Archive pour le Tag 'gribouille'

Fiscalité sur les entreprises : une politique de gribouille

Fiscalité sur les entreprises : une politique de gribouille

De plus en plus d’entreprises françaises font face à des difficultés économiques et s’apprêtent à licencier en masse. Le gouvernement a décidé de leur demander des comptes quant à l’utilisation des subventions publiques. Aveu d’impuissance ou communication destinée à plaire à la gauche de l’Assemblée nationale ? Par Marc Guyot et Radu Vranceanu, professeurs à l’Essec.( dans La Tribune)

Dans un contexte de recul de la production industrielle française au mois de septembre 2024 de 0,9% comparé à aout 2024 et également de 0,9% au T3 2024 comparé au T3 2023 selon les chiffres communiqués aujourd’hui par l’Insee, la firme de grande distribution Auchan et le producteur de pneumatiques Michelin ont tous deux annoncé des plans sociaux de fermeture d’usines.

Auchan prévoit 2.400 suppressions soit 5% des effectifs avec la fermeture de 3 hypermarchés et Michelin prévoit 1250 suppressions d’emplois et la fermeture de deux usines soit plus de 6% de ses effectifs en France.

En retour, le gouvernement Barnier a cru bon d’interpeller ces deux entreprises en difficulté pour leur demander des comptes sur le bon usage des deniers publics reçus.

Les dirigeants de cet État en route vers la faillite, incapables selon l’OCDE, le FMI et les agences de rating de dépenser efficacement l’argent public, ont l’outrecuidance de demander des comptes à des entreprises de ce calibre ? Depuis 2 mois ce gouvernement et la représentation nationale font l’étalage de leur incapacité à réduire le déficit public, alors même que les dépenses sont à un niveau extrêmement élevé en comparaison avec les pays voisins et compte tenu de la hausse de la prime de risque des obligations d’État.

Bien plus, ils réclament encore plus d’argent à dépenser, qu’ils comptent couvrir par des hausses d’impôts à la Gribouille, les unes plus farfelues que les autres, allant de la taxe sur les chiens au retour de la taxe d’habitation. En revanche, une hausse de la TVA, le seul impôt qui ne détériore pas le système de prix et qui ne pénalise pas l’emploi en France, car il s’applique également aux importations n’a pas été évoqué.

Au-delà du triste spectacle de voir nos gouvernants dépensiers, incapables de décrocher de leur addiction à la dette, faire des observations sur le bon usage de l’argent public, il y a aussi un populisme inquiétant et une incompréhension tout aussi inquiétante du fonctionnement de l’économie.

C’est entendu, le CICE de François Hollande, une usine à gaz dont nos dirigeants ont le secret, ultérieurement transformé en baisse de cotisations pérenne par Emmanuel Macron, a abouti in fine à verser plus de 100 milliards de fonds publics aux entreprises entre 2012 et 2022 en fonction de leur masse salariale. L’objectif de cette baisse des taxes était de baisser le coût du travail et de favoriser la compétitivité et l’embauche. La mesure a permis, toute chose égale par ailleurs, à des millions d’entreprises françaises d’améliorer leur compétitivité, même si l’incitation à l’embauche n’était pas évidente, vu la base d’imposition. En revanche, ces milliards dépensés ne protègent en rien les entreprises de la concurrence nationale et étrangère et ne les mets pas à l’abri des fluctuations propres à leur secteur.

Auchan dans le secteur de la grande distribution fait face à une forte concurrence des autres enseignes comme Leclerc et Carrefour et n’a pas fait les bons choix en termes d’adaptation des surfaces de ses magasins avec l’évolution des comportements des consommateurs post-Covid et en termes d’offre non alimentaire. Cela se traduit par un recul de son chiffre d’affaires et la nécessité de rationaliser son offre. À ce jour, Auchan enregistre un milliard d’euros de pertes au 1er semestre 2024 après environ 400 millions d’euros de pertes en 2023. Le gouvernement aurait-il des lumières particulières à offrir à Auchan sur l’évolution du secteur et sur la stratégie à adopter ? Poser la question, c’est y répondre. Il s’agit d’un secteur hyper-compétitif et en pleine évolution depuis le Covid et l’explosion de la vente en ligne.

Michelin de son côté est une victime directe des convulsions du secteur automobile où les constructeurs européens sont pris entre des normes irréalisables de passage à l’électrique dans un contexte où la demande pour ces véhicules est plus faible que prévue et où les constructeurs chinois ont un fort avantage concurrentiel grâce à la maitrise de la supply chain et des subventions dont ils bénéficient. Tous les constructeurs européens comme Stellantis et Volkswagen sont en difficulté, de même que les équipementiers comme l’allemand Schaeffler, qui vient d’annoncer 2.800 licenciements en Allemagne, ou Michelin.

Sur le secteur même du pneu, Michelin fait face à la concurrence des producteurs chinois de pneus, lesté par la hausse du prix de l’énergie en Europe comparé au reste du monde et par un marché du travail fortement réglementé. Le gouvernement aurait-il des lumières sur la crise actuelle du secteur automobile européen et plus spécifiquement du secteur des pneumatiques ? Concernant Michelin plus spécifiquement, étant donné le niveau élevé de préoccupations sociales dont cette entreprise a fait preuve dans le passé, il est injuste pour le gouvernement de prendre la posture du bâton pour plaire aux représentant LFI qui considèreront toujours qu’il n’en fait pas assez.

