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Claude Guéant mis en examen victime d’une injustice

Claude Guéant mis en examen victime d’une  injustice

 

Claude Guéant est évidemment victime des petits juges rouges pour une peccadille. Deux petits tableaux achetés quelques euros dans un vide grenier il y a plus de 20 ans et revendus 500 000 euros. Et alors ? la plupart des Français possèdent ce genre de toile ou de décorations. La preuve dans ma cuisine, est exposé depuis 20 ans un vieux calendrier des PTT. A l’époque j’avais donné l’équivalent d’un euro pour cette œuvre d’art. J’hésite maintenant à la revendre à un riche étranger. Mon voisin un anglais m’en a proposé 5 euros. Avec l’inquisition judicaire, on va m’accuser de blanchir de l’argent pour financer la campagne de Cheminade ( oui il se représente en 2017, en 2022 et en 2027). On comprend la colère de Guéant.  A l’origine des soupçons des enquêteurs, une somme de plus de 500.000 euros versée sur le compte de Claude Guéant en mars 2008. Lorsqu’il est entendu au début de l’été 2013 par les policiers de la DNIF, la division nationale des investigations financières, il leur explique que cette somme provient de la vente de deux tableaux d’un peintre flamand du XVIIème siècle. Des œuvres acquises par son épouse dans les années 90. Une explication qui ne convainc pas les enquêteurs, d’abord parce que la côte de l’artiste est bien loin des 500.000 euros virés sur le compte de l’ancien bras droit de Nicolas Sarkozy. Et puis pour vendre à ce prix des tableaux à l’étranger, il faut obtenir un certificat du ministère de la Culture. Claude Guéant ne l’a jamais fait, ce qui constitue en soi un délit. L’homme d’affaires Khalid Ali Bugshan soupçonné d’avoir servi d’intermédiaire dans ce versement a également a été présenté au juge instructeur. Il a été mis en examen pour « blanchiment ». Ce richissime homme d’affaires saoudien de 52 ans dirige un groupe dans le secteur de l’immobilier, de la finance mais aussi des cosmétiques. La justice le soupçonne d’être l’auteur du virement de 500.000 euros sur les comptes d’une société malaysienne, qui aurait ensuite reversé cette somme à Claude Gueant.  L’ancien ministre de l’Intérieur de Nicolas Sarkozy a toujours assuré que ce demi million d’euros provenait de la vente de deux tableaux d’un peintre flamand du XVIIè à un avocat malaysien. Mais cet homme qui a été identifié n’a pas encore pu être entendu par les juges financiers, la commission rogatoire internationale adressée à la Malaysie est pour le moment restée lettre morte. Les enquêteurs estiment que cet avocat n’est qu’un prête-nom pour cacher des mouvements de fonds suspects. Quant au milliardaire saoudien, son nom n’est pas inconnu de la justice française. Il était notamment apparu dans l’enquête Karachi sur le financement de la campagne présidentielle d’Edouard Balladur via des rétrocommissions présumées sur un contrat d’armement avec l’Arabie Saoudite.

 

Campagne Sarkozy : Guéant en garde à vue

Campagne Sarkozy : Guéant en garde à vue

Guéant encor en garde à vue , cette fois pas pour les primes qu’il s’est octroyé indûment au ministère de l’intérieur mais pour la vente de Deux tableaux à 500 000 euros en provenance d’un généreux bienfaiteur qui pourrait  être Libyen ( via un avocat malaisien). Des tableaux dont la valeur pourrait en fait ne pas dépasser 30 000 euros au maximum dont en plus Guéant doit justifier la propriété. On sait par ailleurs que Sarkozy largement dépassé l’enveloppe autorisée pourra campagne de 2012, il fallait nécessairement trouver des financements extérieurs non identifiables si possible. Les différentes affaires qui concernent  Guéant ne l’empêche cependant pas de s’exprimer sur tout et sur rien , sans complexe et visiblement sans remord, sans doute pour vanter les mérites et les vertus des représentants de la république.   L’ancien ministre de l’Intérieur Claude Guéant a donc été placé en garde à vue vendredi. Il est entendu dans le cadre de l’information judiciaire ouverte en avril 2013 sur un possible financement illégal de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Claude Guéant était toujours en garde à vue vendredi soir à la direction centrale de la police judiciaire à Nanterre ; sa garde à vue devrait même être prolongée samedi matin. L’ancien ministre de l’Intérieur avait été interpellé à son domicile tôt dans la matinée. Il est entendu dans le cadre de l’enquête ouverte depuis avril 2013 sur les soupçons quant à un éventuel financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Les enquêteurs de l’office central de lutte contre la corruption ne comprennent toujours pas d’où viennent ces 500.000 euros déposés en mars 2008 sur le compte de Claude Guéant. Selon nos informations, celui qui a été le bras droit de Nicolas Sarkozy pendant dix ans continuerait en garde à vue à expliquer qu’il s’agissait pour l’essentiel du produit de la vente de deux tableaux de peintres flamands qui appartenaient à sa femme et qu’il aurait vendus à un homme malaisien. L’argument  n’avait pas convaincu les experts en 2013 au moment de cette découverte, vu la valeur estimée des tableaux. Et les doutes sont les mêmes aujourd’hui pour les policiers. L’ancien ministre de l’Intérieur Claude Guéant a été placé en garde à vue vendredi. Il est entendu dans le cadre de l’information judiciaire ouverte en avril 2013 sur un possible financement illégal de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.

