Archive pour le Tag 'Greve'

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Nouveau blocage des salaires des fonctionnaires

Nouveau blocage des salaires des fonctionnaires

Mots clés : Fonctionnaires, Fonction publique, Grève, Salaires, Marylise Lebranchu

Le relèvement des salaires de la fonction publique n’est pas prévu dans le budget 2013 (point d’indice) d’après Cahuzac. Conclusion, sans doute la poursuite du gel du salaire entamé en 2011. Une revalorisation peut-être en 2014, en fonction de la croissance mais rien n’est certain.  Trois syndicats – CGT, FSU et Solidaires – appellent les agents à une journée de grève le 31 janvier. Le but? Mettre la pression sur l’exécutif avant la réunion du 7 février où la ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, lancera avec les partenaires sociaux la négociation sur les rémunérations. Un enjeu crucial, alors que le point d’indice – qui sert de base à la rémunération des fonctionnaires – est gelé depuis début 2011. «Nous n’accepterons pas que 2013 soit une nouvelle année blanche, prévient Jean-Marc Canon, le secrétaire général des fonctionnaires CGT. Trois ans de gel, c’est du jamais vu depuis la Libération! Il faut qu’avant la réunion, la ministre sente que la mobilisation se crée.» Sans appeler à la grève, FO est tout aussi remontée mais y va crescendo. «Nous préférons laisser le dialogue social aller à son terme», assure Christian Grolier, son homologue de FO. Non sans prévenir de sa réaction en cas d’échec: «S’il n’y a pas de perspective de hausse du point d’indice à l’issue de la rencontre, nous sonnerons la mobilisation générale.» À la CFDT, on se dit aussi vigilant. «Sur l’égalité hommes-femmes ou la santé au travail, les choses avancent, reconnaît Brigitte Jumel, la patronne des fonctionnaires CFDT. Mais cela ne peut faire oublier le pouvoir d’achat.» Il n’empêche, un geste dès 2013 semble improbable. «La revalorisation du point d’indice n’est pas prévue dans le budget 2013», a déjà prévenu à plusieurs reprises Jérôme Cahuzac, le ministre délégué au Budget. Non sans raison. Une hausse de 1 % du point d’indice coûte 1,8 milliard par an aux budgets de l’État, de la Sécu et des collectivités locales réunis. Un choc impossible à encaisser, surtout en 2013 où le gouvernement doit réaliser 10 milliards d’économies dans les dépenses publiques pour ramener le déficit dans les clous maastrichtiens. Le gouvernement peut toutefois dégainer d’autres propositions. Le jour de carence (non-remboursement du premier jour d’arrêt maladie) apparait comme une probable monnaie d’échange. Unanimement rejeté par les syndicats depuis son instauration en 2012, il pourrait être supprimé ou amendé. Problème: les directeurs d’administration réclament son maintien car il aurait diminué l’absentéisme… Autre porte de sortie, proposer une augmentation du point d’indice à partir de 2014, mais uniquement si la croissance est au rendez-vous.

 

Grève en Chine

Grève en Chine

Evénement rare mais qui monte en puissance ; la grève en Chine ; cette fois dans une usine d’électronique où les salaires sont d’environ 150 euros et les conditions de travail épuisantes. Plusieurs centaines d’ouvriers d’une usine travaillant pour le géant taïwanais de l’électronique Foxconn ont fait grève jeudi et vendredi dans le sud-est de la Chine, a-t-on appris samedi de sources concordantes.  Un millier de salariés de l’usine ont manifesté vendredi dans les rues de la ville de Fengcheng, selon la SACOM, qui ajoute que la police anti-émeutes a attaqué les manifestants « au canon à eau et en exerçant des violences physiques » à leur encontre. Foxconn a pour sa part déclaré samedi dans un communiqué que « cette grève a impliqué 300 personnes et s’est poursuivie jusqu’au 11 janvier » (vendredi), en ajoutant que le conflit avait été résolu et que la plupart des salariés avaient repris le travail samedi. Les ouvriers ne gagnent que 1.300 yuans (157 euros) par mois comme salaire de base, somme qu’ils arrivent parfois à doubler en travaillant 12 heures par jour.  Selon l’employé d’un hôtel proche de l’usine interrogé au téléphone par l’AFP « au moins un millier de personnes ont participé à la grève, et plusieurs salariés ont été emmenés par la police ».  Le groupe –le numéro un mondial des composants pour ordinateurs– assemble notamment des produits pour Apple, Sony et Nokia et emploie 1,2 million de personnes en Chine.

