Archive pour le Tag 'grévistes'

Fonctionnaires : 6,4% de grévistes

Fonctionnaires : 6,4% de grévistes

La grève des fonctionnaires de ce mardi 19 mars a été très peu suivie. On s’attendait notamment à une forte participation dans l’éducation alors que le taux de grévistes n’atteint même pas 10 %. Globalement pour l’ensemble de la fonction publique d’après les chiffres du ministère 7 à 8 % du personnel étaient grévistes mardi.

 

Autant dire qu’il s’agit d’un échec syndical qui démontre que la multiplication des grèves en France n’est pas forcément la stratégie la mieux adaptée pour faire aboutir des revendications. Exemple dans un secteur considéré comme très tendu : l’hôpital. Le taux de grévistes dans la fonction publique hospitalière s’élève à 2,2% à la mi-journée, selon le ministère de la Fonction publique.

Grève l’Éducation nationale : 40% de grévistes

Grève l’Éducation nationale : 40% de grévistes

Dans les écoles, le principal syndicat d’enseignants, le SNUipp, prévoit un taux de grévistes de 40% en moyenne en France. Mais avec des endroits plus mobilisés que d’autres : 65% à Paris, par exemple, et plus de 50% dans le Val-de-Marne, la Drôme, l’Ardèche ou encore dans les Pyrénées-Atlantique. Ici et là, des écoles entières seront fermées.

Dans le second degré, les collèges et les lycées, les professeurs n’ont pas à se déclarer en avance. On n’aura les chiffres qu’une fois la journée entamée, mais il y aura bien des grévistes. Du côté du ministère de l’Éducation nationale, on admet déjà un mouvement « relativement suivi ».
Les syndicats constatent à la fois un mécontentement assez fort mais aussi une sorte de fatigue professionnelle. Certains enseignants sont blasés et ne croient plus trop en l’efficacité de la grève, notamment après le mouvement contre la réforme des retraites, l’année dernière. Certains y ont laissé de nombreuses journées de salaires, mais sans résultat au bout du compte.

Le président chez les grévistes….. aux États-Unis

Le président chez les grévistes….. aux États-Unis

Le président des États-Unis s’est rendu chez les grévistes de l’automobile pour les soutenir dans leurs revendications en grève pour l’augmentation des salaires. Les syndicats réclament de l’ordre de 40 % d’augmentation de leur salaire. Il faut dire que le président des États-Unis est également en campagne électorale. N’empêche que la venue de la plus haute personnalité politique chez des salariés en grève constitue un événement rare. On voit en effet mal Macron rejoindre un piquet de grève pour soutenir la lutte de salariés qui réclament des hausses de salaires.Ce dernier est plus à l’aise dans des dîners type Versailles.

Au mieux, il se rendra dans une préfecture pour réunir quelques participants complaisants sous l’œil des caméras de la télévision. Il pourrait aussi décider de créer un nouveau « machin » pour shunter les institutions et organisations officielles. Un truc du style conseil national de la Refondation ou « Haut conseil de quelque chose ».

Dans le secteur automobile américain sont l’objet de câlineries particulières y compris de Donald Trump qui lui aussi mercredi devrait y aller de son couplet de soutien aux grévistes.

En France aussi lors de périodes électorales présidentielles des candidats ont tenu à manifester leur solidarité avec des grévistes. Un soutien davantage politicien que réellement social.

« Des juges plus favorables aux grévistes» !!!

«Des juges plus favorables aux grévistes» !!!
Par Corinne Lhaïk

par Joël Grangé est avocat associé, Flichy Grangé avocats.

Un article qui peut se discuter d’abord parce qu’il évite de distinguer la nature des conflits. Or la plupart dans le privé concernent des questions de licenciements collectifs qui ne sont que rarement remis en cause par une décision de justice même en cas biens sociaux, de mauvaise gestion ou de délocalisation peut justifiée. NDLR

Alors que la contestation sur la réforme des retraites présentée par le gouvernement avance, les organisations syndicales invitent les salariés ou les agents à recourir à la grève et envisagent différentes formes de mouvement. C’est l’occasion de rappeler que le droit de grève est un droit constitutionnel. L’article 7 du Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 le proclame par la formule : «Le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent ». En dehors des services publics, le législateur n’est pas beaucoup intervenu, si ce n’est pour interdire à l’employeur de remplacer les salariés grévistes par des salariés temporaires.

