Archive pour le Tag 'Greve'

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Air France : « grève indécente » (Berger-CFDT)

Air France : « grève indécente » (Berger-CFDT)

Le secrétaire général de la CFDT, deuxième syndicat de France et le plus réformiste, a jugé le mouvement des pilotes de la compagnie nationale française primo «indécente» et secundo «corporatiste». Deux adjectifs que l’on n’a pas l’habitude d’entendre dans la bouche d’un dirigeant syndical et qu’il est donc nécessaire de relever… Pas sûr en effet qu’un tel discours soit un jour tenu par son homologue de la CGT, Thierry Lepaon, solidaire par principe de tous les mouvements de contestation. « Ce qui est sûr, c’est que là, il y a une grève corporatiste. La CFDT d’Air France ne la soutient pas et est en désaccord » Laurent Berger (CFDT), sur RTL «Les personnels au sol de la CFDT sont exaspérés, s’est empressé d’ajouter Laurent Berger, pour enfoncer le clou. Ils sont exaspérés parce que ça fait deux ans que cette compagnie est en redressement, avec des efforts des uns et des autres, et que là, les pilotes ne veulent pas participer aux efforts». Cohérent avec lui-même, il a en effet rappelé que la CFDT d’Air France «est en désaccord» avec cette grève et que donc elle «ne la soutient pas».

 

Air France : grève lundi

Air France : grève lundi

 

Faute de pouvoir le statut de se pilotes, Air France développe son trafic dans des filiales aux coûts sociaux plus compétitifs. Du coup, les syndicats contestent et appellent une nouvelle fois à la grève. Air France n’opérera que 50% de ses vols lundi en raison d’une grève des pilotes, a annoncé samedi sur France Inter son PDG, Frédéric Gagey, recommandant aux passagers de repousser leurs déplacements si possible.  Les pilotes de la compagnie dénoncent la stratégie de développement de la filiale low-cost du groupe, Transavia. Le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), majoritaire, a déposé un préavis de grève allant du 15 au 22 septembre. Le deuxième syndicat des pilotes d’Air France, le Spaf, a appelé à la grève entre le 15 et le 18 septembre. « Sur la base de ce qu’on a actuellement, je pense qu’on devra opérer uniquement 50% des vols environ, on va préciser ça dans la journée », a déclaré François Gagey sur France Inter.   »Les passagers seront bien sûr informés, et on leur demande, si possible, de modifier leurs billets pour éviter cette période qui est pour l’instant un peu incertaine », a-t-il ajouté, présentant ses excuses aux clients.  Le PDG d’Air France a indiqué que la situation serait perturbée « au moins » lundi et « probablement » les jours suivant.   »Ça sera 10-15 millions (d’euros, NDLR) de pertes par jour » pour la compagnie, a-t-il souligné.  Subissant de plein fouet la concurrence des champions du low-cost que sont Easyjet et Ryanair sur les vols moyen-courrier, Air France entend créer de nouvelles bases en Europe pour sa filiale à bas coûts Transavia, en dehors de celles déjà existantes en France et aux Pays-Bas.  Pour le marché français et Transavia France, les syndicats réclament un contrat de travail unique pour l’ensemble des pilotes d’appareils de plus de 100 places au sein des trois compagnies Air France, Transavia et Hop ! pour les vols régionaux.  

 

Air France: grève entre le 15 et 18 septembre

Air France: grève entre le 15 et 18 septembre

 

