Archive pour le Tag 'Greve'

Page 16 sur 20

Transport : une grève pour quoi faire ?

Transport : une grève pour quoi faire ?

 

La grève dans les transports est un fiasco. Pas sûr que galvauder la grève soit le meilleur moyen de prendre en compte les enjeux tant économiques que sociaux. En outre la confusion service public, entreprise publique, statut brouille sérieusement le message. Certes la politique des transports du gouvernement est illisible, contradictoire et insipide. Elle est traitée de manière sectorielle et partielle sans vision globale. (Un jour la SNCF, un jour l’aérien, un jour les routiers etc.). Pour défendre réellement le service public il faudrait poser auusi la question de sa compétitivité, de son financement. Aussi poser le problème du surendettement de la SNCF que la réforme ne traite pas du tout. Bref il faudrait poser la problématique avec un peu plus de sérieux et de précision. La journée de mardi est une journée presque comme les autres sur les lignes de métro, TER et TGV. Car malgré l’appel à la grève – qui a débuté lundi à 19 heures – lancé par la CGT à la SNCF et la RATP, dans les transports urbains régionaux et dans les aéroports parisiens, le réseau sera faiblement perturbé. Ainsi, et bien que le syndicat soit majoritaire dans les deux entreprises publiques, le spectre d’une «journée sans transports» n’est pas d’actualité.  La grève ne pose souci qu’à 3% des usagers de la SNCF, indique en effet la compagnie ferroviaire qui prévoit un trafic «normal» sur les grandes lignes et en Île-de-France aujourd’hui. Certaines lignes Intercités et TER, notamment à Tarbes, Agen, Orléans, Béziers et dans la région de Marseille subissent quelques perturbations mais l’entreprise ferroviaire a annoncé que «des modes de substitution sont prévus sur les liaisons où subsistent quelques risques de perturbations». De son côté, la RATP annonce «un trafic normal ou quasi normal» normal sur l’ensemble de ses réseaux métros, RER et tramways. Seuls le réseau des bus subit quelques perturbations «possibles, très ponctuellement». La CGT appelait pourtant à des arrêts de travail dans les transports ferroviaires et urbains, au nom de la défense du service public.

 

SNCF et RATP : grève mardi

SNCF et RATP : grève mardi

La CGT a déposé un préavis de grève à la SNCF et à la RATP pour mardi prochain dans le cadre d’une mobilisation nationale pour la défense du service public dans les transports et l’énergie. Le préavis de grève national à la SNCF court du lundi 3 novembre à 19 heures jusqu’au mercredi 5 à 8h00. « Placer le service public et l’intérêt général au cœur de notre projet constitue notre boussole », écrivent les fédérations des transports et de l’énergie dans un communiqué commun.   »Force est de constater que le projet de loi sur la transition énergétique et les décisions prises sont à l’opposé de la réponse aux enjeux posés », ajoutent-elles.  La CGT des transports entend également dénoncer la réforme du rail, votée cet été malgré deux semaines de grève des cheminots, qui « fragilise encore plus l’entreprise nationale SNCF ». La RATP prévoit toutefois un trafic « normal ou quasi normal sur l’ensemble de ses réseaux métro, RER, tramway et bus avec quelques perturbations possibles, très ponctuellement, sur le réseau bus », dit la régie parisienne dans un communiqué.

Transports : grève le 4 novembre

Transports : grève le 4 novembre

 