Toute action des salariés destinée à perturber le fonctionnement de l’entreprise ne constitue pas pour autant une grève. Ainsi, la grève ne légitime pas les atteintes aux biens et aux personnes. La dégradation de matériel ou de marchandises ou encore les violences physiques ne constituent pas une grève. Elle n’autorise pas non plus les atteintes à la liberté du travail des non-grévistes et même à la liberté d’entreprendre.

Le silence législatif a conduit les juges à définir ce qu’il convenait d’entendre par grève et les conditions dans lesquelles elle pouvait s’exercer. La grève se définit comme une cessation totale et collective du travail en vue d’obtenir la satisfaction de revendications professionnelles. Cependant, force est de constater que dans le cadre de cette définition, les juges ont tendance à retenir des positions de plus en plus favorables aux grévistes. La grève n’a pas besoin d’être majoritaire au sein du personnel, il suffit de deux salariés… Elle n’est pas subordonnée à un préavis (sauf dans certains services publics). Cette bienveillance des juges peut se comprendre. Il s’agit d’un ultime mode de pression. Le droit de grève est exigeant pour le salarié puisqu’il entraîne une privation de rémunération.

Pour autant, et c’est la difficulté, les modalités de la grève autorisées par les juges sont de moins en moins strictes et conduisent parfois à autoriser des mouvements dont les conséquences sont pour les entreprises sans commune mesure avec la concession inhérente en principe à ce droit de grève, l’abandon de sa rémunération.

Grande souplesse. La jurisprudence sur les débrayages répétés est symptomatique d’une grande souplesse des juges du fond et de la chambre sociale de la Cour de cassation qui englobe dans la notion de grève des pratiques diversifiées. En effet, certaines situations sont distinguées alors même que leurs effets ressentis pour les entreprises sont similaires. Plus précisément, la grève perlée, soit le ralentissement des cadences sans arrêt de travail à proprement dit, n’est pas considérée comme une grève. Or, ce mouvement peut pourtant être assimilé dans ses effets aux grèves de très courte durée dont la brièveté n’affecte pas la régularité. Un arrêt de travail d’un quart d’heure minimum toutes les heures pendant dix jours ou encore un arrêt de travail de deux fois cinq minutes par heure ont pu être reconnus comme des grèves licites.

En outre, si la grève tournante est interdite dans le secteur public, elle est permise dans le secteur privé. Les grèves tournantes prennent la forme d’arrêts de travail de durée variable, affectant successivement les différents secteurs de l’entreprise. Ainsi, des mouvements d’arrêt de travail qui se succèdent presque continuellement pendant plus d’un mois notamment dans un atelier occupé par 600 salariés et ayant entraîné une paralysie croissante de la fabrication puis l’arrêt total de l’atelier ont pu être jugés licites. Ces grèves infligent pourtant un sérieux dommage à l’employeur du fait d’un arrêt continu du travail.

« La grève, bien que licite, peut être abusive. Cet abus est caractérisé dès lors que la grève entraîne la désorganisation de l’entreprise. Mais l’abus du droit de grève est quant à lui de plus en plus rarement retenu »

On relève d’ailleurs que les grévistes empruntent de plus en plus ces voies de conflits beaucoup plus ponctuels et ciblés. On observe en effet la multiplication des cas des grèves de très courte durée créant une rupture dans le parallélisme entre les pertes consenties par les uns et par les autres.

La grève, bien que licite, peut être abusive. Cet abus est caractérisé dès lors que la grève entraîne la désorganisation de l’entreprise. Mais l’abus du droit de grève est quant à lui de plus en plus rarement retenu. Les tribunaux sont très restrictifs sur la notion de désorganisation de l’entreprise : il faudrait une véritable mise en péril, manifeste et anormale, de l’existence de l’entreprise. Il n’y a pas abus du droit de grève lorsque la perturbation n’est que la conséquence normale de la limitation de la durée du travail. Une perte importante et anormale de production provoquée par des arrêts de courtes durées ne rend pas pour autant la grève abusive.

Pourtant, cette distinction opérée entre désorganisation de l’entreprise et celle de la production apparaît artificielle, la survie de l’entreprise étant incontestablement liée au maintien de sa production.

