Archive pour le Tag 'grèves'

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Air France : des salariés de KLM demandent l’arrêt des grèves

Air France : des salariés de KLM demandent l’arrêt des grèves

 

De toute évidence il n’y a pas la même culture du dialogue social en France et en Hollande. Le responsable du syndicat néerlandais CNV se dit ,lui ,prèts à faire de nouveaux sacrifices pour améliorer la compétitivité de KLM ( filiale de Air France) et alors que l’entreprise a déjà mis en œuvre de plan de restructuration. Du coup des salariés néerlandais du groupe Air France-KLM ont lancé mercredi une pétition pour demander à leurs collègues français de ne pas déclencher de nouvelles grèves dans le groupe.  La pétition, qui réunit déjà plus d’un millier de signatures, illustre le mécontentement de la branche néerlandaise du groupe de transport aérien face à la montée des tensions sociales au sein de la branche française.  Joost Ruempol, porte-parole de KLM, a déclaré que la pétition des personnels de cabine de la compagnie n’était pas encouragée par l’entreprise et qu’elle appelait les salariés d’Air France à s’engager dans un dialogue « constructif » avec la direction plutôt que de s’aliéner l’opinion publique.   »Dégrader davantage notre situation de trésorerie n’est pas une solution et ne fera qu’accroître les difficultés », dit le texte de la pétition.  Dolf Polders, représentant des personnels de cabine et des personnels au sol de KLM au sein du syndicat CNV, a déclaré que la compagnie néerlandaise, qui a déjà subi un plan de restructuration ces deux dernières années, était prête à « faire de nouveaux sacrifices ». « Mais alors que le personnel de KLM se conduit de manière responsable, des salariés d’Air France se comportent comme des enfants gâtés », a-t-il ajouté à propos des incidents de lundi à Roissy, lors desquels deux cadres de la compagnie française ont été agressés.  Si KLM et Air France appartiennent au même groupe depuis 2004, chacune des deux compagnies a conservé sa propre structure et son identité nationale.  L’an dernier, après une grève des pilotes français qui avaient amputé de 330 millions d’euros le bénéfice d’exploitation d’Air France, les dirigeants de la branche néerlandaise avaient sèchement refusé de renflouer la trésorerie de la branche française.

 

Les grèves soumises au vote des salariés…en Grande-Bretagne

Les grèves soumises au vote des salariés…en Grande-Bretagne

Une bonne idée qui pourrait être reprise en France pour éviter la « gréviculture » et aussi la déconsidération des syndicats. Actuellement  en Grande Bretagne, un vote est déjà obligatoire mais sans aucun quorum, ce qui signifie qu’une grève peut avoir lieu même si une minorité seulement de salariés a participé au vote – à partir du moment où la majorité des votants opte pour la grève. Dans le projet de loi, les conditions préalables à la grève sont encore plus durcies dans certains « secteurs publics essentiels », a précisé le ministère des Entreprises. Pour ces secteurs, qui comprennent la santé, l’éducation, les sapeurs-pompiers, les transports, la sécurité aux frontières et l’énergie, au moins 40% de l’ensemble des salariés devront se prononcer en faveur de la grève -contre 25% au minimum dans les autres secteurs.  Les conservateurs, qui gouvernaient jusqu’en mai dernier au sein d’une coalition avec les centristes du Parti Libéral-Démocrate, ont les coudées franches depuis les élections législatives du 7 mai, au cours desquelles les Britanniques leur ont confié une majorité parlementaire absolue à eux seuls. Le durcissement des conditions d’exercice du droit de grève faisait partie des promesses de campagne du Premier ministre David Cameron. « Les syndicats ont un rôle constructif à jouer en représentant les intérêts de leurs membres, mais notre gouvernement va équilibrer leurs droits avec ceux du peuple qui travaille et ceux des entreprises », a expliqué le ministre des Entreprises, Sajid Javid. « Avec ces changements, les grèves n’interviendront que lorsqu’une majorité claire de ceux qui peuvent voter à ce sujet l’auront fait et que toutes les autres possibilités auront été explorées », a-t-il ajouté.