Il est à craindre que cette posture gouvernementale de dénoncer comme inefficaces les baisses d’impôts et de charges consenties aux entreprises, s’inscrive dans son plan de légitimation des dizaines de milliards de hausses d’impôts à venir. Même si le gouvernement n’a pas suivi la Cour des comptes et a maintenu le Crédit d’Impôt Recherche (CIR), cela laisse présager des temps difficiles pour la compétitivité des entreprises et l’emploi d’une part et pour les finances publiques d’autre part.

Fret SNCF: Une vraie politique de gribouille

Fret SNCF: Une vraie politique de gribouille

 

D’un côté,  il y a les discours enflammés concernant le développement du rail par rapport au climat et à l’ environnement en général, de l’autre il y a la politique et les actes. Une contradiction totale puisqu’on va priver la SNCF de l’activité la plus rentable et la plus écologique à savoir les trains complets. On assiste ainsi à l’enterrement progressif de l’activité fret depuis des années et des années. On a d’abord supprimé le le trafic express ( petits envois qui pendant longtemps été transporté par des trains de voyageurs), puis on a bradé la messagerie et maintenant on s’apprête à liquider le reste avec une réforme invraisemblable .


Tout cela au motif que la SNCF reçoit des subventions illégales d’après l’Europe. En réalité une contribution qui découle d’une dette que la SNCF traîne toujours alors que la DB ( société nationale allemande) a vu la totalité de son endettement reprise par l’État.

Cette situation ne saurait cependant dédouanée la SNCF elle-même, par son manque de gestion, d’innovation et de compétitivité. Pire la SNCF accorde des avantages financiers à certaines catégories de cheminots alors qu’elle n’en a nullement les moyens ( en fait l’activité est subventionnée à hauteur de 50 %). Tout cela par peur des syndicats corpo et gauchistes qui tuent petit à petit l’entreprise avec des revendications irresponsables et des grèves à répétition. Bref une collusion de fait entre le pouvoir et les syndicats corpos pour tuer l’activité ferroviaire.

Menaces :Coupures d’électricité : les conséquences d’une politique de gribouille

Menaces :Coupures d’électricité : les conséquences d’une politique de gribouille

Pour tenter de dissimuler ses contradictions en matière de politique énergétique, le pouvoir tente de préparer les esprits à d’éventuels coupures de courant au cours de l’hiver.S’il y a bien un terrain où la France multiplie toutes les incohérences , c’est bien celui de l’énergie.

La France a voulu s’aligner sur l’Allemagne qui a développé des énergies renouvelables pour faire plaisir aux écolos mais qui dans le même temps a surtout compté sur le gaz russe à bon marché et le charbon pour assurer sa production d’électricité.Pour les mêmes raisons es les socialistes d’abord, Macron ensuite ont sacrifier la filière nucléaire pour l’illusoire filière des énergies alternatives. Hier exportatrice d’électricité, la France aujourd’hui importe en provenance d’Allemagne ! Une électricité surtout produite par des centrales à charbon et non par les ridicules énergies alternatives. Rémy Prud’homme, célébre économiste, dénonce le fruit d’une politique absurde».

Il y a à peine un an que Macron s’est réveillé à propos d’une stratégie énergétique qui s’inscrit nécessairement dans la durée.
«La situation est d’autant plus absurde qu’en réalité, nous ne produisons pas trop peu, mais au contraire bien trop, d’électricité éolienne et solaire», estime Rémy Prud’homme. Extrait de la tribune dans le Figaro

En application de règles européennes que la France avait approuvées, notre pays risque de se voir infliger une amende de plusieurs centaines de millions d’euros pour n’avoir pas atteint des objectifs irréalistes en matière d’éoliennes, estime le professeur émérite d’économie à l’université de Paris-XII. Ce n’est pas cette amende qui est une folie, mais la politique de l’énergie européenne elle-même, juge-t-il.

La France est le seul pays de l’Union européenne à ne pas avoir atteint son objectif national de développement des énergies durables. Cela va nous coûter 500 millions d’euros cette année, je pense que c’est une raison supplémentaire d’agir», a déclaré Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, auditionnée le 19 octobre par les commissions des affaires économiques et de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat au sujet du projet de loi relatif à l’accélération de la production des énergies renouvelables. Il est en effet probable que la Commission européenne demande à la France un chèque, sinon de 500 millions d’euros, en tout cas de plusieurs centaines de millions, au motif que nous ne produisons pas assez d’électricité éolienne et photovoltaïque. Comme dit Boileau, «le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable.

Énergie- Coupures d’électricité : les conséquences d’une politique de gribouille

Énergie- Coupures d’électricité : les conséquences d’une politique de gribouille

Pour tenter de dissimuler ses contradictions en matière de politique énergétique, le pouvoir tente de préparer les esprits à d’éventuels coupures de courant au cours de l’hiver.S’il y a bien un terrain où la France multiplie toutes les incohérences , c’est bien celui de l’énergie.

La France a voulu s’aligner sur l’Allemagne qui a développé des énergies renouvelables pour faire plaisir aux écolos mais qui dans le même temps a surtout compté sur le gaz russe à bon marché et le charbon pour assurer sa production d’électricité. Hier exportatrice d’électricité, la France aujourd’hui importe en provenance d’Allemagne ! Une électricité surtout produite par des centrales à charbon et non par les ridicules énergies alternatives. Rémy Prud’homme, célébre économiste, dénonce le fruit d’une politique absurde»

«La situation est d’autant plus absurde qu’en réalité, nous ne produisons pas trop peu, mais au contraire bien trop, d’électricité éolienne et solaire», estime Rémy Prud’homme. Extrait de la tribune dans le Figaro

En application de règles européennes que la France avait approuvées, notre pays risque de se voir infliger une amende de plusieurs centaines de millions d’euros pour n’avoir pas atteint des objectifs irréalistes en matière d’éoliennes, estime le professeur émérite d’économie à l’université de Paris-XII. Ce n’est pas cette amende qui est une folie, mais la politique de l’énergie européenne elle-même, juge-t-il.

