Archive pour le Tag 'Griveaux)'

L’affaire Griveaux: nouvelle ère politique et médiatique en France

L’affaire Griveaux: nouvelle ère politique   et médiatique en France

Jean-Christophe Gallien, docteur en science politique, enseignant à l’Université de Paris-Sorbonne(*), estime qu’une nouvelle ère médiatique et politique s’ouvre avec l’affaire Griveaux . ( La Tribune)

 

Ce que l’on peut raisonnablement qualifier d’Affaire Benjamin Griveaux vient de nous rappeler que l’espace public -et nous en faisons tous l’expérience- s’élargit et se complexifie… Le concept même de vie privée est redéfini par les extensions récentes que nous donnons, presque tous, à la visibilité publique de nos activités personnelles voire intimes.

L’expérience que nous vivons, ou que nous nous apprêtons tous à vivre, nous lance comme des boules dans un incroyable flipper digital de la conversation et de l’information désintermédiée et, surtout, démultipliée dans ses offres narratives. Le résultat est plus que déstabilisant.

Même lorsque l’on pense être immunisé par ses convictions politiques et personnelles, sa compétence médiatique ou professionnelle, construites dans la durée, l’incroyable surgit invariablement au détour de la rue digitale : la suspicion se généralise, on se surprend à hésiter, à mettre en doute une réalité que l’on croyait observer et surtout comprendre.

Nos amis américains qui sont actuellement bombardés par l’incroyable et, je dois l’avouer, extraordinaire dispositif mis en place par les équipes de Donald Trump pour sa stratégie de défense face à la procédure d’Impeachment et désormais de contre-attaque électorale, sont projetés dans un alter monde. Celui de la distorsion permanente, aux émetteurs démultipliés, macro et micro scénarisée. La vérité est de plus en plus complexe à localiser.

Entre cris et chuchotements, entre la puissance d’une saturation médiatique collective massivement délivrée et la précision affective de conversations individualisées positives ou négatives, ils sont tous, qu’ils le veuillent ou non, impactés et surtout bousculés dans leurs fondamentaux les plus profondément enracinés.

Élargissons un peu notre regard: ce qui est à l’œuvre, en termes de communication politique et électorale, loin de nos standards français, pour l’instant, ce sont des stratégies mise en œuvre par de nombreux dirigeants de régimes politiques qualifiés d’illibéraux ou de démocratures.

L’idée centrale, plutôt que d’interdire l’expression des adversaires politiques ou de briser par la force les dissidences, c’est de créer la confusion, l’incertitude et au final l’adhésion à leurs narrations le plus souvent positionnées comme protectrices.

Ils saturent les ondes et surtout tous les tuyaux, ils occupent tous les espaces de la conversation physique et digitale, démultiplient l’exposition à un contenu de marque ou de produit politique individualisé entre histoires positives et négatives.

La vérité n’est plus qu’un concept qui ne rencontre plus les réalités projetées. Le bruit fonctionne comme un dôme protecteur inviolable de la position des leaders émetteurs et les micro-chuchotements personnalisés pour les oreilles de chaque citoyen sèment le doute jusque chez les ennemis et séduisent les incertains. Ces dirigeants ont appris à utiliser la magie politique et le pouvoir conversationnel des médias sociaux.

Notre défi collectif, c’est désormais de refuser le déni du « c’est un accident », de ne pas se cacher derrière la création létale d’une nouvelle ligne Maginot digitale française ou européenne. Notre défi, c’est désormais d’intégrer et de tenter de maîtriser ces mutations irréversibles à l’œuvre au cœur de nos expériences individuelles mais aussi collectives qu’elles soient politiques mais aussi business et diplomatiques. Il n’y a pas d’option. C’est une nouvelle ère, il faut tout faire pour qu’elle demeure démocratique.

___
(*) Par Jean-Christophe Gallien
Politologue et communicant
Enseignant à l’Université de Paris la Sorbonne
Président de j c g a et Directeur de Zenon7 Public Affairs
Membre de la SEAP, Society of European Affairs Professionals

 

Municipales à Paris : Agnès Buzyn laisse tomber deux orientations fumeuses de Griveaux

Municipales à Paris : Agnès Buzyn laisse tomber deux orientations fumeuses de Griveaux

 

Les deux mesures phares du programme de Griveaux  pourraient bien être abandonnées par Agnès Buzyn,  la nouvelle représentante de la république en marche  aux élections municipales de Paris. Il s’agit bien entendu de l’idée saugrenue de déplacer la Gare de l’Est en banlieue (pourquoi pas aussi à Strasbourg ! ) Et de l’autre proposition tout aussi saugrenue, d’octroyer 100 000 € à tout candidat à l’accession à la propriété dans Paris (une manière d’augmenter encore les prix démentiels dans la capitale). La nouvelle candidate de la majorité a évoqué ces sujets lors d’un déjeuner avec ses têtes de listes. « Il y a un super programme qu’il faut qu’elle s’approprie, mais elle compte aussi mettre sa patte », raconte un participant à franceinfo.