La grève chez Air France sera sans doute assez suivie  entre le 15 et 18 septembre. L’enjeu c’est de protester contre la restructuration de la compagnie. Pour résumer une compagnie qui se recentre pour les vols non  rentables sur se filiales low cost.-( deux à trois fois moins chères), elle devrait prochainement en acquérir encore une autre. Le low cost a gagné la batille du marché en Europe avec près de 40% de parts de marché grâce à des structures et des niveaux de coûts beaucoup plus compétitifs. Le Spaf, deuxième syndicat des pilotes d’Air France, a appelé à son tour vendredi à la grève entre le 15 et le 18 septembre pour défendre les conditions d’emploi des pilotes, menacées selon lui par le plan de réorganisation de la compagnie. Il s’agit du deuxième appel à la grève après le préavis déposé la semaine dernière par le syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), majoritaire, pour la période du 15 au 22 septembre. Subissant de plein fouet la concurrence des champions du low-cost que sont Easyjet et Ryanair sur les vols moyen-courrier, Air France entend créer de nouvelles bases en Europe pour sa filiale à bas coûts Transavia, en dehors de celles déjà existantes en France et aux Pays-Bas ( ). Pour le marché français et Transavia France, les syndicats réclament un contrat de travail unique pour l’ensemble des pilotes d’appareils de plus de 100 places au sein des trois compagnies Air France, Transavia et Hop ! pour les vols régionaux. La direction d’Air France souhaite quant à elle que les rémunérations et conditions de travail des pilotes soient adaptées aux spécificités de fonctionnement de Transavia. « La nouvelle stratégie décidée au plus haut niveau de l’entreprise, sans aucune concertation avec les organisations professionnelles représentatives des pilotes, laisse présager un nouveau passage en force avec la mise en place de mesures qui impacteront fortement les conditions de travail et le périmètre d’emploi des pilotes Air France », écrit le syndicat des pilotes d’Air France (Spaf) dans un communiqué.

 

Les notaires en grève le 17 septembre, la France paralysée ?

Les notaires en grève le 17 septembre, la France paralysée ?

 

Les corpos ne sont pas ceux de la CGT dockers ou du livre mais cette fois chez les notaires. Evidemment qui souhaitent l’immobilisme et pour cause ils essentiellement rémunérés sur le prix des ventes. On se demande bien pourquoi !  Et qui bénéficient d’un monopole. Certes la conjoncture économique n’est pas brillante et les transactions immobilières s’en ressentent mais on a rarement vu un notaire au « resto du cœur ». Pourquoi surtout réserver l’exclusivité des actes dits notariés aux seuils notaires ? Les avocats par exemple sont tout aussi compétents e pour effectuer ce type d’opérations administratives et juridiques. Le 17 septembre, la France sera donc paralysée ou presque car les notaires  passent à l’action. A quand une manif avec des casseurs ?  Le Conseil supérieur du notariat invite les quelques 9500 notaires de France à manifester à Paris, indique le journal les Échos ce jeudi 4 septembre. La raison de leur colère? La réforme des professions réglementées voulue par l’ex-ministre de l’Economie Arnaud Monteboug et que son successeur Emmanuel Macron compte bien mettre en œuvre.  Pour cela, Bercy devrait s’appuyer sur le travail de l’Inspection générale des Finances (IGF) qui, dans un rapport que l’AFP a pu consulter en août, passe au crible 37 professions dites « réglementées », c’est-à-dire dont l’accès est limité (par des diplômes ou la nécessité de racheter des charges existantes), qui pratiquent des tarifs réglementés et/ou qui ont un monopole pour certains actes.  Des huissiers aux architectes en passant par les kinésithérapeutes, les notaires ou les auto-écoles, l’IGF constate que ces professions affichaient en 2010 une rentabilité (bénéfice net avant impôts sur chiffre d’affaires) moyenne de 19,2%, soit « 2,4 fois la rentabilité constatée dans le reste de l’économie ». Pour l’IGF, cette prospérité, plus vraie pour certains métiers que pour d’autres, « ne s’explique pas toujours par la durée de la formation, l’ampleur des investissements à réaliser ni l’existence d’un risque d’échec économique ».  Un rapport très contesté par les professions concernées. Au-delà de l’appel à la grève, le Conseil supérieur du notariat (CSN) a réalisé…

 

Sondage grève intermittents : les français contre

Sondage grève intermittents :  les français contre

 