La France est le seul pays de l’Union européenne à ne pas avoir atteint son objectif national de développement des énergies durables. Cela va nous coûter 500 millions d’euros cette année, je pense que c’est une raison supplémentaire d’agir», a déclaré Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, auditionnée le 19 octobre par les commissions des affaires économiques et de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat au sujet du projet de loi relatif à l’accélération de la production des énergies renouvelables. Il est en effet probable que la Commission européenne demande à la France un chèque, sinon de 500 millions d’euros, en tout cas de plusieurs centaines de millions, au motif que nous ne produisons pas assez d’électricité éolienne et photovoltaïque. Comme dit Boileau, «le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable.

Coupures d’électricité : les conséquences d’une politique de gribouille

Coupures d’électricité : les conséquences d’une politique de gribouille

Pour tenter de dissimuler ses contradictions en matière de politique énergétique, le pouvoir tente de préparer les esprits à d’éventuels coupures de courant au cours de l’hiver.S’il y a bien un terrain où la France multiplie toutes les incohérences , c’est bien celui de l’énergie.

La France a voulu s’aligner sur l’Allemagne qui a développé des énergies renouvelables pour faire plaisir aux écolos mais qui dans le même temps a surtout compté sur le gaz russe à bon marché et le charbon pour assurer sa production d’électricité. Hier exportatrice d’électricité, la France aujourd’hui importe en provenance d’Allemagne ! Une électricité surtout produite par des centrales à charbon et non par les ridicules énergies alternatives. Rémy Prud’homme, célébre économiste, dénonce le fruit d’une politique absurde»

«La situation est d’autant plus absurde qu’en réalité, nous ne produisons pas trop peu, mais au contraire bien trop, d’électricité éolienne et solaire», estime Rémy Prud’homme. Extrait de la tribune dans le Figaro

En application de règles européennes que la France avait approuvées, notre pays risque de se voir infliger une amende de plusieurs centaines de millions d’euros pour n’avoir pas atteint des objectifs irréalistes en matière d’éoliennes, estime le professeur émérite d’économie à l’université de Paris-XII. Ce n’est pas cette amende qui est une folie, mais la politique de l’énergie européenne elle-même, juge-t-il.

La France est le seul pays de l’Union européenne à ne pas avoir atteint son objectif national de développement des énergies durables. Cela va nous coûter 500 millions d’euros cette année, je pense que c’est une raison supplémentaire d’agir», a déclaré Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, auditionnée le 19 octobre par les commissions des affaires économiques et de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat au sujet du projet de loi relatif à l’accélération de la production des énergies renouvelables. Il est en effet probable que la Commission européenne demande à la France un chèque, sinon de 500 millions d’euros, en tout cas de plusieurs centaines de millions, au motif que nous ne produisons pas assez d’électricité éolienne et photovoltaïque. Comme dit Boileau, «le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable.

Electricité- Énergie : une politique de gribouille

Énergie : une politique de gribouille

Pour tenter de dissimuler ses contradictions en matière de politique énergétique, le pouvoir tente de préparer les esprits à d’éventuels coupures de courant au cours de l’hiver.S’il y a bien un terrain où la France multiplie toutes les incohérences , c’est bien celui de l’énergie.La France a voulu s’aligner sur l’Allemagne qui a développé des énergies renouvelables pour faire plaisir aux écolos mais qui dans le même temps a surtout compté sur le gaz russe à bon marché et le charbon pour assurer sa production d’électricité. Hier exportatrice d’électricité, la France aujourd’hui importe en provenance d’Allemagne !R émy Prud’homme, célébre économiste, dénonce le fruit d’une politique absurde»

«La situation est d’autant plus absurde qu’en réalité, nous ne produisons pas trop peu, mais au contraire bien trop, d’électricité éolienne et solaire», estime Rémy Prud’homme. Extrait de la tribune dans le Figaro

En application de règles européennes que la France avait approuvées, notre pays risque de se voir infliger une amende de plusieurs centaines de millions d’euros pour n’avoir pas atteint des objectifs irréalistes en matière d’éoliennes, estime le professeur émérite d’économie à l’université de Paris-XII. Ce n’est pas cette amende qui est une folie, mais la politique de l’énergie européenne elle-même, juge-t-il.

La France est le seul pays de l’Union européenne à ne pas avoir atteint son objectif national de développement des énergies durables. Cela va nous coûter 500 millions d’euros cette année, je pense que c’est une raison supplémentaire d’agir», a déclaré Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, auditionnée le 19 octobre par les commissions des affaires économiques et de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat au sujet du projet de loi relatif à l’accélération de la production des énergies renouvelables. Il est en effet probable que la Commission européenne demande à la France un chèque, sinon de 500 millions d’euros, en tout cas de plusieurs centaines de millions, au motif que nous ne produisons pas assez d’électricité éolienne et photovoltaïque. Comme dit Boileau, «le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable.

