posent problème. Vend-il aux chefs d’Etat africains de la connaissance ou de l’influence? Nous sommes en droit de nous poser la question », poursuit Eduardo Rihan-Cypel.   »Et ce d’autant plus que cette pratique semble courante parmi les proches de Nicolas Sarkozy », écrit encore le porte-parole. François « Fillon vient de créer sa société de conseil et réalise beaucoup de voyages à l’étranger, notamment en Russie récemment. Est-il rémunéré, et par qui, lors de ses nombreux voyages? Nicolas Sarkozy lui-même facture des conférences à l’étranger, notamment pour des banques alors qu’il pense chaque jour à l’élection présidentielle » de 2017, ajoute-t-il. Quant aux explications fournies par Claude Guéant au sujet des primes qu’il dit avoir perçues jusqu’en 2006, le porte-parole considère qu’elles « deviennent troublantes tellement elles paraissent ubuesques ». « Plusieurs questions restent en suspens », note-t-il, comme celle de savoir « qui a pris la décision de verser ces primes à Claude Guéant qui était alors directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy » au ministère de l’Intérieur. Pour justifier la découverte de factures réglées en espèces pour un montant, selon lui, de 20.000 à 25.000 euros lors d’une perquisition le visant en février, l’ancien ministre assure avoir touché en liquide des primes correspondant à des « frais de police », officiellement dénommés « frais d’enquête et de surveillance ».

 

Guéant avait pourtant interdit que les frais de police financent les primes ; Pas les siennes ?

Guéant avait pourtant  interdit que les frais de police financent les primes ; Pas les siennes ?

Claude Guéant avait interdit, lorsqu’il était le patron de la police en 1998, de puiser dans les frais de police pour verser des primes, ce dont il affirme avoir pourtant bénéficié jusqu’en 2006, selon une note publiée par le Canard enchaîné à paraître mercredi.   L’ex-locataire de la Place Beauvau assure avoir touché des primes versées en liquide, évoquant des « frais de police », officiellement dénommés « frais d’enquête et de surveillance » pour justifier la découverte de factures réglées en espèces pour un montant, selon lui, de 20000 à 25000 euros lors d’une perquisition le visant en février. Selon Claude Guéant, ces primes lui ont été versées jusqu’en 2006.   Les enquêteurs ont également découvert la somme de 500000 euros sur l’un de ses comptes lors de cette perquisition, qu’il a justifiée par la vente de deux tableaux.  Mais, selon le Canard enchaîné, Claude Guéant, lorsqu’il était directeur général de la police nationale (DGPN), avait signé le 3 février 1998, une note adressée aux différents chefs de la police détaillant les « modalités d’application » de ces frais d’enquête et de surveillance. Cette note explique que ces crédits « peuvent être utilisés pour le recueil de renseignements, la rémunération d’informateurs, l’acquisition de matériels ou la mise à disposition de moyens d’investigation », mais ne doivent « en aucun cas » être « considérés comme permettant d’alimenter un régime indemnitaire ». En clair, Claude Guéant interdisait que ce fonds serve à financer des primes occultes en liquide, non déclarées.  « Le Canard dit ce qu’il veut. Par contre la date (de la note, datée du 3 février 1998, ndlr) m’intrigue un peu car j’ai quitté mes fonctions de directeur général (de la police nationale) au lendemain de l’assassinat de Claude Erignac« , a réagi Claude Guéant. Le préfet Claude Erignac avait été tué le 6 février 1998, soit trois jours après la date figurant sur la note publiée par Le Canard enchaîné.  Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a diligenté jeudi une enquête administrative sur ces primes, confiée à l’inspection générale de l’administration et à l’inspection générale de la police nationale. Plusieurs syndicats ont réagi après les déclarations de Claude Guéant, l’un d’eux, FO-Centrale des personnels du ministère de l’Intérieur, lui demandant de « rendre l’argent », la CGT-Police évoquant elle un « détournement de fonds publics

 