 

Grèves des médecins : Marisol Touraine veut isoler les généraliste

 

Grèves des médecins : Marisol Touraine veut isoler les généralistes

 

Il apparaît évident que la ministre de la santé souhaite isoler les généralistes  actuellement en grève. Dans un premier temps elle a d’abord donné satisfaction est très rapidement aux urgentistes . L’objectif étant d’éviter une saturation des services de santé. De la même manière ,  il semble qu’elle ait le satisfait les revendications des établissements privés également pour tenter de le circonscrire le conflit des médecins généralistes. Compte tenu des positions en présence le conflit et donc susceptible de durer plus longtemps que prévu. L’opposition la plus vive porte sur la question du Tiers payant qui va contraindre nombre de généralistes à assumer le coût de l’opération. Notons que près de 90 % des médecins  travaillent sans logistique et sans secrétariat. D’une certaine manière Marisol Touraine veut mettre à genoux cette médecine libérale et promouvoir une médecine en partie fonctionnarisée. Pas sûr que les comptes de la sécu en sortent gagnants et surtout que la qualité de la médecine s’améliore. . Reste aussi à régler la question du prix de l’acte bloqué depuis maintenant quatre ans. Le bras-de-fer entre le la ministre paraît inévitable tellement les positions sont opposés. La Fédération de l’hospitalisation privée, elle,  annonce donc renoncer à la grève illimitée qu’elle avait prévue à partir du 5 janvier. Des avancées ont été obtenues avec le ministère de la Santé. La grève s’annonçait « totale et illimitée » dans les cliniques privées, à compter du 5 janvier. Elle n’aura finalement pas lieu du tout. Selon le communiqué officiel, la Fédération de l’hospitalisation privée, « au vu d’avancées dans les discussions menées avec le ministère de la Santé sur le volet hospitalier du projet de loi de santé, annonce la levée de son appel à la cessation d’activité totale et illimitée qui devait débuter le 5 janvier ». La FHP, qui regroupe les quelque 1.000 cliniques et hôpitaux privés, était notamment opposée à la redéfinition de la notion de service public hospitalier. Selon le projet de loi originel, les établissements ne pouvaient plus assurer à la carte l’une des 14 missions de service public, mais seulement la totalité ; le tout au tarif Sécurité sociale, sans dépassement d’honoraires.

Grèves : après les pilotes, grève à la RATP (RER B)

Grèves : après les pilotes, grève à la RATP (RER B)

C’est la saison des grèves, tradition bien française. Quand on sait que plus de 50% des parisiens utilisent les transports collectifs, (notamment la ligne B, très fréquentée), il faut prévoir une belle pagaille dans les transports. Une grève de plus qui ne changera rien sauf la vie des usagers. Certes des motifs d’insatisfaction peuvent exister dans certains syndicats mais la grève comme moyen de médiation n’est sans pas le signe d’une très grande modernité dans la gestion des rapports sociaux. Le trafic sera donc très perturbé, ce jeudi, sur la ligne RER B en raison d’un appel à la grève de quatre syndicats pour protester contre le mode de management à la RATP qui met, selon eux, les agents sous pression. Selon les prévisions de trafic de la RATP, il y aura un train sur deux entre Gare du Nord et Saint-Rémy-lès-Chevreuse/Robinson aux heures de pointe (de 6h30 à 10h et de 16h30 à 21h00) et un train par heure aux heures creuses. Un changement de train sera nécessaire à Gare du Nord, précise la RATP.  Le mouvement de grève des agents RATP aura également des répercussions sur la portion nord du RER B, gérée par la SNCF. Le préavis déposé par la CGT, l’Unsa, SUD et FO, démarre jeudi à 4h30 et court jusqu’à vendredi 6h30. Les quatre organisations dénoncent des « méthodes de management qui ne rendent pas un collectif de travail serein » et « une politique du chiffre » liée au contrat entre le Syndicat des transports d’Ile-de-France (STIF) et les opérateurs qui engendrent « risques psychosociaux » et « souffrances au travail ».  Elles font état d’une « situation humaine inquiétante » à la régie, « qui au regard du métier exercé impacte dangereusement la sécurité ferroviaire ». De plus en plus, « les conducteurs doivent tout justifier à la minute près. On en arrive à gérer les trains avec des graphiques et des camemberts, et on en oublie le facteur humain », a expliqué Laurent Gallois (Unsa-Ratp). Selon lui, des alertes lancées en janvier lors d’un Comité d’hygiène et de sécurité extraordinaire n’ont pas entraîné de réaction.