Énergie : une politique de gribouille

Énergie : une politique de gribouille

S’il y a bien un terrain où la France multiplie toutes les contradictions, c’est bien celui de l’énergie.Rémy Prud’homme, célébre économiste dénonce le fruit d’une politique absurde»

«La situation est d’autant plus absurde qu’en réalité, nous ne produisons pas trop peu, mais au contraire bien trop, d’électricité éolienne et solaire», estime Rémy Prud’homme. Extrait de la tribune dans le Figaro

En application de règles européennes que la France avait approuvées, notre pays risque de se voir infliger une amende de plusieurs centaines de millions d’euros pour n’avoir pas atteint des objectifs irréalistes en matière d’éoliennes, estime le professeur émérite d’économie à l’université de Paris-XII. Ce n’est pas cette amende qui est une folie, mais la politique de l’énergie européenne elle-même, juge-t-il.
La France est le seul pays de l’Union européenne à ne pas avoir atteint son objectif national de développement des énergies durables. Cela va nous coûter 500 millions d’euros cette année, je pense que c’est une raison supplémentaire d’agir», a déclaré Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, auditionnée le 19 octobre par les commissions des affaires économiques et de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat au sujet du projet de loi relatif à l’accélération de la production des énergies renouvelables. Il est en effet probable que la Commission européenne demande à la France un chèque, sinon de 500 millions d’euros, en tout cas de plusieurs centaines de millions, au motif que nous ne produisons pas assez d’électricité éolienne et photovoltaïque. Comme dit Boileau, «le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable.

Parlement-Projets de loi des énergies: Une politique de gribouille

Parlement-Projets de loi des énergies: Une politique de gribouille

Le gouvernement multiplie les projets de loi énergies en même temps sur le nucléaire et les autres énergies renouvelables. Une véritable politique de gribouille d’une part pour faire face à la crise, en même temps pour donner des gages aux écolos bobos. Ainsi sous la pression des ultras de l’environnement, on a fermé Fessenheim et décidé la fermeture de 14 réacteurs. Mais la crise énergétique est venue rappeler les contradictions du pouvoir. Un pouvoir condamné pour des raisons énergétiques mais aussi politiques à refaire du nucléaire l’objectif central tout en développant solaire et éoliennes.Cette politique contradictoire contraint la France traditionnellement exportatrice d’électricité en importer d’Allemagne. Une électricité produite avec du charbon !

Les écolos bobos croient servir la cause environnementale avec leur intégrisme radical. En fait, dans la plupart des cas ils n’obtiennent que le contraire de ce qui est recherché. Pour certains d’ailleurs la lutte pour le cadre de vie est secondaire, l’objectif est surtout politique : imposer un autre type de société de philosophie néo marxiste même si les organisations en cause regroupent aussi des anarchistes, des humanistes naïfs et nombre de marginaux. Ainsi la vague verte enregistrée lors des municipales est-elle largement teintée de rouge recyclé.

Les organisations politiques officielles de gauche ont été éjectées du jeu politique et nombre de militants se sont reconvertis dans l’idéologie verte révolutionnaire. Le pouvoir est bien contraint d’intégrer les aspirations environnementales d’ une partie de l’électorat et sacrifie sur l’autel écolo quelques victimes expiatoires mais évidemment sans changer la ligne générale de développement. Ainsi en est-il du nucléaire avec par exemple le renoncement très politicien de Mitterrand au projet de central Tricastin et dernièrement la fermeture de Fessenheim par Macron. Dans le même temps, ce dernier prévoit assez rapidement la construction de 6 EPR qui compenseront est bien davantage les quelques fermetures de réacteurs anciens ( une trentaine d’EPR d’ ici 2050). L’objectif de ramener la part du nucléaire à 50 % au lieu de 70 à 75 % relève de cette illusion verte.

Pour donner le change, on construit aussi de très coûteuse éoliennes qui permettent à certains propriétaires terriens de s’enrichir mais constituent un contresens économique et énergétique. Bien d’autres sources d’énergie méritent d’être soutenues comme la biomasse, l’hydroélectrique, le voltaïque ou encore l’hydrogène. Après la pseudo convention citoyenne, la plupart des sujets stratégiques ont été enterrés. On retient surtout le gadget des terrasses chauffées ( et les pelouse des terrains de foot ?). Bref, le radicalisme des écolos verts rouges contraint à slalomer pour atteindre les objectifs stratégiques, à perdre du temps de l’argent et finalement à nuire à l’environnement. Des évolutions sont indispensables pour améliorer la qualité de vie, le climat et la biodiversité mais elles ne peuvent être que structurelles, c’est-à-dire s’inscrire dans le temps en tenant compte des réalités. Sinon on se résout à accepter une politique environnementale de gribouille qui affiche surtout des gadgets voire des contradictions avec l’objectif recherché.

Projets de loi des énergies: Une politique de gribouille

Projets de loi des énergies: Une politique de gribouille

Le gouvernement multiplie les projets de loi énergies en même temps sur le nucléaire et les autres énergies renouvelables. Une véritable politique de gribouille d’une part pour faire face à la crise, en même temps pour donner des gages aux écolos bobos. Ainsi sous la pression des ultras de l’environnement, on a fermé Fessenheim et décidé la fermeture de 14 réacteurs. Mais la crise énergétique est venue rappeler les contradictions du pouvoir. Un pouvoir condamné pour des raisons énergétiques mais aussi politiques à refaire du nucléaire l’objectif central tout en développant solaire et éoliennes.Cette politique contradictoire contraint la France traditionnellement exportatrice d’électricité en importer d’Allemagne. Une électricité produite avec du charbon !

