Archive pour le Tag 'Greve'

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Inflation et salaires : menace de grève à la BCE !

Inflation et salaires : menace de grève à la BCE !

C’est un peu le comble devoir les salariés experts de la Banque centrale européenne ( La banque qui gère la monnaie européenne) de considérer que les 4 % proposés par la direction sont largement insuffisants par rapport à l’envolée de l’inflation de 10 % en 2022 dans l’union européenne.

Pourtant ces salariés dont beaucoup sont des experts en économie financière mesurent bien l’impact de l’inflation non seulement sur leur propre budget mais aussi sur les risques de tuer la croissance. Il n’y a que les experts orthodoxes qui crient au loup face à la menace de la spirale salaire , prix, inflation. On comprendrait si le réajustement demandé était significatif. Mais à la BCE comme ailleurs ces réajustement sont très inférieurs à l’évolution de l’inflation.

Avec la politique orthodoxe l’Europe se condamne à la stagnation voire à la condamnation sans parler de la régression sociale

Les salariés de la Banque centrale européenne (BCE) sont pourtant aux premières loges pour observer le combat mené depuis des mois par l’institution contre l’inflation, qui a atteint 10 % sur un an en novembre dans la zone euro. Pas question, pour autant, de se laisser attendrir : le syndicat du personnel de la BCE n’exclut pas de lancer une grève, à terme, pour obtenir une hausse de salaires acceptable.

Plus que tout, la BCE redoute un effet dit « de second tour », où une flambée des revenus liée aux revendications salariales viendrait alimenter l’inflation, créant ainsi une spirale prix-salaires impossible à enrayer. Pour l’heure, la direction de l’institution francfortoise propose donc une hausse de 4,07 % en janvier prochain, sorte de compromis obtenu chaque année par une méthodologie prédéfinie.

Iran : appel à la grève pour la chute du régime

Iran : appel à la grève pour la chute du régime

Un appel à la grève générale a commencé depuis lundi et devrait continuer pour protester non seulement contre l’atteinte aux libertés mais de manière plus radicale pour la chute du régime de dictature des mollahs. Visiblement les pseudos apaisements du pouvoir n’ont pas donné satisfaction aux protestataires. D’un côté le pouvoir aurait supprimé la police des mœurs mais maintiendrait la même obligation concernant les tenues vestimentaires et en particulier le voile. Autant dire un pas en avant, un pas en arrière. Mais la colère dépasse la seule question vestimentaire et concerne la légitimité du régime des mollahs

D’après le Figaro, Cette grève inédite a commencé lundi 6 décembre, et devrait se poursuivre jusqu’à mercredi soir, et concerne plus d’une cinquantaine de villes. Les vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent les volets de fer tirés des boutiques dans les grandes villes du pays. Le bazar de Téhéran, l’un des plus grands bazars couverts du monde, est également fermé. Une grève qui se veut multisectorielle : de nombreux écoliers ne seraient également pas allés à l’école, et les ouvriers de l’industrie iranienne de tout le pays sont également appelés à se rebeller. En clair, «l’appel de la grève générale fonctionne», analyse Mahnaz Shirali, sociologue et politologue iranienne.

Cette invitation au soulèvement ne semble pas avoir d’origine définie, puisque les têtes pensantes de cette grève d’un nouveau type ne se manifestent pas. «C’est un mouvement de masse», explique la chercheuse, «un soulèvement reposant sur une volonté générale qui émerge, un collectif qui s’impose». En cause : «les réseaux sociaux», qui fédèrent les manifestants, et qui permettent une telle ampleur des manifestations.

Qu’attendre de la suite de cette grève générale ? «Sur le plan économique, pas grand-chose», soupire la chercheuse. «En Iran, le tissu économique est exsangue, et fonctionne à 5% de ses capacités». Le régime survit depuis des années «sur les marchés offshores, les contrefaçons : le fer de lance de son fonctionnement repose sur l’économie souterraine», explique-t-elle. Dans les faits, «la grève des ouvriers est évidemment plus que notable, mais elle ne peut mettre à genoux une économie iranienne déjà paralysée».

En revanche, la dimension symbolique d’une telle grève joue, de son côté, un rôle non négligeable. Fermer ses commerces, et faire une croix sur une journée de travail, «c’est montrer à quel point les Iraniens ne veulent plus de ce régime», rappelle Mahnaz Shirali. C’est une pierre de plus adossée à l’édifice d’un mouvement révolutionnaire en Iran, «qui ne veut rien de moins que la chute du régime».