Selon Artprice, les tableaux de Guéant surestimés

Selon Artprice, les tableaux de Guéant surestimés  

Le peintre flamand Andries van Eertvelt, dont Claude Guéant dit avoir vendu deux tableaux pour un total de 500 000 euros, est un artiste du XVIIe siècle dont le prix record hors frais aux enchères se monte à 140 000 euros, a indiqué mardi à l’AFP la société Artprice. Un grand tableau de van Eertvelt (1590-1652) réalisé en 1640 et intitulé La bataille de Lépante a été adjugé 140 000 euros au marteau (hors frais) en 2010 par Sotheby’s Amsterdam. Les frais, qui varient en fonction du montant du lot, «sont de 20% en moyenne», selon Sotheby’s. L’acheteur de cette toile a donc déboursé environ 168 000 euros. «Cette bataille de Lepante a été vendue dans les meilleures circonstances pour atteindre le meilleur prix. C’est-à-dire que le tableau a été présenté par une grande maison de vente internationale, à Amsterdam, le meilleur lieu possible pour un artiste hollandais», analyse Artprice. Le prix médian des œuvres de van Eertvelt, peintre de moyenne envergure, spécialiste des marines et des batailles navales, est de 41 000 euros, selon la société française, numéro un mondial des données sur le marché de l’art. Le chiffre de 500 000 euros pour la vente en 2008 de deux marines de van Eervelt, évoqué par Claude Guéant, apparaît donc comme «une anomalie par rapport au prix du marché, au regard des données indicielles et économétriques sur cet artiste», considère Artprice. Un autre grand tableau du même artiste sur La bataille de Lépante avait été proposé en 2005 par Sotheby’s France, avec une estimation entre 300 000 et 500 000 euros mais il n’avait pas trouvé preneur lors de l’adjudication. Les deux tiers des œuvres de van Eertvelt sont vendues à moins de 10 000 euros. «Il n’y a pas de recherche frénétique sur ce peintre», relève Artprice. Le Canard enchaîné a révélé que des juges s’interrogaient sur le versement de plus de 500 000 euros depuis l’étranger sur un compte de Claude Guéant. L’ancien ministre de l’Intérieur a démenti lundi, à l’AFP, tout lien entre cet argent et un éventuel financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. L’ancien secrétaire général de l’Elysée justifie le demi-million d’euros reçus par la vente en 2008 «à un confrère avocat» de deux tableaux de ce peintre hollandais représentant des bateaux dans la tempête. «J’en avais fait l’acquisition une vingtaine d’années auparavant», a-t-il redit mardi sur Canal+. «C’était un achat dans des circonstances personnelles, mais je ne suis pas un investisseur en matière d’art», a déclaré Guéant.

 

Affaire Guéant : « Bachelot, elle ferait mieux de la fermer » » (Tapie la morale)

Affaire Guéant : « Bachelot, elle  ferait mieux de la fermer » » (Tapie  la morale)

Toujours  en nuance et blanc comme neige, Tapie conseille à Bachelot de la fermer à propos de l’affaire Guéant. Il est particulièrement bien placé pour donner des leçons, lui qui a reçu  400 millions fort contestables de Christine Lagarde, 400 millions dont  la justice analyse actuellement le bien fondé.  Sans parler des autres affaires qui ont valu à Tapie condamnations et emprisonnement. Comme à son habitude, Bernard Tapie ne mâche pas ses mots. Interrogé par Marc-Olivier Fogiel sur les révélations du Canard Enchaîné faisant état d’un versement de plus de 500.000 euros sur le compte de l’ex-ministre de l’Intérieur, l’homme d’affaires et patron de presse a déclaré : « ça m’inspire un mauvais souvenir qui a eu lieu il y a 20 ans. » L’un de ses amis « un homme exceptionnel » « a fini par se suicider devant les accusations, genre de ce que dit Madame Bachelot », estimant qu’elle « ferait mieux de la fermer ». Pour lui, « Les juges sont désignés, ils ne lâcheront pas l’affaire, ils vont faire les enquêtes, ils ont le temps. » « Le temps de la justice arrive et que les ‘ringardos’, genre Madame Bachelot, qu’elle la ferme et qu’elle laisse faire la justice », insiste-t-il. Un peu plus tôt, sur Direct 8, l’ex ministre UMP Roselyne Bachelot a affirmé mardi à propos de Claude Guéant : « soit c’est un menteur, soit c’est un voleur », en expliquant qu’il était « absolument impossible » de toucher des primes de cabinet après 2002, comme il l’a dit pour justifier des paiements de factures en liquide. « Les primes de cabinet avaient été supprimées par Lionel Jospin » auparavant, a-t-elle rappelé.

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