Doc Gynéco au chevet de Virgin Megastore

Doc Gynéco au chevet  de  Virgin Megastore

 

Le chanteur Doc Gynéco va tenir une conférence de presse cet après-midi pour appeler tous les artistes à se mobiliser contre la fermeture des magasins de distribution de produits culturels. Les élus du comité d’entreprise de Virgin Megastore ont appris, le 19 décembre, de leur direction le projet de résiliation du bail du grand magasin des Champs-Élysées, qui représente environ 20 % du chiffre d’affaires de l’entreprise. Ils se sont lancés depuis dans un mouvement de grève, suivant un appel à la mobilisation lancé par l’ensemble des syndicats de l’enseigne (CFTC, CFE-CGC, CGT, FO et SUD). Samedi 29 décembre, plusieurs dizaines de salariés du célèbre magasin des Champs-Élysées à Paris s’étaient ainsi rassemblés à l’entrée du magasin pour dénoncer le projet de la direction, au cri de «Non à la fermeture, oui à la culture». Selon la direction de l’enseigne, 80 % des effectifs présents étaient en grève dans le magasin, qui emploie 184 salariés (sur 1200 en France). Les autres magasins n’ont en revanche pas suivi la grève. Virgin Megastore est détenu par le fonds Butler Capital, en proie lui-même à d’importantes difficultés. L’enseigne a déjà fermé trois magasins, à Bordeaux Mérignac, au Carrousel du Louvre à Paris et à Saint Denis. L’immeuble des Champs-Élysées a été racheté par des investisseurs du fonds souverain Qatar Investment Authority, en juin dernier, à l’assureur mutualiste Groupama pour 500 millions d’euros. Les projets du nouveau propriétaire ne sont pas encore connus.

 

Grève générale le 14 novembre contre la politique du gouvernement

Grève générale le 14 novembre contre la politique du gouvernement

La CGT, la CFDT, la FSU, l’Unsa et Solidaires veulent exprimer «leur ferme opposition aux mesures d’austérité qui font plonger l’Europe dans la stagnation économique, voire la récession» et «qui ne font qu’aggraver les déséquilibres et créer des injustices». Cette union de circonstance, entre la CFDT qui a soutenu, seule, la ratification du traité européen et les quatre autres organisations, qui réclamaient l’inverse, est en réalité à visée purement nationale. Cette journée de mobilisation aura en effet lieu deux jours avant que la négociation sur la sécurisation de l’emploi ne rentre véritablement dans le dur avec la présentation d’un premier projet global de texte patronal. Ce «club des cinq» - auquel FO et la CFTC ont refusé de se joindre - entend faire pression sur François Hollande pour qu’il choisisse enfin le camp des salariés contre celui des patrons, comme le répète à l’envi Bernard Thibault. «Dans un contexte de crise sans précédent, il n’est pas question de risquer de fragiliser encore un peu plus la santé financière des entreprises, alors que de nombreuses TPE et PME-PMI sont au bord de l’asphyxie, s’alarme Carole Couvert, de la CFE-CGC. Une journée de manifestations et de grèves dans tout le pays sera de nature à paralyser notre économie déjà bien mise à mal».