Autant lavis des français était net vis-à-vis de la grève de la SNCF (80% contre) autant là c’est beaucoup plus confus même si 55% des français se déclarent contre. En fait beaucoup ignorent tout de ce régime ; il y a certes des abus notamment de vedettes surpayées aussi d’entreprises qui trichent (notamment les boites de production qui travaillent pour la télé. Mais on ne devient pas riche avec ce statut, tout juste de quoi survivre. Surtout cela permet de soutenir une culture qui en bien besoin (et qui mériterait mieux que les pathos nombrilistes ou mélodramatiques) ; Plus de la moitié (55%) des Français se déclarent opposés au mouvement des intermittents, selon un sondage Harris Interactive réalisé pour Le Parisien/Aujourd’hui en France de samedi. Ce sont surtout les hommes de plus de 65 ans aux revenus élevés qui se montrent les plus hostiles au mouvement des intermittents, note Le Parisien. A l’inverse, parmi les jeunes, les femmes et les plus modestes, ils sont 50% à afficher leur soutien au combat des professionnels du spectacle.  « Les Français n’ont pas le sentiment d’être face à des nantis. Ils perçoivent la précarité » des intermittents, note Jean-Daniel Lévy d’Harris Interactive.   Pour autant, à peine 33% des sondés connaissent les revendications exprimées par les intermittents. Ce qui n’empêche pas 56% des personnes interrogées, en particulier chez les plus âgés et les plus aisés, de penser que leur régime doit être supprimé. La mission d’information de l’Assemblée nationale a rendu son rapport sur les intermittents du spectacle. Cet épais rapport de 300 pages, fruit de sept mois de travail, permet de dresser un portrait type de l’intermittent, et notamment de décortiquer ses revenus.  Selon le rapport, un intermittent gagne en moyenne 2.322 euros par mois (2.590 euros pour un technicien et 2.020 euros pour un artiste).  Cette somme inclut à la fois le salaire et l’indemnité versée par l’assurance chômage au titre de l’intermittence. Cette allocation représente en moyenne 1.805 euros par mois, contre 1.123 pour un chômeur lambda. « Le montant et la durée de versement semblent plus avantageux que le droit commun », pointe le rapport.  Toutefois, l’allocation versée à un intermittent est encadrée: elle est au minimum de 31 euros par jour (soit 954 euros par mois si tout le mois est travaillé), et au maximum de 4.188 euros par mois.  Certains intermittents sont donc riches, mais ils sont peu nombreux: ainsi, 5.900 intermittents gagnent plus de 4.188 euros par mois, et même 1.900 gagnent plus de 5.400 euros par mois.   Le rapport montre que le nombre d’intermittents a explosé. Il cite notamment une étude du ministère de la culture, qui indique que leur nombre a triplé entre 1987 et 2006, passant de 40.000 à 123.000. « Parmi les artistes, la progression des effectifs a été la plus forte pour les musiciens dont le nombre est passé de 5.500 à 26.000 en vingt ans« , indique l’étude. Cette explosion est notamment due à l’extension du régime de l’intermittence à un nombre croisant de professions, comme l’avait relevé la Cour des comptes. Notamment, depuis 1999, peuvent en bénéficier machinistes, costumiers, éclairagistes, ainsi que les salariés travaillant dans l’édition musicale, la gestion de salles de spectacle, la production et la promotion de spectacles. Le rapport dresse aussi un portrait type de l’intermittent: c’est un homme (à 61%), qui habite l’Ile-de-France (à 44%), qui a un niveau d’études bac +3 (à 27%), et qui a une origine sociale favorisée, avec un père cadre moyen ou supérieur (à 49%).  L’explosion de l’intermittence (qui est en pratique un CDD) s’est traduite par une explosion de la précarité dans l’audiovisuel et du spectacle. Depuis 1998, la part des CDI est passée de 59% à 36%. L’analyse sur une longue période montre que le nombre de contrats d’intermittents a décuplé entre 1989 et 2007, passant de 220.778 à 2,1 million. « Cette progression est largement imputable au secteur audiovisuel« , indique le rapport.  Surtout, cette progression a été bien plus rapide que le nombre d’intermittents. Résultat: un intermittent effectue en moyenne 16 contrats par an, contre 5 il y a vingt ans.   Autre phénomène: le nombre d’intermittents a cru plus vite que le volume de travail (+77% entre 1989 et 2007). Autrement dit: le nombre de convives a cru plus vite que la taille du gâteau… Conclusion: chaque intermittent travaille de moins en moins: 67 jours par an, contre 103 auparavant.