L’affaire Jouyet « c’est grave », Guéant …Gonflé !

L’affaire Jouyet « c’est grave », Guéant …Gonflé

 

C’est l’hôpital qui se manque de la charité, Guéant qui porte un jugement moral sur l’affaire Jouyet. Guéant impliqué dans plusieurs affaires et qui donne des leçons de conduite politique ! Guéant dont il a été prouvé qu’il ne se privait  pas pour intervenir sur l’avancée de certaines affaires ou pour les enterrer. Alors que le secrétaire général de l’Elysée, Jean-Pierre Jouyet, est dans la tourmente, l’un de ses prédécesseurs à ce poste sous Nicolas Sarkozy, Claude Guéant, était l’invité de Jean-Pierre Elkabbach, lundi sur Europe 1. « C’est une affaire d’une extrême gravité sur le plan politique, qui doit être tirée au clair », a-t-il déclaré à propos de l’affaire Jouyet-Fillon. « Ça peut être un scandale d’Etat, mais c’est selon ce que nous apprendrons dans les heures et jours qui viennent, je l’espère ». Comment savoir qui, de François Fillon ou Jean-Pierre Jouyet, dit la vérité à propos de leur déjeuner de juin dernier, lors duquel l’ex-Premier ministre aurait demandé au numéro 2 de l’Elysée de « taper vite » sur Nicolas Sarkozy ? « A mon sens, il y a deux choses à faire. D’abord, il faut que les deux journalistes du Monde publient de façon intégrale l’enregistrement de la conversation qu’ils ont eue avec Jean-Pierre Jouyet », a affirmé Claude Guéant. L’ancien ministre de l’Intérieur estime aussi que le témoin de ce déjeuner doit parler : « il y avait un troisième participant à ce fameux déjeuner du 24 juin dernier, Antoine Gosset-Grainville, qui est l’ancien directeur adjoint du cabinet de François Fillon à Matignon. Lui pourrait apporter son témoignage. Il sait ce qui s’est dit ».

« Abattre Sarkozy : une obsession d’État »(Guéant)

« Abattre Nicolas Sarkozy : une obsession d’État »(Guéant)

 

 » Je dénonce l’instrumentalisation de la justice. Abattre Nicolas Sarkozy et ses proches est devenu une obsession d’État », lance Guéant  à l’adresse du pouvoir socialiste. « Je constate que tout est programmé et médiatiquement maîtrisé », poursuit Guéant. « Et c’est toujours à un moment où cela arrange le pouvoir en place que des documents ou pseudo-révélations apparaissent ». « En décembre, alors que j’étais entendu, l’officier de police judiciaire en charge du dossier a reçu un appel téléphonique du ministère de l’Intérieur pour connaître mes déclarations. Cela ressemblait fort à un appel de ‘cabinet noir’ », accuse l’ancien ministre.  Interrogé sur sa réaction après la garde à vue de Nicolas Sarkozy, Guéant estime que « par respect pour la fonction présidentielle, il eût été préférable d’entendre Nicolas Sarkozy sous un autre régime ». « Ensuite », ajoute-t-il, « la mise en examen ne signifie en rien une culpabilité. Enfin, il est souhaitable que la justice traite cette affaire dans les meilleurs délais : l’avenir de la France ne peut pas se jouer sur une décision de mise en examen ». Au sujet d’un éventuel retour de Sarkozy à la tête de l’UMP, Guéant « trouve qu’il eût mieux valu qu’il ne revienne pas aussi tôt dans la vie politique de tous les jours ». Avant d’ajouter sans beaucoup de suspense que « l’UMP ne peut continuer ainsi, avec des chefs qui donnent le sentiment aux Français de négliger leurs préoccupations, en ne s’intéressant qu’à leur propre destin. Il faut un ‘patron’ qui fasse l’unité ». Concernant ses propres ennuis judiciaires, « dans ma famille politique, les témoignages de soutien privés ont été nombreux », dit l’ex-ministre, « moins les témoignages de soutien publics ». Guéant a été placé en garde à vue fin 2013 dans l’affaire des primes en liquide quand il dirigeait le cabinet de Sarkozy place Beauvau et en mai 2014 dans l’affaire de l’arbitrage Tapie/Crédit Lyonnais.