Total Feyzin: Cinq grévistes pour finir la grève !

Total Feyzin: Cinq grévistes pour finir la grève !

Finalement l’entêtement de certaines organisations syndicales a abouti comme d’habitude à l’épuisement total des troupes avec chez Total dans la raffinerie de Feyzin seulement cinq grévistes pour terminer la grève.

L’exemple même d’une stratégie syndicale irresponsable davantage préoccupée par des objectifs politiques que par la satisfaction des revendications.

Hypocrisie supplémentaire : la grève est seulement suspendue alors qu’elle est purement et simplement terminée et pour longtemps car elle a épuisé les grévistes concernés

C’est donc la fin de 42 jours de mobilisation. Les grévistes CGT de la raffinerie TotalEnergies de Feyzin, dans le Rhône, ont annoncé ce mardi avoir suspendu leur mouvement. La raffinerie était la dernière encore concernée par la grève entamée le 27 septembre dans les raffineries et dépôts pétroliers du pays. Le 2 novembre, la grève avait été déjà été levée à la raffinerie de Gonfreville , en Seine-Maritime.

Une rencontre s’était tenue jeudi à la raffinerie entre les grévistes CGT et la direction, mais elle n’avait pas permis de démêler la situation, selon le syndicat. « Une future discussion » est « promise » par la direction quand « la grève sera levée », avait alors indiqué à l’AFP Pedro Afonso, se désolant que les discussions n’aient « rien » donné sur les revendications salariales.

Métro RATP : Encore la grève

Métro RATP : Encore la grève

Il faut vraiment que le débat social soit d’une grande nullité en France pour que régulièrement se développent des grèves dans le service public qui finalement handicape surtout les moins favorisés qui n’ont pas de moyen de substitution.

On peut évidemment comprendre la revendication des salariés de la RATP qui comme d’autres subissent les conséquences de l’inflation sur leur pouvoir d’achat.

On comprend mal cependant comment les partenaires sociaux se montrent incapables d’organiser la concertation et de favoriser la négociation pour trouver un compromis qui évite la paralysie du secteur.

Certes la grève constitue un droit, elle est dans totalement légal mais c’est le moyen qu’on doit utiliser en dernier recours. D’une certaine façon, la multiplication de ces grèves témoigne bien de la pauvreté des relations sociales dont sont responsables les gouvernements, les directions d’entreprises mais aussi certains syndicats.

La moitié des lignes de métro seront à l’arrêt jeudi, les RER A et B fortement perturbés. Aucun métro ne circulera sur les lignes 2, 3bis, 5, 8, 10, 11 et 12 du métro, selon les prévisions de trafic publiées par la RATP.

Cette journée de mobilisation était prévue de longue date à la RATP. Les initiateurs du mouvement réclament une augmentation des salaires et une amélioration des conditions de travail, via des recrutements. L’appel à la grève a été relayé par tous les syndicats, qui avaient fixé un objectif clair : « zéro métro, zéro RER ».

Total »: Reprise et encore une grève qui se termine mal

« Total »: Reprise et encore une grève qui se termine mal

Officiellement, la grève est suspendue dans les trois établissements de Total encore en arrêt. Traduction la grève s’effilochait de jour en jour, elle n’est pas suspendue mais terminée. Comme d’habitude, elle finit mal avec des assemblées générales dites démocratiques qui rassemblent de moins en moins de salariés et finissent en eau de boudin. Cette grève par ailleurs ne bénéficiait pas bien de l’opinion publique. D’autant plus que les salariés en grève affichent des revenus mensuels de 5000 €. ( (Le résultat d’un quasi-monopole des sociétés pétrolières).

Elle a été prolongée essentiellement pour des motifs politiques, participation à la manif de Mélenchon et surtout à la manif aussi ratée de la CGT de mardi.

De nombreux salariés en grève ont donc décidé de suspendre leur mouvement dans les raffineries, a-t-on appris ce mercredi auprès de la CGT, qui affirme toutefois que les travailleurs « restent déterminés. »

La mobilisation des grévistes des sites pétroliers de TotalEnergies a nettement reflué mercredi avec la levée de la grève dans trois sites, quand deux autres ont décidé de poursuivre leur bras de fer avec la direction, le gouvernement martelant de son côté que la situation « continue à s’améliorer » sur le front des carburants avant les vacances.

