Archive pour le Tag 'groupe'

Groupe Attal : Un programme nul

Groupe Attal : Un programme nul

En pleine période de vacances,  le groupe ensemble de Gabriel Attal s’est fendu d’un programme d’action…… pour les Français. Un programme sans vraie consistance ni réelle orientation pour tenter de plaire un peu à droite et un peu à gauche et viser ainsi une majorité au moins relative.
Un programme d’une grande indigence qui propose des mesures curieuses par exemple en matière de fiscalité l’affectation de l’impôt sur le revenu sur une grande mission de l’État. Une horreur pour Bercy ! L’affectation d’un impôt constituant la négation même de gestion rigoureuse d’un budget. La seule affectation qui serait cohérente consisterait à orienter une partie des ressources vers la réduction de la dette.

Autre mesure tout aussi ridicule, le projet d’un référendum annuel. Pourquoi annuel ? Et sur quoi ? Une mesure qui aurait pu être avancée par le Front National. À la fois démagogique et populiste.

«Ce n’est pas un programme mais un document « zéro, » qui vise à engager les discussions en vue de construire une coalition», précise un député participant qui tente vainement de justifier la faiblesse du document. Bref pas vraiment un texte d’action mais de racolage visant la recherche de l’introuvable majorité. Le document lui-même insiste sur le fait qu’il s’agit d’une «base de dialogue».

Postes à l’ assemblée : ni soutien au RN ni soutien au NFP pour Renaissance

Postes à l’ assemblée : ni soutien au RN ni soutien au NFP pour Renaissance

Le groupe macroniste refuse de soutenir le RN et LFI pour des postes à l’Assemblée

Aucun soutien du groupe Renaissance aux candidats du Rassemblement national ou de La France insoumise pour les élections aux postes-clés du Palais Bourbon (présidence, vice-présidences, questure…), qui se tiendront à partir de jeudi.

Cette ligne tranche avec l’attitude adoptée en 2022, quand des membres du RN et de LFI avaient accédé à des vice-présidences de l’Assemblée avec le soutien d’une partie des députés du camp présidentiel, dans le cadre d’un accord sur la répartition des postes.

Les dissidents « Insoumis » pour la création d’un nouveau groupe

Les dissidents insoumis pour la création d’un nouveau groupe
Les ex- »insoumis » Clémentine Autain, Alexis Corbière, Hendrik Davi, François Ruffin et Danielle Simonnet ont envoyé une lettre ce mardi 9 juillet à différentes composantes du Nouveau Front populaire, soit le Parti communiste, les Écologistes et les membres de Générations pour créer un nouveau groupe rivalisant avec LFI et le PS à l’Assemblée nationale.

 

Le député réélu de la Somme, François Ruffin, avait quant à lui acté sa rupture avec les Insoumis, et particulièrement Jean-Luc Mélenchon, le 4 juillet dernier.

« La réalité avant les symboles» Philippe Wahl , PDG du Groupe La Poste.

« La réalité avant les symboles» Philippe Wahl , PDG du Groupe La Poste.

Etre une entreprise historique et patrimoniale vieille de 600 ans fait-elle de La Poste une entreprise figée dans le passé ? Depuis sa création jusqu’à aujourd’hui, La Poste n’a cessé d’entreprendre et de se renouveler. A chaque fois qu’elle a fait évoluer son modèle, l’entreprise a démontré qu’elle était en mesure de concilier innovation et service public. par PDG du Groupe La Poste . Une des rares entreprises du secteur public à conjuguer efficacité et rentabilité. ( dans la Tribune)

Quand l’évolution des usages vient bousculer la mission première de La Poste, la distribution des lettres, la capacité d’entreprendre est plus que jamais une condition essentielle à son développement.

Entreprendre est aussi l’affaire des services publics pour s’adapter, grandir et rester utile à la société
Concrètement, comment s’exerce cette volonté d’entreprendre ? En faisant passer la réalité avant les symboles, lorsque cela est nécessaire. En assumant des choix audacieux, et toujours guidés à la fois par la volonté de pérennité de l’entreprise et de l’avenir de ceux qui la composent, dans un contexte économique contraint.

Entreprendre est donc aussi l’affaire des services publics pour s’adapter, grandir, rester utile à la société, quitte à faire des choix difficiles et parfois même se tromper, puis corriger, avancer.

Fondamentaux. Entreprendre lorsqu’on est à La Poste, c’est aussi respecter les fondamentaux : préserver un modèle français exigeant de service public, assurer, grâce à ses 240 000 postiers, sa présence six jours sur sept, maintenir un lien de proximité dans les territoires, répondre aux attentes des Français.

C’est dans cet esprit que, face à l’attrition du métier historique de La Poste, nous avons pris un tournant stratégique. Quand notre cœur de métier – le courrier – s’est contracté, nous avons pris le tournant de la diversification de nos activités.

Quand le e-commerce a changé nos façons de consommer, quand l’impact écologique s’est imposé à toute la société, quand le numérique a rapproché les hommes tout en excluant certains, quand l’allongement de la vie a posé la question du bien vieillir à domicile, nous avons pris le tournant.

Par ses choix, La Poste veut être un service public qui sait répondre aux besoins actuels de la société : le besoin de lien social, le besoin de confiance numérique, le besoin d’inclusion. Un service public qui s’engage à contribuer aux mouvements du monde.