Une grève surtout centrée sur la libéralisation et contre les incohérences de la politique des transports. Il est vrai que sur ce sujet il est difficile de comprendre la politique du gouvernement. D’un coté qui prône l’utilisation des transports plus respectueux de l’environnement, de l’autre qui propose les autoroutes gratuites ‘le dimanche ( Ségolène). Un gouvernement qui soutient l’écotaxe tordue puis l’abandonne brutalement en rase campagne pour la remplacer par une éventuelle vignette inapplicable sur les camions étrangers. Un gouvernement qui fait une fausse réforme de la SNCF en oubliant de traiter l’essentiel problème de la dette (40 milliards). Enfin Avec la dernière préposition de Macron de libéraliser le transport par car c’est la mort assurée du transport ferroviaire.  Certes le mouvement de la CGT comporte des aspects corpos mais il pose la question de l’orientation de cette majorité en matière de politique des transports. Mobilisation nationale attendue dans les transports le 4 novembre prochain. La CGT appelle les salariés des transports à faire la grève, a-t-elle indiqué ce lundi. Un rassemblement pour la défense du service public et contre le « dumping social », a-t-elle précisé. Des manifestations devraient être organisées partout en France. Tous les modes de transports pourraient être touchés : à la SNCF, la RATP, le transport maritime, aérien, aéroportuaire et fluvial, selon l’Union Interfédérale des Transports, qui regroupe les sections CGT du secteur. La fédération CGT des Services publics a également déposé un préavis de grève. La CGT estime qu’une politique de « privatisation » et de « mise en concession » est menée dans le secteur des transports. Et c’est   »l’usager qui est le perdant car cette logique de bas coût assure un service dégradé« , selon la CGT-Cheminots. Le syndicat proteste également contre « des fermetures de lignes, (…) de centaines de guichets et des suppressions de contrôleurs sur les TER« . Le projet de développement de bus entre les villes, lancé par le ministre de l’Economie Emmanuel Macron, déplait aussi à la CGT qui craint une mise « en concurrence avec les trains, au risque de supprimer certaines dessertes« .

 

Grève des médecins à Noël

Grève des  médecins à Noël

 

Une grève pars vraiment corpo car les géralistes sont notoirement moins bien traités que leuers collèges spacialistes. D’où la crise de vocation et le désertifification du teritoire dans ce doamine. Une grève pour protester notamment contre le blocage des prix de consultations ( depuis 2011) et  la perspective du tiers payant.  Le second syndicat de médecins en France, l’UNOF-CSMF, appelle à la fermeture de tous les cabinets de médecine générale du 24 au 31 décembre pour protester contre certaines dispositions du projet de loi santé, présenté la semaine dernière en conseil des ministres. La première organisation, MG France, demande pour sa part aux médecins généralistes de se mobiliser pour les mêmes motifs le 6 janvier, date du quatrième anniversaire de la dernière revalorisation d’honoraires qui date de 2011. Les médecins critiquent notamment la généralisation du tiers payant annoncée par la ministre de la Santé, Marisol Touraine, qui a défendu à nouveau cette mesure lundi. « C’est une grande avancée sociale », a-t-elle dit sur i>Télé. « Ma seule préoccupation, c’est de faciliter la vie des Français ».  L’UNOF-CSMF, qui réclame l’ouverture de négociations conventionnelles, estime que l’exaspération des médecins généralistes depuis plusieurs mois « devient comparable à celle de 2002″, marquée par des « journées sans toubib ».  Il déplore dans un communiqué une succession de mesures « ignorant la réalité de la prise en charge globale et de qualité du patient par son médecin traitant ». Il dénonce notamment « la mise en place d’un service territorial de santé au public », la « réalisation des vaccinations confiées aux pharmaciens » et « le blocage du tarif de la consultation à 23 euros depuis 2011″. Le syndicat estime que la généralisation du tiers payant va aggraver les nombreuses contraintes administratives imposées au médecin généraliste. Selon lui, le tarif des consultations des généralistes est « indigne des compétences requises ». « Trop c’est trop ! La coupe est pleine pour les généralistes », écrit-il.

 

Grèves : après les pilotes, grève à la RATP (RER B)

Grèves : après les pilotes, grève à la RATP (RER B)