 

D’après une tête de liste d’arrondissement présente lors de cette réunion, la nouvelle cheffe de file LREM est particulièrement dubitative sur le projet de « Central Park parisien ». « Agnès Buzyn ne partage pas l’idée qu’un projet de cette nature puisse être réalisé. Elle n’est pas sur les grands projets urbains, elle est dans un premier temps pour apaiser Paris, le rendre plus propre et plus tranquille », détaille cette source.

 

Concernant les 100 000 euros d’apport promis aux classes moyennes, l’ancienne ministre de la Santé a indiqué ne pas avoir « bien compris la mesure » et avoir demandé aux participants de « lui envoyer des notes sur le logement », ajoute un autre participant. Une cadre de la campagne LREM acquiesce.

 

L’officialisation de l’abandon de ces propositions, qui avaient reçu un accueil controversé lors de leur annonce par Benjamin Griveaux, devrait avoir lieu dans les prochains jours.

Affaire Griveaux : le mélange souvent volontaire de la vie publique et de la vie privée des politiques

Affaire Griveaux  : le mélange souvent volontaire de la vie publique et de la vie privée des politiques

 

L a plupart  des responsables politiques condamnent sévèrement l’utilisation  de la vie privée à des fins politiques voire politiciennes. Mais au-delà de cette condamnation,  on doit s’interroger sur la responsabilité des politiques eux-mêmes dont certains mêlent justement vie privée et vie publique pour séduire certaines catégories d’électeurs sensibles aux approches de télé et autre médias-réalité. Plus les responsables occupent de hautes  fonctions et plus ils ont tendance à s’exposer. On voit ainsi régulièrement des reportages acceptés voire provoqués par des responsables dans des revues people ou des hebdo type Paris-Match où  l’on étale sa vie familiale.

De ce point de vue, la situation démocratique n’est d’ailleurs pas très claire quant au statut du conjoint d’un responsable. Autant en Allemagne en Grande-Bretagne, les conjoints des plus hauts responsables sont complètement inconnus et se tiennent à l’écart, autant en France on utilise le conjoint comme un argument publicitaire. Macron lui-même s’est affiché avec son épouse ( ne parlons pas de Hollande ou Sarkozy).

Madame Macron  en plus ne cesse de prendre de plus en plus position sur des sujets très variés pour lesquels elle n’a aucune autorité et surtout aucune légitimité. La plupart des prétendants à des fonctions gouvernementales opèrent  de la même façon. On a par exemple vu Jadot s’afficher curieusement avec son épouse sur la Une d’un grand hebdomadaire. Une pratique curieuse pour un écolo qui en général prône une certaine éthique. Les politiques se livrent ainsi à un jeu très dangereux avec les médias.

Bien entendu, ces médias officiels comme officieux jouent  rôle essentiel dans l’opinion publique mais privilégient  souvent la surface des choses sur le contenu, jusqu’à la caricature. Du coup, la politique se nourrit surtout de techniques de com’ comme n’importe quel produit promu par la publicité. Le faire savoir et plus important que le savoir-faire. Et comme on le dit désormais : pour maintenir la cohérence et l’unité d’une organisation politique il faut se soumettre et adopter les éléments de langage, bref les plats tout préparés de l’argutie politique. On voit mal en quoi la démocratie peut s’améliorer du  fait de l’exposition de la vie familiale.

De la même manière, on  voit mal ce qu’apporte les propos d’un conjoint. S’ajoute à cela maintenant la pratique des petites confidences intimes faites par les politiques à certains journalistes. Certains  rapports entre les médias et la politique démocratique favorisent  le bavardage incontrôlé, les petites phrases et autres confidences approximatives qui ne font que contribuer à rendre l’ambiance un peu plus délétère. Un seul exemple on se demande pourquoi Hollande a consenti à passer des heures et des heures, des jours et des jours,  à faire des confidences à des journalistes sachant que ces derniers allaient sortir un livre. Un livre qui est lourdement retombé sur le nez de l’intéressé. Il est loin d’être le seul à s’être épanché ainsi pour satisfaire sans doute à la mode de la télé des médias-réalité.

Municipales Paris : une mesure idiote, Benjamin Griveaux promet un apport de 100 000 euros pour acheter un logement

Municipales Paris  : une mesure idiote,  Benjamin Griveaux promet un apport de 100 000 euros pour acheter un logement

 

De toute évidence, nombre de candidats éprouvent  des difficultés à construire un programme un peu élaboré et sérieux pour les municipales. Ainsi Benjamin Griveaux  se caractérise par l’affichage de mesures qui semblent sortir d’un chapeau d’illusionniste. Ainsi il a déjà envisagé le transfert de la Gare de l’Est en banlieue alors que la pénétration du train au cœur des villes constitue un avantage environnemental, économique et social indiscutable. Maintenant il propose une aide de 100 000 € aux candidats à l’accession à la propriété dans Paris. Une somme qui serait restituée lors de la plus-value réalisée à la revente. Une manière finalement de soutenir encore un peu plus la folie des prix dans la capitale alors qu’il faudrait essayer de faire l’inverse même si la question est complexe. En plus une proposition hasardeuse car personne ne peut exclure l’éclatement d’une bulle immobilière à moyen et long terme tellement les prix actuels excluent une grande partie des candidats à l’accession. Le problème, c’est que le prix du mètre carré à Paris qui dépasse les 10 000 € par mètre carré est en rupture quasi totale avec le niveau moyen des revenus des parisiens. Du coup le logement à Paris et devenue un objet de spéculation et qui entraîne en outre la transformation progressive de Paris en immense hôtel voir en appartement non  n’occupés.