Russie- Groupe Wagner : guerre, business et crimes

Russie- Groupe Wagner : guerre, business et crimes

Par Thierry Vircoulon
Coordinateur de l’Observatoire pour l’Afrique centrale et australe de l’Institut Français des Relations Internationales, membre du Groupe de Recherche sur l’Eugénisme et le Racisme, Université Paris Cité- dans The conversation

Créée après la révolution du Maïdan, en Ukraine (hiver 2013-2014), pour appuyer les séparatistes pro-russes dans le Donbass, cette organisation, largement impliquée en ce moment dans les combats autour de la ville de Bakhmout, joue actuellement un rôle de premier plan dans le conflit qui l’a vue naître. Mais entre 2014 et 2022, elle s’est fait un nom en étendant son champ d’opérations au Moyen-Orient et, surtout, à l’Afrique.

Le groupe doit sa visibilité médiatique d’abord à la Syrie, où il a combattu aux côtés des troupes gouvernementales et a été confronté aux forces américaines, puis à l’Afrique, où il s’étend de manière agressive depuis 2017. Initialement, il est apparu comme un fournisseur d’instructeurs et de combattants russes en Syrie, en Libye et sur divers théâtres d’opérations africains. Il est désormais bien plus que cela.

De récentes recherches montrent que le groupe Wagner a une double dimension : l’une visible (la fourniture de combattants/instructeurs), l’autre invisible. Comme souvent, l’aspect visible n’est que le sommet de l’iceberg.

Si Wagner a déployé à ce jour des forces dans cinq pays africains (Libye, Soudan, Centrafrique, Mali et brièvement Mozambique), des éléments liés à son dirigeant Evguéni Prigojine ont été identifiés dans plus d’une douzaine de pays africains pour des missions variées (militaire, économique ou politique).

Pays où le groupe Wagner est engagé militairement, économiquement et politiquement. Carte issue du rapport « La Zone grise. L’engagement militaire, mercenaire et criminel de la Russie en Afrique », de Julia Stanyard, Thierry Vircoulon et Julian Rademeyer, Global Initiative Against Transnational Organized Crime, février 2022. Cliquer pour, Fourni par l’auteur
Wagner fonctionne comme une holding multisectorielle qui opère à l’étranger dans trois domaines stratégiques par le biais d’entités militaires, économiques et politiques interconnectées qui, toutes ensemble, forment le groupe – ou, plutôt, la nébuleuse.

En effet, ces sociétés sont caractérisées par leur opacité. Certaines d’entre elles fournissent des services militaires à des gouvernements autocratiques affaiblis (formation, équipements, combattants), n’hésitant pas à violer les embargos de l’ONU comme en Centrafrique et en Libye. D’autres fournissent des services de conseil politique et d’influence (missions d’observation électorale biaisées, campagnes de propagande et de désinformation numérique, etc.). Certaines exploitent des ressources naturelles en contrepartie de services politiques ou militaires, tandis que d’autres encore fournissent des services logistiques (transport).

Bien qu’elles soient dispersées de par le monde, elles ont toutes en commun d’être liées à des entreprises basées en Russie et contrôlées par Evguéni Prigojine et son entourage. Cette holding multisectorielle montre que le groupe Wagner n’est pas seulement une société militaire, mais aussi un prestataire d’opérations d’influence politique et un réseau d’entreprises avec des filiales locales.

De ce fait, la présence de la holding varie selon les pays. Si certains de ses engagements sont purement militaires (Libye), d’autres se limitent à des rôles politiques, commerciaux ou encore logistiques (Cameroun, Kenya). Et dans certains pays (Centrafrique, Soudan), le Groupe Wagner déploie la totalité de sa gamme d’activités.

Cette holding russe n’est pas seulement ancrée dans le vaste univers de la corruption internationale (paradis fiscaux, sociétés écrans, commerce illicite, etc.), elle s’inscrit aussi et surtout dans l’histoire contemporaine de la Russie.

Elle est, en effet, le symbole de l’évolution des relations entre le crime organisé et le pouvoir en Russie. La mafia a connu un véritable essor en Russie après la chute de l’Union soviétique. Avec la privatisation des entreprises publiques et la faiblesse d’un État russe ne disposant pas des ressources nécessaires pour maintenir l’ordre, la criminalité a explosé et certaines privatisations ont donné lieu à de véritables guerres économiques (par exemple, la fameuse guerre de l’aluminium). Bon nombre des oligarques d’aujourd’hui ont fait fortune pendant cette période violente.

Toutefois, depuis l’avènement de Poutine, la relation entre le crime organisé, les oligarques et le pouvoir a changé. Les groupes criminels organisés sont devenus plus subordonnés et contrôlés par le Kremlin. Dans le même temps, le modèle dominant dans la criminalité organisée russe a évolué : les « entrepreneurs de violence » contrôlant des marchés criminels ont été remplacés par des « entrepreneurs criminels », beaucoup plus ancrés dans l’économie légale.

De criminel à chef d’entreprise, la trajectoire d’Evguéni Prigojine reflète parfaitement cette évolution. Sous le règne de Poutine, les hommes d’affaires politiquement connectés sont devenus plus dépendants du Kremlin pour maintenir leur pouvoir et leur richesse. Le groupe Wagner repose sur cette relation symbiotique entre le pouvoir, le monde des affaires et celui de la criminalité. De ce fait, en quelques années, cette nébuleuse d’entreprises privées est devenue un des outils de la diplomatie secrète russe.

