Archive pour le Tag 'Greve'

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GRÈVE DU 7 FÉVRIER: TASSEMENT EN ATTENDANT LA GRANDE MANIFESTATION DE DIMANCHE

GRÈVE DU 7 FÉVRIER: TASSEMENT EN ATTENDANT LA GRANDE MANIFESTATION DE DIMANCHE


Comme c’était prévisible, la mobilisation du 7 février a été inférieure aux deux journées d’action précédente. En cause la trop grande proximité avec la grande manifestation prévue dimanche. La preuve aussi que les jusqu’au-boutistes qui n’entendent par action syndicale que grève ce sont encore trompés. La preuve que les opposants à la grève sont prêts à manifester dans la rue mais pas forcément à perdre inutilement d’une partie de leur salaire surtout en période de forte inflation. La preuve aussi que le syndicalisme réformiste et responsable est autrement plus efficace que le syndicalisme gauchiste préconisé par exemple par Sud mais aussi par certain la CGT.

La différence très importante des comptages d’une part de la CGT d’autre part du ministère de l’intérieur prouvent en tout cas le tassement. Ne parlons pas de Marseille où les comptages syndicaux de la CGT sont toujours au moins 10 fois supérieur à ceux des comptages officiels ?
Pour l’ensemble de la France La CGT dénombrerait près de 2 millions de manifestants dans la France entière pour cette journée du 7 février dont 400.000 à Paris, a appris BFMTV auprès de l’organisation syndicale.

Une mobilisation contre la réforme des retraites en baisse par rapport à la semaine dernière. Le ministère de l’Intérieur annonce quant à lui 757.000 manifestants dans tout le pays, dont 57.000 à Paris.
La CGT avait annoncé 2,8 millions de manifestants contre la réforme des retraites lors de la journée du mardi 31 janvier 2023. Le 19 janvier 2023, lors de la première journée de mobilisation contre le texte du gouvernement, la CGT avait annoncé 2 millions de manifestants contre 1,12 million selon l’Intérieur.

SNCF : les syndicats décident de ne pas faire grève samedi

SNCF : les syndicats décident de ne pas faire grève samedi

Fait rare, les syndicats ont décidé de ne pas pénaliser les voyageurs et dénoncent «les polémiques démagogiques sur le droit de grève» lancées, selon eux, par le gouvernement.

Les syndicats représentatifs de la SNCF n’appellent pas à la grève samedi, quatrième journée de mobilisation interprofessionnelle contre la réforme des retraites, mais enjoignent les cheminots «à participer aux manifestations sur tout le territoire», ont-ils annoncé lundi.

«Le gouvernement commence déjà à fustiger les grèves et les blocages, pointant le chassé-croisé des vacanciers de février en espérant ‘retourner’ l’opinion publique», ont écrit la CGT-Cheminots, l’Unsa-Ferroviaire, SUD-Rail et la CFDT-Cheminots dans un communiqué commun. «C’est peine perdue et c’est un mauvais calcul!» ont-ils insisté. «On parle réforme des retraites et ils nous répondent durcissement du droit de grève. Ils voudraient rendre le mouvement impopulaire donc on ne va pas leur donner ce plaisir», a déclaré à l’AFP Fabien Dumas, secrétaire fédéral SUD-Rail. «Il y a aussi un deuxième objectif: économiser des jours de grève pour les salariés parce que là on est sur une course de demi-fond et pas sur un sprint», a expliqué le secrétaire général de l’Unsa-Ferroviaire, Didier Mathis.

Royaume-Uni : le système de santé enregistre la plus grande grève

Royaume-Uni : le système de santé enregistre la plus grande grève depuis sa création

Le secteur de santé public britannique a connu la plus grande grève de son histoire pour réclamer notamment des augmentations salariales alors que l’inflation dépasse les 10 %.

Après les enseignants, cheminots et gardes-frontières, journée de mobilisation sociale sans équivalent depuis une décennie au Royaume-Uni du personnel du NHS, le service de santé public et gratuit
. « Sous-effectif. Sous-évalué. Sous-payé », dénonçait par exemple une pancarte brandie par deux infirmières de l’hôpital Saint-Thomas, à Londres.