C’est la saison des grèves, tradition bien française. Quand on sait que plus de 50% des parisiens utilisent les transports collectifs, (notamment la ligne B, très fréquentée), il faut prévoir une belle pagaille dans les transports. Une grève de plus qui ne changera rien sauf la vie des usagers. Certes des motifs d’insatisfaction peuvent exister dans certains syndicats mais la grève comme moyen de médiation n’est sans pas le signe d’une très grande modernité dans la gestion des rapports sociaux. Le trafic sera donc très perturbé, ce jeudi, sur la ligne RER B en raison d’un appel à la grève de quatre syndicats pour protester contre le mode de management à la RATP qui met, selon eux, les agents sous pression. Selon les prévisions de trafic de la RATP, il y aura un train sur deux entre Gare du Nord et Saint-Rémy-lès-Chevreuse/Robinson aux heures de pointe (de 6h30 à 10h et de 16h30 à 21h00) et un train par heure aux heures creuses. Un changement de train sera nécessaire à Gare du Nord, précise la RATP.  Le mouvement de grève des agents RATP aura également des répercussions sur la portion nord du RER B, gérée par la SNCF. Le préavis déposé par la CGT, l’Unsa, SUD et FO, démarre jeudi à 4h30 et court jusqu’à vendredi 6h30. Les quatre organisations dénoncent des « méthodes de management qui ne rendent pas un collectif de travail serein » et « une politique du chiffre » liée au contrat entre le Syndicat des transports d’Ile-de-France (STIF) et les opérateurs qui engendrent « risques psychosociaux » et « souffrances au travail ».  Elles font état d’une « situation humaine inquiétante » à la régie, « qui au regard du métier exercé impacte dangereusement la sécurité ferroviaire ». De plus en plus, « les conducteurs doivent tout justifier à la minute près. On en arrive à gérer les trains avec des graphiques et des camemberts, et on en oublie le facteur humain », a expliqué Laurent Gallois (Unsa-Ratp). Selon lui, des alertes lancées en janvier lors d’un Comité d’hygiène et de sécurité extraordinaire n’ont pas entraîné de réaction.

 

Nouvelle écotaxe : vers une grève des routiers ?

Nouvelle écotaxe : vers une  grève des routiers ?

 

L’ingénierie fiscale française est sans limite ; après l’écotaxe très controversée c’est maintenant la colère contre la Ségotaxe.    »L’écotaxe nouvelle version », un péage de transit poids lourds, doit entrer en vigueur le 1er janvier 2015.il est clair qu’il aurait plus simple d’augmenter le gasoil ou d’abandonner une taxe qui ne rapportera que  300  million d’euros à l’Etat mais qui sera payée en définitive par les consommateurs ou dans la grande distribution par des transporteurs déjà handicapés par la concurrence internationale.  Elle ne concerne plus 15 000, mais 4 000 kilomètres de routes: résultat de la mobilisation des routiers l’année dernière.  Mais les professionnels veulent plus: l’abandon pur et simple du projet. Sinon, ils prévoient des opérations-escargots et barrages filtrants sur les 5 régions du centre de la France à partir de lundi. Un mouvement qui sera étendu à tout l’Ouest et l’Ile-de-France et « reconductible tant que l’écotaxe n’aura pas été abrogée ».  « Madame Royal dit d’un côté qu’il faut se calmer, et de l’autre que le principe d’une vignette automatique serait plus simple », fustige Gilles Mathélie-Guinlet est secrétaire général de l’OTRE, l’organisation des TPE et PME du transport routier. « Tout en restant très calme, nous disons au gouvernement -Arrêtons les frais-. La profession refuse d’aller plus loin ans les négociations. Il y aura des mobilisations très fortes à travers toute la France, et cela peut aller jusqu’à l’étape ultime qui serait une grève des transports ». Selon la Fédération nationale des transports routiers (FNTR), le département de l’Allier compte à lui seul autant de kilomètres taxés que les régions Aquitaine, Midi-Pyrénées, Paca et Languedoc-Roussillon réunies ! Les professionnels rejettent également le calendrier de mise en œuvre, l’application à partir du 1er janvier 2015 annoncée par les pouvoirs publics étant jugée irréaliste. La base de la FNTR a donné mandat à sa direction pour négocier une révision complète de la « Ségotaxe », faute de quoi les routiers menaçaient de lancer un « mouvement revendicatif à l’échelle nationale ».  La FNTR se donne jusqu’à la fin du mois pour obtenir de nouvelles avancées et décider ou non d’un « mouvement revendicatif ».