Le mode d’intervention de Wagner à l’étranger révèle son étroite imbrication avec le pouvoir russe. Le déploiement de personnel est toujours précédé d’un contact à haut niveau dans l’appareil d’État russe, d’une campagne d’influence sur les réseaux sociaux et de création de filiales locales du groupe. Le partenariat est ainsi agréé au plus haut niveau des deux pays et repose sur un montage financier généralement basé sur l’exploitation de ressources naturelles du pays de déploiement (pétrole en Syrie et or en Afrique).

Avec les sanctions contre la Russie, l’intérêt stratégique que représente la holding Wagner s’est encore accentué. Non seulement ses services politiques et militaires servent à accroître l’influence du Kremlin à l’étranger (en particulier en Afrique francophone) mais ses activités dans les économies illicites peuvent permettre de contourner les sanctions occidentales et de développer des ressources économiques alternatives.

Si sa participation aux combats sur le front russo-ukrainien provoque des frictions entre Prigojine et la hiérarchie militaire, en revanche son rôle d’agent d’influence à l’étranger risque d’être de plus en plus utile pour la diplomatie secrète et l’économie de guerre du Kremlin, comme l’atteste la récente visite à Bamako du ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov.

Cet article est le résumé du rapport « La zone grise : l’engagement militaire, mercenaire et criminel de la Russie en Afrique » de Julia Stanyard, Julian Rademeyer et Thierry Vircoulon publié par Global Initiative against Transnational Organized Crime.

Groupe Wagner : guerre, business et crimes

Groupe Wagner : guerre, business et crimes

Par Thierry Vircoulon
Coordinateur de l’Observatoire pour l’Afrique centrale et australe de l’Institut Français des Relations Internationales, membre du Groupe de Recherche sur l’Eugénisme et le Racisme, Université Paris Cité- dans The conversation

Créée après la révolution du Maïdan, en Ukraine (hiver 2013-2014), pour appuyer les séparatistes pro-russes dans le Donbass, cette organisation, largement impliquée en ce moment dans les combats autour de la ville de Bakhmout, joue actuellement un rôle de premier plan dans le conflit qui l’a vue naître. Mais entre 2014 et 2022, elle s’est fait un nom en étendant son champ d’opérations au Moyen-Orient et, surtout, à l’Afrique.

Le groupe doit sa visibilité médiatique d’abord à la Syrie, où il a combattu aux côtés des troupes gouvernementales et a été confronté aux forces américaines, puis à l’Afrique, où il s’étend de manière agressive depuis 2017. Initialement, il est apparu comme un fournisseur d’instructeurs et de combattants russes en Syrie, en Libye et sur divers théâtres d’opérations africains. Il est désormais bien plus que cela.

De récentes recherches montrent que le groupe Wagner a une double dimension : l’une visible (la fourniture de combattants/instructeurs), l’autre invisible. Comme souvent, l’aspect visible n’est que le sommet de l’iceberg.

Si Wagner a déployé à ce jour des forces dans cinq pays africains (Libye, Soudan, Centrafrique, Mali et brièvement Mozambique), des éléments liés à son dirigeant Evguéni Prigojine ont été identifiés dans plus d’une douzaine de pays africains pour des missions variées (militaire, économique ou politique).

Pays où le groupe Wagner est engagé militairement, économiquement et politiquement. Carte issue du rapport « La Zone grise. L’engagement militaire, mercenaire et criminel de la Russie en Afrique », de Julia Stanyard, Thierry Vircoulon et Julian Rademeyer, Global Initiative Against Transnational Organized Crime, février 2022. Cliquer pour, Fourni par l’auteur
Wagner fonctionne comme une holding multisectorielle qui opère à l’étranger dans trois domaines stratégiques par le biais d’entités militaires, économiques et politiques interconnectées qui, toutes ensemble, forment le groupe – ou, plutôt, la nébuleuse.

En effet, ces sociétés sont caractérisées par leur opacité. Certaines d’entre elles fournissent des services militaires à des gouvernements autocratiques affaiblis (formation, équipements, combattants), n’hésitant pas à violer les embargos de l’ONU comme en Centrafrique et en Libye. D’autres fournissent des services de conseil politique et d’influence (missions d’observation électorale biaisées, campagnes de propagande et de désinformation numérique, etc.). Certaines exploitent des ressources naturelles en contrepartie de services politiques ou militaires, tandis que d’autres encore fournissent des services logistiques (transport).

Bien qu’elles soient dispersées de par le monde, elles ont toutes en commun d’être liées à des entreprises basées en Russie et contrôlées par Evguéni Prigojine et son entourage. Cette holding multisectorielle montre que le groupe Wagner n’est pas seulement une société militaire, mais aussi un prestataire d’opérations d’influence politique et un réseau d’entreprises avec des filiales locales.

De ce fait, la présence de la holding varie selon les pays. Si certains de ses engagements sont purement militaires (Libye), d’autres se limitent à des rôles politiques, commerciaux ou encore logistiques (Cameroun, Kenya). Et dans certains pays (Centrafrique, Soudan), le Groupe Wagner déploie la totalité de sa gamme d’activités.

Cette holding russe n’est pas seulement ancrée dans le vaste univers de la corruption internationale (paradis fiscaux, sociétés écrans, commerce illicite, etc.), elle s’inscrit aussi et surtout dans l’histoire contemporaine de la Russie.

