La dette publique française grossit toujours
Il y a au moins une constance en matière de gestion politique : celle de l’envolée de la dette publique qui sous Chirac, Sarkozy ou Hollande évolue toujours au même rythme pour atteindre désormais presque 100 % du PIB (les critères européens prévoient 60 %, on en est loin !). En cause évidemment l’impossibilité depuis 30 ou 40 ans à freiner le train de vie de l’État et d’une manière plus générale à freiner la dérive des comptes publics y compris territoriaux. La masse de fonctionnaires inutiles se reproduit naturellement ; un phénomène quasi existentielle. Chaque fonctionnaire a besoin d’exister il produit des procédures, consomme des budgets, favorise la fiscalité lesquels ont besoin encore de davantage de fonctionnaires pour être administrés. La plupart des politiques au plan national comme local n’y connaissant rien ne gère que l’écume des choses et se laisse manipuler par le monstre bureaucratique. La dette publique de la France s’est établie à 2.103,2 milliards d’euros à la fin du troisième trimestre, en légère baisse par rapport au trimestre précédent, a annoncé mercredi 23 décembre l’Institut national de la statistique et des études économiques. Rapportée à la richesse nationale, cette dette, mesurée selon les critères de Maastricht, atteint 96,9% du Produit intérieur brut, contre 97,6% à la fin du deuxième trimestre.