Opérations repoussées, urgences totalement débordées, attentes de plusieurs heures pour les ambulances… Le NHS, , traverse une profonde crise, affaibli par les politiques d’austérité en œuvre depuis plus de 10 ans et les conséquences de la pandémie.

Depuis sa création en 1948, il n’avait jamais été confronté à une grève d’une telle ampleur, avec des dizaines de milliers d’infirmières et d’ambulanciers arrêtant de travailler pour la première fois le même jour. Ils réclament une augmentation de salaire alors que le Royaume-Uni, où l’inflation dépasse les 10%, fait face à une grave crise du coût de la vie. Mais ils se heurtent à un gouvernement conservateur qui refuse toute négociation face à ce mouvement soutenu par l’opinion.

Grève 7 février 2023 : fortes perturbations dans les transports

Grève 7 février 2023 : fortes perturbations dans les transports


Il est possible que la participation à la manifestation du 7 février se révèle moins importante que celle du 31 janvier ; par contre, les perturbations dans les transports risquent d’être, elles, plus perturbantes en particulier à la RATP, à la SNCF et dans le transport aérien.

-SNCF :1 train sur 3 circulera pour le RER C et les lignes de Transilien H, J, K, L et N, contre 1 train sur 6 pour le RER D et 2 trains sur 5 pour le RER E. En province, ce n’est guère mieux : 3 TER sur 10 en moyenne, 1 Inoui et Ouigo sur 2 en moyenne, 3 Eurostar sur 4, 1 Lyria sur 2 et entre un ou deux aller-retours sur les Intercités de jour.

-RATP le trafic sera normal sur les lignes automatiques 1, 3 bis et 4, quand il y aura 1 train sur 2 sur la ligne 4. Les lignes 2 5, 7, 7 bis, 9 et 12 rouleront entre 5h30 et 22 heures, mais seulement 1 train sur 2 ou 1 train sur 3. En revanche, sur les lignes 3, 10 et 11, les trains circuleront uniquement aux heures de pointe, c’est-à-dire de 6h30 à 9h30 voire 11h, puis de 16h30 à 19h30, avec une fréquence d’1 sur 2 ou 1 sur 3. Pour les lignes 8 et 13, les lignes sont ouvertes partiellement et aux heures de pointe, l’une entre Créteil Pointe du Lac et Reuilly Diderot, la seconde entre Saint-Denis Université-Les Courtilles et Montparnasse.

– Dans l’aérien, le nombre de vols devrait être réduit de l’ordre de 20 % mais il faut aussi s’attendre à de nombreux retards.

Si la participation des grévistes tentent à diminuer cela donnerait plutôt raison à la CFDT qui entend maintenir l’unité autour d’un mouvement de masse moins pénalisant pour les manifestants et moins gênant pour les usagers. La journée suivante de protestation du 11 février tranchera entre les deux conceptions : celle de la CGT surtout pour le renforcement des grèves et celle de la CFDT surtout pour le renforcement des manifestations dans les rues.

Grève CGT dans l’énergie les 6, 7 et 8 février

Grève CGT dans l’énergie les 6, 7 et 8 février

la Fédération nationale des mines et de l’énergie-CGT (FNME-CGT). appelle à la grève les 6,7 et 8 février prochains « pour être dans le même temps que les fédérations des ports et des docks, des industries de la chimie et du pétrole et des cheminots ».

Plusieurs fédérations de la CGT, comme dans l’énergie ou la chimie (raffineries), ont déjà affirmé leur volonté d’inscrire le mouvement dans le temps, quitte à le durcir. De nouvelles grèves sont d’ores et déjà à prévoir de lundi à mercredi prochain dans les raffineries, en pleines vacances scolaires qui auront commencé le 4 février pour la zone A (qui inclut Lyon et Bordeaux).

Le secteur de l’énergie se présente comme le fer de lance de ce mouvement social. Les salariés de la branche des Industries électriques et gazières (IEG) sont particulièrement concernés par cette réforme car son adoption conduirait à la suppression de leur régime de retraite spécial. Celui-ci permet, dans certains cas, des départs anticipés pour tenir compte de la pénibilité des métiers. Le calcul de la pension s’effectue également sur la base du salaire des six derniers mois de la carrière du salarié.