Un investissement qu’il chiffre à 2 milliards d’euros. Le candidat LREM à la mairie de Paris, Benjamin Griveaux, souhaite que la mairie de Paris verse jusqu’à 100 000 euros d’apport aux ménages, pour qu’ils puissent acheter leur résidence principale dans la capitale, où les prix battent des records. « Je propose que la ville de Paris crée un organisme qui apportera jusqu’à 100 000 euros pour un achat en résidence principale », déclare l’ex-porte-parole du gouvernement dans une interview publiée samedi 1er février sur le site du Parisien.

« Au moment de la revente, la ville prendra une part de la plus-value qui sera plafonnée autour de 20% du prix du bien », précise-t-il. « Il faut aider [les classes moyennes] à devenir propriétaires », estime Benjamin Griveaux, qui relève qu’« à Paris, quand vous n’avez pas d’apport, vous ne pouvez pas acheter. C’est la pire des inégalités ».

 

Pour le candidat, classé troisième dans les intentions de vote derrière la maire PS sortante, Anne Hidalgo, et la LR Rachida Dati, les 100 000 euros d’apport représentent « l’équivalent d’une chambre pour une famille qui s’agrandit ». Sont notamment visées par la mesure les classes moyennes, par exemple les couples avec un enfant qui gagnent à deux environ 6 000 euros par mois, soit « trop pour accéder au logement social et pas assez pour acheter », a précisé l’entourage du candidat à l’AFP. Son objectif est l’acquisition

Municipales à Paris : Griveaux ne perce pas

Municipales à Paris : Griveaux ne perce pas

Selon un nouveau sondage IFOP pour Le Journal du Dimanche, a u premier tour, la liste «Paris en commun» de la maire PS sortante obtiendrait 25% des voix devant la liste «Engagés pour changer Paris» de Rachida Dati, ancienne Garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy (19%).

Les députés LREM Benjamin Griveaux (15%) et Cédric Villani (13%) paient le prix de leur division. La capitale avait pourtant accordé massivement ses suffrages à Emmanuel Macron à la présidentielle de 2017, et a encore attribué près de 33% des voix à la liste LREM aux élections européennes. Entre eux s’intercale l’écologiste David Belliard (14%), soumis à rude concurrence dans un paysage municipal où tous les candidats s’évertuent à verdir leur programme.

Dans le précédent sondage publié par IFOP courant décembre, elle était déjà en tête avec 22,5% des intentions de vote. Benjamin Griveaux (17%) et Rachida Dati (17%) étaient au coude à coude devant Cédric Villani (14%) et David Belliard (12,5%).

La liste LFI de Danielle Simonnet et la liste RN de Serge Ferdebusch obtiendraient chacune 5% dans tous les cas de figure.

Au second tour, la liste d’Anne Hidalgo et de David Belliard l’emporterait très largement (41%), devant celle de Rachida Dati (22%) suivie de Benjamin Griveaux (20%) et Cédric Villani (17%).

 

Municipales Paris: Hidalgo à 22,5 % , Griveaux à 17% comme Dati

Municipales Paris: Hidalgo à 22,5 % , Griveaux  à 17% comme Dati

 

Pour l’instant Hidalgo profite  largement profit des rivalités entre Villani et Griveaux. Griveaux  ne parvient pas en effet à retrouver les 20 % qu’avait fait le parti de Macron aux européennes. Il doit contenter de 17 %, comme Rachida Dati. Le scrutin risque donc d’être très indécis et tout dépendra des éventuelles alliances après le premier tour. Il se pourrait bien qu’Hidalgo reçoive le secours des écologistes dans le score n’est pas négligeable environ 12,5 % mais pas suffisant pour revendiquer le leadership à Paris. Pas encore officiellement candidate, Anne Hidalgo et toujours nettement en tête.. Créditée de 22.5% des voix (+0.5) dans un nouveau sondage Ifop commandé par Cédric Villani et publié mardi par Le Point, la maire sortante de Paris devance les macronistes divisés.

Benjamin Griveaux, le candidat désigné par la République en marche est sondé à 17% (+1) mais il fait toujours face à la concurrence du député LREM Cédric Villani, entré en dissidence. Celui-ci est crédité de 14% des suffrages, soit deux points de plus qu’un précédent sondage Ifop réalisé début novembre.

La rivalité entre les deux hommes permet à Rachida Dati, la candidate des Républicains, de tirer son épingle du jeu. Avec 17% (+1), l’ex-ministre de Nicolas Sarkozy pourrait devancer Benjamin Griveaux dans plusieurs arrondissements. «On voit se dessiner une légère dynamique en faveur de Rachida Dati, qui passe en quelques semaines de 14 (sondage Ifop publié en septembre dernier, NDLR) à 17 points d’intention de vote, preuve que la droite existe toujours à Paris. Elle capte d’ailleurs une bonne part de l’électorat Fillon 2017, qui penchait jusqu’alors plutôt en faveur de Benjamin Griveaux», observe Frédéric Dabi, le directeur général adjoint de l’Ifop cité par Le Point.