 

Grèves : peu de mobilisation

Grèves : peu de mobilisation

 

Il faut s’attendre à une faible mobilisation ce mardi dans le cadre des grèves annoncées Les professions de la santé, les aéroports et la fonction publique seront concernés ce mardi par des mouvements de protestation et des grèves. Cette semaine de premier tour des municipales sera marquée par plusieurs mouvements syndicaux. Le premier d’entre eux concerne la fonction publique, en grève contre le pacte de responsabilité. Les fonctionnaires craignent en effet les économies que va devoir faire l’État pour financer la baisse des charges promise aux entreprises. Un autre mouvement luttera, lui, contre la réduction des effectifs de la Sécurité sociale. L’univers de la santé sera également toujours concerné par le combat des sages-femmes pour obtenir un statut médical. Les aéroports seront, eux aussi, touchés par un mouvement de protestation. Rien n’est prévu à la SNCF ni à la RATP où seule FO a déposé un préavis de grève. On dénombre, ce mardi 18 mars, -20% de vols à Nice, Marseille, Toulouse et Lyon. Roissy et Orly sont, eux, touchés par une baisse de 30% du nombre de vols. Les compagnies ont toutefois été prévoyantes, annulant leurs vols à la source et prévenant tous les passagers, ou presque, dès lundi soir. Les malchanceux, qui n’ont pas bénéficié de l’information, sont eux aussi rapatriés sur d’autres vols. Certaines compagnies, telles qu’Air France, permettent des changements de destination, de dates voire des remboursements.

 

Grèves dans les hôpitaux

Grèves dans les hôpitaux

Ils sont 15.000. 15.000 à travailler 90 heures par semaine, de jour, de nuit, le week-end quand il le faut, à sauver des vies, le tout pour à peine plus d’un Smic mensuel. Eux, ce sont les internes en médecine, des étudiants ayant déjà fait six années d’études et qui, pour compléter leur formation, travaillent dans les hôpitaux. Lundi, ils prévoient de faire grève afin d’obtenir une amélioration de leurs conditions de travail. Antoine, interne en chirurgie, raconte au micro d’Europe 1 la galère des journées à rallonge : « ça arrive de travailler deux nuits d’affilée. Un lendemain de garde, ont peut enchaîner sur une journée complète au bloc opératoire, on rentre chez soi à 22 heures, et on est rappelé en pleine nuit ». »On travaille en moyenne entre 80 et 90 heures par semaine. Mais ça ne descend jamais au-dessous de 70 heures », souligne-t-il.  Quant aux journées de récupération, pourtant obligatoires après 24 heures de garde successive, Antoine regrette qu’elles ne soient pas mieux respectées. « Ça peut mener à des situations dramatiques. C’est arrivés à certains collègues d’oublier de represcrire un traitement vital pour le malade… » Autre sujet de colère pour les internes : un projet de loi du gouvernement, qui pourrait les obliger à s’installer dans des déserts médicaux à la fin de leurs études. « C’est une mesure profondément injuste », s’insurge Antoine. « A l’âge de trente ans, après douze années d’études, je pense qu’on a le droit de décider de fonder une famille ou de s’installer là où on a envie. D’autant qu’il y a déjà un concours à la fin des études, qui nous autorise -ou pas- à nous installer dans certaines régions. » Pour obtenir gain de cause, Antoine envisage donc de descendre dans la rue lundi midi, et même, fait extrêmement rare, de recommencer toute la semaine si besoin est. Comme lui, plus de 5.000 internes sont d’ailleurs attendus.

 

Ils sont 15.000. 15.000 à travailler 90 heures par semaine, de jour, de nuit, le week-end quand il le faut, à sauver des vies, le tout pour à peine plus d’un Smic mensuel. Eux, ce sont les internes en médecine, des étudiants ayant déjà fait six années d’études et qui, pour compléter leur formation, travaillent dans les hôpitaux. Lundi, ils prévoient de faire grève afin d’obtenir une amélioration de leurs conditions de travail. Antoine, interne en chirurgie, raconte au micro d’Europe 1 la galère des journées à rallonge : « ça arrive de travailler deux nuits d’affilée. Un lendemain de garde, ont peut enchaîner sur une journée complète au bloc opératoire, on rentre chez soi à 22 heures, et on est rappelé en pleine nuit ». »On travaille en moyenne entre 80 et 90 heures par semaine. Mais ça ne descend jamais au-dessous de 70 heures », souligne-t-il.  Quant aux journées de récupération, pourtant obligatoires après 24 heures de garde successive, Antoine regrette qu’elles ne soient pas mieux respectées. « Ça peut mener à des situations dramatiques. C’est arrivés à certains collègues d’oublier de represcrire un traitement vital pour le malade… » Autre sujet de colère pour les internes : un projet de loi du gouvernement, qui pourrait les obliger à s’installer dans des déserts médicaux à la fin de leurs études. « C’est une mesure profondément injuste », s’insurge Antoine. « A l’âge de trente ans, après douze années d’études, je pense qu’on a le droit de décider de fonder une famille ou de s’installer là où on a envie. D’autant qu’il y a déjà un concours à la fin des études, qui nous autorise -ou pas- à nous installer dans certaines régions. » Pour obtenir gain de cause, Antoine envisage donc de descendre dans la rue lundi midi, et même, fait extrêmement rare, de recommencer toute la semaine si besoin est. Comme lui, plus de 5.000 internes sont d’ailleurs attendus.