Mercredi à 13 heures, 20,3% des stations-service connaissaient des difficultés d’approvisionnement sur au moins un carburant (contre 24,8% mardi), selon les chiffres du ministère de la Transition énergétique.

« Le déballement des salaires a épuisé moralement » les grévistes, indiquait un membre de la CGT Mardyck à BFMTV peu après l’annonce de la suspension de la mobilisation, évoquant une « fatigue psychologique. »

Quelques grèves persistent dans le secteur pétrolier mais elles sont par avance condamnée. TotalEnergies a en effet rappelé qu’un accord avait été conclu vendredi avec les deux syndicats majoritaires du groupe, la CFE-CGC et la CFDT. Un texte que la CGT n’a pas signé. « Les négociations sont donc terminées », a déclaré le groupe à l’AFP.

L’accord prévoit une hausse générale de 5% des salaires, assortie de hausses individuelles et d’une prime exceptionnelle comprise entre 3000 et 6000 euros. La CGT réclamait une augmentation des salaires de 10% pour compenser l’inflation et profiter des revenus exceptionnels engrangés par le groupe.

Grève CGT: une action qui discrédite encore un peu plus le mouvement syndical

Grève CGT: une action qui discrédite encore un peu plus le mouvement syndical

Une nouvelle fois l’action irresponsable des syndicats de l’ultra gauche contribueà discréditer le mouvement syndical. Non seulement la manifestation de mardi a été peu suivie (autour de 100 000 personnes en France) mais le nombre de grévistes a été assez insignifiant.Soit un deuxième échec après celui de la manifestation de Mélenchon

Du coup il s’agit davantage d’une action éteignoire que d’une action de lancement d’une grève générale.

Le problème fondamental c’est que pour ces organisations de l’ultra gauche l’objectif politique à caractère pseudo révolutionnaire domine et de très loin l’objectif social.

Le phénomène n’est pas nouveau mais la sociologie des salariés évolue progressivement. Des salariés de plus en plus éduqués, de plus en plus qualifiés, de plus en plus informés et qui donnent leur préférence au syndicat réformiste comme la CFDT, l’ UNSA ou encore la CGC. La CGT a d’ailleurs perdu son monopole de représentation de ce fait et la CFDT est devenue le premier syndicat en France.

Le sondage Elabe pour BFMTV publié mardi matin sur le climat social Confirme la méfiance de l’opinion vis-à-vis de l’ultra gauche syndicale et politique. Selon l’enquête, 49 % des Français désapprouvent cette mobilisation interprofessionnelle et 39 % approuvent.

Pour autant, les Français soutiennent largement l’urgence de la revalorisation des salaires par rapport à l’inflation. Mais ils ne sont pas prêts pourtant à se jeter dans les bras de ceux qui promettent le grand soir. Promesse déjà faite dans le passé qui aboutit à donner le pouvoir à la gauche et qui rapidement fait une politique de droite. Et ils sont encore moins prêts à se faire d’illusion sur l’avènement d’un régime révolutionnaire qui dans tous les pays a d’ailleurs abouti à des dictatures.

SONDAGE Grève mardi – 49% des FRANÇAIS Contre, 39% Pour

SONDAGE Grève mardi – 49% des FRANÇAIS Contre, 39% Pour

Selon un nouveau sondage « Opinion en direct » réalisé par l’institut Elabe pour BFMTV et diffusé ce mardi. 49% des Français désapprouvent ce mouvement contre 39% qui le soutiennent.

Concernant la grève dans les raffineries, 48% des Français se déclarent hostiles ou en opposition au mouvement des salariés de Total, une hausse de 8% en près d’une semaine. Cela s’explique en partie par l’accord trouvé entre la CFDT et la direction du groupe pétrolier.

71% des personnes interrogées estiment que « les salariés ont déjà obtenu une augmentation suffisante de la part de la direction de Total, [et qu'ils] devraient arrêter la mobilisation », contre 28%. Résultat, une nette majorité des Français est favorable à la réquisition des salariés en grève pour rétablir l’approvisionnement des stations essence (60%, +9%).

Mais si 71% des personnes interrogées sont désormais opposées à la poursuite de la mobilisation dans les raffineries, seuls 35% estiment que les salariés en grève sont responsables du conflit social. Plus d’un Français sur quatre (43%) pointe la responsabilité du côté de la direction du groupe pétrolier.