Air France : une grève à 500 millions !

Air France : une grève à 500 millions !

 

 

Un grève qui n’aura servi à rien sauf à faire perdre 500 millions à AIR France ; des pertes directes et auusi indirectes ;  l’image commerciale déjà pas très moderne d’Air France a été affectée. En outre les projets de filiales low cost vont continuer de se développer en dépit de l’opposition  des pilotes  d’Air France qui défendaient leur statut et leurs conditions de travail  (avantageux !). Air France-KLM évalue entre « 250 et 300 millions d’euros » l’impact de la grève des pilotes sur son résultat d’exploitation du troisième trimestre. Ce chiffre monte à 500 millions pour 2014, notamment à cause d’un taux de réservation beaucoup plus faible que d’habitude au quatrième trimestre.   »Ce montant inclut les baisses de recettes, nettes des coûts évités ainsi que l’ensemble des coûts supplémentaires », explique le groupe. Au troisième trimestre 2013, Air France-KLM avait dégagé un bénéfice d’exploitation de 634 millions d’euros. « Nous avons épargné des coûts variables tels que le carburant, la rémunération de la part variable des salaires des personnels. Nous avons donc fait quelques économies puisque les avions n’ont pas volé. A l’inverse, nous avons eu des surcoûts tels que les hébergements, les compensations aux voyageurs ou l’achat de billets sur des vols de nos concurrents pour recaser certains de nos passagers, billets que nous n’avons pas obtenus aux meilleurs tarifs », a commenté le directeur financier Pierre-François Riolacci.  Entre le début et la fin de la grève (du 15 au 28 septembre), le groupe a ainsi constaté un retard de 1 à 2 points dans les engagements de réservation « sans qu’il soit possible d’évaluer de manière précise la part de ce retard due à la grève et celle due à l’évolution défavorable de la demande observée au début de l’été et qui s’est confirmée depuis ». L’ensemble de ces éléments pourrait avoir un impact « de l’ordre de 500 millions d’euros sur l’Ebitda (excédent brut d’exploitation, NDLR) de l’exercice 2014″. Le groupe tablait jusqu’alors sur un excédent compris entre 2,2 et 2,3 milliards. Cette prévision est ainsi ramenée entre 1,7 et 1,8 milliard. Les deux semaines de grève des pilotes d’Air France se sont par ailleurs traduites par une chute de 15,9% du trafic passagers et de 17,7% du trafic cargo d’Air France-KLM en septembre, a annoncé mercredi le groupe franco-néerlandais. Le trafic de la filiale à bas coûts Transavia (Transavia France et Transavia Hollande) s’est en revanche inscrit en hausse de 8,9% avec des capacités en hausse de 10,3%. Les modalités de développement de Transavia France sont au cœur du litige opposant la direction de la compagnie française à ses pilotes.

 

Air France: une grève pour rien !

Air France: une grève pour rien !

 

Finalemenet la grève des pilotes n’aura servi à rien sinon qu’à affecter un peu plus l’image d’Air rance ( et les résultats financiers). La filiale low cost sera bien mise en place et pas aux conditions du syndicat corpo SNPL. En outre la filiale européenne pourrait renaitre sous d’autres formes. Le climat semble loin d’être apaisé au sein d’Air France. Ce mardi 7 octobre, le syndicat majoritaire des pilotes, le SNPL, a en effet invité tous les syndicats de la compagnie juste avant une réunion de la direction centrée sur le développement de la low cost Transavia.  Air France n’ayant  pas fourni d’ordre du jour précis aux organisations conviées, les spéculations sur son objet vont bon train. La compagnie aérienne Air France-KLM, numéro deux européen derrière l’allemand Lufthansa, souhaite renégocier depuis des mois un accord passé lors de la création de Transavia France en 2007 avec les pilotes.  Son PDG, Alexandre de Juniac, avait d’ailleurs menacé de dénoncer cet accord  au cours de la longue grève de septembre, ce qui avait attisé la détermination des pilotes. Le SNPL pense que la direction a dans ses cartons un projet de « low cost bis », qui se fonderait « sur un nouvel accord, cette fois-ci intercatégoriel », selon son porte-parole, Guillaume Schmid. Or, si l’on confond toutes les catégories (personnel au sol, hôtesses et stewards, pilotes), « les pilotes ne pèsent que 6% », selon le syndicaliste. Selon le premier syndicat de pilotes, Air France aurait d’ores et déjà enregistré au tribunal de commerce de Bobigny la nouvelle « Transavia Company », créée « dans l’opacité la plus totale ». Et mardi, la direction commencera « peut-être à exposer la méthode alternative », craint-il. Pour ne pas subir un tel scénario, le SNPL a donc convié avant la réunion de la direction toutes les organisations syndicales représentatives, celles qui l’ont soutenu (CGT, UNSA, FO) et celles qui l’ont critiqué (CFE-CGC, CFDT) pendant la grève. Il s’agira d’ »évoquer l’avenir d’Air France et les menaces identifiées». La grève record des pilotes d’Air France, qui s’opposaient aux conditions de développement de Transavia, s’était terminée le 28 septembre sans qu’un accord ait été trouvé avec la direction.

 

Air France : 14 jours de grève pour rien

Air France : 14 jours de grève pour rien

 

L syndicat corpo d’Air France a appelé à reprendre le travail mais le bilan est lourd et globalement il s’agit d’une grève pour rien. Il y aura bien deux statuts de pilotes à Air France, celui d’Air France (très généraux) et celui de la filiale low cost Transavia France ; seul le projet Transavia Europe a été abandonné (pour l’instant car il pourra toujours renaître via KLM par exemple). . Une grève pour presque pour rien qui aura couté cher financièrement et porté un nouveau coup à limage de la société. Une compagnie considérée par l’usager comme trop chère et un peu veillotte.  Côté direction, on a du mal a digéré les pertes colossales, engendrées par ces 14 jours exactement d’une grève très suivies par les pilotes. Le manque à gagner pourrait se chiffrer entre 100 et 200 millions d’euros, estime Yves Crozet, professeur d’économie à l’Université et membre du Laboratoire d’économie des transports. Et c’est sans compter les pertes (de clientèle notamment) à moyen terme, poursuit-il. Côté syndicats, le constat est tout aussi amer puisqu’aucun accord n’a été trouvé sur le principal motif du conflit, à savoir le statut réservé aux pilotes de Transavia France, la filiale à bas coût du groupe. Le SNPL (majoritaire) a donc décidé d’annoncer la fin de la grève « en espérant qu’en faisant retomber un peu la pression, nous arriverons à poursuivre le dialogue social« , a indiqué son porte-parole Guillaume Schmid. Mais « les déclarations récentes de la direction juste après la levée (de la grève) viennent renforcer nos inquiétudes« , a-t-il ajouté.   Du côté du Syndicat des Pilotes d’Air France (minoritaire) en revanche, pas question de reprendre le travail tant qu’un « véritable » dialogue social n’a pas été engagé. « La négociation intervenue hier tard dans la soirée et toute la nuit n’a pas abouti à la conclusion d’un Protocole de sortie de grève. Lors de cette réunion, nous avons remis à la Direction un document écrit de contre-propositions, présentant des garanties d’équité évitant le démantèlement d’Air France et le transfert de son activité au détriment de ses emplois. Nous attendons sa réponse écrite. Au 14ème jour de grève, nous souhaitons que la Direction revienne sur ses positions et adopte un véritable dialogue social », indique le syndicat dans un communiqué. Le SPAF qui donc a décidé de « maintenir » son préavis de grève jusqu’à mardi.