 

La SNCM va couler, nouvelle grève

La SNCM va couler, nouvelle grève

Avant les élections municipales, le gouvernement l »avait promis «  on sauvera la SNCM », mais ça c’était avant ! En faiat la SNCM risque de couler. Certes la SNCM est loin d’être exemplaire sur le plan de la gestion (c’est le moins qu’on puisse dire) mais pourquoi avoir fait une telle  une promesse? En tout cas Les syndicats en sont persuadés, la SNCM coulera à la fin de la saison. Tous, sauf le syndicat des travailleurs corses, appellent à une grève reconductible à partir de mardi, 6h. Juste au début de l’été… et pour la troisième fois depuis le début de l’année.  La grève semble inévitable. A compter de mardi 6h, les bateaux de la SNCM seront cloués à quai. Une grève reconductible, à l’orée de la saison touristique : les syndicats font monter la pression. Tous (CGT, SAMMM, FO, CFE-CGC, CFDT, CFTC – ne manque à l’appel que le syndicat des travailleurs corses) craignent que la compagnie ne mette la clé sous la porte à la fin de la saison. La date n’était pas choisie au hasard : demain devait se tenir l’assemblée générale des actionnaires, qui devait clôturer les comptes et valider la reprise en main par le nouvel actionnaire majoritaire, Transdev, qui possède les deux tires. L’AG a été reportée au 3 juillet, mais la grève est maintenue. Une manière pour les syndicats de laisser la porte entrouverte. Les salariés sont aujourd’hui très remontés contre leur nouveau patron, et contre l’Etat : l’ancienne direction, estiment-ils, avait mis l’entreprise sur de bons rails. Il était prévu un pacte social avec 500 suppressions de postes (sur 2.600), l’augmentation du temps de travail et, en face, la commande de quatre navires plus performants, avec la clef des gains de productivité. Si le pacte social a bien été mis en place, la commande de bateaux a été stoppée net à la reprise par Transdev. « Leur financement n’est pas chose simple compte tenu des incertitudes liées à l’Europe et les résultats de la SNCM ne sont pas à la hauteur », se justifie Olivier Diehl, le nouveau patron.  L’Europe ? Il est bien sûr question de la condamnation infligée par Bruxelles, qui a demandé le remboursement des 440 millions d’euros d’aides publiques perçues par la compagnie.

Grève SNCF : la fin

Grève SNCF : la fin

 

Une fin assez pitoyable d’un conflit déjà minoritaire finalement qui ne grandit ni la SNCF encore moins les syndicats. Le mouvement des cheminots, reconduit ce vendredi, décline en effet au fil des reprises du travail votées par les assemblées générales des grévistes hostiles à la réforme ferroviaire que les députés ont amendé lors de l’examen du texte achevé jeudi soir. L’unité des cheminots s’est fissurée jeudi au lendemain des premières modifications apportées par les députés même si la grève a été reconduite pour un dixième jour. Si le mouvement a été reconduit majoritairement, plusieurs assemblées générales l’ont suspendu, notamment à Rennes et Toulouse. Les députés ont terminé jeudi soir l’examen du texte. Il sera soumis à un vote solennel mardi avant d’être discuté au Sénat du 9 au 11 juillet. Sur les thèmes au cœur de la contestation de la CGT Cheminots et de SUD-Rail, les députés ont modifié le projet de loi : ils ont ainsi renforcé l’unité du futur groupe SNCF, voté une « règle d’or » permettant d’alléger la pression de la dette sur le gestionnaire de l’infrastructure, et le principe d’un cadre social commun s’appuyant sur une convention collective. Ils ont aussi conforté le statut des cheminots. Alors que le projet prévoit de regrouper dans une holding publique la SNCF et Réseau ferré de France, les salariés issus de RFF qui « remplissaient les conditions d’embauche au statut lors de leur recrutement » pourront opter pour ce statut. La réforme prévoit une organisation complexe avec trois établissements publics à caractère industriel (Epic), dont l’un nommé SNCF chapeautera deux filiales, « SNCF Mobilités » et « SNCF Réseau ». L’objectif est de stabiliser la dette du secteur ferroviaire (44 milliards d’euros) et de préparer son ouverture totale à la concurrence. Les deux entreprises SNCF et RFF avaient été séparées en 1997.  Si l’Unsa a salué jeudi « des avancées significatives », elles n’ont pas suffi à faire cesser la grève. Même si le numéro un de la CGT Thierry Lepaon estimait que l’action des cheminots a commencé « à payer » et qu’on était « sans doute à un tournant« , le leader de la CGT-Cheminots, Gilbert Garrel qualifiait, lui, les amendements « d’enfumage ». Même amendé le projet est « loin de la revendication des grévistes » de créer « une seule entreprise publique », estime SUD-Rail, qui « appelle à maintenir l’unité syndicale et à poursuivre le mouvement de grève« . La SNCF a annoncé un taux de grévistes jeudi de 10,48%, contre près de 28% le premier jour et promet pour ce vendredi un trafic encore amélioré. Mais le patron de la SNCF Guillaume Pepy a fait ses comptes : selon lui, les neuf jours de grève ont coûté 153 millions. C’est « un tiers de notre résultat de l’année dernière, c’est énorme », a-t-il commenté.  Vendredi, huit trains sur dix en moyenne vont circuler sur les grands axes, selon la SNCF. Quatre-vingts TGV supplémentaires seront mis en circulation ce vendredi pour les départs en week-end. Le service sera normal sur Eurostar et Thalys, et quasi-normal sur l’axe Est, assure le groupe ferroviaire. Huit TGV sur dix en moyenne circuleront sur l’axe Nord, 2 sur 3 sur l’axe Atlantique, 6 sur 10 sur l’axe Sud-Est et 6 sur 10 sur les relations Province-Province. Concernant les intercités, la circulation sera de 6 trains sur 10 en moyenne. Sur les TER, le trafic sera de 7 sur 10 en moyenne. Enfin, en Ile-de-France, deux tiers des trains rouleront: service normal sur le RER A , un train toutes les 7 minutes sur le RER B à Paris-Nord, 2 sur 3 sur les RER C et D, 1 train sur deux sur le RER E.