Les écolos bobos croient servir la cause environnementale avec leur intégrisme radical. En fait, dans la plupart des cas ils n’obtiennent que le contraire de ce qui est recherché. Pour certains d’ailleurs la lutte pour le cadre de vie est secondaire, l’objectif est surtout politique : imposer un autre type de société de philosophie néo marxiste même si les organisations en cause regroupent aussi des anarchistes, des humanistes naïfs et nombre de marginaux. Ainsi la vague verte enregistrée lors des municipales est-elle largement teintée de rouge recyclé.

Les organisations politiques officielles de gauche ont été éjectées du jeu politique et nombre de militants se sont reconvertis dans l’idéologie verte révolutionnaire. Le pouvoir est bien contraint d’intégrer les aspirations environnementales d’ une partie de l’électorat et sacrifie sur l’autel écolo quelques victimes expiatoires mais évidemment sans changer la ligne générale de développement. Ainsi en est-il du nucléaire avec par exemple le renoncement très politicien de Mitterrand au projet de central Tricastin et dernièrement la fermeture de Fessenheim par Macron. Dans le même temps, ce dernier prévoit assez rapidement la construction de 6 EPR qui compenseront est bien davantage les quelques fermetures de réacteurs anciens ( une trentaine d’EPR d’ ici 2050). L’objectif de ramener la part du nucléaire à 50 % au lieu de 70 à 75 % relève de cette illusion verte.

Pour donner le change, on construit aussi de très coûteuse éoliennes qui permettent à certains propriétaires terriens de s’enrichir mais constituent un contresens économique et énergétique. Bien d’autres sources d’énergie méritent d’être soutenues comme la biomasse, l’hydroélectrique, le voltaïque ou encore l’hydrogène. Après la pseudo convention citoyenne, la plupart des sujets stratégiques ont été enterrés. On retient surtout le gadget des terrasses chauffées ( et les pelouse des terrains de foot ?). Bref, le radicalisme des écolos verts rouges contraint à slalomer pour atteindre les objectifs stratégiques, à perdre du temps de l’argent et finalement à nuire à l’environnement. Des évolutions sont indispensables pour améliorer la qualité de vie, le climat et la biodiversité mais elles ne peuvent être que structurelles, c’est-à-dire s’inscrire dans le temps en tenant compte des réalités. Sinon on se résout à accepter une politique environnementale de gribouille qui affiche surtout des gadgets voire des contradictions avec l’objectif recherché.

Politique des Energies renouvelables : Une planification pour remplacer la politique de gribouille

Politique des Energies renouvelables : Une planification pour remplacer la politique de gribouille

 

Trois membres de l’Académie des technologies, Yves Bamberger, Patrick Pélata et Pierre Veltz, suggèrent, dans une tribune au « Monde », de faire du déploiement de l’éolien et du solaire l’objet d’une planification nationale méthodique, mais ouverte aux territoires, aux acteurs économiques et aux citoyens.

 

Tribune.

 

La vitesse de décarbonation de notre système énergétique est la pierre angulaire de notre politique climatique. Le contexte actuel de la guerre en Ukraine montre combien les objectifs de souveraineté et les objectifs climatiques sont alignés. Deux stratégies se dessinent. La première consiste à acheter encore du temps pour réorganiser les approvisionnements en énergies fossiles. Elle est sans doute incontournable à très court terme. Mais il est crucial de ne pas remplacer une dépendance par d’autres.

La seule stratégie d’avenir consiste à aller le plus vite possible vers des solutions non fossiles. Or, pour cela, il ne suffit pas de disposer d’objectifs globaux ou de scénarios de référence. L’enjeu essentiel est celui du déploiement effectif, dans le temps et dans l’espace, de ces solutions non fossiles. Et à cet égard, il y a lieu d’être inquiet, car nous n’avons ni les méthodes, ni les instruments, ni les organisations permettant de piloter efficacement ce déploiement.

Tous les scénarios, à commencer par le plus fouillé, celui de Réseau de transport d’électricité (« Futurs énergétiques 2050 »), prévoient une augmentation forte de la part du vecteur électrique, et une croissance très importante des renouvelables. Nous nous focalisons ici sur l’éolien et le solaire, sans aborder les problématiques spécifiques du nucléaire.

Or, nous nous engageons dans la voie des énergies renouvelables de manière incrémentale et souvent chaotique. Des démarcheurs parcourent les campagnes pour proposer des solutions « agrovoltaïques », qui constituent des revenus d’appoint, et souvent davantage, pour les agriculteurs, sans que la compatibilité avec les usages agricoles ait été vraiment vérifiée. Ce n’est qu’un exemple. Ces démarches désordonnées vont accroître les blocages et les contestations, multiplier les recours et augmenter encore les délais administratifs d’autorisation des projets.

Un changement aussi profond appelle deux conditions.

La première est l’adhésion des citoyens. Pour cela, les objectifs doivent être clairs et fermes, les processus et les calendriers doivent être lisibles.

La deuxième est la mobilisation des investisseurs et des producteurs de technologies et de services. Pour ces acteurs, l’élément fondamental est que le chemin de décarbonation devienne beaucoup plus prévisible qu’aujourd’hui.

Il nous semble donc urgent de changer de méthode. Si nous n’accompagnons pas nos scénarios et nos stratégies, telles que la ststratégie nationale bas carbone, d’une véritable planification structurée et cohérente du déploiement, avec la gouvernance adaptée, nous continuerons à nous bercer de belles paroles.