 

Une grève pour tuer Air France

Une grève pour tuer Air France

 

On voudrait tuer Air-France qu’on ne s’y prendrait pas autrement ; une compagnie déjà en délicatesse financière qui va payer chèrement l’entêtement du syndicat corpo des pilotes ; Des pilote pourtant choyés, très bien payés et qui travaillent  moins que les autres ; Ils ont obtenu l’annulation du projet Transavia Europe mais ils continuent Les pilotes poursuivent donc leur grève samedi après le refus du gouvernement et de la direction du groupe de nommer un médiateur pour sortir d’un conflit qui met l’entreprise dans une situation « extrêmement délicate », selon la direction. Malgré les pressions pour cesser le mouvement, dont le nouvel appel du Premier ministre Manuel Valls à arrêter une grève « insupportable », les pilotes ont récusé les dernières propositions de la direction. Depuis le 15 septembre, ils protestent contre les conditions de développement de la filiale low cost d’Air France Transavia. S’ils ont obtenu l’abandon du projet de Transavia Europe, ils réclament des garanties sur les conditions de travail à Transavia France.  Un avion sur deux en moyenne reste au sol depuis le début du mouvement. Comme au premier jour, les grévistes resteront majoritaires samedi, à 57%, selon la compagnie aérienne. Sans doute un peu plus de grévistes dimanche. La direction proposait de maintenir la nécessité d’employer les pilotes « aux conditions d’exploitation et de rémunération de Transavia France, afin de garantir la compétitivité de cette dernière ainsi que son développement en complémentarité avec le réseau Air France ».  « Les propositions faites par la direction d’Air France ne répondent pas aux préoccupations de la profession », a réagi dans la soirée le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL, majoritaire), estimant que le PDG du groupe d’Air France-KLM Alexandre de Juniac « a démontré son incapacité à mener un dialogue social respectueux ». Pour mettre un terme à la situation, « nous demandons que le gouvernement nomme au plus vite un médiateur indépendant », a indiqué le porte-parole du SNPL, Guillaume Schmid, à l’AFP.   Une proposition aussitôt rejetée par Matignon, qui a jugé qu’une solution de sortie du conflit était déjà « sur la table ».  »Les médiations sont utiles lorsque le dialogue social n’a pas lieu, dans le cas d’Air France il a eu lieu. Depuis 12 jours la négociation a été intense,  des avancées ont été faites par la direction. La négociation est maintenant arrivée à son terme », a fait savoir le cabinet du Premier ministre Manuel Valls  dans une déclaration à l’AFP.  »Il n’y a pas lieu de relancer une nouvelle négociation avec un médiateur. Chacun est maintenant face à ses responsabilités », a-t-on précisé.  Manuel Valls avait dans l’après-midi stigmatisé « l’attitude égoïste » des pilotes de ligne, en grève depuis le 15 septembre contre les conditions de développement de la filiale low cost de la compagnie aérienne, Transavia. Il avait demandé aux grévistes de renoncer à leur revendication principale — un « contrat unique » pour les pilotes d’Air France et de Transavia –, car incompatible avec le modèle du low cost.  Les pilotes redoutent de voir leur statut Air France (avantages au comité d’entreprise, couverture santé, temps de récupération plus longs) fondre au profit de celui proposé chez Transavia, moins avantageux. Le préavis de grève du SNPL court jusqu’à mardi 30 septembre inclus. Le Spaf, deuxième syndicat représentatif, s’est aligné vendredi sur cette date, accusant la direction d’être « responsable du pourrissement de la situation ».   La direction d’Air France a également rejeté la nomination d’un médiateur et s’est dite surprise de voir les représentants des pilotes quitter la salle des négociations vendredi alors que « la discussion se passait bien ». « Nous n’étions pas loin de trouver une solution », a assuré Eric Schramm, porte-parole.  Il a surtout souligné que la situation de l’entreprise devenait « extrêmement délicate » avec des pertes de 20 millions d’euros par jour, soit déjà 240 millions.  À la Bourse de Paris, l’enlisement des négociations s’est traduit par une chute de 15% du titre Air France-KLM depuis le 11 septembre. 