L’enquête fait également état du début de campagne difficile du candidat écologiste, David Belliard. Avec 12.5%, il perd trois points par rapport à la précédente vague. Il est très éloigné du score réalisé par EELV aux européennes du printemps dernier (19.89% à Paris). Il est toutefois en mesure de se qualifier dans plusieurs arrondissements (il faut obtenir 10% des suffrages exprimés).

«Si ces niveaux se maintenaient, on peut tout à fait imaginer une inflation de triangulaires, quadrangulaires, voire de pentagulaires, parmi les dix-sept élections qui font l’élection du maire de Paris», souligne Frédéric Dabi. Dès lors, difficile d’imaginer le nom du prochain maire de Paris.

Mairie de Paris: Griveaux sort son propre sondage !

Mairie de Paris: Griveaux sort son propre sondage !

 

Selon un sondage maison commandé par Benjamin niveau près d’OpinionWay publié vendredi. ,  la maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, le député La République en marche (LaRem) Benjamin Griveaux et la candidate Les Républicains (LR) Rachida Dati sont dans un mouchoir de poche en matière d’intentions de vote pour les élections municipales, selon un sondage OpinionWay publié vendredi. Un sondage

Ce sondage  a l’avantage de faire apparaître le recul Hidalgo, et la marginalisation à 12 %. de Villani. Notons que d’autres sondages mettaient Griveaux et Villani à égalité. . Bref du bricolage méthodologique qui  interroge sur la vie démocratique. Il serait sans doute urgent d’interdire aux candidats de publier des sondages qu’ils financent.  En tout cas, le sondage de Griveaux rompt avec les résultats de celui du JDD

Selon cette  enquête Ifop-Fiducial pour le Journal du dimanche et Sud Radio, , 24% des voix iraient à une liste de la majorité municipale « Paris en commun » menée par Anne Hidalgo et soutenue par le PS, le Parti Communiste, Les Radicaux de Gauche, Centre et Indépendants. Avec 17%, la seconde place reviendrait à une liste LREM conduite par Benjamin Griveaux, deux points devant celle menée par Cédric Villani (15%). En quatrième place avec 14% des voix, le sondage place une liste LR conduite par Rachida Dati, juste devant une liste Europe-Ecologie-les-Verts (EELV) menée par David Belliard (13%).

Viennent ensuite à égalité avec 5% une liste LFI conduite par Danielle Simonnet et une liste Agir menée par Pierre-Yves Bournazel. Une liste soutenue par le RN pilotée par Serge Federbusch est créditée de 4%. Et la liste menée par l’ex-conseiller communication de François Hollande Gaspard Gantzer recueillerait 1% des voix, devant une liste d’extrême-gauche (0,5%).

Interrogés sur ce qui va jouer un rôle déterminant dans leur choix, les sondés citent en premier lieu la propreté (69%), devant la lutte contre la pollution (65%) et la sécurité des biens et des personnes (63%). Viennent ensuite la maîtrise des impôts (59%), le développement économique et l’emploi (55%) et l’environnement, la lutte contre le dérèglement climatique (55%), devant l’amélioration de la circulation (51%) et l’urbanisme, l’aménagement de la ville (48%).

Villani contre Griveaux … mais pas contre Macron

Villani contre Griveaux … mais pas contre Macron

 

 

 

Dans l’appareil de la république en marche comme chez  Villani, on commence à prendre des précautions oratoires afin de ménager l’avenir. Villani de son  côté affirme que sa candidature n’est pas érigée contre Macron. Une manière de dire que s’il est élu, il continuera de faire parti de la majorité présidentielle. De quoi rassurer Macron qui ne peut essuyer une défaite à Paris et qui fait savoir via  plus des responsables de la république en marche qu’il n’est plus question d’exclure le mathématicien. Villani espère ainsi récupérer certaines voies qui se sont portées sur la liste européenne de la république en marche quant à la république en marche, elle-même, elle espère récupérer la capitale. “ Dans cette affaire Griveaux  pourrait bien être le dindon de la farce. Il pourrait bien être sacrifié si comme c’est probable les sondages se montrent favorables à Villani.   Griveaux  commence d’ailleurs à manifester son dépit

Dans une lettre envoyée lundi aux militants “marcheurs” dont Reuters a consulté une copie, Benjamin Griveaux regrette par avance la décision de son collègue mathématicien.

“Après l’intense campagne médiatique des derniers jours, il apparaît désormais plus que probable que Cédric Villani annonce mercredi sa candidature à Paris”, écrit-il. “Si tel devait être le cas, je le regretterais. Je regretterais cette décision de partir en solitaire malgré l’engagement qu’il avait pris à maintes reprises de respecter le choix de la Commission nationale d’investiture.”

“Je suis convaincu qu’un marcheur sincère peut s’égarer, mais il finit toujours par retrouver le chemin du collectif”, ajoute l’ancien porte-parole du gouvernement.