Enfin, l’exécutif n’est « pas à la hauteur de la situation pour trois Français sur quatre, une critique qui reste forte mais recule légèrement en cinq jours (74%, -5) »

Conflit SNCF : encore une proposition de grève reconductible irresponsable et inefficace

Conflit SNCF : encore une proposition de grève reconductible irresponsable et inefficace

Encore une proposition de grève reconductible irresponsable de la part du syndicat gauchiste »Sud ». On voudrait tuer l’entreprise qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Une entreprise contrainte d’abandonner régulièrement nombre d’activités du fait de son manque de productivité, de rentabilité voire de qualité.

La SNCF est engagée depuis des dizaines d’années dans un processus de contraction liée à son environnement économique mais aussi social. En dépit d’une prise en charge de son déficit historique, la société traîne encore un boulet de l’ordre de 40 milliards. Une situation ingérable que veulent complètement ignorer les syndicats gauchistes.

Ainsi non seulement des cheminots vont participer à la grève générale de la CGT de mardi 18 octobre mais pour en rajouter le syndicat gaucho-corpo Sud propose une grève reconductible qui serait décidée par les salariés
.
On voit mal concrètement comment les salariés pourraient voter. Historiquement ils n’ont jamais été consultés pour le lancement d’une grève. Par contre, ce sont des assemblées générales de grévistes très minoritaires qui décident la prolongation ou l’arrêt.

La plupart du temps les grèves s’arrêtent d’elles-mêmes par épuisement des participants. Bref une véritable politique syndicale de suicide. C’est cette politique qui a contribué à l’abandon de nombre d’activités (les envois express, les envois de messagerie, les lignes secondaires, le trafic de marchandises). Cette politique de fuite en avant a aussi provoqué la suppression du statut de cheminot. Bref, un suicide économique et social pour l’entreprise.

Le syndicat Sud-Rail, troisième organisation représentative à la SNCF, va donc proposer aux cheminots de reconduire la grève, alors que les vacances scolaires commencent en fin de semaine prochaine, et qu’elles sont forcément un pic d’activité pour l’entreprise.

« On fera des assemblées générales le mardi 18 octobre un peu partout en France et on posera la question de la grève reconductible », a indiqué dimanche à l’AFP Fabien Villedieu, délégué syndical Sud-Rail, confirmant une information de BFMTV. « Le juge de paix, ce sera le cheminot. Si le cheminot dit « une journée ça suffit », on fera une journée, si les cheminots disent majoritairement « on reconduit », on partira en grève reconductible », a-t-il ajouté. Selon lui, ce mouvement reste conditionné au succès de la grève de mardi, mais il anticipe que le mouvement soit reconduit jusqu’à mercredi. En jeu, comme chez TotalEnergies, une demande de hausse des salaires. Plus précisément, le syndicat demande « 400 euros nets en plus par mois » pour chaque employé.
Déjà deux augmentations concédées par la SNCF en 2022

Si les syndicats obtenaient une augmentation, ce sera la troisième cette année. Le 6 juillet, la direction de la SNCF avait octroyé une augmentation moyenne de 3,7% pour les petits salaires (environ 70.000 employés) et 2,2% pour les cadres (aussi 70.000 employés) à l’issue d’une unique journée de grève qui avait perturbé les départs en vacances d’été. Le mouvement avait été important, suivi par 20% des salariés au niveau national et même jusqu’à plus de 35% parmi les conducteurs.

Puisque les employés avaient déjà obtenu une augmentation de 2,7% en début d’année, la direction de la SNCF rappelait alors qu’elle avait fait « un effort de l’ordre de 5,8% » sur l’ensemble de l’année. Mais malgré ces deux victoires successives, la CGT et SUD-Rail (premier et troisième syndicats) annonçaient dès cet été que pour eux, la revalorisation n’était pas suffisante au regard de l’inflation qui sévit en France.