Au-delà de ces actions ciblées aux conséquences immédiates, les grèves dans le secteur de l’énergie pourraient conduire à des difficultés différées sur la sécurité d’approvisionnement en électricité. En effet, la mobilisation des salariés contre la réforme des retraites retardent des travaux de maintenance menés sur différents réacteurs nucléaires. « Certaines tranches ne pourront pas revenir comme prévu sur le réseau, prévient Virginie Neumayer. La moindre perturbation sur les plannings de maintenance a des répercussions sur le moyen et long terme », ajoute-t-elle. La situation du système électrique « ne nous permet pas de prendre du retard dans le programme de maintenance », alertait, de son côté, RTE lors de son dernier point mensuel, le 18 janvier.
Chez EDF, le taux de grévistes à la mi-journée s’élevait à 40,3%, contre 44,5% à la mi-journée, le 19 janvier dernier. Engie, pour sa part, annonçait 34,3% de grévistes parmi ses salariés IEG à la mi-journée.

MÉDECINS LIBÉRAUX: GRÈVE LE 14 FÉVRIER

MÉDECINS LIBÉRAUX: GRÈVE LE 14 FÉVRIER

Les principaux syndicats de médecins libéraux, déjà mobilisés fin décembre, appellent à une « fermeture des cabinets » et un rassemblement devant le Sénat le 14 février prochain.

Les médecins libéraux demandent une meilleure rémunération de leurs prestations et redoutent en plus que les gardes le soir, le week-end et les jours fériés, qui relèvent actuellement du volontariat, redeviennent obligatoires pour les médecins et soignants libéraux.

Ils estiment que les gardes obligatoires risquent d’aggraver les problèmes d’attractivité et de creuser, contre le but recherché, les difficultés d’accès aux soins. Cette obligation a été supprimée, à l’orée des années 2000, après une mobilisation des médecins libéraux mais est réclamée depuis plusieurs mois par des représentants de la Fédération hospitalière pour éviter un engorgement des
Les syndicats réclament à Matignon « une enveloppe financière supplémentaire » pour éviter « un échec des négociations » en cours avec l’Assurance maladie.

Les médecins libéraux demandent que le samedi matin soit comptabilisé comme permanence de soins. Objectif: obtenir une meilleure rémunération et bénéficier de « deux jours de repos, comme tout le monde », souligne MG France, premier syndicat de généralistes.

Une perspective que le ministre de la Santé, François Braun, a semblé écarter, « pas certain que ce soit la meilleure solution » aux difficultés d’accès aux soins.

La proposition de loi du député Renaissance Stéphanie Rist est censée lutter contre les « déserts médicaux » est donc contestée par la profession.

Réforme des retraites : Grève reconductible à la SNCF ?

Réforme des retraites : Grève reconductible à la SNCF ?

La CGT Cheminots et SUD-Rail annoncent ce mardi une grève reconductible « dès la mi-février » à la SCNF si le gouvernement ne retire pas son projet de réforme des retraites.

Dans un tract commun, les deux organisations, qui représentent respectivement les premier et troisième syndicats au sein de la SNCF, soit plus de 50% des voix aux dernières élections professionnelles, appellent en premier lieu à « deux jours consécutifs de grève les 7 et 8 février » en plein milieu des vacances de février pour la zone A (Besançon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Limoges, Lyon, Poitiers), invitant « l’ensemble des autres secteurs » à s’y joindre, afin « d’élever le rapport de force ».

Selon SUD-Rail, le fait d’avancer un calendrier va permettre à la mobilisation de compter ses forces. Des assemblées générales devraient se tenir lors de la prochaine journée de grève intersyndicale et interprofessionnelle du 31 janvier, puis lors des 7 et 8 février.

En fonction de la mobilisation au sein du secteur ferroviaire et dans les autres secteurs – et faute de retrait du texte par le gouvernement -, la CGT Cheminots et SUD-Rail proposeront le principe d’une grève reconductible lors de ces assemblées, qui pourra être effective à partir de la mi-février pour des périodes de 24 heures. La capacité des deux syndicats à convaincre au-delà de leur périmètre sectoriel sera déterminante.

En dépit de discussions menées vendredi dernier, les autres syndicats ferroviaires n’ont pas suivi cet appel à la grève, préférant se concentrer sur la mobilisation prévue le 31 janvier.