Elle est, en effet, le symbole de l’évolution des relations entre le crime organisé et le pouvoir en Russie. La mafia a connu un véritable essor en Russie après la chute de l’Union soviétique. Avec la privatisation des entreprises publiques et la faiblesse d’un État russe ne disposant pas des ressources nécessaires pour maintenir l’ordre, la criminalité a explosé et certaines privatisations ont donné lieu à de véritables guerres économiques (par exemple, la fameuse guerre de l’aluminium). Bon nombre des oligarques d’aujourd’hui ont fait fortune pendant cette période violente.

Toutefois, depuis l’avènement de Poutine, la relation entre le crime organisé, les oligarques et le pouvoir a changé. Les groupes criminels organisés sont devenus plus subordonnés et contrôlés par le Kremlin. Dans le même temps, le modèle dominant dans la criminalité organisée russe a évolué : les « entrepreneurs de violence » contrôlant des marchés criminels ont été remplacés par des « entrepreneurs criminels », beaucoup plus ancrés dans l’économie légale.

De criminel à chef d’entreprise, la trajectoire d’Evguéni Prigojine reflète parfaitement cette évolution. Sous le règne de Poutine, les hommes d’affaires politiquement connectés sont devenus plus dépendants du Kremlin pour maintenir leur pouvoir et leur richesse. Le groupe Wagner repose sur cette relation symbiotique entre le pouvoir, le monde des affaires et celui de la criminalité. De ce fait, en quelques années, cette nébuleuse d’entreprises privées est devenue un des outils de la diplomatie secrète russe.

Le mode d’intervention de Wagner à l’étranger révèle son étroite imbrication avec le pouvoir russe. Le déploiement de personnel est toujours précédé d’un contact à haut niveau dans l’appareil d’État russe, d’une campagne d’influence sur les réseaux sociaux et de création de filiales locales du groupe. Le partenariat est ainsi agréé au plus haut niveau des deux pays et repose sur un montage financier généralement basé sur l’exploitation de ressources naturelles du pays de déploiement (pétrole en Syrie et or en Afrique).

Avec les sanctions contre la Russie, l’intérêt stratégique que représente la holding Wagner s’est encore accentué. Non seulement ses services politiques et militaires servent à accroître l’influence du Kremlin à l’étranger (en particulier en Afrique francophone) mais ses activités dans les économies illicites peuvent permettre de contourner les sanctions occidentales et de développer des ressources économiques alternatives.

Si sa participation aux combats sur le front russo-ukrainien provoque des frictions entre Prigojine et la hiérarchie militaire, en revanche son rôle d’agent d’influence à l’étranger risque d’être de plus en plus utile pour la diplomatie secrète et l’économie de guerre du Kremlin, comme l’atteste la récente visite à Bamako du ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov.

Cet article est le résumé du rapport « La zone grise : l’engagement militaire, mercenaire et criminel de la Russie en Afrique » de Julia Stanyard, Julian Rademeyer et Thierry Vircoulon publié par Global Initiative against Transnational Organized Crime.

Le groupe criminel russe Wagner enfin dénoncé en Afrique

Le groupe criminel russe Wagner enfin dénoncé en Afrique

Il est clair que le groupe Wagner constitue une organisation militaire de mercenaires destinés aussi à déstabiliser les pays pauvres pour s’approprier les richesses locales et conforter les régimes dictatoriaux.

Le groupe Wagner sert en fait de garde nationale pour protéger la clique des dictateurs et leur entourage de toute menace démocratique afin de continuer en toute tranquillité leur activité principale de corruption. En échange le groupe Wagner peut exploiter comme il l’entend les ressources locales.

Les différentes enquêtes ont démontré exactement le rôle de Wagner. Une organisation économique internationale, une institution paramilitaire au service de Poutine et une extraordinaire entreprise d’intoxication dans le monde entier pour discréditer les pays occidentaux.

L’Union européenne a donc annoncé samedi de nouvelles sanctions contre le groupe paramilitaire russe Wagner pour ses « violations des droits humains » en Afrique, visant notamment son chef au Mali et plusieurs de ses hauts responsables en Centrafrique. Onze personnes – 9 en Afrique et 2 en Ukraine – et sept entités liées au groupe ont été ajoutées à la liste du bloc européen imposant des gels d’avoirs et des interdictions de voyager. Le groupe Wagner lui-même – qui combat activement avec l’armée russe en Ukraine – avait déjà été sanctionné en 2021 par l’UE.
Ces nouvelles sanctions ont été décidées « au vu de la dimension internationale et de la gravité des activités du groupe, ainsi que de son impact déstabilisateur sur les pays où il est actif », a écrit le Conseil européen dans un communiqué.

Wagner, groupe paramilitaire fondé en 2014, est considéré par les Etats-Unis comme une organisation terroriste internationale. Les Etats-Unis qui essayent depuis plusieurs années de contrecarrer l’influence russe en Afrique accusent le groupe Wagner de « commettre des violations des droits humains et d’extorquer les ressources naturelles en Afrique ».
Le groupe s’est imposé comme un acteur majeur du conflit en Ukraine et ses mercenaires ont également été aperçus en Syrie ou en Libye. Lors d’une mise à jour samedi, deux nouveaux membres de Wagner ont été inscrits sous le régime de sanctions de l’UE punissant la Russie pour sa guerre en Ukraine. Ces deux paramilitaires sont des commandants de Wagner qui seraient impliqués dans la conquête russe en janvier de la ville ukrainienne de Soledar.