Comme d’autres salariés en France les cheminots sont évidemment fondés à réclamer des augmentations de pouvoir d’achat compte tenu de la dérive de l’inflation. Ils peuvent aussi bien sûr utiliser le droit de grève mais à condition que cela correspond à la volonté de la majorité du personnel ( et non dans des assemblées dites générales non représentatives.) et à condition contiennent aussi compte de la situation économique de l’entreprise. À moins de vouloir encore accélérer son dépérissement voir un jour sa suppression

Grève CGT mardi:Grève générale mardi : une participation surtout de fonctionnaires et assimilés

Grève CGT mardi:Grève générale mardi : une participation surtout de fonctionnaires et assimilés

Plusieurs syndicats salariés et étudiants appellent à une journée d’action nationale interprofessionnelle mais en vérité la participation sera surtout limitée aux salariés fonctionnaires assimilés ( EDF, SNCF, RATP, hôpitaux etc.) Avec cependant la présence minoritaire de salariés du secteur pétrolier et quelques autres. On enregistrera la présence des organisations de l’ultra gauche la CGT, FO, Solidaires et la FSU, accompagnés des organisations de jeunesse Fidl, Unef, MNL et la Vie lycéenne.

Les branches historiques seront donc au rendez-vous. À commencer par la SNCF et la RATP. «Nous demandons aux syndicats d’organiser des assemblées générales de site le 18 et nous ne nous interdisons aucun scénario pour la conduite de l’action», a indiqué jeudi à l’AFP le secrétaire général de la CGT-Cheminots, Laurent Brun. Sud-Rail, troisième syndicat représentatif à la SNCF, a également appelé à la mobilisation, voire à la grève reconductible.

Il y aura aussi la participation des salariés de la la RATP où les salaires ont déjà été augmentés en moyenne de 5,2% sur l’année 2022, selon la direction de la Régie. L’appel concerne également les chauffeurs routiers où la CGT est très minoritaire.

Des préavis ont aussi été déposés pour les trois versants de la fonction publique (État, territoriale et hospitalière) par L’UFSE-CGT, premier syndicat du secteur. En plus de vouloir montrer «leur soutien plein et entier à la grève des travailleuses et travailleurs des industries pétrolières», la fédération demande 10% d’augmentation du point d’indice tout de suite, son indexation sur l’inflation et le rejet de la réforme des retraites.

Iran : grève aussi dans le secteur pétrolier

Iran : grève aussi dans le secteur pétrolier

L’insurrection touche maintenant le secteur stratégique du pétrole en Iran. »Le mouvement touche tout le pays et toutes les classes sociales », confirme sur franceinfo Farid Vahid, le directeur de l’Observatoire de l’Afrique du Nord et du Moyen Orient à la Fondation Jean Jaurès. Ce n’était pas le cas avant, insiste le chercheur. « En 2009, c’était la classe moyenne, très éduquée, plutôt bourgeoise et en 2019, l’inverse, c’était les classes défavorisées, les régions périphériques. Aujourd’hui, c’est toutes les classes. Et depuis que Raïssi [président de la république islamique d'Iran] est élu [le 3 août 2021], il y a eu des signaux très inquiétants.

Il y avait des propositions de projets de loi complètement surréalistes et très choquants pour beaucoup d’Iraniens ».
« Dans l’entourage du président, des conservateurs évoquaient, par exemple, la possibilité, avec l’intelligence artificielle, de mettre des amendes aux femmes qui ne seraient pas voilées dans leur voiture. »

« Sur les femmes et le voile, il y a un retour aux principes fondamentaux de la République islamique. C’est leur programme et leur projet politique », résume Farid Vahid. Il estime cependant que le mouvement a déjà « abouti. Beaucoup de tabous sont déjà brisés en Iran. Beaucoup de filles aujourd’hui ne se voilent plus dans la rue, il y a des intellectuels qui prennent des positions qu’ils n’auraient jamais prises il y a encore quelques années. La société civile avance, la lutte continue. C’est la première phase. Après, si on veut imaginer un changement de régime, la deuxième phase, c’est de réussir à mobiliser tous les secteurs du pays, organiser des grèves générales, avoir une partie des forces de l’ordre, de l’armée qui, comme en 1979, lâche le système. Tout ça, on ne peut pas prédire. Le régime subit un coup dur, les opposants ont de plus en plus de courage dans leur action. C’est un long processus ».

Grève générale mardi : une participation surtout de fonctionnaires et assimilés

Grève générale mardi : une participation surtout de fonctionnaires et assimilés

Plusieurs syndicats salariés et étudiants appellent à une journée d’action nationale interprofessionnelle mais en vérité la participation sera surtout limitée aux salariés fonctionnaires assimilés ( EDF, SNCF, RATP, hôpitaux etc.) Avec cependant la présence minoritaire de salariés du secteur pétrolier et quelques autres. On enregistrera la présence des organisations de l’ultra gauche la CGT, FO, Solidaires et la FSU, accompagnés des organisations de jeunesse Fidl, Unef, MNL et la Vie lycéenne.