La CFDT entend faire vivre la mobilisation, mais elle prône des journées relativement espacées pour ne pas user les militants sur la longueur. Elle a d’ailleurs eu gain de cause la semaine dernière, après la journée du 19 janvier, en réussissant à imposer une journée le 31 janvier. Mais pas avant.

Côté CGT, la centrale de Philippe Martinez pousse un calendrier plus resserré pour éviter un essoufflement de la mobilisation. Certaines de ses fédérations, dans l’éducation, les transports, le rail, les raffineries, se préparent ainsi à des grèves reconductibles, comme celle que vient d’annoncer la CGT Cheminots.

CFDT: une caisse de grève de 140 millions

CFDT: une caisse de grève de 140 millions

Depuis 1973, la CFDT dispose d’une caisse de grève pour compenser en partie à ses adhérents les pertes liées aux arrêts de travail. Cette caisse est alimentée par une partie des cotisations.

En 2023, le premier syndicat de salariés du privé dispose d’un trésor de guerre de 141 millions d’euros pour soutenir ses adhérents en cas de grève.

La CFDT dispose de quoi verser à ses 600 000 adhérents une compensation financière équivalant à 86 % du SMIC pendant 7 jours de grève. Les conditions sont claires : il faut être adhérent, avoir cotisé depuis plus de six mois, ne pas seulement être inscrit au début d’un conflit et avoir passé plus de sept heures à faire la grève.

La compensation s’élève à 7,70 euros de l’heure. Quant aux nouveaux membres, ils ne peuvent que recevoir la moitié de la somme. Mais cette assistance financière a des limites mais elle peut être très utile dans le cas de conflit Locaux.

Pour l’heure, la CFDT est pleinement engagée contre la réforme des retraites. Plus d’un million de manifestants se sont mobilisés en France, jeudi 19 janvier, alors que le temps semble jouer pour l’exécutif. Les syndicats, unis, ont appelé à une nouvelle journée de grève pour le 31 janvier.

Grève 19 janvier retraites : 60% contre la réforme et pour la mobilisation

Grève 19 janvier retraites : 60% contre la réforme et pour la mobilisation

 

 

Selon un très récent sondage Elabe pour BFM, l’opinion condamne très largement la réforme et soutient la mobilsation à hauteur de 60%. 

 

Sans conteste ,le gouvernement englué dans son approche technocratique parcellaire On se demande combien de français ont pu suivre jusqu’au bout le l’inter minable défilé des ministres à la télé qui tentaient de défendre le projet. C’est incompréhensible pour la plupart des téléspectateurs et nombre de questions demeurent dans le flou; parfois d’ailleurs volontairement pour cacher les différences entre public et privé, entre moins qualifiés et les autres, entre actifs et retraités actuels.

 

Une réforme évidemment bien loin de la réforme universelle à points qui remettait tout à plat avec un régime unique .

Au lieu de cela on a multiplié les exceptions ainsi un chauffeur RATP pourra partir à 58 ans quand un autre chauffeur de bus en province partira à 64 ans.

 

Fa fameuse réforme systémique est enterrée pour une classique réforme paramétriques qu’on devar revoir d’ici 5 à 10 ans. Et de toute façon, on ne pourra pas faire l’économie d’une réforme systémique un jour.

Cette reforme est dune injustice criante elle fait peser sur les moins favorisés actifs le poids des économies.

Covid France 2023 : des chiffres approximatifs en raison de la grève des labos

Covid France 2023 : des chiffres approximatifs en raison de la grève des labos

 

Les derniers chiffres transmis par les labos ne sont guère pertinents en raison de la grève;  Selon le dernier bilan, on dénombrerait  +145 morts supplémentaires au total et +1.702 nouveaux cas en 24h.

Les derniers chiffres un peu fiables sont du 6 janvier. total, et 10 383 cas nouveaux en plus 24h.

Le nombre de décès en EHPAD et EMS fait état de 29.533 (+7) décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 133.117 (0 en 24h).

Le taux de reproductivité R est de 0,58 le taux d’incidence à 179,31 et la tension hospitalière à 26,7 %. Le taux de positivité est à 0,0 %.

La France compte actuellement 22.664 (-503) personnes hospitalisées et 1.352 (-37) malades en réanimation.