Tesla-Elon Musk, respopnsable de la perte de 70% de la valeur de son groupe

Tesla-Elon Musk, respopnsable de la perte de 70% de la valeur de son groupe

En voulant s’investir de manière totalement irresponsable sur le terrain politique, le patron de Tesla a fait perdre environ 70 % de la valeur de son groupe depuis le début de l’année.
D’abord, il s’est engagé de manière tout à fait inconsidéré dans l’achat de Tweeter pour la somme folle de 44 milliards alors que Twitter n’a jamais réalisé le moindre bénéfice. Musk pensait pouvoir ainsi influencer encore davantage la politique américaine voire mondiale.

Mais ces fondements idéologiques sont particulièrement farfelus et contradictoires. Il se prétend libertarienrien mais n’hésite pas à s’attaquer de front aux libertés dans son entreprise décidant du jour au lendemain de liquider jusqu’à 50 % des effectifs. Ne parlons pas de son rapport aux syndicats et de son soutien à Trump. En réalité Musk est devenu le pire ennemi de son groupe. Et les actionnaires pourraient bien un jour l’éjecter de son trône.

Musk fait ainsi la démonstration une nouvelle fois que le mélange politique et business est particulièrement nocif car on peut être performant pour servir des intérêts personnels mais pas forcément utile à l’intérêt général.

Le constructeur automobile a perdu 69% de sa valeur boursière depuis le début de l’année, et 44% en décembre seulement.
Elon Musk est un habitué des coups d’éclat sur Twitter. Alors que le cours de son entreprise Tesla connaît une forte chute depuis quelques mois, un message posté par le milliardaire ce mardi sur le réseau social a accéléré cette tendance. L’entrepreneur américain a cru bon de répondre à une série de tweets publiée par l’ancien président russe Dmitri Medvedev, prévoyant une liste d’évènements hallucinants pour 2023. Ce dernier anticipait notamment l’émergence d’un quatrième Reich en Europe ou encore une guerre civile aux États-Unis dont Elon Musk lui-même serait le président. À la suite de ces prévisions, le propriétaire de Twitter a répliqué, en qualifiant ces messages d’«épiques». Un écart qui a fait plonger l’action de Tesla de 11,41% à 109,10 dollars mardi.

Elon Musk, responsable de la perte de 70% de la valeur de son groupe

Elon Musk, respopnsable de la perte de 70% de la valeur de son groupe

En voulant s’investir de manière totalement irresponsable sur le terrain politique, le patron de Tesla a fait perdre environ 70 % de la valeur de son groupe depuis le début de l’année.
D’abord, il s’est engagé de manière tout à fait inconsidéré dans l’achat de Tweeter pour la somme folle de 44 milliards alors que Twitter n’a jamais réalisé le moindre bénéfice. Musk pensait pouvoir ainsi influencer encore davantage la politique américaine voire mondiale.

Mais ces fondements idéologiques sont particulièrement farfelus et contradictoires. Il se prétend libertarienrien mais n’hésite pas à s’attaquer de front aux libertés dans son entreprise décidant du jour au lendemain de liquider jusqu’à 50 % des effectifs. Ne parlons pas de son rapport aux syndicats et de son soutien à Trump. En réalité Musk est devenu le pire ennemi de son groupe. Et les actionnaires pourraient bien un jour l’éjecter de son trône.

Musk fait ainsi la démonstration une nouvelle fois que le mélange politique et business est particulièrement nocif car on peut être performant pour servir des intérêts personnels mais pas forcément utile à l’intérêt général.

Le constructeur automobile a perdu 69% de sa valeur boursière depuis le début de l’année, et 44% en décembre seulement.
Elon Musk est un habitué des coups d’éclat sur Twitter. Alors que le cours de son entreprise Tesla connaît une forte chute depuis quelques mois, un message posté par le milliardaire ce mardi sur le réseau social a accéléré cette tendance. L’entrepreneur américain a cru bon de répondre à une série de tweets publiée par l’ancien président russe Dmitri Medvedev, prévoyant une liste d’évènements hallucinants pour 2023. Ce dernier anticipait notamment l’émergence d’un quatrième Reich en Europe ou encore une guerre civile aux États-Unis dont Elon Musk lui-même serait le président. À la suite de ces prévisions, le propriétaire de Twitter a répliqué, en qualifiant ces messages d’«épiques». Un écart qui a fait plonger l’action de Tesla de 11,41% à 109,10 dollars mardi.

Ukraine : Il faut finir la guerre d’après le groupe de réflexions Mars !


Ukraine : Il faut finir la guerre d’après le groupe de réflexions Mars.

Le groupe de réflexions mars insiste assez lourdement sur le fait qu’une guerre doit se terminer et espère les pressions des États-Unis pour mettre fin au carnage en Ukraine.

Un article intéressant de la part d’un groupe qu’on a connu plus pertinent dans ses analyses et ses propositions. En effet, c’est une banalité que d’indiquer qu’une guerre doit se terminer. Mais c’est une erreur dans le moment présent de suggérer que l’Ukraine accepte dès maintenant de perdre des territoires. En outre, l’indulgence accordée à Poutine mérite largement discussion sans parler du quitus donné à Macron .

« La priorité n’est donc pas d’écraser la Russie (encore une fois, c’est impossible à cause de la dissuasion nucléaire), mais de lui faire admettre que l’Ukraine a le droit de choisir son destin. En contrepartie, les Occidentaux doivent admettre que la Russie aussi a le droit de choisir son destin » (Le groupe de réflexions Mars) .