Guéant en correctionnelle

Guéant en correctionnelle

Claude Guéant, A l’époque directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy, pourrait bientôt être jugé en correctionnelle.  Le parquet national financier (PNF) a fait les comptes, écrit Le Parisien : en l’espace de deux ans, Claude Guéant aurait réclamé le décaissement de 240 à 288.000 euros sur les fonds d’enquête spéciaux – fonds destinés, en principe, à défrayer les policiers en mission. Selon le journal, une moitié de ces sommes aurait été ventilée aux collaborateurs de Claude Guéant sous forme de primes. L’autre moitié aurait servi à compléter son propre salaire de préfet. L’ancien bras droit de Nicolas Sarkozy aurait agi avec l’aide de Michel Gaudin, alors directeur général de la police. C’est lui, écrit le Parisien, qui ordonnait le décaissement de ces primes. Cet argent non déclaré échappait au contrôle du fisc.  Claude Guéant avait expliqué, lors de sa garde à vue, que ce système permettait de compenser le manque à gagner après la disparition des fonds spéciaux dans les ministères. Une suppression décidée en 2002 par Lionel Jospin.

 

Affaire Tapie : c’est pas Guéant, alors c’est qui ?

Affaire Tapie : c’est pas Guéant, alors c’est qui ?

 

C’est pas Guéant, pas Lagarde, Pas Sarkozy, c’est personne ! En effet L’ex-secrétaire général de l’Elysée Claude Guéant, entendu depuis lundi dans le cadre de l’enquête sur l’arbitrage controversé dont a bénéficié Bernard Tapie en 2008, a été libéré mercredi sans être déféré devant les juges, a-t-on appris de source proche de l’enquête. Il devrait être convoqué ultérieurement par les juges, a-t-on précisé de même source. Mais « il ne fait l’objet à cette heure d’aucune poursuite et il n’y a absolument pas d’éléments qui justifieraient une quelconque mise en cause », a déclaré à la presse son avocat, Philippe Bouchez El Ghozi. La justice cherche à savoir si Claude Guéant a favorisé, lorsqu’il était le plus proche collaborateur de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, l’arbitrage qui a soldé en 2008 le litige de Bernard Tapie avec le Crédit lyonnais sur la revente d’Adidas. Mais l’ancien ministre considère être victime d’une « campagne de déstabilisation » et d’une « orchestration politique à son endroit », a déclaré Me Philippe Bouchez El Ghozi. « Aujourd’hui, Claude Guéant ressort avec la sérénité qu’il a toujours revendiquée dans ce dossier, c’est-à-dire la conviction que les décisions qui ont été prises par le gouvernement avec l’accord de l’Elysée l’ont été avec le seul souci des considérations générales de l’Etat », a ajouté l’avocat. L’avocat a précisé que son client s’exprimerait prochainement afin de « rétablir une part de vérité » puisque cela « fait un an que dans ce dossier comme dans d’autres il fait l’objet d’un véritable acharnement ». L’avocat Gilles August, qui était lui aussi entendu depuis lundi par les enquêteurs, a été également libéré mercredi, a-t-on appris dans son entourage.

Affaire Tapie : Guéant toujours en garde à vue, ça chauffe !

Affaire Tapie : Guéant toujours en garde à vue, ça chauffe !