Cédric Villani “a exprimé sa volonté que les Parisiennes et les Parisiens puissent se rassembler autour d’un projet d’avenir et novateur”, a fait savoir son entourage, sans dévoiler les intentions du scientifique, qui s’exprimera mercredi soir.

Dimanche sur BFM TV, le président du groupe LaREM à l’Assemblée nationale, Gilles Le Gendre, soutien de Benjamin Griveaux, s’est dit hostile à toute idée de sanction de LaREM à l’égard de Cédric Villani.

“Si on veut penser au rassemblement, le meilleur moyen de le préparer n’est certainement pas de créer des clivages par des sanctions et des divisions”, a expliqué le député de Paris. “Je suis contre toute forme d’exclusion ou de sanction vis-à-vis de Cédric Villani ou vis-à-vis de ses éventuels soutiens”. Bref un lâchage  en règle de Griveaux !

 

Municipales Paris : Villani ou le duo ringard Griveaux- Hidalgo

Municipales Paris : Villani ou le duo ringard Griveaux- Hidalgo

Une tribune des soutiens de Villani souhaite la candidature du mathématicien pour éviter le choix ringard entre Griveaux et Hidalgo.

Chefs d’entreprise, étudiants, professeurs, médecins, écrivains… Ils sont 72 à avoir signé une tribune dans Le Parisien – Aujourd’hui en France pour appeler Cédric Villani à maintenir sa candidature à la mairie de Paris pour les élections municipales de 2020.

« Il est essentiel qu’une candidature audacieuse émerge pour redonner à Paris sa stature de ville phare, un exemple d’innovation et de dynamisme, une ville-monde propice à l’épanouissement de chacun! », écrivent-ils dans les colonnes du quotidien.

« Cédric Villani (…) incarne le mieux cet élan indispensable que la société civile insuffle au monde politique actuel. C’est un bâtisseur dont la démarche est celle d’un homme intègre, altruiste, humble et fidèle à ses idées », poursuivent les partisans d’une candidature du mathématicien.

 

Très proche de Macron, Griveaux  pensait bien que la charge de maire de Paris lui revenait de droit du fait  précisément de sa proximité avec le chef de l’État. Du reste, le sulfureux comité de désignation des candidats REM l’avait désigné par avance. Le problème, c’est que Villani a à juste raison contesté cette procédure de désignation bureaucratique. Sur le fond,  il s’agit de savoir si les sélecteurs parisiens sont prêts à se satisfaire d’un oligarque prétentieux et sans beaucoup d’originalité  ou s’ils sont prêts à confier les clés de la ville un scientifique créatif comme Villani. Il semble bien que Villani n’ait  guère apprécié le piège dans lequel il est tombé dans l’appareil de la république en marche. Certes il a été élu député grâce à cette étiquette mais il n’avait pas besoin de ce mandat compte tenu de sa réputation scientifique internationale. Villani s’est aperçu que la république en marche était une sorte d’armée sans idée avec la discipline en plus. Pas vraiment l’idée qu’il se faisait de la politique, lui qui préfère la démocratie participative, la créativité et le dynamisme.  . Le mathématicien star a indiqué mercredi qu’il fera connaître ses intentions le 4 septembre. S’il confirme celle-ci, Cédric Villani entrerait en dissidence contre La République en marche (LREM) et Benjamin Griveaux, officiellement choisi par le parti présidentiel en juillet. Le mathématicien ne gênerait pas seulement les siens, mais aussi la gauche. Notamment Anne Hidalgo, la maire sortante.

Avec Cédric Villani candidat, c’est Benjamin Griveaux, l’ancien porte-parole du gouvernement, qui est directement mis en danger. Certes, le mathématicien sera alors « exclu [de LREM] dans la minute », selon les termes de Stanislas Guerini, le patron du parti. Mais cela n’arrêtera pas le député qui a qualifié, la semaine dernière dans Paris Match, de « vicier » la procédure d’investiture interne.

Jeudi matin, lors d’un point presse, Benjamin Griveaux semblait d’ailleurs un peu décontenancé. « Nos équipes ont travaillé tout l’été, échangé sur les propositions que je souhaitais faire à Cédric », des échanges consignés « dans la lettre de trois pages » adressée le 23 août et qui restait pour l’heure sans réponse.

En fait il semble bien que Benjamin Rigaud constate lui-même son manque de popularité scellée parisiens. Un cadre de la majorité, cité par l’AFP, n’a « pas le sentiment que Benjamin Griveaux fait son trou, mais que Villani fait le sien ». Et de rappeler que l’enjeu est de taille : « Une partie de la victoire des municipales se jouera à Paris […] Je ne vois pas le président de la République laisser Paris » à l’opposition.

Au vu des scores d’En marche à Paris lors de la présidentielle et des législatives de 2017, Benjamin Griveaux pouvait faire figure de favori pour défaire la maire socialiste Anne Hidalgo.