Les branches historiques seront donc au rendez-vous. À commencer par la SNCF et la RATP. «Nous demandons aux syndicats d’organiser des assemblées générales de site le 18 et nous ne nous interdisons aucun scénario pour la conduite de l’action», a indiqué jeudi à l’AFP le secrétaire général de la CGT-Cheminots, Laurent Brun. Sud-Rail, troisième syndicat représentatif à la SNCF, a également appelé à la mobilisation, voire à la grève reconductible.

Il y aura aussi la participation des salariés de la la RATP où les salaires ont déjà été augmentés en moyenne de 5,2% sur l’année 2022, selon la direction de la Régie. L’appel concerne également les chauffeurs routiers où la CGT est très minoritaire.

Des préavis ont aussi été déposés pour les trois versants de la fonction publique (État, territoriale et hospitalière) par L’UFSE-CGT, premier syndicat du secteur. En plus de vouloir montrer «leur soutien plein et entier à la grève des travailleuses et travailleurs des industries pétrolières», la fédération demande 10% d’augmentation du point d’indice tout de suite, son indexation sur l’inflation et le rejet de la réforme des retraites.

SNCF : encore une proposition de grève reconductible irresponsable et qui finira en eau de boudin

SNCF : encore une proposition de grève reconductible irresponsable et qui finira en eau de boudin

Encore une proposition de grève reconductible irresponsable de la part du syndicat gauchiste »Sud ». On voudrait tuer l’entreprise qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Une entreprise contrainte d’abandonner régulièrement nombre d’activités du fait de son manque de productivité, de rentabilité voire de qualité.

La SNCF est engagée depuis des dizaines d’années dans un processus de contraction liée à son environnement économique mais aussi social. En dépit d’une prise en charge de son déficit historique, la société traîne encore un boulet de l’ordre de 40 milliards. Une situation ingérable que veulent complètement ignorer les syndicats gauchistes.

Ainsi non seulement des cheminots vont participer à la grève générale de la CGT de mardi 18 octobre mais pour en rajouter le syndicat gaucho-corpo Sud propose une grève reconductible qui serait décidée par les salariés
.
On voit mal concrètement comment les salariés pourraient voter. Historiquement ils n’ont jamais été consultés pour le lancement d’une grève. Par contre, ce sont des assemblées générales de grévistes très minoritaires qui décident la prolongation ou l’arrêt.

La plupart du temps les grèves s’arrêtent d’elles-mêmes par épuisement des participants. Bref une véritable politique syndicale de suicide. C’est cette politique qui a contribué à l’abandon de nombre d’activités (les envois express, les envois de messagerie, les lignes secondaires, le trafic de marchandises). Cette politique de fuite en avant a aussi provoqué la suppression du statut de cheminot. Bref, un suicide économique et social pour l’entreprise.

Le syndicat Sud-Rail, troisième organisation représentative à la SNCF, va donc proposer aux cheminots de reconduire la grève, alors que les vacances scolaires commencent en fin de semaine prochaine, et qu’elles sont forcément un pic d’activité pour l’entreprise.

« On fera des assemblées générales le mardi 18 octobre un peu partout en France et on posera la question de la grève reconductible », a indiqué dimanche à l’AFP Fabien Villedieu, délégué syndical Sud-Rail, confirmant une information de BFMTV. « Le juge de paix, ce sera le cheminot. Si le cheminot dit « une journée ça suffit », on fera une journée, si les cheminots disent majoritairement « on reconduit », on partira en grève reconductible », a-t-il ajouté. Selon lui, ce mouvement reste conditionné au succès de la grève de mardi, mais il anticipe que le mouvement soit reconduit jusqu’à mercredi. En jeu, comme chez TotalEnergies, une demande de hausse des salaires. Plus précisément, le syndicat demande « 400 euros nets en plus par mois » pour chaque employé.
Déjà deux augmentations concédées par la SNCF en 2022