 

Troisième jour de garde à vue pour Guéant dans l’affaire Tapie.ça chauffe et certains pourraient bien finir par se déboutonner d’autant que Sarko paraît maintenant mal embarqué pour se représenter en 2017 .  Guéant à nouveau entendu mercredi matin. La garde à vue de l’ancien ministre de l’Intérieur Claude Guéant dans l’enquête sur l’arbitrage controversé dont a bénéficié Bernard Tapie dans son litige avec le Crédit Lyonnais, a été suspendue mardi soir et reprendra mercredi, a indiqué à l’AFP son avocat. « La garde à vue a été suspendue à 21h et doit reprendre mercredi vers 8h30″, a dit Me Philippe Bouchez El Ghozi. Quel rôle dans la décision de recourir à l’arbitrage ? L’ancien secrétaire général de l’Elysée, bras droit de Nicolas Sarkozy dans sa conquête du pouvoir comme dans son exercice, est entendu depuis lundi matin dans les locaux de la brigade financière à Paris. Sa garde à vue avait déjà été levée lundi soir avant de reprendre le lendemain à 8h30. Les enquêteurs de la brigade financière de la PJ parisienne devaient interroger leur ancien patron à l’Intérieur sur son rôle dans la décision de recourir à l’arbitrage, dans celle de ne pas contester la sentence, et dans la fiscalité jugée avantageuse appliquée à l’indemnité de plus de 400 millions d’euros octroyée en 2008 à Bernard Tapie.

 

Affaire Tapie : Guéant en garde à vue

Affaire Tapie :  Guéant en garde à vue

La justice cherche à savoir si l’ancien secrétaire général de l’Elysée a favorisé, lorsqu’il était le plus proche collaborateur de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, l’arbitrage controversé qui a soldé le litige opposant Bernard Tapie au Crédit lyonnais sur la revente d’Adidas. Gilles August et Jean-Pierre Martel, deux anciens avocats du Consortium de réalisation (CDR), structure créée en 1995 pour gérer le passif du Crédit Lyonnais après sa quasi-faillite, ont également été placés en garde à vue lundi et doivent être confrontés mardi, a-t-on indiqué de même source. Selon une enquête publiée en septembre dernier par Libération, Claude Guéant « a été le destinataire de nombreuses demandes d’intervention de Bernard Tapie depuis 2005″, lorsqu’il officiait sous les ordres du ministre de l’Intérieur puis du président Sarkozy. Les juges estiment que « les investigations ont confirmé son implication personnelle dans le suivi du dossier », toujours selon le quotidien. Mais Claude Guéant avait auparavant clamé son innocence, affirmant: « L’Elysée était au courant mais c’est le ministère des Finances qui a décidé. » Pour Bernard Tapie, il a joué un simple rôle de facteur. En avril dernier, deux des juges-arbitres qui ont tranché en faveur de l’homme d’affaires, l’ex-président du Conseil constitutionnel Pierre Mazeaud et l’avocat Jean-Denis Bredin, ont été placés sous le statut de témoin assisté. Le troisième, Pierre Estoup, a été mis en examen en mai 2013 pour escroquerie en bande organisée. Bernard Tapie, son avocat Maurice Lantourne, Stéphane Richard, PDG d’Orange ORAN.PA et ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde au ministère de l’Economie, et Jean-François Rocchi, ancien président du CDR, ont également été mis en examen du même chef. La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, a pour sa part été placée sous le statut de témoin assisté dans le volet de l’affaire porté devant la Cour de justice de la République, seule compétente pour juger les délits commis par des membres de gouvernement dans l’exercice de leurs fonctions. Un tribunal arbitral a condamné en juillet 2008 le CDR à verser à Bernard Tapie 285 millions d’euros d’indemnités, dont 45 millions à titre de préjudice moral (403 millions d’euros avec les intérêts).

 