Bilan des régions:

Ile-de-France : 5.542 (-71) hospitalisées, 352 (-17) en réanimation et +27 décès en 24h
Grand Est : 1.995 (-46) hospitalisés, 127 (0) en réanimation et +16 décès en 24h
Hauts de France : 2.292 (-36) hospitalisés, 122 (-8) en réanimation et +12 décès en 24h
Auvergne Rhône Alpes : 2.446 (-78) hospitalisés, 146 (+9) en réanimation et +7 décès en 24h
Provence-Alpes Côte d’Azur : 2.073 (-104) hospitalisé, 115 (-4) en réanimation et +22 décès en 24h
Bretagne: 844 (-20) hospitalisés, 48 (-5) en réanimation et +4 décès en 24h
Normandie : 1.060 (-20) hospitalisés, 39 (-1) en réanimation et +5 décès en 24h
Nouvelle-Aquitaine : 1.721 (-17) hospitalisés, 127 (-3) en réanimation et +15 décès en 24h
Pays de la Loire : 528 (-57) hospitalisés, 35 (-4) en réanimation et +7 décès en 24h
Occitanie: 1.825 (-20) hospitalisés, , 128 (-2) en réanimation et +10 décès en 24h
Centre-Val de Loire : 1.004 (-20) hospitalisés, 48 (+1) en réanimation et +3 décès en 24h
Bourgogne-Franche-Comté : 996 (-11) hospitalisés, 52 (0) en réanimation et +3 décès en 24h

 

Covid France : les biologistes en grève !

Covid France : les biologistes en grève !


Alors que le Covid explose en Chine, les biologistes ont décidé de ne plus fournir de statistiques en France !Les mouvements corporatistes pourraient bien se développer dans le pays. On l’a vu par exemple avec la surprenante grève des contrôleurs de la SNCF qui a pénalisé évidemment davantage les usagers que le gouvernement et contribuant ainsi à porter un discrédit à la SNCF qui n’en pourtant pas besoin. Il y a aussi en ce moment l’action des médecins libéraux. Vient de s’y ajouter la menace des laboratoires de biologie non seulement de ne plus fournir des statistiques concernant la Covid mais en plus de ne plus pratiquer l’acte de contrôle de la pandémie.

Une prise de position qui ressemble aussi de près à une mise en otage de la population

Les laboratoires de biologie ne feront plus remonter à partir du 2 janvier les résultats des tests Covid qui permettent au gouvernement de suivre l’évolution de l’épidémie, ont indiqué samedi leurs syndicats dans un communiqué à l’AFP. «Les patients pourront continuer à se faire tester dans les laboratoires mais le gouvernement ne recevra aucune remontée de données» dans le fichier national, précisent-ils.

«Si cela ne suffit pas, nous envisageons une nouvelle grève nationale sur plusieurs jours et l’arrêt total des actes Covid pour une durée indéterminée. Nous aimerions ne pas en arriver là pour l’accès aux soins de nos patients, (c’est) désormais au gouvernement de prendre ses responsabilités et de ne pas prendre la population en otage», affirment-ils. En cause la rémunération des futurs actes en lien avec les profits réalisés au plus fort de la pandémie

Société-Grèves SNCF : une association appelle à la «grève des billets

Société-Grèves SNCF : une association appelle à la «grève des billets»

Une association d’Indre-et-Loire appelle à la grève des billets suite aux grèves et aux dysfonctionnements de la SNCF ;une association d’usagers du TGV, qui réunit les abonnés de la ligne Paris-Tours : . La méthode, déjà utilisée par le passé, consiste à ne pas acheter ou présenter son billet lors du contrôle des chefs de bord. Les usagers se regroupent dans le wagon-bar, une mesure qui a connu un franc succès et avait déjà fait ses preuves par la même association il y a dix ans.

Le président de l’association, David Charretier, rappelle cependant «qu’il ne s’agit pas d’une incitation à la fraude» mais plutôt le refus de justifier son abonnement auprès du contrôleur. Cet appel vise d’abord à obtenir l’indemnisation des passagers abonnés à hauteur de 150 euros, le prix de certains forfaits pouvant être assez élevé (entre 500 à 600 euros mensuels).