 

Grève à la SNCF et grande réformette

Grève à la SNCF et grande réformette

Emploi, salaires ; deux motifs pour la grève. Pour les salaires c’est évidemment une sorte de provocation, 0.75% augmentation quand l’inflation sera autour de 2%. L’emploi, lui, dépend de la question de la dette et de l’ouverture à la concurrence. Le statut des cheminots pourrait à l’occasion être remis en cause pour les nouveaux embauchés ; 40 milliards de dettes pour le ferroviaire ; On, veut regrouper SNCF et RFF alors qu’on avait précisément opérer cette distinction pour remettre à flots les finances de la SNCF. Comme souvent un va faire une vraie réformette. L’enjeu c’est de revoir totalement la politique des transports et de redynamiser une entreprise qui n’a jamais su gérer. Aujourd’hui, les quatre principaux syndicats de cheminots (CGT, Unsa, SUD-rail et CFDT) sont unis dans un mouvement de grève qui va perturber le trafic. Dans le flou total sur le contenu de ce projet, ils se demandent ce que leur réserve Frédéric Cuvillier, le ministre des Transports. Celui-ci prévoit de leur rendre le 30 octobre prochain une petite visite à la Halle Freyssinet à Paris où le président de la SNCF organise opportunément une fête pour les 75 ans de l’entreprise. Le ministre devrait leur présenter le projet qu’il a concocté. «Ce ne sera sûrement pas le grand soir», s’exclame Roger Dillenseger de l’Unsa. «Le changement, ce ne sera pas pour tout de suite», ironise Alain Aubert de la CFDT. Sur France Inter, le premier ministre a pourtant pris soin mercredi de se concilier les cheminots, «formidables». «La réforme se fera avec eux. C’est le pacte qu’on leur proposera», a déclaré Jean-Marc Ayrault qui veut une «grande politique ferroviaire». Il est probable que mardi prochain, le ministre des Transports dessinera les contours de la nouvelle gouvernance du système ferroviaire, c’est-à-dire la répartition des missions entre le gestionnaire d’infrastructure, RFF, et l’opérateur ferroviaire, SNCF. Sur ce sujet, un compromis a fini par apparaître: «Nous pensons qu’il faut regrouper toutes les activités de gestion de l’infrastructure. C’est-à-dire les effectifs de l’“Infra” de la SNCF – qui réalisent les travaux d’entretien du réseau -, ceux de la Direction des circulations ferroviaires (DCF) et ceux de RFF», résume Alain Aubert de la CFDT. Ce nouvel ensemble pèserait près de 60 000 personnes alors que RFF n’en emploie actuellement que 1400. Les dirigeants de SNCF souhaitent chapeauter cette entité à travers la création d’un holding commun baptisé en interne Pôle public unifié. Mais une telle organisation pourrait s’opposer aux futures règles européennes de gouvernance prévues pour la fin de l’année. Le gouvernement pourrait jouer la montre pour attendre la feuille de route européenne. Deux «points durs» de la réforme, l’ouverture à la concurrence et la gestion de la dette, ne devraient par ailleurs pas être tranchés la semaine prochaine. Lors des Assises du ferroviaire, animées par Nathalie Kosciusko-Morizet en 2011, la nécessité de définir un «cadre social harmonisé» s’était imposée pour réguler les conditions de travail des cheminots chez les concurrents de la SNCF. Mais depuis, la création d’une convention collective du rail est tombée aux oubliettes. «On ne connaît pas le périmètre de cette future branche. On ne sait pas avec qui nous allons négocier», remarque Roger Dillenseger. Quant au «mur» de dette de près de 37 milliards d’euros dont 28,6 sont portés par RFF, le gouvernement ne retiendra certainement pas la solution proposée par les syndicats. «On a repoussé le tas de sable depuis 1997, date de la création de RFF, s’exclame Roger Dillenseger de l’Unsa. Mais c’est à l’État actionnaire, qui a réalisé des investissements pour la construction de lignes à grande vitesse, d’assumer cette dette.» Ils la logeraient bien dans une «société de portage». Un scénario improbable au vu des finances publiques. Il y a quelques semaines, Sophie Boissard, la directrice de la stratégie du groupe SNCF, proposait de la partager entre la SNCF, les régions et les clients… Une option qui a fait l’unanimité contre elle.

 

 

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