Le 4 juillet, lors de son grand meeting organisé dans le cadre de la campagne interne à LREM, Cédric Villani lançait à la tribune : « Je peux être le premier maire écologiste de Paris. » Et de porter une proposition forte sur le sujet : « Je le dis à la maire sortante : l’avenir de l’écologie à Paris ne s’écrira pas à coup de com.’ et d’arbres plantés entre le béton et le bitume. J’assumerai de réinstaurer des quotas d’espaces verts dans chaque opération d’aménagement. »

Les propos ne visaient pas seulement Anne Hidalgo, mais s’adressaient aussi aux électeurs écologistes. Depuis 20 ans, les Verts ne cessent de progresser à Paris, aux élections nationales comme locales. Aux municipales de 2008, Denis Baupin faisait 6,78% et, en 2014, Christophe Najdovski parvenait à la troisième place avec 8,86%.

Pour 2020, Europe Ecologie-Les Verts, crédité de 13 à 15% dans les sondages, a désigné David Belliard comme tête de liste. Ce dernier souffre toutefois d’un certain déficit de notoriété. A l’inverse du médaillé Fields.

 

 

Griveaux lâche François de Rugy

Griveaux lâche  François de Rugy

 

Plus faux-cul que Griveaux  tu meurs. En effet, celui qui vient d’être désigné comme candidat de la république en marche à Paris a clairement enfoncé François de Rugy dont il dit que ça donne une image terrible de la politique. Comme avocat, on  fait mieux ! En même temps (on est à la République en marche) Benjamin Griveaux  indique qu’il est persuadé que de Rugy fournira les explications utiles. Une  manière d’enfoncer de Rugy pour flatter l’opinion publique tout en ménageant l’avenir. Observons cependant la grande hypocrisie de Griveaux  qui suggère que de Rugy rembourse les frais de ses activités privées, si elles existent. Le remboursement éventuel par de Rugy  ne serait en effet le dédouaner de responsabilité. « Ce double langage de Griveaux  est finalement représentatif de la posture du gouvernement et de Macron. « Que les Français soient choqués par les images qui ont été diffusées par Mediapart, je le comprends. Le Premier ministre a demandé hier des explications à François de Rugy et je n’ai pas de doutes qu’il les donnera », a par ailleurs rappelé Griveaux. Comme l’a déjà demandé le patron de La République en marche, Benjamin Griveaux souhaite que la commission de déontologie de l’Assemblée nationale tranche entre « ce qui relève de ses activités de représentation et de ses activités privées et qu’il rembourse (des) activités privées si elles le sont ».

 

Sondage Paris: Hidalgo, Dati ou Griveaux : le choix entre la peste et choléra

Sondage Paris: Hidalgo, Dati  ou Griveaux : le choix entre la peste et choléra

Il est clair que la ville de Paris, capitale de la France, mérite un grand maire. Ce n’est évidemment plus le cas depuis le départ de Bertrand Delanoë qui avait réussi à dépasser les clivages partisans est largement contribué à l’amélioration de l’image de marque internationale de Paris.  Avec Hidalgo, c’est le retour du gauchisme bobo coupé des réalités. L’intéressée paraît assez menacée pour les prochaines élections municipales de 2020. En fait d’après un sondage délabre Anne Hidalgo, le candidat de la république en marche et celui des républicains seraient dans un mouchoir de poche autour de 20 % chacun. Personne ne semble se détacher vraiment pour l’instant. Pas vraiment étonnant car il n’y a pas de quoi s’enthousiasmer avec la perspective d’un éventuel remplacement d’Hidalgo. En effet le candidat de la république en marche est Benjamin Griveaux qui vient de quitter le gouvernement ;  aussi charismatique qu’un huissier, aussi condescendant voire méprisant que Macron, Côté des républicains c’est la mondaine Rachida Dati qui semble émerger. Ce qu’il y a de pire en matière de superficialité aussi d’arrivisme. Il faut espérer que d’ici ces élections municipales d’autres candidats un peu plus rayonnants, un peu plus visionnaire émergeront. Pour l’instant, dans l’hypothèse où les trois seraient en lice, les scores seraient extrêmement serrés. Avec 22 % des intentions de vote, Anne Hidalgo ne devance que d’une très courte tête le candidat de La République en marche (21 %) et celle des Républicains (19,5 %). La socialiste se retrouve loin, très loin de son score du premier tour des municipales de 2014 où elle avait à l’époque recueilli 34,4 % des voix. Après un mandat marqué par les polémiques et l’apparition du mouvement macroniste, les cartes sont rebattues dans la capitale. Du côté de La République en marche, les résultats du sondage confortent la stature de favori de Benjamin Griveaux pour représenter le mouvement présidentiel. «Il apparaît comme le candidat légitime, soutenu par Emmanuel Macron. De fait, l’électorat macroniste se tourne vers lui», explique Bernard Sananès, PDG d’Elabe. Souvent présenté comme son principal adversaire interne, Mounir Mahjoubi arrive loin derrière. L’ancien secrétaire d’État au Numérique – qui a quitté le gouvernement en même temps que Griveaux – ne recueille que 14 % des intentions de vote face à Anne Hidalgo et Rachida Dati. Soit une perte de six points comparée à son adversaire direct… À LREM, la surprise vient en revanche du député de Paris, Cédric Villani. Le mathématicien, longtemps vu comme l’outsider derrière Mahjoubi et Griveaux, se rapproche du favori. Quand l’ancien porte-parole du gouvernement enregistre 21 % face à Anne Hidalgo et Rachida Dati, Cédric Villani recueille, lui, 20 % des intentions de vote. «Il mord dans l’électorat de gauche et écologiste, ce que ne parvient pas à faire Benjamin Griveaux», note Bernard Sananès.