En outre, l’association plaide pour l’instauration de mesures permettant de «limiter l’impact des grèves sur les usagers SNCF», comme l’instauration d’un service minimum réellement effectif et une réquisition de contrôleurs de réserve.

Grèves SNCF : une association appelle à la «grève des billets»

Grèves SNCF : une association appelle à la «grève des billets»

Une association d’Indre-et-Loire appelle à la grève des billets suite aux grèves et aux dysfonctionnements de la SNCF ;une association d’usagers du TGV, qui réunit les abonnés de la ligne Paris-Tours : . La méthode, déjà utilisée par le passé, consiste à ne pas acheter ou présenter son billet lors du contrôle des chefs de bord. Les usagers se regroupent dans le wagon-bar, une mesure qui a connu un franc succès et avait déjà fait ses preuves par la même association il y a dix ans.

Le président de l’association, David Charretier, rappelle cependant «qu’il ne s’agit pas d’une incitation à la fraude» mais plutôt le refus de justifier son abonnement auprès du contrôleur. Cet appel vise d’abord à obtenir l’indemnisation des passagers abonnés à hauteur de 150 euros, le prix de certains forfaits pouvant être assez élevé (entre 500 à 600 euros mensuels).

En outre, l’association plaide pour l’instauration de mesures permettant de «limiter l’impact des grèves sur les usagers SNCF», comme l’instauration d’un service minimum réellement effectif et une réquisition de contrôleurs de réserve.

Grève à Noel à la SNCF : une erreur stratégique ?

Grève à Noel à la SNCF : une erreur stratégique ?

par
Adrian Borbély,Professeur associé en négociation, EM Lyon et Pauline de Becdelièvre
de conférence/ enseignant-chercheur, École Normale Supérieure Paris-Saclay – Université Paris-Saclay dans the conversation

La SNCF se voit contrainte d’annuler plus d’un tiers de ses trains les 23, 24 et 25 décembre à la suite d’un nouveau débrayage d’une partie des contrôleurs, qui réclament « une meilleure reconnaissance des spécificités de leur métier ». Soit des augmentations de salaire et des mesures liées à la gestion de leur carrière. Environ 200 000 personnes ont vu leur train annulé et certaines n’ont pas de solution de repli, les trains restant étant complets, tout comme les cars et les loueurs de voitures.

En dialogue social, peut-être plus que dans toute autre forme de négociation, plane sur les échanges le spectre d’un conflit ouvert. Les syndicats à l’attitude compétitive (parfois taxés de « révolutionnaires » telle la CGT, en contraste avec les syndicats dits « réformistes » comme la CFDT) n’hésitent pas à utiliser leur capacité d’organiser l’arrêt du travail pour tenter d’obtenir ce qu’ils exigent de leur hiérarchie.

Les experts Hubert Landier et Daniel Labbé démontrent bien que, dans certains secteurs vitaux de l’économie (tels que les transports, l’éducation, l’énergie et l’agriculture), les syndicats bénéficient de la plus grande capacité de « nuire », car, en perturbant l’organisation qui les emploie, ils impactent le pays tout entier.

C’est ce dont nous sommes témoins, en France, ces derniers mois : après les raffineries (l’approvisionnement en essence), les hôpitaux (l’accès aux soins), c’est une nouvelle fois, en cette fin d’année, que fleurissent dans les transports les préavis de grève. Selon l’IFRAP, il s’agit d’une tradition récurrente, puisqu’il y a eu des grèves en décembre à la SNCF sur 14 des 20 dernières années (quoiqu’il est rare qu’elles se prolongent jusqu’aux fêtes). Même si nous nous intéressons ici aux stratégies syndicales, il faut rappeler que le conflit social relève de la responsabilité de toutes les parties à la négociation.

À la table des négociations

En négociation, on n’est pas obligé de menacer l’autre partie de conséquences néfastes pour obtenir ce que l’on souhaite. Négocier, ce n’est pas exercer un chantage. Si le chantage fait partie de l’arsenal du négociateur, il n’est pas obligé d’y recourir. Une majorité des organisations publiques et privées ont un dialogue social serein, dans lequel les échanges se font de manière apaisée.

Si nous résumons la pensée du professeur en sciences de gestion Jacques Rojot, l’influence qu’occupe une partie en négociation dépend de sa capacité de construire comme de sa capacité de nuire. On entend par capacité de construire la capacité de proposer des solutions et/ou d’apporter des ressources permettant de répondre aux intérêts de l’autre partie. Par capacité de nuire, il faut comprendre le pouvoir de porter atteinte aux intérêts de l’autre partie en cas d’absence d’accord et ainsi lui mettre la pression pour qu’il se montre conciliant à la table.

La simple évocation de notre capacité de nuire servira de menace visant à se rapprocher d’un accord qui nous serait particulièrement profitable.

Le problème avec la menace en négociation, c’est qu’elle ne peut servir de bluff : il faut être prêt à l’activer. Si on menace de faire grève au plus mauvais moment de l’année, alors si nos revendications ne sont pas entendues, il faudra la déclencher.

Les syndicats en campagne permanente

Pour un syndicat, la capacité de nuire dépend de sa capacité à mobiliser, qui elle-même dépend des revendications avancées, du nombre d’adhérents et de sympathisants et du contexte.

Rappelons qu’en France il n’est pas nécessaire d’être syndiqué pour suivre les consignes syndicales. On note d’ailleurs que la baisse continue du taux de syndicalisation ne s’est pas accompagnée d’un appauvrissement de la capacité de nuire des syndicats, beaucoup d’agents et salariés suivant les consignes syndicales sans adhérer formellement aux syndicats eux-mêmes.

Le chercheur Christian Thuderoz compte trois acteurs dans tout dialogue social : les syndicats, la direction et les salariés. Les syndicats sont en campagne permanente pour gagner en influence et en adhérents parmi les salariés.

Ils doivent donc, et de manière constante, montrer qu’ils ont un impact sur les conditions de travail. Si les contrôleurs SNCF se disent insatisfaits de leur rémunération – via un collectif Facebook -, alors ils doivent porter leurs revendications auprès de la direction. En face, la direction doit tout mettre en œuvre pour avoir un dialogue social de qualité, ce qui s’avère aujourd’hui particulièrement complexe, les ordonnances de 2017 ayant conduit à considérablement limiter les moyens syndicaux.

Un quatrième acteur : l’opinion publique

Dans certains secteurs, le nombre de personnes potentiellement impactées par une grève est si important qu’il se confond avec l’opinion publique. C’est le cas des secteurs-clés de l’économie, à savoir le transport routier et l’agriculture (du fait de leur capacité à bloquer les routes), les écoles (du fait qu’une école fermée, ce sont souvent des parents qui ne peuvent travailler), le transport ferroviaire et le raffinage des carburants.

Dès lors, l’opinion publique devient une « partie prenante non-invitée », c’est-à-dire une partie qui impacte la négociation sans y prendre part. Cet impact se fait par deux mécanismes : le degré d’acceptabilité du mouvement (dans quelle mesure les citoyens soutiennent les grévistes) et l’impact du mouvement sur les personnes (dans quelle mesure le mouvement porte-t-il atteinte aux citoyens dans leur vie quotidienne).

Tels les deux plateaux de la balance, l’opinion publique est ballottée entre soutien et opposition, draguée par les propos publics tenus par le patronat, voire les hommes politiques d’une part, par les syndicats d’autre part. Ainsi, les grèves dans les raffineries à l’automne ont d’abord été massivement soutenues par l’opinion publique, avant que celle-ci ne se retourne, lorsque les pénuries de carburant ont été telles que des secteurs entiers d’emploi se sont trouvés menacés.

Aujourd’hui, même si les Français sont plutôt en désaccord avec la politique sociale du gouvernement (ce qui pourrait les amener à soutenir les revendications des grévistes), les « années Covid » amènent la plupart à placer une grande importance à passer les fêtes 2022 en famille. La grève est donc pour eux un coût bien trop important pour être contrebalancé par les dédommagements et les excuses de l’entreprise.

La menace ultime d’une grève pendant les fêtes a été activée. À court terme, les agents pourraient y gagner (sur leur fiche de paie) et la grève aura coûté des millions d’euros. À plus long terme, les coûts seront potentiellement catastrophiques : désintérêt croissant pour les syndicats (en l’espèce dépassés par un collectif informel né sur Facebook), défiance face à l’action des corps intermédiaires, mauvaise publicité pour la SNCF.

En face, le gain pourrait être récolté par les concurrents de la SNCF (tels que Trenitalia entre Paris et Lyon) qui ne devraient pas manquer d’en profiter pour grignoter les parts de marché de l’opérateur historique.

Grève SNCF à Noel : illégale et illégitime et mortifère

Grève SNCF à Noel: illégale et illégitime et mortifère

On connaît par avance les cris d’orfraie des extrémistes et autres corporatistes face à toute mise en débat des conditions de déroulement des grèves à la SNCF. Évidemment, on va solliciter le fallacieux argument de la défense du service public et de l’attaque au principe intouchable du droit de grève. Le seul problème qui caractérise l’entreprise, c’est que la grève n’est pas une situation d’exception mais une sorte de pratique permanente pour couvrir tous les mouvements de protestation et cela depuis des années et des années et surtout depuis la reconnaissance du syndicat Sud rail qui regroupe surtout des gauchistes préoccupés d’action révolutionnaire, de luttes anticapitalistes et anti impérialistes…. dans une entreprise d’État financé à hauteur de 20 milliards par par la collectivité. Certes, on peut expliquer une partie de ce soutien financier en particulier en raison de l’évolution démographique, reste cependant que même corrigés, les chiffres démontrent que les résultats de l’entreprise ne sont nullement à la hauteur des efforts énormes des pouvoirs publics et in fine du contribuable.

Pourtant l’idéologie de la grèviculture se nourrit chez bon nombre de cheminots de la fausse illusion qu’ils vivent des conditions de travail datant d’un siècle. Mais littéralement shootés à la monoculture corporatiste, nombre de de cheminots parviennent à s’en persuader. Or un conducteur par exemple de train travaille à peu près moitié moins qu’un chauffeur de poids-lourd pour gagner à peu près le double. Certes les responsabilités sont importantes, il s’agit de la sécurité des usagers. D’autres métiers comme les aiguilleurs, ceux qui participent de la régulation des trains sont aussi des métiers qui exigent vigilance et compétence.

Mais il en va différemment pour d’autres catégories qui se comportent surtout comme des fonctionnaires. De ce point de vue, la grève des contrôleurs est un peu surréaliste. Ce n’est pas et de loin la catégorie la plus soumise à des conditions de travail pénibles. On pourrait même dire que beaucoup de contrôleurs ne sont pas à la hauteur de ce qu’on attend de chef de bord si l’on compare avec les stewards de l’aviation.

Les connaissances exigées des contrôleurs sont également loin de celle des guichetiers qui doivent jongler avec la complexité des dispositifs tarifaires ou des responsables de sécurité à la réglementation également complexe. Il y a certes la question des horaires mais cette contrainte est consubstantielle aux métiers du rail.

Globalement au regard de leurs conditions de travail réelles, cette grève est largement illégitime. Elle est également illégale car il n’est pas admissible qu’un groupe décide de mettre l’entreprise en difficulté sans être déclaré comme organisation syndicale officielle. Dans un souci de concurrence et surtout par hypocrisie, Sud rail et la CGT couvrent théoriquement la grève des contrôleurs par un préavis. Pourtant,ils n’appellent pas clairement à la grève des contrôleurs. Il s’agit là d’un dévoiement du fond et de la forme du droit de grève..

La vérité, c’est que les syndicats ne cessent d’être pervertis par le gauchisme et le corporatisme qui minent entreprise depuis des dizaines d’années. Sans doute la meilleur moyen pour tuer une entreprise contrainte de ce fait d’abandonner nombre d’activités d’abord le transport express, ensuite le transport de messagerie puis en grande partie le transport par wagon de marchandises, les lignes secondaires, une grande partie aussi des trains inter-cités. Un véritable gâchis économique mais aussi syndical. En effet face à l’anarchie qui règne dans l’entreprise, les syndicats gauchistes ont provoqué la suppression du statut. De sorte qu’aujourd’hui subsiste dans l’entreprise une grande inégalité sociale avec ceux qui ont le statut et les nouveaux qui en sont privés.

De toute évidence une enquête devrait être diligentée pour analyser les dysfonctionnements d’une entreprise qui ne cesse de s’enfoncer dans l’anarchie sociale et qui discrédite les concepts d’intermodalités et de service public.

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