Archive pour le Tag 'grimpe'

Le Groupe Arnault grimpe à 7% du capital chez Lagardère

Le Groupe Arnault grimpe à 7% du capital chez Lagardère

Peut-être en réponse à la menace d’OPA que veut lancer Bolloré sur Lagardère, le groupe Arnault renforce encore ses positions chez Lagardère après avoir déjà pris 27 % de la holding personnelle d’Arnaud Lagardère.

Au même moment se déroulait une audience sur la légalité d’une demande d’assemblée générale exigée par Vivendi et le fonds Ambert, Bernard Arnault avait déjà pris 5 % du capital de Lagardère. Une sorte de contre-feu contre ces derniers qui demandent clairement le départ de Lagardère.

L’affaire cependant est loin d’être terminée quand on connaît la stratégie brutale de Vivendi pour prendre le contrôle d’une entreprise cela d’autant plus que Vivendi et Ambert détiennent 43,5 % du capital de Lagardère. Vivendi pourrait bien pourrir la vie de Lagardère et finalement par son action provoquer une dévalorisation de la société. Bref on notera que les capitalistes français sont plus forts pour se faire la guerre entre eux que pour ce solidifier à l’international. A près l’affaire Veolia Suez, l’affaire Bolloré Lagardère risque d’occuper l’actualité. Notons aussi qu’en matière de fusion, la France ne se caractérise pas par des réussites très spectaculaires. Faut-il rappeler cette lamentable affaire de fusion entre Alstom et General Electric. Les mécanos capitalistiques ne correspond pas toujours à des stratégies très pertinentes techniquement et commercialement.

«La société anonyme Financière Agache (…) a déclaré avoir un franchi individuellement en hausse, le 29 septembre 2020, le seuil de 5% des droits de vote de Lagardère SCA et détenir individuellement 8.776.933 actions» de la société, soit 6,69% du capital et 5,07% des droits de vote, a détaillé l’AMF. «Ce franchissement de seuil résulte d’une acquisition d’actions Lagardère SCA sur le marché», a précisé le gendarme boursier.

Fin septembre, le groupe Lagardère, déjà bousculé par ses deux premiers actionnaires Vivendi et le fonds Amber Capital, a vu arriver dans son capital Bernard Arnault. L’homme le plus riche de France a acquis, à travers Financière Agache, 27% de la holding personnelle d’Arnaud Lagardère, qui détient sa participation de 7,26% dans le groupe qui porte son nom. À cet investissement de quelque 80 millions d’euros s’était ajoutée une prise de «participation directe» de Bernard Arnault de 5,5% du capital du groupe Lagardère, qui s’élevait, au prix du marché, à une centaine de millions d’euros.

«M. Arnaud Lagardère et les sociétés Lagardère, LM Holding et Lagardère Capital agissant de concert avec les sociétés Groupe Arnault et Financière Agache (…) détiennent de concert, au 29 septembre 2020, 13,95% du capital» de Lagardère, a ajouté l’AMF.

Coronavirus Royaume-Uni : Le bilan grimpe à 40.465

Coronavirus Royaume-Uni : Le bilan grimpe à 40.465

 

204 morts en 24 heures pour un total de 40.465 décès, montrent les données gouvernementales publiées samedi sur la base de chiffres arrêtés la veille à 16h00 GMT.

En incluant les cas suspects, le bilan au Royaume-Uni a dépassé cette semaine les 50.000 morts, selon un décompte de Reuters effectué à partir de données officielles. Le Royaume-Uni est un des pays les plus touchés il est aussi l’un de ceux qui a  le plus tardivement réagi  à la crise sanitaire.

 

L’euro grimpe encore face au dollar

L’euro grimpe encore face au dollar

 