Affaire Tapie: Guéant devant la justice

Affaire Tapie: Guéant convoqué par la justice

En perquisitionnant dans les mémoires informatiques de l’ancien cabinet d’avocats de Maurice Lantourne, le défenseur de Bernard Tapie, les enquêteurs ont en effet découvert une vieille correspondance entre le camp Tapie et le bras droit de Nicolas Sarkozy. Selon les « scellés Lantourne » dès le 2 septembre 2004, Bernard Tapie écrit à Claude Guéant. Il lui rappelle son souhait « d’une médiation, d’un arbitrage ou toute autre formule préférable à la venue publique du procès en appel ». Le ton est déjà à la proximité puisque le courrier commence ainsi : « Vous m’avez gentiment indiqué… » Le 3 juin précédent, Bernard Tapie avait déjà envoyé une « note » sur son affaire à Brice Hortefeux. Le 22 octobre 2004, Maurice Lantourne, d’après un autre courrier retrouvé dans ses archives, écrit à un autre proche de Nicolas Sarkozy, Patrick Ouart, et lui adresse différents documents « pour faire suite à votre entretien avec Monsieur Bernard Tapie », écrit-il. Ainsi le camp Tapie abreuve dès 2004 l’entourage de Sarkozy de plusieurs « notes » sur le « préjudice » dont l’ancien patron d’Adidas estime avoir été victime de la part du Crédit lyonnais. Claude Guéant reçoit un deuxième mémorandum le 23 mars 2005, cette fois-ci au conseil général des Hauts-de-Seine. Le 6 octobre 2005, Tapie lui écrit de nouveau, cette fois-ci comme directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur : « Je vous prie de trouver ci-joint copie de la synthèse qui m’a été adressée par mon conseil Me Maurice Lantourne. Je vous remercie de penser à mon rendez-vous avec Monsieur Bot et que Nicolas parle à son collègue de Bercy afin que leurs directeurs de cabinet respectifs se parlent », dit Tapie, direct dans ses demandes. Yves Bot est alors procureur général de Paris… Le 20 janvier 2006, Bernard Tapie contacte encore Guéant et lui adresse copie d’une nouvelle note qu’il vient d’envoyer à Laurent Le Mesle, alors directeur de cabinet du garde des Sceaux Pascal Clément. Autant de courriers et d’interventions étranges sur lesquels Claude Guéant devrait être auditionné. Pourquoi ces contacts anciens et répétés avec Tapie au sujet de son affaire? L’arbitrage aujourd’hui contesté ne sera lancé qu’à l’automne 2007, après l’élection de Nicolas Sarkozy, et se soldera par une victoire totale de Tapie qui empoche 403 millions d’euros, dont 45 millions au titre du préjudice moral. Les dés étaient-ils pipés depuis longtemps, comme semblent le penser les juges? Devant eux, Stéphane Richard, directeur de cabinet de Christine Lagarde à Bercy, a avoué sa surprise d’être tombé sur Bernard Tapie à l’Élysée en juillet 2007, plaidant sa cause dans le bureau de Claude Guéant… Quel rôle a donc joué ce dernier dans ce que les juges considèrent comme étant « une mascarade d’arbitrage »? A-t-il agi d’initiative ou sur consigne du président? L’ex-secrétaire général de l’Élysée va être amené à s’expliquer. Tant pour l’année 2007… que pour la période antérieure. « . Au-delà du volet pénal et de l’escroquerie présumée en bande organisée, une date vient d’être fixée pour la demande d’annulation de l’arbitrage : le 25 novembre devant la cour d’appel. D’ici à la fin de l’année, Tapie saura donc si son arbitrage tient ou non. Et s’il gardera ou devra rendre les millions.

Archives Guéant disparues : un scandale d’Etat

Archives Guéant disparues : un scandale d’Etat

Tous les courriers, toutes les notes de travail de Claude Guéant se sont envolés. Ce sont quatre ans de l’histoire de l’Elysée qui ont disparu. Entre 2007 et 2011,  il était le secrétaire général de Nicolas Sarkozy, tous les dossiers sensibles passaient par lui, y compris celui qui intéresse le magistrat du pôle financier qui réclame ces archives pour établir le rôle de François Pérol dans la fusion des caisses d’épargne et des banques populaires. Le bras droit de Claude Guéant est ensuite devenu le patron du groupe.  Cette disparition d’archives est une première depuis que Valéry Giscard d’Estaing l’a mis en place en 1979, le système de conservation impose à chaque président sortant de livrer tous ses documents papiers et numériques aux archivistes. Avant, les conseillers partaient avec leurs cartons sous le bras. Claude Guéant affirme qu’il n’a rien emporté. Celui qui est responsable risque de la prison, une amende et même la privation de ses droits civiques.

 

Guéant : la chasse à l’homme pour seulement 10 000 euros par mois

Guéant : la chasse à l’homme pour seulement 10 000 euros par mois !