Indulgence. Ce régime particulièrement indulgent érigé par la jurisprudence mériterait d’être mieux encadré surtout lorsque, comme cela risque d’être le cas, les premières victimes de l’exercice du droit de grève n’ont aucun moyen d’agir sur ses causes. Théoriquement la grève est un ultime mode de pression sur celui qui décide. Ici, la réforme des retraites n’est pas décidée par les entreprises mais par le gouvernement.
Ainsi, sans vouloir nier le caractère constitutionnel du droit de grève, il semble nécessaire de pallier le silence du législateur et de rétablir un exercice raisonné du droit de grève en recherchant une proportionnalité entre l’ampleur du mouvement, ses causes et ses conséquences.

Joël Grangé est avocat associé du cabinet Flichy Grangé avocats, spécialisé en droit du travail

Journée d’action 19 JANVIER: 70 % de grévistes dans les écoles

Journée d’action 19 JANVIER: 70 % de grévistes dans les écoles

Beaucoup d’écoles seront fermées le 19 janvier avec une prévision de 70 % de grévistes. Le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, a prévu en effet mardi que 70% des enseignants du premier degré seraient grévistes jeudi, dans le cadre de la mobilisation nationale intersyndicale contre la réforme des retraites.

 

« Ce chiffre de 70% de grévistes n’est pas une surprise car on sent que la question de la retraite est une préoccupation majeure pour les enseignants », explique Guislaine David, secrétaire générale du Snuipp-FSU.

Selon la syndicaliste, « c’est à peu près les mêmes chiffres que le 5 décembre 2019″. Lors de la dernière mobilisation d’ampleur contre la réforme des retraites il y a plus de trois ans, le monde de l’éducation s’était fortement mobilisé, avec un taux de grévistes atteignant 70% dans le primaire selon le Snuipp-FSU, contre 55% selon le ministère.

Total Feyzin: Cinq grévistes pour finir la grève !

Total Feyzin: Cinq grévistes pour finir la grève !

Finalement l’entêtement de certaines organisations syndicales a abouti comme d’habitude à l’épuisement total des troupes avec chez Total dans la raffinerie de Feyzin seulement cinq grévistes pour terminer la grève.

L’exemple même d’une stratégie syndicale irresponsable davantage préoccupée par des objectifs politiques que par la satisfaction des revendications.

Hypocrisie supplémentaire : la grève est seulement suspendue alors qu’elle est purement et simplement terminée et pour longtemps car elle a épuisé les grévistes concernés

C’est donc la fin de 42 jours de mobilisation. Les grévistes CGT de la raffinerie TotalEnergies de Feyzin, dans le Rhône, ont annoncé ce mardi avoir suspendu leur mouvement. La raffinerie était la dernière encore concernée par la grève entamée le 27 septembre dans les raffineries et dépôts pétroliers du pays. Le 2 novembre, la grève avait été déjà été levée à la raffinerie de Gonfreville , en Seine-Maritime.

Une rencontre s’était tenue jeudi à la raffinerie entre les grévistes CGT et la direction, mais elle n’avait pas permis de démêler la situation, selon le syndicat. « Une future discussion » est « promise » par la direction quand « la grève sera levée », avait alors indiqué à l’AFP Pedro Afonso, se désolant que les discussions n’aient « rien » donné sur les revendications salariales.

Les pilotes de KLM condamnent les pilotes grévistes d’Air-France

Les pilotes de KLM condamnent les pilotes grévistes d’Air France

 