La valeur de l’euro a progressé de 6 % depuis le début de l’année, un phénomène dû en partie à l’élection de Macron. En cause,  les incertitudes concernant la politique économique des États-Unis voir même l’éventualité d’une destitution de Trump. Aussi un regain de confiance en Europe avec une légère reprise économique. On attend aussi des effets positifs d’une relance européenne sous l’impulsion de Macron et de Merkel. De fait, la hausse de l’euro se traduit mécaniquement par une croissance du pouvoir d’achat  notamment sur produits importés même si cela peut handicaper pour partie les exportations. Pour partie seulement car les intrants (matières premières notamment) bénéficieront aussi de ce changement de parité. À 1,07 dollar la veille du premier tour, la devise européenne s’échange aujourd’hui au-dessus de 1,11 dollar. Des niveaux que l’on avait plus observés depuis novembre et l’élection de Donald Trump.  Après la victoire du candidat républicain, l’euro s’était en effet mis à céder du terrain par rapport au billet vert. De novembre à janvier dernier, il avait progressé de 7% face à l’euro, qui avait fini par atteindre son plus bas niveau depuis 15 ans (1,034 dollar). Mais, clairement, depuis la présidentielle française, la donne a changé sur les marchés. L’arrivée d’un pro-européen à l’Elysée a rassuré les investisseurs, aux yeux desquels la monnaie unique redevient une valeur sûre. « Les investisseurs sont très clairement acheteurs de l’euro face au dollar. Ceci est dû, d’une part, à l’abaissement du risque politique en Europe liée à la présidentielle française et, d’autre part, à l’espoir d’un couple franco-allemand de nouveau fort », explique Christopher Dembik, responsable de la recherche macroéconomique chez Saxo Bank, qui voit également dans cette poussée de l’euro, un facteur purement macroéconomique. « La zone euro affiche un excédent de ses comptes courants (40 milliards d’euros), c’est-à-dire qu’il y a davantage de flux de capitaux qui y entrent qui n’en sortent. Et mécaniquement, cela renforce l’euro face au dollar ».