 

Il a raison Xavier Bertrand, c’es vraiment de la chasse à l’homme contre Guéant voire Sarkozy ; 10 000 euros par mois qui auraient été détourné par Guéant, ce n’est vraiment rien, si on compare par exemple aux détournements de fonds d’autres élus qui par exemple se font construire quasi gratuitement des villas en échange de complaisance vis-à-vis d’appels d’offre public ou qui cumulent en toute légalité les rémunérations de maire, d’élus national et les « remboursements de frais divers » (autour de 20 000 euros). Il est clair qu’un smicard qui par exemple met du fuel dans sa voiture au lieu du gasoil sera lui très vite condamné et lourdement, d’autant qu’il va toucher une augmentation de 12 euros mensuels  grâce aux largesses du (12 euros payés par les entreprises et non par le gouvernement). Selon qu’on est smicard ou haut fonctionnaire politisé la justice ne saurait être la même ! Ou alors c’est la « cohésion » de la société qui est en cause. Claude Guéant a donc été entendu mardi sous le régime de la garde à vue dans le cadre de l’enquête préliminaire sur des primes en liquide perçues alors qu’il était directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l’Intérieur, a-t-on appris de source judiciaire. Sa garde à vue a été levée dans la soirée, de même que celle de Michel Gaudin, qui était directeur général de la police nationale à l’époque et a été interrogé également à Nanterre (Hauts-de-Seine). Michel Gaudin dirige aujourd’hui le cabinet de Nicolas Sarkozy. Les responsables de l’UMP ont été relativement discrets sur cette enquête qui vise le premier cercle sarkosyste. L’ancien ministre UMP Xavier Bertrand a cependant déploré une « chasse à l’homme permanente » à l’encontre de l’ancien chef de l’Etat. « Cette chasse au Nicolas Sarkozy n’a pas cessé avec l’élection de François Hollande et ça ne sert à rien de l’entretenir », a-t-il dit sur BFM-TV. « On essaie d’abîmer judiciairement Nicolas Sarkozy », a renchéri Guillaume Peltier, vice-président de l’UMP. L’enquête a été ouverte en juin par le parquet de Paris après la découverte, lors d’une perquisition effectuée au domicile de Claude Guéant, de factures ayant donné lieu à des règlements en liquide pour quelque 20.000 euros. L’ancien secrétaire général de l’Elysée, qui a été aussi ministre de l’Intérieur, avait indiqué que les sommes provenaient de primes de 10.000 euros par mois payées en liquide entre 2002 et 2004 et prélevées dans les fonds destinés aux frais d’enquête et de surveillance de la police. L’enquête n’étant qu’à un stade préliminaire et aucun juge d’instruction n’ayant été nommé, Claude Guéant et Michel Gaudin ne risquent pas de mise en examen à l’issue de leur garde à vue, qui peut être prolongée mercredi.

 

Guéant en garde à vue

Guéant en garde à vue  

Claude Guéant a été placé en garde à vu ce mardi 17 décembre au matin, après avoir été entendu par les policiers qui enquêtent sur les primes en liquide perçues entre 2002 et 2004 alors qu’il était directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy.   L’ancien directeur général de la police nationale Michel Gaudin était également présent et a, lui aussi, été placé en garde à vue. Les deux hommes avaient été convoqués vers 8 heures dans les locaux de l’office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales, à Nanterre.  La garde à vue peut durer 24 heures et être prolongée une fois pour 24 heures supplémentaires. Le parquet de Paris a ouvert mi-juin une enquête préliminaire à la suite de la publication d’un rapport d’inspection selon lequel 10.000 euros mensuels, puisés dans les « frais d’enquête et de surveillance » des policiers, avaient été « remis » à cette époque à Claude Guéant. L’entourage de Claude Guéant avait alors assuré que ces sommes ne lui étaient pas destinées, mais utilisées pour un système de « gratifications », notamment pour les policiers en charge de la protection du ministre Sarkozy. L’ancien directeur de cabinet a lui indiqué avoir bénéficié de ces primes, lorsqu’il était place Beauvau, pour expliquer le règlement en liquide de plusieurs factures découvertes lors d’une perquisition le visant.