L’idéal, ce serait que le Kremlin renonce à sa guerre en Ukraine, admette ses erreurs dans l’analyse des rapports de force et retire ses forces armées de l’autre côté des frontières internationalement reconnues. L’idéal, ç’eût été qu’il existât depuis 30 ans une architecture européenne de sécurité associant l’OTAN, les pays neutres, la Russie et tous les États issus de la disparition de l’Union soviétique en 1991. L’idéal, c’est une Europe stratégiquement autonome ayant maintenu depuis 30 ans son investissement de défense à 3% du PIB en dépit de la dissolution du Pacte de Varsovie.

La réalité, c’est que l’Europe a désarmé depuis 30 ans au point d’avoir complètement abandonné sa sécurité à l’allié américain, qui n’a aucun intérêt à encourager l’autonomie stratégique européenne ni une architecture européenne de sécurité comprenant la Russie. La réalité, c’est que la Russie a formellement annexé la Crimée, le Donbass et la région de Kherson à la suite d’une conquête militaire qu’elle n’a aucunement l’intention d’abandonner. La réalité, c’est une Ukraine économiquement dévastée et démographiquement ravagée, dont la population qui n’a pas fui s’apprête à vivre un hiver dans des conditions épouvantables. La réalité, c’est avant tout 45 millions de victimes d’erreurs politiques et d’échecs diplomatiques depuis 30 ans.

Faut-il persévérer dans l’erreur ? Faut-il continuer à encourager les dirigeants ukrainiens dans l’illusion d’une victoire militaire définitive ? Faut-il continuer à promettre la corde à Poutine et l’acculer au fond du ring ? Dans toutes les guerres arrive un moment où les belligérants sont trop usés pour accorder le moindre crédit aux nationalistes qui continuent à prêcher la guerre. Le président Macron sait que ce moment viendra, même s’il est encore trop tôt. Mais il a le courage de le dire, quitte à essuyer les quolibets de 27 nains. C’est ce qui s’appelle le courage moral en politique : partir du réel au lieu de flatter les illusions nationalistes et de fuir dans l’idéal.

Un jour viendra où les Américains signifieront aux Ukrainiens qu’il est temps d’en finir. La confusion de la semaine dernière entre les déclarations du président Biden et les dénégations de son administration montre que tout le monde n’est pas encore prêt à cela à Washington, mais le signal est donné. Pour paraphraser Thorez, il faut savoir arrêter une guerre. Surtout quand on sait qu’il n’y aura jamais de vainqueur, mais toujours plus de victimes.

Dans un lapsus révélateur du manque de sérieux et de crédibilité des dirigeants de l’UE, Ursula Von der Leyen a révélé le 30 novembre le chiffre de 100.000 pertes militaires ukrainiennes. Ce qui est inquiétant, ce n’est pas qu’elle confonde morts et blessés, soldats et officiers, même si cela montre qu’elle n’a rien retenu de son passage à la tête de la Bundeswehr, il est vrai marqué par les scandales.
Mais ce faisant, elle compromet une information confidentielle que les Ukrainiens ne souhaitent pas révéler (ils ont immédiatement allumé un contre-feu en poussant le chiffre de 13.000 morts) dans la mesure où il place les pertes ukrainiennes au même niveau que les pertes russes, ce qui n’est pas normal en position défensive. Mais on sait que les combats du printemps dans le Donbass ont été extrêmement meurtriers avant le lancement de la contre-offensive d’été.

La réalité, c’est qu’avec un tel niveau de pertes, les forces armées ukrainiennes ne parviendront jamais à repousser l’envahisseur de l’autre côté de la frontière. Les forces d’occupation russes ont beau être corrompues, mal commandées, mal équipées, mal entraînées et démoralisées, elles ne se sont pas effondrées. Elles perdent batailles sur batailles, mais elles n’ont pas perdu la guerre et ne peuvent pas la perdre, parce que la dissuasion nucléaire les protège d’un effondrement final.

La réalité, c’est que la guerre russe en Ukraine dépend moins de succès tactiques que d’une confrontation multi-domaines. Il faut relire Clausewitz : la guerre n’est pas une fin en soi. Il existe toujours des buts de guerre qui tendent vers un état final recherché différent de la situation d’avant-guerre, que les belligérants finiront par appeler « paix ». Ce sera une certaine forme de paix, un nouvel ordre plus ou moins stable ou chaotique, et certainement une nouvelle ère dans les relations internationales.

La réalité, c’est que la Russie ayant déclenché la guerre, c’est le pouvoir russe qui détient la clé de l’avenir de l’Ukraine. Il n’y aura jamais de paix sans prise en compte de cette réalité. Il faut donc aider le Kremlin à comprendre en quoi il s’est trompé plutôt que de l’acculer dans une impasse stratégique dont il ne pourra sortir qu’en agitant la menace nucléaire.

Les Russes sont tombés dans le piège de leur propre propagande qui refuse d’admettre que les Ukrainiens (après les Baltes, mais aussi les Géorgiens ou les Moldaves) puissent préférer la démocratie libérale occidentale aux régimes de démocratie formelle qui sont nés du démembrement de l’Union soviétique. Il est vrai que de nombreux intellectuels occidentaux les ont encouragés dans cette illusion. Dans son ouvrage controversé rédigé en réponse à la théorie de « la fin de l’Histoire », Le choc des civilisations et la refonte de l’ordre mondial (édité en 1996, 2011), Samuel P. Huntington estimait que « la violence entre Ukrainiens et Russes est peu probable. Il s’agit de deux peuples slaves, principalement orthodoxes, qui entretiennent des relations depuis des siècles, et parmi lesquels les mariages mixtes sont communs ».