La nouvelle grève du 24 au 27 juin décidée par les syndicats corpos des pilotes d’Air France a fait fortement réagir leurs collègues de KLM (qui font partie du même groupe Air France KLM). La condamnation est sans appel et d’une certaine manière la grève Air France est considérée comme irresponsable. Cela en raison de la situation particulièrement fragile du groupe qui n’a sorti la tête de l’eau que grâce surtout à la baisse du prix du carburant. Or les pertes consécutives aux grèves en France risquent de faire replonger rapidement le groupe Air France KLM dans le rouge. Faut-il rappeler que les pilotes d’Air France sont parmi les mieux payés au monde (entre 10 000 et 20 000 € par mois selon les types d’avion) et qu’ils ont l’une des plus faibles productivités. Des grèves qui constituent donc des actions totalement irresponsables de la part de syndicats corpos qui ignorent tout de la problématique économique du secteur notamment de l’environnement concurrentiel.. Dans une longue lettre ouverte au SNPL, le capitaine Steven Verhaven, président du VNV, principal syndicat des pilotes de KLM, dit son incompréhension face à l’attitude des pilotes français. En effet, Air France et KLM appartiennent toutes deux au même groupe. Le VNV rappelle que la société «est en mauvaise forme». À peine connaît-elle un léger mieux «grâce au faible prix du pétrole». «L’entreprise a désespérément besoin de moyens financiers pour des investissements dans la production future et la croissance», martèle le syndicat des pilotes de KLM. Or, la grève des pilotes coûte cher à la compagnie française et, donc, au groupe: 40 millions d’euros pour les quatre jours de grève du 11 au 14 juin, selon le PDG, Frédéric Gagey. Auxquels s’additionneront d’autres dizaines de millions après la grève prévue à la fin du mois. Au-delà de la question de la grève, c’est bien un problème de communication et de coordination que pointe le VNV. «Très honnêtement, la relation entre le SNPL et le VNV est réduite au strict minimum, regrette Steven Verhagen. Il n’y a presque pas de contact, seules quelques informations sont échangées et il n’y a aucune coordination des actions. Pas non plus de rencontres entre présidents [des syndicats], pas de coups de fil, pas de courriels.» Soucieux de recoller les morceaux avec leurs homologues français, alors qu’ils avaient déjà manifesté leur désapprobation de la grève précédente, les pilotes de KLM rappellent tout de même qu’ils avaient soutenu leur longue grève à l’automne 2014, qui avait coûté 300 millions d’euros à Air France-KLM. Le VNV souligne également que les deux syndicats partagent certains combats, comme l’équilibre de production entre les deux compagnies ou le dossier Transavia. Mais, là encore, le VNV renvoie le SNPL dans les cordes. «Est-ce que le SNPL, conjointement avec le VNV, a tenté de trouver des solutions à court ou moyen termes? Avons-nous reçu une seule demande de discussions [au sujet de l'équilibre de production]? Non, jamais et nous nous demandons toujours pourquoi.».  Le syndicat des pilotes KLM va même plus loin, laissant entendre que le SNPL n’a pas fait tout son possible pour éviter la grève, préférant aller au conflit plutôt que de négocier. À la fin de la missive, le président du VNV reconnaît que les récriminations des pilotes d’Air France concernant la paye des heures de nuit sont légitimes. «Mais est-ce qu’il n’existait pas une possibilité de résoudre au moins ce problème et de demander un report des discussions sur les autres problèmes lors de négociations multilatérales, sans avoir à subir le stress et les dommages d’une grève?», s’interroge Steven Verhagen. Le VNV préfère cependant conclure sur une note encourageante, répétant que «s’il y avait encore un doute: évidemment, nous pensons toujours que les pilotes d’Air France sont nos collègues et que le SNPL est notre compagnon syndical». Steven Verhagen espère que le SNPL verra dans sa lettre «une tentative de redémarrer notre relation du bon pied». Rien n’est moins sûr.

 

SNCF: les grévistes ont gagné mais l’entreprise est condamnée

SNCF: les grévistes ont gagné mais l’entreprise  est condamnée

Toujours la grève à la SNCF où 5 à 6 % de grévistes créent la pagaille dans les roulements (programmation du travail). Une grève qui pourtant ne devrait pas dépasser la manif prévue mardi. Pourtant l’accord d’entreprise concernant les conditions de travail a été fortement amendé au point qu’il fige presque les conditions actuelles qui plombent la compétitivité de l’entreprise (supérieur de 20 à 30 % par rapport à celle d’autres compagnies concurrentes qui viendront très prochainement concurrencer la SNCF sur tous les créneaux de marché, ne parlons pas de la concurrence intermodale. En fret par exemple la SNCF voit son portefeuille de clientèle se réduire comme peau de chagrin la messagerie a disparu depuis longtemps (et le Sernam avec ;);  pour les wagons complets on va vers l’extinction progressive. Pour le transport de personnes la SNCF et menacée d’un côté par le développement du transport aérien, de l’autre par le transport en car. La concurrence va maintenant intervenir pour la grande vitesse également pour les trains régionaux dont le coût est considéré comme trop prohibitif par les autorités organisatrices régionales. Ajoutons à cela que l’entreprise est engluée dans une dette colossale de 50 milliards environ héritage d’un passé qui n’a jamais été capable de clarifier les responsabilités respectives de l’entreprise et de l’État ; un passé qui n’a jamais vraiment voulu mettre sur la table la question de la productivité pour éviter les conflits. D’une certaine manière le radicalisme de certaines organisations syndicales à payé : les cheminots radicalisés ont gagné mais l’entreprise a perdu et le statut ne appliquera ’qu’à un nombre de plus en plus réduits de cheminots avant de disparaître. En réalité une opération perdant perdant.