Si les syndicats obtenaient une augmentation, ce sera la troisième cette année. Le 6 juillet, la direction de la SNCF avait octroyé une augmentation moyenne de 3,7% pour les petits salaires (environ 70.000 employés) et 2,2% pour les cadres (aussi 70.000 employés) à l’issue d’une unique journée de grève qui avait perturbé les départs en vacances d’été. Le mouvement avait été important, suivi par 20% des salariés au niveau national et même jusqu’à plus de 35% parmi les conducteurs.
Puisque les employés avaient déjà obtenu une augmentation de 2,7% en début d’année, la direction de la SNCF rappelait alors qu’elle avait fait « un effort de l’ordre de 5,8% » sur l’ensemble de l’année. Mais malgré ces deux victoires successives, la CGT et SUD-Rail (premier et troisième syndicats) annonçaient dès cet été que pour eux, la revalorisation n’était pas suffisante au regard de l’inflation qui sévit en France.

Comme d’autres salariés en France les cheminots sont évidemment fondés à réclamer des augmentations de pouvoir d’achat compte tenu de la dérive de l’inflation. Ils peuvent aussi bien sûr utiliser le droit de grève mais à condition que cela correspond à la volonté de la majorité du personnel ( et non dans des assemblées dites générales non représentatives.) et à condition contiennent aussi compte de la situation économique de l’entreprise. À moins de vouloir encore accélérer son dépérissement voir un jour sa suppression

Grêve SNCF et dette

Grêve SNCF et dette

À la veille de la participation de cheminots à la journée de grève générale de la CGT de mardi 18 octobre, il est intéressant de noter que cette reprise est toujours engluée dans une situation financière ingérable compliquée en outre par des politiques syndicales irresponsables.

Avant même la crise sanitaire, la SNCF cumulait déjà depuis de nombreuses années des déficits et un endettement récurrents. Alors que les répercussions de cette crise compromettent encore davantage son équation financière, les sénateurs Hervé Maurey (Union Centriste – Eure) et Stéphane Sautarel (Les Républicains – Cantal) ont effectué un contrôle de la situation et des perspectives financières de la SNCF.

Depuis plus de 40 ans, la situation financière de la SNCF est un sujet de préoccupation majeure pour les pouvoirs publics et les Français. Malgré les intentions affichées, la dette ferroviaire s’est sensiblement accrue. Sa majeure partie a été cantonnée au sein de Réseau ferré de France, devenu SNCF Réseau. Elle n’en a pas moins poursuivi sa progression jusqu’à dépasser les 60 milliards d’euros au 31 décembre 2019.

Dans le cadre du nouveau pacte ferroviaire, et pour assainir les finances d’un groupe en profonde réorganisation, l’État a décidé de reprendre 35 milliards d’euros de la dette accumulée par SNCF réseau. En contrepartie, la SNCF s’est engagée sur des gains de productivité, une maîtrise de son endettement et des objectifs ambitieux de retour à l’équilibre financier. « Irréaliste », c’est ainsi que l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières qualifiait la trajectoire financière présentée dans le contrat de performance entre l’État et SNCF Réseau.

La grève contre la réforme des retraites puis les répercussions de la crise sanitaire, qui n’en finissent plus d’affecter l’activité de la SNCF, rendent cette trajectoire financière d’autant plus incertaine. Si les mesures d’urgence mises en œuvre tant par le groupe que par l’État méritent d’ores et déjà d’être évaluées, les déterminants structurels de l’équilibre financier de la SNCF doivent aussi être interrogés.

Les Français sont attachés à la SNCF et à une desserte ferroviaire équilibrée du territoire national. Par ailleurs, le programme de rénovation du réseau structurant est indispensable et doit être pleinement mis en œuvre, en même temps que les engagements pris en faveur des lignes d’équilibre du territoire, des petites lignes, des trains de nuit ou encore d’une nouvelle ambition pour le fret ferroviaire.Malheureusement les politiques syndicales irresponsables ont aussi contribué à l’abandon récurrent de nombreuses activités de l’entreprise.

Politique: Sandrine Rousseau l’écolo fonctionnaire appelle à la grève générale !

Politique: Sandrine Rousseau l’écolo fonctionnaire appelle à la grève générale !

La députée écologiste de Paris Sandrine Rousseau appelle à la grève générale et souhaite le blocage du pays. L’égérie du courant wokiste se transforme maintenant en leader syndical ! Une nouvelle preuve sans doute que l’intéressée est davantage mobilisée par les questions sociales et sociétales que par la problématique environnementale.