Energies renouvelables : Une planification pour remplacer la politique de gribouille

Energies renouvelables : Une planification pour remplacer la politique de gribouille

 

Trois membres de l’Académie des technologies, Yves Bamberger, Patrick Pélata et Pierre Veltz, suggèrent, dans une tribune au « Monde », de faire du déploiement de l’éolien et du solaire l’objet d’une planification nationale méthodique, mais ouverte aux territoires, aux acteurs économiques et aux citoyens.

 

Tribune.

 

La vitesse de décarbonation de notre système énergétique est la pierre angulaire de notre politique climatique. Le contexte actuel de la guerre en Ukraine montre combien les objectifs de souveraineté et les objectifs climatiques sont alignés. Deux stratégies se dessinent. La première consiste à acheter encore du temps pour réorganiser les approvisionnements en énergies fossiles. Elle est sans doute incontournable à très court terme. Mais il est crucial de ne pas remplacer une dépendance par d’autres.

La seule stratégie d’avenir consiste à aller le plus vite possible vers des solutions non fossiles. Or, pour cela, il ne suffit pas de disposer d’objectifs globaux ou de scénarios de référence. L’enjeu essentiel est celui du déploiement effectif, dans le temps et dans l’espace, de ces solutions non fossiles. Et à cet égard, il y a lieu d’être inquiet, car nous n’avons ni les méthodes, ni les instruments, ni les organisations permettant de piloter efficacement ce déploiement.

Tous les scénarios, à commencer par le plus fouillé, celui de Réseau de transport d’électricité (« Futurs énergétiques 2050 »), prévoient une augmentation forte de la part du vecteur électrique, et une croissance très importante des renouvelables. Nous nous focalisons ici sur l’éolien et le solaire, sans aborder les problématiques spécifiques du nucléaire.

Or, nous nous engageons dans la voie des énergies renouvelables de manière incrémentale et souvent chaotique. Des démarcheurs parcourent les campagnes pour proposer des solutions « agrovoltaïques », qui constituent des revenus d’appoint, et souvent davantage, pour les agriculteurs, sans que la compatibilité avec les usages agricoles ait été vraiment vérifiée. Ce n’est qu’un exemple. Ces démarches désordonnées vont accroître les blocages et les contestations, multiplier les recours et augmenter encore les délais administratifs d’autorisation des projets.

Un changement aussi profond appelle deux conditions.

La première est l’adhésion des citoyens. Pour cela, les objectifs doivent être clairs et fermes, les processus et les calendriers doivent être lisibles.

La deuxième est la mobilisation des investisseurs et des producteurs de technologies et de services. Pour ces acteurs, l’élément fondamental est que le chemin de décarbonation devienne beaucoup plus prévisible qu’aujourd’hui.

Il nous semble donc urgent de changer de méthode. Si nous n’accompagnons pas nos scénarios et nos stratégies, telles que la ststratégie nationale bas carbone, d’une véritable planification structurée et cohérente du déploiement, avec la gouvernance adaptée, nous continuerons à nous bercer de belles paroles.

Armée: La politique de gribouille de Macron

Armée: La politique de gribouille de Macron

 

Macron, qui a oublié de faire son service militaire, découvre les réalités des guerres conventionnelles qui certes nécessitent des armes sophistiquées mais aussi énormément de troupes comme par exemple en Ukraine où on s’oriente vers une guerre urbaine. La solution serait évidemment de rétablir le service militaire et de former une génération tous les ans à la fonction militaire. Au lieu de cela ne remplace une espèce d’ersatz de service public insensé qui ne remplit aucune fonction, ni militaire, ni sociale ni sociétale( En Ukraine on a rappelé toute la population en âge de combattre). Et Macron qui sort de son chapeau un service de réservistes pour les étudiants ( pourquoi seulement les étudiants !). En plus avec un chiffre dérisoire visant à doubler ce nombre de réservistes. Ou quand l’incompétence le dispute à l’ignorance totale de la problématique militaire aujourd’hui dans les conflits actuels.

S’il est réélu, Emmanuel Macron a promis de lancer un « plan de mobilisation civile » pour « renforcer [la] « résilience « »de la France en période de crise. Les effectifs de réservistes « seront doublés », a-t-il ajouté. Cela passera par une mobilisation renforcée des jeunes, nous apprend son programme. Le document précise que, « pour ceux [des étudiants] qui s’engagent dans la durée comme réservistes, les études seront financées à hauteur de 2.500 euros par an pendant cinq ans ».

Les jeunes peuvent déjà aujourd’hui s’engager à partir de 17 ans dans la réserve opérationnelle (armée et gendarmerie) pour une durée de un à cinq ans. Ceux d’entre eux qui sont inscrits dans un établissement d’enseignement professionnel ou supérieur bénéficient d’une allocation d’études de 100 euros par mois, soit 1.200 euros par an.

Énergie : la politique de gribouille de Macron

Énergie : la politique de gribouille de Macron

 

« Ce qui fait que les prix de l’énergie sont si élevés, c’est parce qu’Emmanuel Macron a eu une politique de gribouille en matière énergétique depuis cinq ans, en fermant Fessenheim, en annonçant la fermeture de 14 réacteurs », a déclaré Valérie Pécresse. En 2018, le chef de l’Etat prévoyait effectivement de fermer des réacteurs nucléaires avant d’annoncer il y a deux semaines un programme de construction d’au moins six EPR et la fin des fermetures de réacteurs en état de fonctionner. .