Cette croyance ne prenait pas en compte la tentation des nouvelles générations de l’Ukraine de tourner leur regard exclusivement vers l’ouest, ce que la Constitution ukrainienne de 2019 a officialisé dans son Préambule et aux articles 85, 102, 116. L’agression russe de février dernier procède d’une erreur passéiste d’analyse anthropologique (les Ukrainiens sont des « Petits Russes » qui n’ont rien à voir avec l’Occident décadent) qui entraîne une succession d’erreurs tactiques commises face à une armée ukrainienne « otanisée » depuis 2014 (états-majors, formation des cadres, intégration dans des structures occidentales comme le commandement suprême de la transformation/SACT).

Il n’y aura pas de paix tant que les Russes n’admettront pas cette erreur d’analyse culturelle. La priorité n’est donc pas d’écraser la Russie (encore une fois, c’est impossible à cause de la dissuasion nucléaire), mais de lui faire admettre que l’Ukraine a le droit de choisir son destin. En contrepartie, les Occidentaux doivent admettre que la Russie aussi a le droit de choisir son destin. Cela passe par la construction d’une architecture européenne de sécurité qui apporte de vraies garanties de sécurité à la fois à l’Ukraine et à la Russie.
On voit mal aujourd’hui quelles garanties l’Ukraine pourrait accepter en-dehors du parapluie nucléaire de l’OTAN. Ce qui était un casus belli pour la Russie pourrait redevenir négociable à condition de renoncer aux préalables irréalistes que les Ukrainiens imposent à l’ouverture de négociations. Autrement dit, l’Ukraine ne peut espérer obtenir de garantie de sécurité sans renoncer en tout ou partie aux pertes territoriales subies depuis 2014.

Une paix durable pourrait résulter de l’abandon par la Russie de ses prétentions à contrôler l’Ukraine et de son refus de l’entrée de Kiev dans l’OTAN, en échange de la constitution d’une zone tampon démilitarisée dans le Donbass et sur la rive gauche du Dniepr rendant impossible le rétablissement de la souveraineté ukrainienne sur ces territoires, qui pourraient être administrés par l’ONU en attendant un référendum d’autodétermination et un destin proche de celui du Kosovo. Ce dont l’Ukraine a besoin, c’est de la garantie liée à l’appartenance à l’OTAN, et ce dont la Russie a besoin, c’est d’un éloignement de l’OTAN de ses frontières. D’une manière ou d’une autre, la solution s’appelle une zone tampon démilitarisée.

Nous entrerons alors dans une nouvelle ère, avec peut-être un nouveau rideau de fer le long du Donetsk et du Dniepr inférieur. Mais le pire n’est jamais sûr, à condition de chercher des solutions viables
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(*) Le groupe Mars, constitué d’une trentaine de personnalités françaises issues d’horizons différents, des secteurs public et privé et du monde universitaire, se mobilise pour produire des analyses relatives aux enjeux concernant les intérêts stratégiques relatifs à l’industrie de défense et de sécurité et les choix technologiques et industriels qui sont à la base de la souveraineté de la France.

Le groupe Wagner pour assassiner le président ukrainien

  Le  groupe Wagner  pour assassiner le président ukrainien

 

  Selon  le journal britannique The Times , 400 miliciens appartiennent au groupe Wagner, proche du Kremlin, financé par l’oligarque russe Evgueni Prigojine aurait notamment pour mission d’assassiner le président ukrainien. En 2021, la BBC estimait à 10.000 le nombre de mercenaires à avoir combattu sous la bannière du groupe de Wagner au cours des sept dernières années. La même année, l’Union européenne a condamné leurs actions, les accusant «d’alimenter la violence, de piller les ressources naturelles et d’intimider les civils en violation du droit international».

Le Groupe Wagner (russe : Группа Вагнера), également connu comme PMC WagnerChVK Wagner, ou CHVK Vagner, est une société militaire privée russe ayant recours au mercenariat, active notamment lors de la guerre du Donbass et la guerre civile syrienne mais aussi dans d’autres zones de conflits à travers le monde. Cette organisation paramilitaire n’est pas liée officiellement au gouvernement russe mais proche du Kremlin5,6. Le groupe œuvre dans le but d’assurer la défense des intérêts extérieurs de la Russie. Le groupe est sanctionné par l’Union européenne en 2021.

Le groupe Wagner d’après Wikipédia

Le Groupe Wagner est fondé en 2014. Il est financé par (ou est la propriété de) l’oligarque russe Evgueni Prigojine, proche du pouvoir russe et à la tête de l’Internet Research Agency (IRA), une usine à propagande et à désinformation sur internet3,8. Le Groupe Wagner et l’IRA sont deux organisations sœurs qui sont synchronisées l’une à l’autre. Le Groupe Wagner met en œuvre des opérations militaires, tandis que l’IRA mène une guerre informationnelle sur internet et planifie des opérations psychologiques .

Le siège social officiel du Groupe Wagner est en Argentine12. Le fondateur et commandant militaire du groupe est Dimitri Outkine, lieutenant-colonel au sein des Spetsnaz jusqu’en 2013 et ancien membre du Corps slave .

Outkine est un néonazi admirateur du Troisième Reich13,14. Il aurait adopté le surnom de Wagner en hommage au compositeur allemand Richard Wagner et aurait baptisé son entreprise de mercenariat du même nom . Le Groupe Wagner pourrait également se référer à Robert Wagner qui dirigea le SAIMR pendant la Guerre froide.