 

Transports : grèves, pétrole, libéralisation sauvage ; une opportunité pour revoir complètement la politique , sauver le pavillon français….et les emplois

Transports : grèves, pétrole, libéralisation sauvage ; une opportunité pour revoir complètement la politique , sauver le pavillon français….et  les emplois

 

Grèves dans les transports, c’est reparti ; à Air France, à la SNCF, bientôt à la RATP, fort mécontentement dans le secteur routier ; Il faut ajouter la crise du pétrole et ses conséquences sur le prix à la pompe qui commencent  à peser sur les comportements des usagers  L’utilisation d’une voiture devient un luxe pour nombre de petits revenus ;  en moyenne 500 euros par mois quand on sait que la moyenne des salaires est de 1650 euros. Cette crise du pétrole doit aussi permettre de s’interroger sur la nature, le volume et le coût de la mobilité des marchandises. D’une manière plus globale, il y a matière à revoir une politique des transports qui n’a pas été réellement révisée depuis 30 ans. Quelques couches successives de fiscalité, de formalités administratives, inutiles souvent, quelques dispositions techniques plus ou moins heureuses. Malheureusement, un secrétariat d’Etat aux transports- sous la coupe de l’écologie- qui fait ce qu’il peut mais réduit à pas grand-chose alors que le secteur des transports est vital du point de vue économique, social et même sociétal. Pour schématiser à outrance, aujourd’hui la politique des transports, c’est des grands projets (la plupart non financés et certains inutiles), la dérégulation totale dans l’espace européen, le pavillon français en voie de disparition et bien sûr la fiscalité qui ne cesse d’augmenter aussi bien pour les automobilistes que pour les opérateurs de fret. La philosophie de la commission européenne est clair à cet égard, le transport est une activité secondaire qui doit se soumettre aux seules lois d’un marché  complètement dérégulé. Résultat de beaux discours sur l’intermodalité mais dans les fait les parts de marchés des modes alternatifs n’évoluent pas et même régressent. Il conviendrait au préalable d’  analyser le rôle des transports dans une économie et une société qui ont  évolué.  En fait, la mobilité est essentiellement à la base de l’internationalisation de l’économie et à la base  de la concurrence sauvage entre pays producteurs aux charges économiques, sociales et environnementales en distorsion totale ; un seul exemple, un containeur  coûte moins cher entre Hongkong et Anvers qu’un camion entre Paris et Marseille (moins de 500 euros). Le transport ne coûte rien rapporté a la valeur des marchandises, ce qui encourage une mobilité des biens  anarchique et condamnable sur le plan environnemental. Bref un gâchis énorme. Pour les personnes, c’est aussi la mobilité qui a structuré notre urbanisme et surtout favorisé un étalement qu’il est très difficile de desservir en transports collectifs. Retour de bâtons aujourd’hui avec le prix du carburant. Une fois analysé le rôle des transports dans une vision prospective, il convient évidement définir des objectifs à assigner à la politique des transports : liens avec l’économie, aménagement du territoire, qualité de vie, environnement, politique industrielle des infras et des matériels, sureté, sécurité. Le développement des transports doit nécessairement être planifié eu égard à l’importance des investissements ; des priorités doivent donc être dégagées, leurs coûts évalués  et leur financement assuré. A coté des investissements, la gestion des systèmes et la régulation méritent le même intérêt pour rationaliser l’utilisation des transports. Bref,  il  faut une vision stratégique. Faute de cela  au fil de l’eau, on assistera à la disparition des pavillons français, c’est déjà largement encours dans le maritime, c’est aussi presque fait pour le transport routier qui n’existe plus à l’international et est menacé

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