 

Sur BFMTV, la candidate LR à l’élection présidentielle a reproché au chef de l’Etat ses tergiversations en matière de politique énergétique et déploré le temps perdu dans la construction d’EPR et d’éoliennes en mer.

« Le vrai problème d’Emmanuel Macron, c’est qu’il a beaucoup parlé mais très peu gouverné ». Invitée de Face à BFM ce mercredi, Valérie Pécresse a critiqué la politique énergétique menée par le président de la République dans un contexte de flambée des prix:

 

« On a aujourd’hui l’EPR de Flamanville qui a combien d’années de retard? Combien de milliards de surcoûts? On n’est pas capable de mener un grand projet industriel de ce type dans notre pays », a encore déploré la candidate des Républicains. Avant de viser une nouvelle fois l’actuel chef de l’Etat:

« Emmanuel Macron est là depuis dix ans. Il a été conseiller économique de François Hollande, puis ministre de l’Economie, et ensuite président de la République. Ca fait dix ans qu’il aurait pu s’occuper de faire en sorte que des projets industriels de ce type puissent voire le jour ».

Eoliennes: Une justice de gribouille

Eoliennes: Une justice de gribouille

 

Stefan Ambec et Claude Crampes, Toulouse School of Economics Explique que les fondements juridiques qui légalise les éoliennes constitue tout simplement un déni de justice.

 

Les temps sont durs pour les pêcheurs de la Baie de Saint Brieuc qui doivent se battre sur tous les fronts pour conserver leurs zones de pêche. Suite au Brexit, leurs licences d’accès aux eaux anglo-normandes sont tributaires d’un marchandage entre gouvernements. Ils doivent également subir les désagréments de l’installation d’éoliennes en mer. Dans les eaux françaises, six parcs éoliens sont actuellement en chantier ou en voie de l’être[1]. Même si les pêcheurs ne sont pas les seuls opposants aux éoliennes offshore[2], il sont en première ligne du fait d’une perte de revenus prévisible. Pour l’heure, ils ne peuvent compter que sur 35% de la taxe éolienne en mer payée chaque année par les exploitants (actuellement 16.301euros par mégawatt installé). Il n’est donc pas surprenant qu’ils recourent à la justice pour obtenir soit des interdictions, soit des compensations.

Ainsi, le 26 août 2021, les pêcheurs des Côtes-d’Armor ont porté plainte contre le parc éolien de Saint Brieuc. Les motifs invoqués sont le rejet de substance polluante et l’atteinte à la conservation des espèces animales et des habitats naturels. La plainte pénale porte sur l’intégralité du projet et demande l’immobilisation du navire d’installation Aoelus.

Quelques jours plus tard, ils ont saisi le Parquet national financier du chef de recel du délit d’atteinte à l’égalité des candidats dans les marchés publics lors de l’attribution des concessions d’utilisation du domaine public maritime. En septembre, ils ont déposé devant le Tribunal administratif de Rennes un recours pour méconnaissance du principe de précaution. Ils demandent la suspension puis l’annulation de l’arrêté autorisant le navire Aeolus à se rendre sur le chantier du parc éolien marin au motif qu’il a subi deux fuites de liquide hydraulique en moins de deux mois, mettant en danger les coquilles Saint-Jacques. Cette requête a été rejetée par le juge des référés de Rennes par une ordonnance rendue le 13 octobre.

L’attaque combine donc des arguments environnementaux (lutte contre les pollutions, protection des ressources halieutiques) et des arguments de procédure (recel de favoritisme). Mais les pêcheurs se sont aussi aventurés sur le terrain du droit de la concurrence pour accéder aux instances de l’Union européenne.

 

Parce qu’elles risquent de fausser la concurrence au sein de l’Union européenne les aides d’Etat sont interdites, sauf si… L’une des exceptions est celle des mesures prises pour lutter contre le changement climatique. Donc quand le gouvernement français accorde aux exploitants d’éoliennes (classées technologies vertes) des tarifs de vente d’électricité négociés hors marché, il s’agit bien d’une aide d’Etat qui entre dans le champ des exceptions puisqu’il s’agit d’une source d’énergie décarbonée. Après avoir été saisie par le gouvernement français sur la validité des tarifs préférentiels qui seront accordés aux exploitants d’éoliennes des six sites concernés, la Commission européenne a considéré que « les effets positifs sur l’environnement de chacune de ces six mesures l’emportent sur les éventuels effets négatifs de distorsion limitée de la concurrence » et a donné son feu vert aux projets (décision C(2019) 5498 final du 26 juillet 2019, point 112).

C’est pour obtenir l’annulation de cette décision de la Commission que plusieurs associations de pêcheurs de Manche et Mer du Nord ont introduit un recours devant la Cour de Justice européenne.

 

Tel l’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche, les pêcheurs français se sont lancés à l’assaut des modernes moulins à vent off-shore qui empiètent sur leurs zones de pêche, avec aussi peu de succès. En effet, le Tribunal a rejeté leur recours par un arrêt du 15 septembre 2021. La principale raison du rejet peut être résumée ainsi : on ne trouve pas d’électricité sur l’étal des poissonniers et le poisson ne se négocie pas sur les marchés de l’électricité. En un mot, pêcheurs et producteurs d’électricité éolienne ne se concurrencent pas sur les mêmes marchés. Donc les pêcheurs ne sont pas fondés à contester les éléments constitutifs d’une activité qui leur est étrangère. En termes juridiques, ils ne sont pas partie intéressée car ils ne se trouvent pas dans un rapport de concurrence avec les bénéficiaires des aides litigieuses (point 113 de l’arrêt).