Guéant : un appartement de 700 000 euros payé comptant ! ( Paris Match) ; avec la vente de tableaux ,

Guéant : un appartement de 700 000 euros payé comptant ! ( Paris Match) ; avec la vente de tableaux ,

C’est un des quartiers préférés des milliardaires russes et des émirs du Moyen-Orient. Rue Weber, à Paris, à deux pas de l’avenue Foch, un immeuble bourgeois de belle facture. Le 20 mars 2008, Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée depuis presque un an, et sa femme Rose- Marie y achètent comptant un appartement. Selon l’acte de vente que Paris Match a consulté, les Guéant ont déboursé 717 500 euros pour ce quatre-pièces de 90 mètres carrés. Une excellente affaire. A l’époque, dans ce quartier, les prix tournent autour de 10 000 euros le mètre carré, voire davantage. Qu’un préfet en fin de carrière parvienne à s’offrir ce type de bien immobilier n’a rien, en soi, de surprenant. Mais les récentes affaires qui concernent Claude Guéant pourraient donner une autre lumière à cet investissement. D’où vient l’argent qui lui permet de s’installer enfin dans ses meubles, après trente ans à sillonner la France dans des logements de fonction ? Joint par Match, Claude Guéant n’a pas souhaité faire de commentaires. En cette année 2008, assombrie, en octobre, par le décès de son épouse, victime d’un cancer fulgurant, le grand commis de l’Etat aux allures de chanoine est au sommet de sa carrière. Surnommé « le vice-président » ou « le cardinal », il est le bras droit de Nicolas Sarkozy, dont il a accompagné, depuis 2002, chaque étape de la conquête du pouvoir. Admiré, craint et respecté, certains murmurent qu’il est l’homme le plus puissant de France. Il y a bien quelques conseillers du président pour reprocher au secrétaire général sa volonté de tout contrôler, de tout centraliser. Mais toujours de manière anonyme. « A l’Elysée, tout passe par Guéant » est une des phrases qu’on entend alors le plus dans les dîners en ville. Tous s’inclinent néanmoins devant les qualités de ce bourreau de travail qui, arrivé chaque matin à 7 h 30, jamais reparti avant 22 heures, met en oeuvre les mille volontés du président. Costume sombre et allure passe muraille, toujours d’une extrême courtoisie, ce pur produit de la méritocratie à la française, issu d’une famille modeste du Nord, est l’exact contraire de Nicolas Sarkozy, l’ancien maire de Neuilly. « Les deux hommes formaient un tandem idéal, se souvient un ancien conseiller. Une fois que le président avait décidé quelque chose, c’était Guéant qu’il chargeait du suivi. Ensuite, Nicolas ne s’occupait plus de rien. Sur un plan technique, Claude Guéant a été un grand secrétaire général de l’Elysée, peutêtre le meilleur de la Ve République. » Un an après la fin du quinquennat de Nicolas Sarkozy, cette image de haut fonctionnaire modèle est en train de voler en éclats. De l’affaire Tapie aux soupçons de financement de Kadhafi lors de la campagne présidentielle de 2007, sans oublier les primes en espèces non déclarées de 10 000 euros par mois dont il a bénéficié au ministère de l’Intérieur, Claude Guéant est cerné par de multiples enquêtes judiciaires. Dans le dossier le plus sensible, celui de l’arbitrage grâce auquel Bernard Tapie, le 7 juillet 2008, a récupéré 403 millions d’euros de fonds publics pour solder son litige avec le Crédit lyonnais, l’ancien secrétaire général de l’Elysée risque une mise en examen pour « escroquerie en bande organisée », soupçonné d’avoir organisé un simulacre d’arbitrage au profit de Tapie et au détriment de l’Etat. Ainsi, derrière le profil du préfet austère et compétent se dessinerait un personnage plus complexe, qui serait sensible à l’argent, aux arrangements en coulisses, et qui s’était entiché de personnages troubles. « Comme d’autres avant lui, une fois arrivé à l’Elysée, il a découvert la face noire du pouvoir, la puissance que donnent les moyens de l’Etat, les voyages en jet privé, les services secrets… C’est un joujou auquel certains ont du mal à résister », raconte un proche…

 

Affaire Tapie : ça se gâte, Sarkozy va faire porter le chapeau à Guéant

Affaire Tapie : ça se gâte,  Sarkozy  va faire porter le chapeau à Guéant

L’affaire tapie sent de plus en plus mauvais pour beaucoup y compris pour Sarkozy dont la candidature en 2017 pourrait bien être interdite ; Il a compris que la gauche avait lâché les chiens de la justice pour lui barrer la route.  Du coup Sarkozy tente de faire porter le chapeau à Guéant déjà bien abimé par d’autres affaires en particulier le détournement de fons publics au ministère de l’intérieur. Selon un de ses proches, joint par Europe 1, l’ancien président est « ulcéré » par la façon dont l’arbitrage qui avait octroyé en 2008 403 millions d’euros à l’homme d’affaires pour solder ses comptes avec le Crédit Lyonnais est aujourd’hui mis en cause. Et comme souvent quand l’ancien chef de l’Etat est contrarié par un sujet ou une mise en cause qui le touche personnellement, « il tourne en boucle », confie cet ami, qui expose les arguments de la défense de l’ancien hôte de l’Elysée.  Le premier argument de Nicolas Sarkozy consiste en une formule : « je ne suis jamais intervenu », répète-t-il à ses visiteurs. Et quand l’ancien président refait le film, il charge le secrétaire général de l’Elysée de l’époque, Claude Guéant. Selon l’ancien chef de l’Etat, l’ex-ministre de l’Intérieur lui a expliqué que le conflit Tapie-Crédit Lyonnais avait déjà coûté 20 millions d’euros aux contribuables, et qu’il y avait cette possibilité d’en finir en passant par l’arbitrage, sans détailler davantage le processus. Nicolas Sarkozy s’en serait alors remis à la sagesse de son bras droit sans poser de questions. En clair, l’Elysée n’avait pas choisi l’arbitrage pour arranger les affaires de Tapie, mais par souci de l’intérêt général.  Selon son proche, Nicolas Sarkozy développe un autre argument pour se dégager de toute implication. Sur les trois juges arbitres, explique-t-il, il y a Pierre Mazeaud, un vieux gaulliste qui déteste Nicolas Sarkozy, et Jean-Denis Bredin, un avocat étiqueté à gauche. Bref, conclut cet intime de l‘ancien président, Nicolas Sarkozy n’a rien à se reprocher et s’agace du soupçon qui le vise.

« Primes » Guéant : le rapport transmis à la justice

« Primes » Guéant : le rapport transmis à la justice

Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a annoncé ce lundi 10 juin avoir transmis au procureur de la République de Paris le rapport sur les primes remises à Claude Guéant, alors directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur, entre 2002 et 2004. Manuel Valls écrit dans un communiqué qu’il « transmet dès à présent l’intégralité du rapport » de l’Inspection générale de l’administration (IGA) et de la police nationale (IGPN, la « police des polices ») « au procureur de la République de Paris ». Cette enquête administrative, demandée le 2 mai par Manuel Valls, révèle que quelque 10.000 euros par mois « en provenance des frais d’enquête et de surveillance », ont été « remis au directeur du cabinet du ministre » de l’Intérieur, c’est-à-dire Claude Guéant, alors directeur du cabinet du ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy, entre mai 2002 et l’été 2004.  Claude Guéant avait affirmé en février avoir bénéficié de primes de police lorsqu’il était place Beauvau pour expliquer plusieurs factures réglées en liquide découvertes lors d’une perquisition le visant. Ces factures, d’un montant, selon lui, de 20.000 à 25.000 euros, avaient été payées par des primes « non déclarées de toute éternité » et « avec la tolérance des services fiscaux », avait-il expliqué. Selon les résultats du rapport, la pratique des primes aux cabinets, qui n’avait plus lieu d’être, avait « été rétablie » entre 2002 et 2004 à l’Intérieur. « Pendant deux ans« , selon les rapporteurs, la dotation attribuée au ministère de l’Intérieur pour les personnels de cabinet a « été complétée par des versements en provenance des frais d’enquête et de surveillance« .  Les deux inspections avaient une « mission de vérification sur l’usage des frais d’enquête » des policiers destinés par exemple à rémunérer les informateurs et assurer la couverture des frais engagés lors des enquêtes.   »Sans remettre en cause l’utilité de ces fonds qui sont indispensables aux activités d’investigation », écrit aussi l’Intérieur dans son communiqué, Manuel Valls « retient la nécessité de mettre un terme à certaines pratiques indemnitaires ». Il demande en conséquence que la direction générale de la police nationale (DGPN) traduise « dans les faits » les préconisations du rapport des inspections qui recommandent « d’encadrer, de tracer et d’actualiser » ces fonds de police. « Ainsi, écrit encore la place Beauvau, l’usage des frais d’enquête et de surveillance sera strictement limité aux seuls besoins opérationnels » et les « gratifications versées aux fonctionnaires de police » le seront « à partir des crédits prévus à cet effet ».

 

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