(Avec AFP)

SNCF: 10% de grévistes mais la pagaille

SNCF: 10% de grévistes mais la pagaille

 

Autour seulement de 10% de grévistes à la SNCF, soit très peu mais suffisamment pour faciliter la pagaille même si nombre de trains sont maintenus mais souvent en retard. Une grève lancée par la CGT-Cheminots et SUD-rail pour peser dans les négociations sociales du rail et demander le retrait de la loi travail. En fait deux objectifs qui n’ont guère de liens. La négociation sociale  à la SNCF porte sur l’accord d’entreprise d’une  part et la future convention collective. Là il ya un vrai danger pour le statut des cheminots. Un danger social évidemment mais aussi pour l’avenir de l’entreprise mal préparée à une  concurrence voulue par l’union économique. Par contre la revendication concernant la loi travail s’inscrit dans uen démarche plus politique et dans le bras de fer gouvernement-CGT.   La semaine dernière, la SNCF avait dénombré environ 15% de grévistes, la CGT-cheminots « plus d’un cheminot sur trois ». Jusqu’à présent, la CGT-cheminots appelait à la grève uniquement les mercredi et jeudi. Mais le premier syndicat à la SNCF a durci mardi son préavis de grève à compter du 31 mai à 19H00. Désormais, les quatre syndicats représentatifs de la SNCF appellent donc les cheminots à une grève reconductible de jour en jour à partir du milieu de la semaine prochaine. Les négociations avec la direction de la SNCF sur un nouvel accord sur le temps de travail et avec le patronat du secteur ferroviaire sur une convention collective harmonisée pour l’ensemble du secteur (fret/voyageurs, SNCF/privé), en vue de l’ouverture élargie à la concurrence à partir de 2020, sont entrées dans leur dernière phase. La SNCF souhaite aboutir le 7 juin, avant le début de l’Euro. Une séance de négociation avait été initialement prévue mercredi mais elle a été reportée à vendredi. Au niveau de la branche, les discussions doivent en théorie s’achever les 1er et 2 juin. Une nouvelle réunion se tiendra jeudi à la demande des organisations syndicales.

(Avec AFP)

Le Conseil national du PS bousculé par les grévistes de PSA

Le Conseil national du PS bousculé par les grévistes de PSA

Ce Conseil national, qui rassemble quelque 300 cadres du PS, s’est ouvert dans un contexte marqué par l’affaire Cahuzac, une bombe politique qui a profondément marqué et choqué les militants, et quelques jours après les propos anti-austérité de plusieurs ministres, dont Arnaud Montebourg (Redressement productif), et Cécile Duflot (Logement).  Le Premier ministre venait juste d’achever son discours lorsque une cinquantaine d’ouvriers de l’usine PSA sont entrés dans la salle en clamant « le changement, c’est maintenant ». M. Ayrault s’est éclipsé. Le Premier secrétaire du PS, Harlem Désir, a lui décidé de leur accorder la parole pendant une dizaine de minutes. C’est le représentant CGT de l’usine, Jean-Pierre Mercier, qui s’est exprimé à la tribune, devant plusieurs ministres et le conseiller de François Hollande, Aquilino Morelle. « On est venu ici pour vous demander qu’on obtienne une bonne fois pour toutes ce médiateur, qui puisse mettre le poids du pouvoir politique, du gouvernement dans la balance », a déclaré le dirigeant syndical.  Prenant à partie les ministres présents, comme Stéphane Le Foll, François Lamy ou Najat Vallaud-Belkacem, le représentant CGT leur a lancé : « vous avez vos menteurs, vos Cahuzac, nous on a M. (Philippe) Varin », le président de PSA, accusé de « mentir » aux ouvriers « depuis un an et demi ».  Le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, a lui aussi été apostrophé. « Vous connaissez dans le Doubs la famille Peugeot, vous pouvez avoir un poids vis-à-vis d’eux », a demandé M. Mercier au ministre, élu de ce département.  Des représentants de ces salariés ont dans la foulée été reçus par M. Désir. « Même si on désapprouve l’intrusion, il est tout à fait indispensable pour le PS de maintenir le dialogue avec les travailleurs car nous sommes le parti des droits des travailleurs », a assuré un membre de la direction.

 




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