Pour un économiste, cette notion juridique de partie intéressée est particulièrement étriquée. Comment un pêcheur ne serait-il pas intéressé par son exclusion d’une zone de pêche ? Les plaignants ont bien essayé de mettre en avant que les zones où sont construits les parcs éoliens sont une « matière première » commune dont l’usage est indispensable à leur activité, en conséquence de quoi il faut considérer la concurrence en amont et non la concurrence en aval. Il leur a été rétorqué que « tandis que les pêcheurs prélèvent la ressource halieutique, les exploitants de parcs éoliens en mer utilisent l’énergie cinétique du vent » (point 76 de l’arrêt). Pour le Tribunal, on est donc dans un monde binaire : en haut, c’est en haut, en bas, c’est en bas. Il est pourtant évident que les deux activités ne peuvent pas cohabiter sur une même zone, et l’exclusion d’un agent est la forme la plus extrême de l’exercice de la concurrence. Les pêcheurs ont tort juridiquement, mais économiquement ils sont bien en concurrence avec les éoliennes pour l’occupation d’une zone donnée à la surface de la mer (ou de l’air si on regarde du haut vers le bas). Leur tort est d’avoir évoqué l’exploitation d’une « matière première », c’est-à-dire une ressource naturelle ou un produit, non transformé, utilisé comme intrant dans le processus de fabrication d’une marchandise (point 78 de l’arrêt). Le concept économique pertinent adapté serait plutôt de considérer l’interface eau-air (i.e. la surface de la mer) comme une « facilité essentielle », avec ceci de particulier ici que les deux activités intéressées sont en conflit d’usage sur une zone donnée.

 

Compte tenu de cette incompatibilité, une solution consiste à fragmenter les eaux territoriales en lots, les uns réservés aux éoliennes comme c’est déjà le cas avec les concessions d’utilisation du domaine public maritime, les autres aux pêcheurs avec un engagement d’exclusivité pour une même durée. Ce serait ‘chacun chez soi’ horizontalement et non verticalement.

L’effet et la cause

Un deuxième élément de l’argumentation juridique laisse songeur : si les pêcheurs sont exclus des zones d’installation des éoliennes, ce n’est pas à cause des aides financières litigieuses, c’est à cause du découpage du domaine maritime décidé par le gouvernement français (point 90 de l’arrêt). Pourtant, la décision contestée de la Commission européenne précise bien que « le tarif d’achat (de l’électricité d’origine éolienne) a été conçu pour subventionner les surcoûts de production de la production d’énergie renouvelable (point 95 de la décision) ». On peut donc en déduire que, sans « cette compensation pour la différence entre le coût de production de l’électricité et le prix de base de l’électricité (point 21 de l’arrêt) », l’investissement ne serait pas rentable. Autrement dit l’appel d’offre serait resté improductif. Donc pas d’éolienne en mer et plus de problème pour les pêcheurs : les zones concernées seraient restées à leur disposition.

Au cœur de la transition écologique, l’énergie éolienne est grande consommatrice d’espace, non seulement terrestre, mais aussi maritime. La Programmation Pluriannuelle de l’Energie adoptée le 21 avril 2020 prévoit la désignation en 2022 de développeurs pour deux projets éoliens flottants d’une puissance nominale de 250 MW en Méditerranée (le débat public se termine le 31 octobre 2021) et pour un projet de parc posé d’une puissance de 1 GW au large de l’ile d’Oléron (débat public ouvert jusqu’en janvier 2022). On risque donc de voir se multiplier les recours des pêcheurs de ces zones. Les Don Quichotte des Charentes, de Provence et d’Occitanie voudront « livrer bataille aux démesurés géants ». Compte tenu de la jurisprudence établie en Manche, ils auront du mal à défendre leurs intérêts. L’utilisation de la notion de « facilité essentielle » permettrait peut-être de faire souffler les vents réglementaires en leur faveur.

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[1] Courseulles-sur-Mer, Fécamp, Saint-Nazaire, Saint-Brieuc, îles d’Yeu et de Noirmoutier, Dieppe-Le Tréport.

[2] Il y a aussi les pratiquants du nautisme de loisir ou sportif et les transporteurs maritimes qui évoquent les risques de collision et les résidents et estivants qui se plaignent de l’impact visuel.

Covid: les médecins privés de vaccins cette semaine !!! Ou la politique de gribouille

Covid: les médecins privés de vaccins cette semaine !!! Ou la politique de gribouille

Une vraie politique de gribouille avec des annonces tous azimuts de vaccination de nouvelles catégories, dans de nouveaux lieux et par de nouveaux spécialistes. En réalité, cela ne change pas le volume très restreint de vaccins. Conclusion, ce qu’on donne en surplus aux uns  on le prend aux autres. Ainsi en est-il des médecins récemment autorisés à vacciner mais dont on prend les contingents pour autoriser maintenant les pharmaciens. :

«Pour la semaine du 8 mars, la commande ne sera ouverte que pour les besoins propres des officines, il ne sera pas possible de prendre des commandes pour les médecins compte tenu du nombre de doses livrées par AstraZeneca (environ 28.000 flacons disponibles à la commande)», indique le ministère . Certes la concurrence entre médecins généralistes et pharmaciens présentent un caractère un peu corporatiste. Ceci étend, le problème est l’insuffisance des doses qui amènent le gouvernement à développer une politique de communication trompeuse pour masquer la misère des approvisionnements en vaccins.

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