Candidat mairie de Paris : Griveaux, charismatique comme un huissier !

Candidat mairie de Paris : Griveaux, charismatique comme un huissier !

C’est avec une certaine précipitation que Griveaux a quitté le gouvernement pour préparer sa candidature à la mairie de Paris, ce qui par parenthèse vient perturber un peu le calendrier des échéances avec d’une part la sortie du grand débat aussi l’importante échéance des élections européennes. Il faut dire que Griveaux a pour l’instant un sérieux handicap dans sa conquête de la mairie de Paris. En effet son image est assez détestable car dans sa mission de porte parole du gouvernement il s’est montré le plus souvent très condescendant voire méprisant en tout cas très partial. Son profil d’énarque le prédestinait sans doute davantage à être préfet de police que maire de Paris. Même quand il sourit, c’est visiblement de manière un peu forcée. On a un peu du mal à croire à ses propos car Griveaux manque sérieusement de charisme voire de conviction. C’est un peu l’archétype de l’oligarque énarchique compatible avec n’importe quel parti (il est passé du PS à Macron). Si Griveaux a quitté le gouvernement c’est surtout pour combattre ces concurrents d4En marche  qui eux aussi briguent l’investiture municipale. Il est assez surprenant que V ait fait  son cheval de bataille de la démocratie participative lui qui en général prend plutôt la posture d’un oligarque distant et condescendant. Bref, une sorte de ne copier coller de Macron mais sans la verve et le talent. Ne reste alors que la prétention et l’arrogance.

Gouvernement : départ de Griveaux et Mahjoubi : ça sent déjà le roussi ?

Gouvernement : départ de Griveaux et Mahjoubi : ça sent déjà le roussi ?

 

Si on comprend le départ de Nathalie Loiseau du gouvernement qui prend la tête de la liste république en marche par contre on peut s’étonner que Griveaux et Mahjoubi  quittent aussi leurs fonctions. Les deux sont candidats à la mairie de Paris en 2020-un seul évidemment pourra être élu. Pour les intéressés, c’est donc prendre un grand risque de ne pas être élu et ne de ne plus occuper aucune fonction ministérielle. À moins que certains doutent déjà de la possibilité de réélection de Macron en 2022 et recherchent déjà des terrains d’atterrissage pour se mettre à l’abri d’une défaite aux présidentielles. Cette défaite n’est plus exclue comme hypothèse dans le parti en marche. Ismaël Emelien, ex conseiller spécial de Macron, est très proche du président de la république a même évoqué l’éventuel impossibilité pour Macron de se représenter si le quinquennat est un échec. P rien que de d’évoquer l’hypothèse témoigne déjà de certaines interrogations. En effet après une vingtaine de mois d’exercice du pouvoir force de constater que les résultats obtenus par le président de la république ne sont pas particulièrement enthousiasmants. La croissance est toujours anémique et très insuffisante pour résoudre la question d’un chômage qui n’évolue qu’à la marge, le déficit et la dette ne font que s’amplifier, la balance commerciale qui témoigne de la compétitivité est toujours très lourdement dans le rouge (entre 50 et 60 milliards de déficits par an). Par ailleurs les réformes structurelles annoncées à grand renfort de tambours sont loin de donner les effets escomptés. Ne parlons pas de l’accroissement des inégalités et du climat social délétère. Les enquêtes d’opinion montrent que 70 % de la population condamnent globalement la politique économique et sociale du chef de l’État. Le seul véritable atout de Macon c’est l’avoir en face de lui Marine Le Pen qui suscite un rejet permettant à son adversaire d’être élu. Mais ici 2022, l’environnement politique pourrait avoir changé et un duel Le Pen Macron n’est pas forcément incontournable. Il y a aussi cette malédiction qui pèse maintenant sur des présidents de la république lors de leur réélection lorsque leur mandat n’est pas jugé suffisamment positif. Ainsi après Sarkozy, c’est Hollande qui a fait les frais de cette malédiction. Or en l’état des sondages Macron n’est pas certain d’être en état de se présenter. D’où peut-être déjà l’envie de ce recaser pour certains.