Sandrine Rousseau, enseignante, ne manque pas de culot d’appeler à la grève générale elle qui sans doute comme fonctionnaire n’a jamais eu la moindre retenue de salaire en cas de grève ( y compris maintenant comme députée). Et au-delà de l’arrêt du pays de proposer la révolution ! Bientôt L’An 01? « Il faut s’arrêter et réfléchir. Et la grève générale est un moyen de le faire », plaide Sandrine Rousseau. Quitte à passer par un blocage de la France? « Oui, ce n’est pas dramatique, on s’en remettra », estime la députée EELV invitée sur BFMTV ce jeudi.

« Je voudrais que le gouvernement et le président entendent que leur politique n’est plus possible », explique Sandrine Rousseau qui profite de la guerre interne d’Europe écologie les Verts pour se transformer en porte-parole de l’organisation sans aucun mandat.

L »élue écologiste qui récemment proposer la suppression du travail soutient maintenant les augmentations des salariés ainsi que l’appel de la CGT, FO, Solidaires et de la FSU à une journée de grève interprofessionnelle mardi 18 octobre. « Il y a besoin de mettre un coup d’arrêt à un système qui nous conduit dans le mur », défend Sandrine Rousseau.

« Il y a des personnes qui n’arrivent pas à manger, qui n’ont pas de logement. On n’est pas capables à l’Assemblée nationale de voter la moindre augmentation des salaires et qu’on préfère les primes », déplore la députée Qui confond évidemment les responsabilités du gouvernement et des chefs d’entreprise.Sandrine Rousseau souligne aussi « qu’il n’y a aucune considération sur les questions écologiques et environnementales. » « On ne fait que donner des petits chèques! » dénonce-t-elle. Bref un message ridicule par son caractère révolutionnaire, complètement contradictoire avec les déclarations précédentes concernant l’augmentation du pouvoir d’achat des salariés. Un discours simpliste, caricatural et démagogique. Surtout pour une acienne fonctionnaire qui n’a vraisemblablement jamais perdu une journée de salaire pour grève.

Sandrine Rousseau l’écolo fonctionnaire appelle à la grève générale !

Sandrine Rousseau l’écolo fonctionnaire appelle à la grève générale !

La députée écologiste de Paris Sandrine Rousseau appelle à la grève générale et souhaite le blocage du pays. Une nouvelle preuve sans doute que l’intéressée est davantage mobilisée par les questions sociales et sociétales que par la problématique environnementale.

Sandrine Rousseau, enseignante, ne manque pas de culot d’appeler à la grève générale elle qui sans doute comme fonctionnaire n’a jamais eu la moindre retenue de salaire en cas de grève ( y compris maintenant comme députée). Et au-delà de l’arrêt du pays de proposer la révolution ! Bientôt L’An 01? « Il faut s’arrêter et réfléchir. Et la grève générale est un moyen de le faire », plaide Sandrine Rousseau. Quitte à passer par un blocage de la France? « Oui, ce n’est pas dramatique, on s’en remettra », estime la députée EELV invitée sur BFMTV ce jeudi.

« Je voudrais que le gouvernement et le président entendent que leur politique n’est plus possible », explique Sandrine Rousseau Qui profite de la guerre interne d’Europe écologie les Verts pour se transformer en porte-parole de l’organisation sans aucun mandat.

L »élue écologiste qui récemment proposer la suppression du travail soutient maintenant les augmentations des salariés ainsi que l’appel de la CGT, FO, Solidaires et de la FSU à une journée de grève interprofessionnelle mardi 18 octobre. « Il y a besoin de mettre un coup d’arrêt à un système qui nous conduit dans le mur », défend Sandrine Rousseau.

« Il y a des personnes qui n’arrivent pas à manger, qui n’ont pas de logement. On n’est pas capables à l’Assemblée nationale de voter la moindre augmentation des salaires et qu’on préfère les primes », déplore la députée Qui confond évidemment les responsabilités du gouvernement et des chefs d’entreprise.Sandrine Rousseau souligne aussi « qu’il n’y a aucune considération sur les questions écologiques et environnementales. » « On ne fait que donner des petits chèques! » dénonce-t-elle. Bref un message ridicule par son caractère révolutionnaire, complètement contradictoire avec les déclarations précédentes concernant l’augmentation du pouvoir d’achat des salariés. Un discours simpliste, caricatural et démagogique. Surtout pour une acienne fonctionnaire qui n’a vraisemblablement jamais perdu une journée de salaire pour grève.

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