En novembre 2017, Outkine devient le directeur général de l’entreprise Concord Management and Consulting (en), qui appartient à l’homme d’affaires Evgueni Prigojine.

Nota : le groupe pourrait comprendre jusqu’à 10 000 et à des intérêts dans les matières premières et le pétrole

 

La sénatrice Esther Benbassa exclue du groupe écologiste

La sénatrice Esther Benbassa exclue du groupe écologiste

La surexcitée sénatrice EELV Esther Benbassa, accusée dans une enquête de harcèlement moral à l’encontre de ses collaborateurs, a été exclue par son groupe au Sénat.

«Après avoir entendu la sénatrice et en conformité avec leur règlement intérieur, les sénateur.trice.s ont décidé d’exclure Esther Benbassa du groupe parlementaire à compter du 15 septembre», précise le groupe Ecologiste, Solidarité et Territoires, dans un communiqué. La sénatrice est d’avoir semé une terreur permanente parmi ses collaborateurs en multipliant notamment les actes d’humiliation

EDF : Jean-Bernard Lévy veut toujours une réforme du groupe

EDF : Jean-Bernard Lévy veut toujours une réforme du groupe

Alors que les négociations pour réformer le groupe sont au point mort, l’électricien français craint de se faire doubler par la concurrence qui investit notamment dans les énergies renouvelables. Jean-Bernard Lévy, le PDG, plaide pour une accélération des investissements du groupe détenu majoritairement par l’Etat. EDF doit dans le même temps continuer à investir dans le nucléaire pour maintenir son parc vieillissant.

Pour justifier la réforme du groupe le patron d’EDF estime indispensable des investissements aussi bien dans le renouvelable que dans le nucléaire . « Depuis 2015, nous avons construit avec l’État une stratégie pour EDF qui repose à la fois sur le nucléaire et sur les énergies renouvelables. Nous souhaitons l’accélération de certaines décisions », a-t-il déclaré.

 

Concernant les énergies renouvelables, Jean-Bernard Lévy dit vouloir doubler le rythme actuel de construction d’installations. « Partant de 34  gigawatts, notre objectif serait d’atteindre 100  gigawatts en 2030. Mais il faudrait que nous disposions des moyens nécessaires à ce changement de rythme pour pouvoir

Dans un  entretien au JDD, Jean-Bernard Lévy estime de son côté que « les parts de marché d’EDF irritent à Bruxelles, alors que le choix nucléaire français engagé dès l’après-guerre nous fait bénéficier d’un système électrique autonome, exportateur, décarboné à plus de 90%, et moins cher que ceux de nos voisins européens ».

Birmanie : groupe d’autodéfense contre la dictature

Birmanie : groupe d’autodéfense contre la dictature

 

En Birmanie, les manifestations contre la dictature continuent. En dépit de la répression, les protestations sont assez massives pour réclamer le retour du gouvernement civil. La population craint évidemment les représailles policières et s’organise en autodéfense contre les actions policières illicites et contre la criminalité. Une criminalité montante qui pourrait bien être inspirée par les militaires pour déstabiliser un peu plus le pays et justifier des mesures de dictature encore plus sévères.

 

Des résidents ont déclaré s’être regroupés pour patrouiller dans les rues de la plus grande ville du Myanmar, Yangon pendant la nuit, craignant les raids d’arrestation des autorités et les crimes de droit commun à la suite d’un coup d’État militaire et après que la junte ait ordonné la libération de milliers de prisonniers.

D’après Reuters dans, différents quartiers de la ville, des groupes de jeunes hommes pour la plupart ont frappé sur des casseroles et des poêles samedi soir pour sonner l’alarme alors qu’ils pourchassaient ce qu’ils croyaient être des personnages suspects.

Le bureau des droits de l’homme des Nations Unies a déclaré vendredi que plus de 350 personnes avaient été arrêtées depuis le coup d’État.

Les inquiétudes au sujet des activités criminelles ont également explosé depuis vendredi, lorsque la junte a annoncé qu’elle libérerait 23 000 prisonniers, affirmant que cette décision était cohérente avec «l’établissement d’un nouvel État démocratique avec paix, développement et discipline» et «plairait au public».

Sibeth Ndiaye va pantoufler comme secrétaire générale du groupe Adecco

Sibeth Ndiaye va pantoufler comme secrétaire générale du groupe Adecco

Le gros lot pour l’ancienne porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye . L’intéressée n’aura exercé ses fonctions politiques que pendant un peu plus d’un an et pour aller pantoufler comme secrétaire général du groupe Adecco.  

 

Celle qui n’a obtenu qu’un vague DESS en sciences politiques se voit donc propulsée comme dirigeante d’un des plus grands groupes français avec évidemment paye et avantages correspondants.

 

Une vraie promotion pour celle qui n’a adopté la nationalité française qu’en 2016. On objectera à  juste titre qu’elle n’est pas la seule responsable à atterrir dans les pantoufles grassement rémunérées d’entreprises après avoir effectué un petit tour ( ou un grand tour) en politique.

 

L’intéressée garde quand même une place au sein de la république en marche plus précisément dans la commission nationale dite des talents. Elle le mérite car elle a au moins le talent pour servir son itinéraire personnel.

 

À quand une régulation du pantouflage des politiques et autres conseillers dans les grandes entreprises. Notons qu’à gauche le phénomène existe aussi, on se reclasse dans les grandes entreprises mais aussi dans les grandes organisations.

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