Pas de changement pas après le grand débat ! (Griveaux)

Pas de changement pas après le grand débat ! (Griveaux)

 

 

 

Le moins que l’on puisse dire c’est que Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement ne respire pas l’intelligence. D’un certain point de vue, il est un peu l’archétype de l’énarque perroquet qui répète bêtement l’Évangile à la mode. On avait évidemment compris que le grand débat était une manière pour Macron d’une part d’étouffer pendant une période le mécontentement des gilets jaunes, d’autre part de continuer sa forme de démocratie directe en shuntant  les organisations intermédiaires. On avait aussi compris qu’on ne voit pas très bien ce qui peut sortir d’un tel cirque sur des enjeux économiques sociaux et sociétaux aussi importants et dont  le traitement doit être bâclé en deux mois. En plus sous l’égide de maires  pour la plupart bien incompétents pour conduire ce type de dialogue. Mais Benjamin Griveaux a cru bon d’en rajouter en indiquant qu’il n’y aurait aucun changement de politique après ce débat. La confirmation que ce grand débat national va constituer une grande illusion. Mais le porte-parole gouvernement n’était pas obligé de le dire de manière aussi brutale pour  ne pas dire, idiote. Peut-être ne fallait-il pas attendre autre chose de cet énarque qui jusqu’à leur n’a jamais manifesté la moindre parcelle d’humanité, de charisme et d’originalité- “Il y a un principe simple qui est que ces 18 mois ne seront pas détricotés en totalité par les trois mois de débat”, a-t-il dit lors du compte rendu du conseil des ministres à l’Elysée. “Je rappelle que nous avons un président de la République et une majorité parlementaire nette qui ont été élus sur un projet.”“Soit on jette aux orties la démocratie représentative qui est le fondement de nos institutions et on considère que désormais il n’y a plus que la démocratie participative directe… ce n’est pas le choix que nous faisons”, a-t-il indiqué. “Nous faisons le choix de moderniser notre démocratie représentative en y associant mieux les citoyens”. “Quand bien même un consensus se ferait (sur le rétablissement de l’ISF à l’issue du débat-NDLR), la mesure a moins d’un an d’existence”, a-t-il fait valoir. “Si on passe son temps à détricoter en moins d’un an ce qui a été fait l’année précédente, ça ne s’appelle pas gouverner, ça s’appelle zigzaguer, ça s’appelle ne pas tenir les grands axes structurants d’une politique publique, ça n’est pas un service rendu au débat démocratique”.“Le calendrier c’est d’arriver autour de la mi-mars avec la fin d’un grand débat qui nous permette d’ici la fin du mois de mars ou la mi-avril de prendre des décisions très concrètes”, a dit mercredi Benjamin Griveaux. Une légère contradiction avec son propos liminaire indiquant qu’il n’y aura aucun changement de politique à l’issue du grand débat. Mais chez les énarques dire une chose et le contraire constitue un principe dialectique qui relève presque de la génétique  oligarchique

Griveaux qui confond Maurras et Bloch, mais quel abruti !

Griveaux  qui confond  Maurras et Bloch, mais quel abruti !

 

Il faut vraiment écouter avec intérêt Benjamin Griveaux-dit langue de bois en chêne- depuis qu’il est apparu sur la scène politique nationale et au gouvernement. En effet l’intéressé se caractérise par une absence totale de charisme et d’intelligence ;  un véritable perroquet qui reprend avec maladresse, agressivité et prétention la voix de son maître. Tellement courtisan qu’il a même accepté qu’on coupe les pieds de sa chaise pour que Macron ne paraisse pas plus grand que lui lors des cérémonies de signature des décrets royaux (les lois, pour faire comme Trump !). Benjamin Griveaux est l’archétype de cette catégorie d’oligarques sortis de l’ENA dotée d’un grand pouvoir d’imitation et de répétition mais sans une once de créativité et de compassion. Bref l’abruti total en dépit- ou à cause -de son passage à l’ENA. La pensée est glauque, comme le regard ou la. Une curieuse transformation du pays celle qui consiste à demander aux Français dont le salaire moyen se situe autour de 1750 € et dont certains doivent se satisfaire seulement 1000 € voire moins de consacrer 30 000 € pour l’achat d’une voiture dite plus écologique ou 10 000 € au moins pour le changement d’une chaudière à fuel. Normal sans doute pour cet ancien socialiste, fils de notaire et d’une avocate,  qui entretient des liens approximatifs avec les réalités sociales. Pas étonnant non plus que le PS soit sur la voix de l’extinction ! «Lorsqu’on transforme en profondeur le pays, ça appelle beaucoup de pédagogie, de patience, de l’écoute», a en effet le porte-parole du gouvernement au micro de France inter. Avant d’insister sur la nécessité pour les ministres d’«écouter des élus, des associations, des entreprises, ceux qui font vivre des territoires et qui trouvent des solutions concrètes aux problèmes des gens». «C’est le pays légal qui rencontre le pays réel», a-t-il résumé, «pour reprendre les propos de Marc Bloch il y a bien longtemps». Sauf que ces mots ne sont pas ceux de l’auteur de L’Étrange défaite, juif, républicain et résistant, fusillé par la Gestapo en 1944. La distinction entre «pays» et «légal et pays réel» a été formulée à la fin du XIXe siècle par l’écrivain Charles Maurras, théoricien du nationalisme intégral. Cet ancien académicien antisémite, auteur d’essais et de poèmes, antiallemand convaincu mais fidèle du maréchal Pétain, a été condamné en 1945 à la dégradation nationale et à la réclusion à perpétuité, pour intelligence avec l’ennemi et haute trahison. Griveaux, lui,  devrait être symboliquement condamné pour manque d’intelligence avec la culture.

 

12



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol