Archive pour le Tag 'Greve'

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Grève SNCF : un coût de 3 milliards pour un mouvement pathétique

Grève SNCF : un cout de 3 milliards pour un mouvement pathétique

 

La grève SNCF finira cette semaine faute de combattants et de manière pathétique. La faute évidemment aux syndicats corpos réacs qui ont géré le mouvement comme des irresponsables. En La faute surtout aux gauchistes corpos de sud que la CGT a suivi pour ne pas perdre le contact avec les plus radicaux. Bilan :  sans doute l’un des derieirs mouvements à la SNCF dont limage a été grandement affectée dans l’opinion publique. A prévoir auusi une raclée aux élections professionnelles pour Sud et la CGT. Du coup pour éviter ce type de grève les gouvernements seront de plus en plus incités à donner des coups de canifs dans ce statut de cheminot. Un bilan donc catastrophique au plan économique et social. Un coût de l’ordre de 3 milliards déjà pour l’économie et de 150 millions pour la seule SNCF. Au 9eme jour de grève de certains cheminots, le patron de la SNCF estime le coût du conflit à 153 millions d’euros pour l’entreprise publique. La facture totale atteindrait selon certaines estimations 400 millions par jour pour l’économie française.  Le 16 juin, Guillaume Pepy estimait sur RMC à 80 millions d’euros le coût de la grève pour la SNCF. Ce jeudi 19 juin, dans Le Parisien/Aujourd’hui en France, le patron de l’entreprise publique affirme qu’il est désormais de 153 millions au 9eme jour de conflit. « Cela fait 15 trains franciliens. Soit un tiers de notre résultat de l’année dernière. C’est énorme », constate-t-il. Pour le transport de fret, la moitié des marchandises qui étaient sur les trains sont passées par la route, ajoute-t-il.  « Il y a des risques que des entreprises ne reviennent pas. Il y a une perte de confiance, et ça c’est grave ». « Il y a un risque que cela laisse des traces à cause de ces clivages, des pressions qu’il y a eus entre grévistes et ceux qui travaillent », ajoute le président de la SNCF.  Plus globalement, le conflit entraînerait un coût global de 300 à 400 millions d’euros par jour en conséquences directes et indirectes pour les entreprises comme pour les salariés. C’est ce qu’affirme en tout cas Frédéric Gonand, professeur à Paris-Dauphine dans le Parisien, qui se base sur les conflits précédents dans les transports.  Mais le fait que la grève actuelle intervienne en mai, mois des ponts où les salariés prennnent des RTT en cascade, pourrait réduire le manque à gagner supplémentaire pour les entreprises. A l’inverse, le secteur du tourisme pourrait être davantage impacté que si le conflit se déroulait en hiver. L’Insee ne devrait rendre son verdict qu’au début 2015.

 

Contrôleurs aériens : grève du 24 au 29 juin

Contrôleurs aériens : grève du 24 au 29 juin

Deux syndicats d’aiguilleurs du ciel, le SNCTA et l’UNSA-ICNA, ont appelé les contrôleurs aériens à faire grève du 24 au 29 juin prochain, premier week-end de grands départs en vacances, selon les Échos.  Les deux syndicats représentent respectivement 40,9% et 22,4% de la profession. Un mouvement qui devrait également toucher les aéroports européens.  Il s’agit pour les contrôleurs aériens de protester contre le plan de performance européen qui vise à faire baisser le coût du contrôle du trafic aérien, par une baisse des redevances. Ils redoutent à terme la privatisation de certains services comme la météo et la maintenance des installations, qui ne sont pas directement liées au contrôle aérien.   Les gouvernements français et allemand s’étaient prononcés contre le projet de la Commission européenne. Le secrétaire d’État aux transports, Frédéric Cuvillier recevra mercredi les représentants des deux syndicats.

Sondage : trois Français sur quatre opposés à la grève des cheminots

Sondage : trois Français sur quatre opposés à la grève des cheminots

Alors qu’en 1995 la grève des cheminots était très largement soutenue par l’opinion, cette fois c’est le contraire car les trois français sur quatre condamnent le mouvement actuel complètement incompris. Mais  dans le même temps les français condamnent aussi l’incompétence du gouvernement dans ce dossier. L’opinion est exaspérée par le blocage des trains en plein bac. Et elle ne comprend pas les motivations des cheminots. Un sondage Harris Interactive révèle en effet que seul un Français sur trois (34 %) voit précisément de quoi il retourne et comprend les raisons d’une grève qui dure maintenant depuis une semaine.  Résultat, la grande majorité des Français (76 %)* condamne le mouvement des cheminots.  Problème, ces mêmes Français ne font pas confiance au gouvernement pour sortir de cette crise. C’est «un rejet inédit», relève Jean-Daniel Lévy, directeur d’Harris Interactive.

Grève SNCF : Sapin compte sur le pourrissement

Grève SNCF : Sapin compte sur le pourrissement

 

Sapin est un vieux routier de la politique, il sait que la grève SNCF est condamnée au pourrissement alors il montre ses muscles en déclarant que la réforme aura bien lieu à temps ; Une manière de montrer que ce gouvernement sait décider. Attitude d’autant plus facile que la réforme du système ferroviaire ne s’attaque pas à la vraie question de l’endettement (45 milliards, une paille !) encore moins à la politique des transports. Le ministre des Finances et des Comptes publics a en effet estimé, ce dimanche 15 juin, que le gouvernement ne devait pas reculer sur la réforme ferroviaire même si des aménagements peuvent être apportés.   »Il n’y a aucune raison de reporter la réforme ferroviaire« , a lancé Michel Sapin, le ministre des Finances et des Comptes publics sur Europe1 ce dimanche 15 juin.  L’ancien ministre du Travail a rappelé que ce texte qui « a été déposé depuis deux mois » « répond aux préoccupations des cheminots et des usagers ». Il a cependant concédé que des amendements au projet pourront être acceptés.  « Nous préparons la Sncf de demain », a-t-il ajouté. « La grève n’a pas de sens alors que la réforme est de bon sens ». Michel Sapin a aussi affirmé que  » ce ne sont pas des débats à l’intérieur d’un syndicat (la CGT ndlr) qui vont faire reculer le gouvernement ».  Michel Sapin est aussi revenu sur les réformes liées au pacte de responsabilité. « Evidemment que nous aurons une majorité » pour voter les deux collectifs, budgétaire et social, a assuré le ministre. Sur les économies budgétaires, il a refusé de confirmer que l’Elysée et Matignon ont retoqué sa demande d’un milliard d’économies à l’Education nationale. Il n’a pas donné davantage de précisions sur les baisses d’impôt pour les classes moyennes annoncées hier par Manuel Valls.

« SNCF : une grève inutile »( Berger ,CFDT)

« SNCF : une grève inutile »( Berger ,CFDT)

Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, dénonce la grève à la SNCF qui dure depuis mardi 10 juin et devrait se poursuivre ce weekend. Invité sur BFMTV ce vendredi 13 juin, il explique la CFDT a, elle, « fait le choix du dialogue social ». « Cette grève ne sert à rien mais elle n’est pas sans conséquence pour les gens subissent », déplore-t-il. Il rappelle que la réforme ferroviaire est utile pour les cheminots et les usagers. Et il ne comprend pas ce mouvement car « la réforme a été discutée, elle va faire l’objet d’un débat au Parlement où des amendements pourront être déposés ».  Par ailleurs, Laurent Berger est revenu sur le pacte de responsabilité. Le Medef, principale organisation patronale, a annoncé ce vendredi 13 juin, que 24 branches professionnelles auront « lancé ou achevé » les discussions avec les organisations syndicales sur le pacte de responsabilité, au moment de la conférence sociale prévue début juillet. Dans un communiqué, l’organisation patronale assure que ces 24 branches représentent « 8 millions de salariés ». Face à cette annonce, le secrétaire général de la CFDT se sent « plus confiant qu’il y a quelques jours ». Mais il attend la suite.

 

Grève SNCF: ça continue

La CGT-cheminots et SUD-Rail ont appelé jeudi soir à «poursuivre et amplifier» le mouvement de grève pour obtenir un «autre projet de loi». Contrairement aux espoirs du président de la République et du secrétaire d’Etat aux Transports, les négociations ne devraient pas aboutir dans les prochaines heures «Les cheminots, fortement mobilisés en ce deuxième jour de grève, ont massivement reconduit le mouvement pour 24 heures», indiquait ce jeudi après-midi la CGT. La SNCF a fait état d’une baisse de la mobilisation des cheminots (22,64% contre 27,84% la veille) et d’une «amélioration» du trafic jeudi avec notamment un TGV sur deux en moyenne sur les axes Nord et Atlantique.  Vendredi, le trafic s’annonce sensiblement meilleur sur les trains Intercités, les TGV et vers l’International. En Ile-de-France, la situation restera semblable à celle de ce jeudi, avec un léger mieux sur la ligne C du RER. La SNCF conseille toujours aux voyageurs de reporter leurs déplacements si possible. Si un accord était toutefois trouvé, «le trafic sera alors amélioré dans l’après-midi de vendredi afin de permettre de renforcer les trains du vendredi soir», a indiqué la compagnie ferroviaire. Les cheminots s’exprimeront, en effet, vendredi dans la matinée lors d’assemblées générales. Les négociations de ce jeudi matin entre le gouvernement et les syndicats, déterminés à obtenir une révision du projet de loi sur la réforme ferroviaire, n’ont pas abouti. Sud-Rail, troisième syndicat dans l’entreprise, a quitté d’entrée la réunion organisée par le secrétaire d’Etat aux Transports, Frédéric Cuvillier «car le ministre n’avait toujours pas répondu à leurs revendications».   Dans la soirée, la CGT-Cheminots et Sud-Rail ont déclaré que «la forte mobilisation des cheminots a contraint» le secrétaire d’Etat aux Transports Frédéric Cuvillier «à faire des annonces écrites». «Parmi elles, le gouvernement évoque enfin la question liée au financement et au traitement de la dette à travers d’éventuelles nouvelles sources de financement avant la fin 2014. Ce point central, jusque-là occulté par le gouvernement vient légitimer notre exigence d’un véritable débat sur cet aspect fondamental du système ferroviaire», soulignent-ils. Pour autant, «le reste des annonces, au regard du texte gouvernemental, comporte de nombreuses failles qui n’assurent pas un système ferroviaire unifié autour d’une entreprise intégrée : la SNCF. Le projet de loi demeure fortement néfaste pour le service public SNCF et les cheminots», ont-ils estimé. Auparavant, le secrétaire général de la CGT-cheminots, Gilbert Garrel, avait conditionné l’arrêt de la grève à un report du projet, qui doit être examiné à l’Assemblée du 17 au 19 juin, un point repris par SUD-Rail jeudi soir. Le gouvernement a exclu tout report, évoquant une réforme «indispensable».

SNCF: grève reconduite jeudi

SNCF:  grève reconduite jeudi

 

Grève reconduite jeudi et un numéro vert qui ne donne aucuen information précise. La grève nationale lancée perturbe fortement le trafic des trains ce mercredi, un mouvement reconductible. La SNCF confirme ses prévisions. Un TGV sur deux sur les axes Nord et Est et un sur trois sur les axes Atlantique, Sud-est et province/province. Le trafic est également difficile sur certains axes routiers, avec la mobilisation des taxis. SNCF: la grève serait reconduite jeudi La grève nationale lancée perturbe fortement le trafic des trains ce mercredi, un mouvement reconductible. La SNCF confirme ses prévisions. Un TGV sur deux sur les axes Nord et Est et un sur trois sur les axes Atlantique, Sud-est et province/province. Le trafic est également difficile sur certains axes routiers, avec la mobilisation des taxis.

Grève SNCF : un statut jusqu’à quand ?

Grève SNCF : un statut jusqu’à quand ?

 

La grève comme souvent à la SNCF est très ambigüe, officiellement elle s’oppose à la reforme visant à réorganiser le système ferroviaire notamment avec le rapprochement de SNCF et RFF. C’était pourtant une revendication des syndicats et de la SNCF elle même. Certes on aurait pu revenir à la SNCF de 1937 mais l’époque a changé et il faut autoriser désormais la concurrence pour secouer la vielle maison qui roupille. Du coup il y aura un EPIC central , structure publique pour chapeauter deux autres EPIC ,un SNCF et Un Epic infra. En fait un montage juridique assez tordu pour donner satisfaction à Bruxelles sans mécontenter le lobby SNCF. Bref une orientation type « Hollandaise » mi chèvre mi chou. Bruxelles n’est pas satisfait, les syndicats (certains) non plus. L’enjeu consiste officiellement à redynamiser le rail mais pas forcément la SNCF ; Or c’est toujours la même confusion de ces mouvements sociaux avec l’amalgame entre la défense de la SNCF, du service public et du statut. La vraie question, c’est celle de l’endettement du système ferroviaire (autour de 40 milliards, 80 milliards dans 10 ans sur la tendance actuelle) et sa compétitivité ; Or la réforme de 1997 – séparation infra et exploitation n’a rien réglé- au contraire. On s‘est limité à transférer l’ancienne dette de la SNCF à RFF mais sans mécanisme d’apurement. Contrairement aux allemand qui eux ont faiat une réforme complète. Du coup la compétitivité du rail est plombée d’entrée, s’y ajoutent les lourdeurs commerciales, organisationnelle et sociales. La SNCF perd donc du trafic et des parts de marché. La faute auusi à une politique du transport ultra libérale , anarchique et coûteuse pour la collectivité. Dans les faits on traite séparément à Bruxelles comme à Paris des questions du fer, de la route, de l’aérien et de la voie d’eau. Tout cela aboutissant à une contradiction totale entre la politique des transports et les préoccupations environnementales. Les responsabilités du déclin du fer mettent donc en cause nombreuse responsabilités. On ne peut cependant esquiver la problématique sociale et le statut des cheminots. Un statut qui protège les cheminots mais qui tue l’entreprise. Un statut qui il est vrai n’est pas plus scandaleux que celui des fonctionnaires mais qui l’est tout autant. En fait les avantages du statut réside surtout la question de la retraite ( : les cheminots partent plus tôt : 52 ans pour les roulants, 57 ans pour les sédentaires depuis la reforme de 2010 et surtout la retraite est calculée sur les 6 dernies mois de carrière et non comme dans le privé sur les 25 années de carrière. Un statut que ne pourra perdurer d’autant que vont se côtoyer sur le même réseau des conditions sociales très différentes. Une convention collective tentera d’ailleurs d’harmoniser les situations dans ce domaine. Pour le reste il n’y a rien de scandaleux dans le statut, la gratuité des trains pour le cheminots est peu utilisée, les salaires de base ne sont pas excessifs. Reste quand même la productivité des roulants notoirement insuffisante un routier travaille deux fois plus en gagnant deux fois moins ! Pas étonnant que le fret SNCF s’écroule. En fait cette grève n’est pas la bataille du rail mais la batille du statut, un statut qui un jour ne profitera qu’aux 50 000 cheminots restants et qui disparaîtra quand le pouvoir de nuisance des syndicats corpos ne sera plus suffisant pour faire peur aux gouvernements. Le paradoxe en effet c’est que ce statut couvre de moins en moins de personne avec la réduction d’ effectifs (ils ont été 500 00, ils sont moins de 160 000). Défendre le rail ou le statut, il faut choisir : l’intérêt corpo ou l’intérêt général ; pour l’instant on a choisi la ligne Maginot !

SNCF: grève pourquoi ?

Encore une cathédrale administrative qui suscite le mécontentement. Celui des syndicats mais aussi de Bruxelles pour des raisons inverses. Bruxelles veut une séparation nette entre la gestion des infrastructures (les voies) et l’exploitation (la circulation des tains), les syndicats eux veulent un regroupement de toutes ces activités précédemment assurées par la SNCF (avant la création de RFF°). Le gouvernement a choisi une voie médiane avec un holding qui chapeautera la société d’exploitation et la société de gestion des infras. Bref de quoi mécontenter tout le monde. La vérité c’est que RFF n’a été créé que pour apurer l’endettement de la SNCF mais cet endettement a simplement été transféré à RFF sans aucun mécanisme d’apurement. (Contrairement à l’Allemagne qui a mené sa reforme jusqu’à bout). Ensuite Bruxelles a toujours voulu favoriser la concurrence à l’intérieur du réseau ferroviaire, d’où son exigence d’une séparation des pouvoirs entre ceux qui exploitent les trains et ceux qui affectent et gèrent les infrastructures. Les syndicats de cheminots CGT et SUD-Rail appellent donc à une grève reconductible le 10 juin dans le cadre d’une nouvelle journée d’action contre le projet de réforme ferroviaire qui sera examiné à l’Assemblée nationale à partir du 17 juin prochain. « L’interfédérale CGT et SUD-Rail a  décidé de commencer une grève reconductible le 10 juin à 19h00″, indique-t-elle dans un communiqué publié mardi. Les deux organisations syndicales réclament « le retrait du projet de loi, et la prise en compte de la plate-forme unitaire (CGT, SUD-Rail, UNSA) présentée au gouvernement pour une autre réforme du système ferroviaire. » Ce projet prévoit de regrouper l’exploitant ferroviaire SNCF et le gestionnaire d’infrastructures Réseau ferré de France (RFF) en un établissement public à caractère industriel et commercial. Selon les syndicats, ce projet ne va pas assez loin dans la réunification des deux entreprises, séparées en 1997. Les syndicats de cheminots y voient un dépeçage du système ferroviaire français actuel et reprochent au texte d’anticiper la libéralisation complète du transport de voyageurs prévue pour 2019 par l’Union européenne. Ils déplorent également le fait que la réforme ne règle pas, selon eux, la question de la dette du système ferroviaire qui s’élève à 44 milliards d’euros. François Nogué, DRH du groupe, s’est interrogé mardi soir sur les motivations de certains syndicats qui, avec des mots d’ordre réducteurs et simplistes, appellent à cette grève précipitée ». Il a pointé aussi les différences entre les syndicats. D’un côté la CGT et SUD appellent à une grève  » avant même d’avoir rencontré le ministre » tandis que de l’autre la CFDT et l’Unsa « travaillent aujourd’hui à faire amender la réforme ». La CGT, SUD-Rail et l’Unsa doivent être reçus le 12 juin par le ministre des Transports. L’Unsa a déposé une demande de concertation immédiate, préalable à tout dépôt de préavis de grève, et décidera mercredi s’il appelle également à un arrêt de travail. Pour le moment, il n’y a pas de prévisions de trafic. La SNCF détaillera la circulation des trains mardi soir. Les cheminots doivent se déclarer comme grévistes au minimum 48 heures avant le début du mouvement.

Grève des taxis

Grève des taxis

Il est clair que tant que ne sera pas réglé la question du coût des licences, les perturbations vont affecter les taxis. Une licence de l’ordre de 200 000 euros pour les taxis traditionnels qui crée une distorsion de concurrence insupportable par rapport aux VTC qui n’en paient pas ; la solution existe pourtant, il suffirait d’amortir fiscalement  ce prix de la licence, come cela a été fait pour les licences de camions. Un millier de chauffeurs de taxi des Bouches-du-Rhône menacent donc de bloquer mercredi prochain les abords des gares TGV de Marseille et d’Aix-en-Provence ainsi que l’aéroport international Marseille-Provence. Des appels à manifester ont également été lancés en Ile-de-France dans les secteurs de l’aéroport d’Orly (Val-de-Marne) et de la gare d’OrlyVal à Antony dans le cadre d’un mouvement européen contre la concurrence, jugée « déloyale », des véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC).Selon la préfecture de police des Bouches-du-Rhône, cette grève pourrait rassembler entre 600 et 1.000 véhicules dans le département et provoquer une « entrave importante de la circulation ».

 

SNCF : grève le 10 juin

SNCF : grève le 10 juin

Encore une cathédrale administrative qui suscite le mécontentement. Celui des syndicats mais auusi de Bruxelles pour des raisons inverses. Bruxelles veut une séparation nette entre la gestion des infrastructures (les voies) et l’exploitation (la circulation des tains), les syndicats eux veulent un regroupement de toutes ces activités précédemment assurées par la SNCF (avant la création de RFF°). Le gouvernement a choisi une voie médiane avec un holding qui chapeautera la société d’exploitation et la société de gestion des infras. Bref de quoi mécontenter tout le monde. La vérité c’est que RFF n’a été créé que pour apurer l’endettement de la SNCF mais cet endettement a simplement été transféré à RFF sans aucun mécanisme d’apurement. (Contrairement à l’Allemagne qui a mené sa reforme jusqu’à bout). Ensuite Bruxelles a toujours voulu favoriser la concurrence à l’intérieur du réseau ferroviaire, d’où son exigence d’une séparation des pouvoirs entre ceux qui exploitent les trains et ceux qui affectent et gèrent les infrastructures. Les syndicats de cheminots CGT et SUD-Rail appellent donc à une grève reconductible le 10 juin dans le cadre d’une nouvelle journée d’action contre le projet de réforme ferroviaire qui sera examiné à l’Assemblée nationale à partir du 17 juin prochain. « L’interfédérale CGT et SUD-Rail a décidé de commencer une grève reconductible le 10 juin à 19h00″, indique-t-elle dans un communiqué publié mardi. Les deux organisations syndicales réclament « le retrait du projet de loi, et la prise en compte de la plate-forme unitaire (CGT, SUD-Rail, UNSA) présentée au gouvernement pour une autre réforme du système ferroviaire. » Ce projet prévoit de regrouper l’exploitant ferroviaire SNCF et le gestionnaire d’infrastructures Réseau ferré de France (RFF) en un établissement public à caractère industriel et commercial. Selon les syndicats, ce projet ne va pas assez loin dans la réunification des deux entreprises, séparées en 1997. Les syndicats de cheminots y voient un dépeçage du système ferroviaire français actuel et reprochent au texte d’anticiper la libéralisation complète du transport de voyageurs prévue pour 2019 par l’Union européenne. Ils déplorent également le fait que la réforme ne règle pas, selon eux, la question de la dette du système ferroviaire qui s’élève à 44 milliards d’euros. François Nogué, DRH du groupe, s’est interrogé mardi soir sur les motivations de certains syndicats qui, avec des mots d’ordre réducteurs et simplistes, appellent à cette grève précipitée ». Il a pointé aussi les différences entre les syndicats. D’un côté la CGT et SUD appellent à une grève  » avant même d’avoir rencontré le ministre » tandis que de l’autre la CFDT et l’Unsa « travaillent aujourd’hui à faire amender la réforme ». La CGT, SUD-Rail et l’Unsa doivent être reçus le 12 juin par le ministre des Transports. L’Unsa a déposé une demande de concertation immédiate, préalable à tout dépôt de préavis de grève, et décidera mercredi s’il appelle également à un arrêt de travail. Pour le moment, il n’y a pas de prévisions de trafic. La SNCF détaillera la circulation des trains mardi soir. Les cheminots doivent se déclarer comme grévistes au minimum 48 heures avant le début du mouvement.

Air France : la grève annulée

Air France : la grève annulée

Le SNPL France Alpa, principal syndicat de pilotes français, a annoncé ce vendredi 2 mai la levée de son préavis de grève nationale. Elle devait se dérouler du 3 au 30 mai. « Sur la base des propositions (du gouvernement), le conseil national du SNPL a décidé à une majorité de 96% des voix de lever le préavis de grève », a déclaré le président du syndicat Yves Deshayes, lors d’une conférence de presse dans les locaux du syndicat, près de l’aéroport de Roissy. Peu de temps auparavant, Air France avait annoncé qu’aucune perturbation n’était prévue pour la journée de samedi.  »Pour la journée du samedi 3 mai, Air France prévoit d’assurer l’ensemble de son programme de vols aux horaires normalement programmés. En conséquence, aucune perturbation n’est à prévoir sur les différents réseaux de la compagnie », avait assuré la première compagnie aérienne française. Le SPNL avait déposé un préavis de grève de plusieurs heures par jour qui pouvait toucher toutes les compagnies aériennes implantées en France.  La question du maintien de la grève était en suspens après l’obtention d’engagements du gouvernement en réponse aux revendications du SPNL. Le syndicat accusait les compagnies aériennes d’utiliser la loi Diard pour remplacer les grévistes avec du personnel venu de l’étranger, violant ainsi le droit de grève. La direction d’Air France avait dénoncé ce mouvement social susceptible de compromettre son redressement financier. Quant au secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, il a estimé jeudi que la grève des pilotes « ne se justifiait pas ».

Grève des taxis : le résultat d’une régulation de gribouille

 

Lundi les taxis seront en grève. C’est le résultat d’un politique de gribouille qui impose une concurrence sauvage dans une profession très réglementée. Certes les taxis doivent être plus nombreux, plus accessibles mais l’offre est  freinée par la congestion en période pointe ; certes il est souhaitable d’augmenter le nombre mais dans des conditions de concurrence équitable, ce n’est pas le cas notamment quand les uns payent un droit d’accès à la profession de l’offre 200 000 euros et pas les autres (sans parler du trafic clandestin). Tout cela révèle une absence totale de régulation.  On se demande par ailleurs pourquoi Valls est impliqué’ dans une affaire qui relève du ministère des transports. La solution serait de permettre d’amortir fiscalement le coût de la licence et progressivement d’ augmenter le nombre de VTC.  Un lundi difficile s’annonce donc pour les automobilistes dans les grandes villes et plus particulièrement aux abords des aéroports parisiens. Cinq syndicats de taxis (CFDT, CGT, FO, SDCTP et CST) appellent à la mobilisation. Ils doivent ainsi former un cortège roulant à allure lente depuis les aéroports de Roissy et Orly vers le centre de la capitale.  L’annonce faite, samedi 8 février, par le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, et sa collègue de l’Artisanat et du Tourisme, Sylvia Pinel, de la création d’une mission de concertation dans les prochains jours n’aura pas suffi à désamorcer le conflit. Depuis plus d’un an, les taxis multiplient les actions pour alerter les pouvoirs publics sur la montée en puissance des Voitures de tourisme avec chauffeur (VTC). Ceux-ci leur font  une concurrence déloyale qui menace leurs revenus et leur emploi.  Et mercredi 5 février, ils ont vu tomber l’une des mesures de protection de leur profession obtenue de haute lutte: le Conseil d’Etat a suspendu le décret obligeant les VTC à respecter un délai de 15 minutes entre la commande et la prise en charge du client. La Haute juridiction doit se prononcer sur le fond avant la fin de l’année. « Aujourd’hui, de toute façon, le décret est mort. Je demande simplement que les charges des VTC et des taxis soient alignées et que la loi soit respectée. » explique Nicolas Rousselet, président de l’Union nationale des industries du taxi et le PDG du groupe G7 dans Le Monde du 8 février. Les taxis accusent en effet leurs concurrents de se livrer au racolage à la sortie des aéroports, ou au maraudage, qui relèvent tous deux du monopole des taxis. Sur ce point au moins, les taxis devraient trouver satisfaction car le gouvernement a annoncé « des contrôles renforcés » dans les prochains jours sur le respect de la réglementation par les différents acteurs. S’agissant des voitures de tourisme avec chauffeur, « il sera notamment vérifié le respect de la réservation préalable, de la facturation forfaitaire ou le non-stationnement aux abords des gares ou des aéroports », précise un communiqué du gouvernement. Mais pour l’heure, ce dernier n’a pas fait savoir s’il envisageait de donner satisfaction aux taxis: élaborer une loi les protégeant de la concurrence déloyale des VTC.

 

Grève des dentistes : ne pas tout mélanger

Grève des dentistes : ne pas tout mélanger

Les charges des dentistes ont effectivement augmenté et certaines prestations sont tout juste à l’équilibre. Par contre, nombre de dentiste ne se privent pas de multiplier par deux ou trois le véritable coût d’une couronne, d’un bridge ou d’un autre appareil dentaire. Et là les dentistes portent une responsabilité si ces coûts ne sont plus accessibles à certains patients. Par ailleurs les dentistes ne sont pas moins favorisés que les médecins généralistes loin s’en faut (rentabilité, horaires, jours de congés). Ceci dit il est juste de considérer que les actes ne sont pas assez remboursés par la sécurité sociale et que cela influe sur l’accès aux soins .La situation des dentistes appellerait sans doute un audit assez approfondi de la véritable situation financière du secteur.  A l’appel du premier syndicat de la profession, les médecins protestent notamment contre le prix des soins dentaires de moins en moins bien remboursés. Plus de 10 milliards d’euros sont dépensés par an en frais dentaires. Les complémentaires prennent en charge 40% de la somme, un tiers pour la sécurité sociale, et le reste donc 25 % à payer par les patients qui souvent n’ont pas les moyens et doivent renoncer. Dans le cas d’un bridge, d’une couronne, ou d’un appareil dentaire, les tarifs sont libres depuis 1986. Seule une toute petite partie est remboursée par la sécurité sociale. 75 euros par exemple pour une couronne dont la facture pour le patient s’élève en moyenne à plus de 500 euros.  Ce dérapage est dénoncé régulièrement par les associations de consommateurs. Ce ne sont pas les dentistes qui sont responsables du reste à charge des patients mais l’assurance maladie qui a bloqué les remboursements, assure la confédération nationale des syndicats dentaires, à l’origine de la grève.  La base de remboursement de ces actes-là n’a pas bougé depuis 25 ans Thierry Soulier, secrétaire général du syndicat majoritaire des dentistes « On se retrouve avec une situation où d’un côté on a des actes qui n’équilibrent pas de façon économique un cabinet, c’est-à-dire que quand vous allez chez le dentiste, la carie ou l’extraction de dent ne sont pas rentables. Et de l’autre des actes trop chers pour certains patients qui ne peuvent pas y accéder. La base de remboursement de ces actes-là n’a pas bougé depuis 25 ans », explique le secrétaire général du syndicat, Thierry Soulier.  Le syndicat qui représente un tiers de la profession réclame une revalorisation massive des tarifs de la sécurité sociale, ce qui permettra, selon lui, un rééquilibrage. Les dentistes assurent qu’ils n’ont pas le choix car leurs charges ont explosé. Elles représentent aujourd’hui 65% des recettes d’un cabinet dentaire. D’où ce mouvement de grogne assez inhabituel avec des cabinets fermés, une suspension des tours de garde et à partir du mardi 4 février, l’arrêt des transmissions des feuilles de soins papiers à la sécurité sociale.

 

Raffinerie Total: fin de la grève à Donges

Raffinerie Total: fin de la grève à Donges

 

Encore trois raffineries en arrêt chez Total mais  fin à Donges, a indiqué la direction du groupe pétrolier à l’AFP, précisant que « les unités sont en phase de redémarrage ». Le coordinateur groupe CGT de Total Eric Sellini a confirmé la fin du mouvement à Donges.  Les raffineries de Gonfreville-l’Orcher (Seine-Maritime), Châteauneuf-les-Martigues (Bouches-du-Rhône) et Feyzin (Rhône) restent affectées par la grève lancée par la CGT et FO il y a une dizaine de jours. La cinquième raffinerie de Total à Grandpuits (Seine-et-Marne) avait de son côté cessé le mouvement en début de semaine.  Les salariés sont en grève pour le « maintien et l’augmentation de leur pouvoir d’achat », la CGT réclamant notamment une augmentation minimale de 100 euros ainsi qu’une prime de 1.500 euros.  En ce qui concerne les conséquences de ce mouvement pour les consommateurs, Total avait assuré vendredi à l’AFP que « la situation dans les raffineries n’entraîne absolument aucun problème d’approvisionnement ».  Le président de l’Union française des industries pétrolières (Ufip), Jean-Louis Schilansky, avait également indiqué qu’il n’y avait « aucune perturbation » pour alimenter les stations-service, précisant que le marché français était notamment approvisionné par des importations.  Outre les deux raffineries de Total qui ont cessé la grève, trois autres raffineries exploitées par d’autres entreprises fonctionnent dans l’Hexagone.

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