C’est en France que les dividendes ont le plus grimpé en 2017

C’est en France que les dividendes ont le plus grimpé en 2017

D’après  une étude de la société de gestion Henderson Global Investors que révèle BFM,  Les dividendes mondiaux ont prsque stagné  (+)0,1% pour atteindre en 2016 1.154,5 milliards de dollars l’an dernier, contre 1.152,7 milliards en 2015″  Par contre, La France affiche la plus forte progression: +11,8% à 54,3 milliards de dollars. « Les banques françaises, dont la situation est de nouveau bonne, ont le plus contribué au résultat, augmentant leurs paiements de 53% par rapport à 2015, soit une hausse de 2,8 milliards de dollars ». Voilà déjà trois ans que la France est le champion d’Europe des dividendes. C’est le pays qui en verse le plus. Cette année encore, elle occupe la première place du podium,  En cause pas tellement la bonne santé économique du pays puisque la croissance a été limitée à 1,1 % ce qui ce répercute évidemment sur le niveau d’activité des entreprises.pas davantage les résultats financiers mais un arbitrage qui favorise les actionnaires. Mais trop de dividendes tuent les dividendes.  Les plus grosses entreprises cotées ont actuellement tendance à raisonner à trop court terme et à gaspiller leur argent pour faire plaisir à leurs actionnaires, au détriment de leur propre avenir. L’auteur de cette sortie n’est pas forcément celui qu’on pense : cette critique est signé Larry Fink, qui est accessoirement le directeur général de BlackRock, le plus gros fonds d’investissement au monde chargé de gérer plus de 4.000 milliards d’euros. Ou quand une star de la finance dénonce les excès du capitalisme financier, et ce n’est pas la première fois. Pour faire passer son message, le patron de BlackRock n’y est pas allé par quatre chemins : il a envoyé une lettre aux dirigeants des 500 plus grandes sociétés cotées des Etats-Unis, missive qui s’est évidemment rapidement retrouvée dans la presse. Larry Fink y invite les entreprises du S&P 500 à ne pas succomber aux pressions de plus en plus fortes des actionnaires activistes. « Il est essentiel (…) de comprendre que le devoir d’attention et de loyauté des dirigeants d’entreprise ne concerne pas tous les investisseurs ou les traders qui détiennent des actions de leur entreprise à un instant donné, mais l’entreprise et ses détenteurs à long terme », écrit Larry Fink, avant de prévenir : les entreprises qui raisonnent à long terme « peuvent compter sur notre soutien ». Pour les autres, la menace est claire : BlackRock pourrait se retirer de ces sociétés, quitte à malmener le cours boursier de leurs actions. . Lorsqu’une entreprise gagne de l’argent, elle a plusieurs possibilités : le réinvestir pour se moderniser ou développer de nouveaux projets, l’utiliser pour embaucher ou remercier ses salariés (augmentations, intéressement, participation) et enfin le rendre aux actionnaires sous forme de dividende ou de rachat d’action (afin de faire remonter le cours de l’action). La répartition entre ces trois postes a évidemment évolué au cours de l’histoire. Au cours des années 1950, les dividendes représentaient en moyenne 20% des bénéfices (au sens de l’excédent brut d’exploitation), avant d’osciller entre 10 et 15% au cours des années 1970 et 1980. Depuis les années 1990, cette proportion a sensiblement augmenté pour friser les 30% depuis 2009. Les actionnaires récupèrent donc une part croissante de la valeur ajoutée, et les chefs d’entreprises sont incités à jouer le jeu : ils sont de plus en plus souvent rémunérés en actions et ont donc intérêt à ce que le cours en bourse et le dividende soient élevés. Avec le risque que leur intérêt personnel soit aligné sur celui des actionnaires et non sur ceux de l’entreprise qu’il dirige. Un risque qui concerne notamment la France.  Cette année, la France se démarque encore des autres pays dans le monde, en raison de la progression des dividendes versés : +11,2 % (après ajustement des taux de change, des changements effectués au sein de l’indice et après des variations de dividendes exceptionnels). Conséquence, elle se hisse à la troisième place dans le monde en termes de hausse, derrière les Pays -Bas et la Corée du Sud. Dans le détail, toujours selon l’étude d’Henderson, quasiment neuf sociétés françaises sur dix ont augmenté leurs dividendes ou les ont maintenus. Les banques françaises, la Société Générale, BNP Paribas et Crédit Agricole ont notamment continué de reconstruire leurs paiements de dividendes suite à la crise financière, avec des distributions en hausse de 50 à 70 %. La situation a été aussi bonne sur une vaste gamme de secteurs, des sociétés aussi variées que Renault, LVMH, et Safran ont toutes augmenté leurs dividendes. Ailleurs, les Pays-Bas devancent la France avec la croissance la plus rapide. Les dividendes versés ont bondi de 28,3 % pour atteindre 7,6 milliards de dollars. A l’échelle internationale, seule la Corée du Sud a réussi à surpasser cette générosité à l’égard des actionnaires (+33 %) Toutes les sociétés hollandaises de l’indice ont augmenté leurs dividendes, mais ING a été le principal contributeur à la croissance globale et a été de loin le plus gros payeur au cours de la période. La société a plus que triplé son dividende. De son côté, la compagnie d’assurance NN a augmenté son dividende total de quasiment 75 %. L’année 2016 a vu un essoufflement de la croissance des dividendes aux États-Unis, mais une accélération en Europe. Certaines régions asiatiques affichent une forte expansion, à l’opposé du Royaume-Uni », résume Alex Crooke, spécialiste des dividendes chez Henderson Global Investors dans un communiqué. Selon lui, « les perspectives de croissance économique apparaissent plus encourageantes en 2017″ puisque « la nouvelle administration en place à la Maison Blanche a promis d’augmenter les dépenses et de réduire l’imposition des sociétés, ce qui devrait avoir une incidence positive sur les bénéfices des sociétés américaines ».        Au Royaume-Uni en revanche, les dividendes ont reflué de 3,5% à 92,9 milliards de dollars, soit le « plus bas niveau depuis 2012″, même si le pays garde sa place de « deuxième plus gros payeur de dividende au monde » derrière les États-Unis. « Les gros groupes miniers et d’autres sociétés de premier plan ont sensiblement réduit leurs dividendes et la chute de la livre sterling, à la suite du Brexit, a amputé » le total de 7 milliards de dollars, poursuit le document.        En Asie, les dividendes de la Chine ont diminué pour la deuxième année consécutive pour finir à 28,4 milliards de dollars (-13,4%), tandis qu’au Japon la solidité du yen a assuré une forte progression de 24,4% à 65,1 milliards.         En revanche, la solidité du dollar pourrait assombrir l’année 2017, souligne l’étude qui table sur une hausse de 0,3% à 1.158 milliards de dollars. La vigueur du billet vert pourrait en effet « masquer la croissance des dividendes en devises locales », précise Alex Crooke. Aux États-Unis, « qui représentent 2/5 de la masse mondiale », les dividendes ont atteint 412,5 milliards de dollars soit une hausse de 4,1% « qui contraste avec les progressions à deux chiffres enregistrée en 2014 et 2015″, détaille le rapport. « La croissance anémique des bénéfices, l’accent mis sur le renforcement des bilans et la faiblesse du secteur de l’énergie expliquent » l’essoufflement.       

Allemagne: l’excédent commercial grimpe

Allemagne: l’excédent commercial grimpe

A la différence de la France (près de 5 milliards de déficit en mai), l’excédent commercial de l’Allemagne s’est étoffé à 18,8 milliards d’euros en mai, selon un chiffre publié mardi qui renvoie à une baisse des importations plus marquée que celle des exportations.  Ces dernières ont reculé de 1,1% sur un mois, tandis que les ventes en provenance de l’étranger se sont repliées de 3,4%, selon ces chiffres corrigés des variations saisonnières publiés par l’Office fédéral des statistiques Destatis.




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