Archive pour le Tag 'GSK'

Coronavirus: la Grande Bretagne OK avec Sanofi et GSK

Coronavirus: la Grande Bretagne OK avec Sanofi et GSK

 

 

La Grande-Bretagne s’apprête à signer un accord de 500 millions de livres sterling (624 millions d’euros) avec Sanofi et GlaxoSmithKline pour la livraison de 60 millions de doses de vaccin contre le COVID-19 sur lequel les deux laboratoires travaillent en collaboration, selon le Sunday Times.

Le journal britannique a précisé que la Grande-Bretagne envisageait d’acheter le vaccin si jamais ce dernier montrait des résultats probants lors des essais cliniques qui doivent débuter en septembre.

Un porte-parole du ministère de l’Economie a fait savoir que des discussions étaient en cours avec différentes entreprises mais n’a pas confirmé que Sanofi ou GSK en faisaient partie.

Sanofi, dont la division Pasteur vaccins jouit d’une solide réputation, notamment contre la grippe, travaille actuellement sur deux projets. L’un d’entre eux utilise un adjuvant fabriqué par GSK qui a reçu l’appui financier de la Biomedical Advanced Research and Development Authority (BARDA) du département américain de la Santé.

Les laboratoires du monde entier se sont lancés dans une course pour trouver un vaccin sûr et susceptible d’être produit à grande échelle. Moderna et l’Université d’Oxford, en collaboration avec AstraZeneca, ainsi que BioNTech et Pfizer, qui se sont associés, ont fait la “une” des journaux en passant aux essais sur l’homme dès le mois de mars !.

Sanofi et GSK ont tout deux dit qu’ils prioriseraient la qualité par rapport à la rapidité dans la recherche.

Industrie pharmaceutique : profits menacés par les génériques

Industrie  pharmaceutique : profits menacés par les génériques

 

Après les économies de 1,5 milliard d’euros réalisées sur les médicaments en 2012, le gouvernement socialiste a placé la barre encore plus haut. «Entre la hausse des taxes, les baisses de prix et l’envol des génériques avec la mesure “tiers payant contre générique”, plus de 2 milliards d’euros seront économisés sur le dos des laboratoires en 2013», s’indigne Cyril ­Titeux, patron de Janssen France et président de l’Agipharm, une association de groupes pharmaceutiques internationaux. Les autorités françaises ont certes le même souci que la plupart des gouvernements: réduire le coût de la santé ou, plutôt, tenter de l’empêcher de croître démesurément sous le poids des maladies chroniques et du vieillissement de la population. Mais elles considèrent les médicaments comme le principal vecteur d’économies. «Or, avec des ventes de 22 milliards d’euros en 2011, les médicaments remboursés représentent 15,2 % des dépenses de santé dans l’Hexagone. Pourtant, ils pèsent pour plus de la moitié des économies réalisées chaque année sur les dépenses maladie», souligne Hervé Gisserot, responsable de GSK Europe et nouveau président du Leem, le syndicat de l’industrie du médicament. Résultat, les dépenses de santé ont progressé de 2,5 % en 2012 tandis que le montant des ventes de médicaments est en recul, lui, de près de 2 %. En 2013, le plongeon pourrait atteindre 2,5 %, redoutent les laboratoires. Depuis l’affaire Mediator et plus encore depuis l’arrivée de la gauche - même si le premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé mi-novembre «la sortie de l’ère du soupçon» -, le dialogue est difficile entre l’industrie pharmaceutique et les pouvoirs publics. Pour ne rien arranger, les mesures d’économies sont loin d’être les seules difficultés du secteur. Les fabricants de médicaments de marque souffrent en effet de la concurrence des génériques, qui prennent peu à peu la place de leurs médicaments. De plus, ils ont du mal à les remplacer par des traitements innovants capables de répondre aux besoins pourtant nombreux: maladie d’Alzheimer, Parkinson, schizophrénie, diabète, hypertension. Les laboratoires ont beau dégager des marges encore très généreuses - les grands du secteur affichent des ratios de rentabilité nette de 17 % en moyenne en 2011 -, les trois ou quatre prochaines années seront «difficiles», prévoient les experts. Pour faire face, les labos multiplient les suppressions d’effectifs. En France, pas loin de trente plans sociaux sont déjà en cours et plusieurs laboratoires s’apprêtent à en annoncer de nouveaux. L’addition pourrait être plus salée encore avec l’encadrement à venir de la visite médicale hospitalière, qui menace quelque 2.000 commerciaux. La production pharmaceutique est aussi sur le gril. Au moins 5.500 emplois, sur 40.000 dans la production de médicaments, disparaîtront d’ici à 2015 si rien n’est fait, affirmait l’an dernier le cabinet ­Arthur D Little. On ne fabrique en France aucun des 47 nouveaux médicaments agréés en 2011 et on y produit moins d’un générique sur deux, explique Christian Lajoux, président de Sanofi France et ex-patron du Leem. «Les industriels ont des gains de compétitivité à faire, mais les pouvoirs publics doivent assouplir l’environnement, alléger le coût du travail, le rendre plus flexible…», résume Hervé Gisserot. En termes de balance commerciale et d’emplois notamment, la performance de l’industrie pharmaceutique est supérieure à celle des autres secteurs industriels, mais sa compétitivité s’effrite, souligne, de son côté, l’économiste Claude Le Pen. Pour ce dernier, il faut sortir d’«un système schizo­phrène». «D’un côté, explique-t-il, on rabote le chiffre d’affaires et les marges d’une industrie unanimement présentée comme un secteur d’avenir. De l’autre, on injecte deux fois plus d’argent dans le système de santé, au profit surtout d’institutions publiques peu compétitives.» Mieux vaudrait accepter l’idée que les industries de santé peuvent être «une solution plutôt qu’un problème» pour l’économie française, propose l’économiste.

 




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