Grève SNCF : un coût de 3 milliards pour un mouvement pathétique

Grève SNCF : un cout de 3 milliards pour un mouvement pathétique

 

La grève SNCF finira cette semaine faute de combattants et de manière pathétique. La faute évidemment aux syndicats corpos réacs qui ont géré le mouvement comme des irresponsables. En La faute surtout aux gauchistes corpos de sud que la CGT a suivi pour ne pas perdre le contact avec les plus radicaux. Bilan :  sans doute l’un des derieirs mouvements à la SNCF dont limage a été grandement affectée dans l’opinion publique. A prévoir auusi une raclée aux élections professionnelles pour Sud et la CGT. Du coup pour éviter ce type de grève les gouvernements seront de plus en plus incités à donner des coups de canifs dans ce statut de cheminot. Un bilan donc catastrophique au plan économique et social. Un coût de l’ordre de 3 milliards déjà pour l’économie et de 150 millions pour la seule SNCF. Au 9eme jour de grève de certains cheminots, le patron de la SNCF estime le coût du conflit à 153 millions d’euros pour l’entreprise publique. La facture totale atteindrait selon certaines estimations 400 millions par jour pour l’économie française.  Le 16 juin, Guillaume Pepy estimait sur RMC à 80 millions d’euros le coût de la grève pour la SNCF. Ce jeudi 19 juin, dans Le Parisien/Aujourd’hui en France, le patron de l’entreprise publique affirme qu’il est désormais de 153 millions au 9eme jour de conflit. « Cela fait 15 trains franciliens. Soit un tiers de notre résultat de l’année dernière. C’est énorme », constate-t-il. Pour le transport de fret, la moitié des marchandises qui étaient sur les trains sont passées par la route, ajoute-t-il.  « Il y a des risques que des entreprises ne reviennent pas. Il y a une perte de confiance, et ça c’est grave ». « Il y a un risque que cela laisse des traces à cause de ces clivages, des pressions qu’il y a eus entre grévistes et ceux qui travaillent », ajoute le président de la SNCF.  Plus globalement, le conflit entraînerait un coût global de 300 à 400 millions d’euros par jour en conséquences directes et indirectes pour les entreprises comme pour les salariés. C’est ce qu’affirme en tout cas Frédéric Gonand, professeur à Paris-Dauphine dans le Parisien, qui se base sur les conflits précédents dans les transports.  Mais le fait que la grève actuelle intervienne en mai, mois des ponts où les salariés prennnent des RTT en cascade, pourrait réduire le manque à gagner supplémentaire pour les entreprises. A l’inverse, le secteur du tourisme pourrait être davantage impacté que si le conflit se déroulait en hiver. L’Insee ne devrait rendre son verdict qu’au début 2015.

 

Contrôleurs aériens : grève du 24 au 29 juin

Contrôleurs aériens : grève du 24 au 29 juin

Deux syndicats d’aiguilleurs du ciel, le SNCTA et l’UNSA-ICNA, ont appelé les contrôleurs aériens à faire grève du 24 au 29 juin prochain, premier week-end de grands départs en vacances, selon les Échos.  Les deux syndicats représentent respectivement 40,9% et 22,4% de la profession. Un mouvement qui devrait également toucher les aéroports européens.  Il s’agit pour les contrôleurs aériens de protester contre le plan de performance européen qui vise à faire baisser le coût du contrôle du trafic aérien, par une baisse des redevances. Ils redoutent à terme la privatisation de certains services comme la météo et la maintenance des installations, qui ne sont pas directement liées au contrôle aérien.   Les gouvernements français et allemand s’étaient prononcés contre le projet de la Commission européenne. Le secrétaire d’État aux transports, Frédéric Cuvillier recevra mercredi les représentants des deux syndicats.

Sondage : trois Français sur quatre opposés à la grève des cheminots

Sondage : trois Français sur quatre opposés à la grève des cheminots

Alors qu’en 1995 la grève des cheminots était très largement soutenue par l’opinion, cette fois c’est le contraire car les trois français sur quatre condamnent le mouvement actuel complètement incompris. Mais  dans le même temps les français condamnent aussi l’incompétence du gouvernement dans ce dossier. L’opinion est exaspérée par le blocage des trains en plein bac. Et elle ne comprend pas les motivations des cheminots. Un sondage Harris Interactive révèle en effet que seul un Français sur trois (34 %) voit précisément de quoi il retourne et comprend les raisons d’une grève qui dure maintenant depuis une semaine.  Résultat, la grande majorité des Français (76 %)* condamne le mouvement des cheminots.  Problème, ces mêmes Français ne font pas confiance au gouvernement pour sortir de cette crise. C’est «un rejet inédit», relève Jean-Daniel Lévy, directeur d’Harris Interactive.

Grève SNCF : Sapin compte sur le pourrissement

Grève SNCF : Sapin compte sur le pourrissement

 

Sapin est un vieux routier de la politique, il sait que la grève SNCF est condamnée au pourrissement alors il montre ses muscles en déclarant que la réforme aura bien lieu à temps ; Une manière de montrer que ce gouvernement sait décider. Attitude d’autant plus facile que la réforme du système ferroviaire ne s’attaque pas à la vraie question de l’endettement (45 milliards, une paille !) encore moins à la politique des transports. Le ministre des Finances et des Comptes publics a en effet estimé, ce dimanche 15 juin, que le gouvernement ne devait pas reculer sur la réforme ferroviaire même si des aménagements peuvent être apportés.   »Il n’y a aucune raison de reporter la réforme ferroviaire« , a lancé Michel Sapin, le ministre des Finances et des Comptes publics sur Europe1 ce dimanche 15 juin.  L’ancien ministre du Travail a rappelé que ce texte qui « a été déposé depuis deux mois » « répond aux préoccupations des cheminots et des usagers ». Il a cependant concédé que des amendements au projet pourront être acceptés.  « Nous préparons la Sncf de demain », a-t-il ajouté. « La grève n’a pas de sens alors que la réforme est de bon sens ». Michel Sapin a aussi affirmé que  » ce ne sont pas des débats à l’intérieur d’un syndicat (la CGT ndlr) qui vont faire reculer le gouvernement ».  Michel Sapin est aussi revenu sur les réformes liées au pacte de responsabilité. « Evidemment que nous aurons une majorité » pour voter les deux collectifs, budgétaire et social, a assuré le ministre. Sur les économies budgétaires, il a refusé de confirmer que l’Elysée et Matignon ont retoqué sa demande d’un milliard d’économies à l’Education nationale. Il n’a pas donné davantage de précisions sur les baisses d’impôt pour les classes moyennes annoncées hier par Manuel Valls.

« SNCF : une grève inutile »( Berger ,CFDT)

« SNCF : une grève inutile »( Berger ,CFDT)

Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, dénonce la grève à la SNCF qui dure depuis mardi 10 juin et devrait se poursuivre ce weekend. Invité sur BFMTV ce vendredi 13 juin, il explique la CFDT a, elle, « fait le choix du dialogue social ». « Cette grève ne sert à rien mais elle n’est pas sans conséquence pour les gens subissent », déplore-t-il. Il rappelle que la réforme ferroviaire est utile pour les cheminots et les usagers. Et il ne comprend pas ce mouvement car « la réforme a été discutée, elle va faire l’objet d’un débat au Parlement où des amendements pourront être déposés ».  Par ailleurs, Laurent Berger est revenu sur le pacte de responsabilité. Le Medef, principale organisation patronale, a annoncé ce vendredi 13 juin, que 24 branches professionnelles auront « lancé ou achevé » les discussions avec les organisations syndicales sur le pacte de responsabilité, au moment de la conférence sociale prévue début juillet. Dans un communiqué, l’organisation patronale assure que ces 24 branches représentent « 8 millions de salariés ». Face à cette annonce, le secrétaire général de la CFDT se sent « plus confiant qu’il y a quelques jours ». Mais il attend la suite.

 

Grève SNCF: ça continue

La CGT-cheminots et SUD-Rail ont appelé jeudi soir à «poursuivre et amplifier» le mouvement de grève pour obtenir un «autre projet de loi». Contrairement aux espoirs du président de la République et du secrétaire d’Etat aux Transports, les négociations ne devraient pas aboutir dans les prochaines heures «Les cheminots, fortement mobilisés en ce deuxième jour de grève, ont massivement reconduit le mouvement pour 24 heures», indiquait ce jeudi après-midi la CGT. La SNCF a fait état d’une baisse de la mobilisation des cheminots (22,64% contre 27,84% la veille) et d’une «amélioration» du trafic jeudi avec notamment un TGV sur deux en moyenne sur les axes Nord et Atlantique.  Vendredi, le trafic s’annonce sensiblement meilleur sur les trains Intercités, les TGV et vers l’International. En Ile-de-France, la situation restera semblable à celle de ce jeudi, avec un léger mieux sur la ligne C du RER. La SNCF conseille toujours aux voyageurs de reporter leurs déplacements si possible. Si un accord était toutefois trouvé, «le trafic sera alors amélioré dans l’après-midi de vendredi afin de permettre de renforcer les trains du vendredi soir», a indiqué la compagnie ferroviaire. Les cheminots s’exprimeront, en effet, vendredi dans la matinée lors d’assemblées générales. Les négociations de ce jeudi matin entre le gouvernement et les syndicats, déterminés à obtenir une révision du projet de loi sur la réforme ferroviaire, n’ont pas abouti. Sud-Rail, troisième syndicat dans l’entreprise, a quitté d’entrée la réunion organisée par le secrétaire d’Etat aux Transports, Frédéric Cuvillier «car le ministre n’avait toujours pas répondu à leurs revendications».   Dans la soirée, la CGT-Cheminots et Sud-Rail ont déclaré que «la forte mobilisation des cheminots a contraint» le secrétaire d’Etat aux Transports Frédéric Cuvillier «à faire des annonces écrites». «Parmi elles, le gouvernement évoque enfin la question liée au financement et au traitement de la dette à travers d’éventuelles nouvelles sources de financement avant la fin 2014. Ce point central, jusque-là occulté par le gouvernement vient légitimer notre exigence d’un véritable débat sur cet aspect fondamental du système ferroviaire», soulignent-ils. Pour autant, «le reste des annonces, au regard du texte gouvernemental, comporte de nombreuses failles qui n’assurent pas un système ferroviaire unifié autour d’une entreprise intégrée : la SNCF. Le projet de loi demeure fortement néfaste pour le service public SNCF et les cheminots», ont-ils estimé. Auparavant, le secrétaire général de la CGT-cheminots, Gilbert Garrel, avait conditionné l’arrêt de la grève à un report du projet, qui doit être examiné à l’Assemblée du 17 au 19 juin, un point repris par SUD-Rail jeudi soir. Le gouvernement a exclu tout report, évoquant une réforme «indispensable».

SNCF: grève reconduite jeudi

SNCF:  grève reconduite jeudi

 

Grève reconduite jeudi et un numéro vert qui ne donne aucuen information précise. La grève nationale lancée perturbe fortement le trafic des trains ce mercredi, un mouvement reconductible. La SNCF confirme ses prévisions. Un TGV sur deux sur les axes Nord et Est et un sur trois sur les axes Atlantique, Sud-est et province/province. Le trafic est également difficile sur certains axes routiers, avec la mobilisation des taxis. SNCF: la grève serait reconduite jeudi La grève nationale lancée perturbe fortement le trafic des trains ce mercredi, un mouvement reconductible. La SNCF confirme ses prévisions. Un TGV sur deux sur les axes Nord et Est et un sur trois sur les axes Atlantique, Sud-est et province/province. Le trafic est également difficile sur certains axes routiers, avec la mobilisation des taxis.

Grève SNCF : un statut jusqu’à quand ?

Grève SNCF : un statut jusqu’à quand ?

 

La grève comme souvent à la SNCF est très ambigüe, officiellement elle s’oppose à la reforme visant à réorganiser le système ferroviaire notamment avec le rapprochement de SNCF et RFF. C’était pourtant une revendication des syndicats et de la SNCF elle même. Certes on aurait pu revenir à la SNCF de 1937 mais l’époque a changé et il faut autoriser désormais la concurrence pour secouer la vielle maison qui roupille. Du coup il y aura un EPIC central , structure publique pour chapeauter deux autres EPIC ,un SNCF et Un Epic infra. En fait un montage juridique assez tordu pour donner satisfaction à Bruxelles sans mécontenter le lobby SNCF. Bref une orientation type « Hollandaise » mi chèvre mi chou. Bruxelles n’est pas satisfait, les syndicats (certains) non plus. L’enjeu consiste officiellement à redynamiser le rail mais pas forcément la SNCF ; Or c’est toujours la même confusion de ces mouvements sociaux avec l’amalgame entre la défense de la SNCF, du service public et du statut. La vraie question, c’est celle de l’endettement du système ferroviaire (autour de 40 milliards, 80 milliards dans 10 ans sur la tendance actuelle) et sa compétitivité ; Or la réforme de 1997 – séparation infra et exploitation n’a rien réglé- au contraire. On s‘est limité à transférer l’ancienne dette de la SNCF à RFF mais sans mécanisme d’apurement. Contrairement aux allemand qui eux ont faiat une réforme complète. Du coup la compétitivité du rail est plombée d’entrée, s’y ajoutent les lourdeurs commerciales, organisationnelle et sociales. La SNCF perd donc du trafic et des parts de marché. La faute auusi à une politique du transport ultra libérale , anarchique et coûteuse pour la collectivité. Dans les faits on traite séparément à Bruxelles comme à Paris des questions du fer, de la route, de l’aérien et de la voie d’eau. Tout cela aboutissant à une contradiction totale entre la politique des transports et les préoccupations environnementales. Les responsabilités du déclin du fer mettent donc en cause nombreuse responsabilités. On ne peut cependant esquiver la problématique sociale et le statut des cheminots. Un statut qui protège les cheminots mais qui tue l’entreprise. Un statut qui il est vrai n’est pas plus scandaleux que celui des fonctionnaires mais qui l’est tout autant. En fait les avantages du statut réside surtout la question de la retraite ( : les cheminots partent plus tôt : 52 ans pour les roulants, 57 ans pour les sédentaires depuis la reforme de 2010 et surtout la retraite est calculée sur les 6 dernies mois de carrière et non comme dans le privé sur les 25 années de carrière. Un statut que ne pourra perdurer d’autant que vont se côtoyer sur le même réseau des conditions sociales très différentes. Une convention collective tentera d’ailleurs d’harmoniser les situations dans ce domaine. Pour le reste il n’y a rien de scandaleux dans le statut, la gratuité des trains pour le cheminots est peu utilisée, les salaires de base ne sont pas excessifs. Reste quand même la productivité des roulants notoirement insuffisante un routier travaille deux fois plus en gagnant deux fois moins ! Pas étonnant que le fret SNCF s’écroule. En fait cette grève n’est pas la bataille du rail mais la batille du statut, un statut qui un jour ne profitera qu’aux 50 000 cheminots restants et qui disparaîtra quand le pouvoir de nuisance des syndicats corpos ne sera plus suffisant pour faire peur aux gouvernements. Le paradoxe en effet c’est que ce statut couvre de moins en moins de personne avec la réduction d’ effectifs (ils ont été 500 00, ils sont moins de 160 000). Défendre le rail ou le statut, il faut choisir : l’intérêt corpo ou l’intérêt général ; pour l’instant on a choisi la ligne Maginot !

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