 

Air France : La grève continue

Air France : La  grève continue

 

En dépit du retrait du projet Transavia Europe par la direction, le syndicat corpo des pilotes a décidé cependant de poursuivre le mouvement contre toute attente. Air France déjà pas au mieux de sa forme pourrait bien connaître de graves difficultés non seulement financières mais aussi vis-à-vis de son image. En clair le prolongement irresponsable du conflit menace l’avenir de la compagnie. L’enjeu pour le syndicat c’est de conserver des conditions sociales relativement avantageuses vis-à-vis de la concurrence. Or Air France en moyenne présente des surcouts de ordre de 20% (pas tous imputables aux pilotes). La direction d’Air France a donc suspendu jeudi soir ses négociations avec les pilotes en grève depuis 11 jours et il n’était pas sûr qu’elles reprennent dans la nuit, a déclaré à Reuters un dirigeant syndical. La compagnie aérienne n’a pu assurer jeudi que 48% de son programme de vols, avec 62% de grévistes. La direction prévoit aussi 48% de vols assurés vendredi mais une légère baisse du nombre de grévistes, à 58%. « Les négociations ont été suspendues par la direction. Ça peut reprendre cette nuit comme demain », a déclaré Julien Duboz, porte-parole du Syndicat des pilotes d’Air France (Spaf). « La DRH essaye de voir si elle peut faire un montage juridique pour certains points de nos revendications. C’est un peu au point mort. On n’a en tout cas pas les réponses à certaines questions », a-t-il ajouté. Prié de dire si la grève continuait, il a répondu : « A l’heure où je vous parle, oui. » Le conflit porte sur le développement de Transavia, la filiale low-cost d’Air France. Les syndicats ont obtenu mercredi le retrait du projet Transavia Europe, qu’ils voyaient comme la première étape vers la délocalisation des emplois de la compagnie à bas coûts. Les syndicats réclament notamment un contrat unique pour les pilotes des filiales françaises.  Jusqu’ici, la direction s’y oppose en faisant valoir que le surcoût, estimé à 3%, effacerait la marge de Transavia.

 chiffres:

460 C’est le sureffectif total des pilotes attendu après la mise en place des mesures de productivité

565 heures par an C’est la durée moyenne de vol d’un pilote d’Air France sur moyen-courrier. Chez les concurrents, un pilote vole plus (entre 700 et 900 heures par an).

5 122 Postes seront supprimés d’ici à fin 2013, soit une réduction de 10 % des effectifs.

27 000 euros par mois C’est le salaire que peut toucher un commandant de bord (CDB) sur A380. La rémunération moyenne des CDB dépasse 17 000 euros.

2 milliards d’euros C’est le montant des économies qui seront réalisées d’ici à 2015 par le plan Transform 2015.

 

 

Grève Air France : ça continue

Grève Air France : ça continue

Le grève continue malgré la proposition de suspendre la création de Transavia Europe ; l’enjeu pour AIR France c’est de donner les coûts de l’ordre de 20% Si cela ne passe pas par la création d’une compagnie low-cost alors il faudra soir rediscuter des conditions sociales des pilotes d’Air France, soit perdre du trafic. En attendant la compagnie perd de l’ordre de 15 à 20 millions par jour.  Le PDG d’Air France-KLM, Alexandre de Juniac, a annoncé lundi la suspension jusqu’en décembre de la création de Transavia Europe, son projet de filiale low-cost qui a provoqué une grève des pilotes d’Air France, mais ces derniers ont rejeté cette ultime proposition.  Alors que le mouvement, dont le coût pour la compagnie est désormais estimé à 20 millions d’euros par jour, est entré dans sa seconde semaine, la direction a dévoilé une proposition basée sur le développement prioritaire de Transavia France. La filiale low-cost verrait sa flotte passer de 14 à 37 avions d’ici 2019 au plus tard, et peut-être avant, a expliqué à la presse Alexandre de Juniac, ajoutant que 1.000 emplois étaient à la clé, dont 250 de pilotes. « Le premier aspect de la proposition c’est, sur le développement de Transavia en Europe, de suspendre jusqu’à la fin de l’année, le temps de discuter, de négocier les garanties nécessaires », a-t-il dit. « L’autre volet, c’est Transavia France, c’est la conquête d’un marché en France que nous avons pour l’instant laissé aux autres, la défense de nos grandes plate-formes, notamment Orly. C’est, sur le plan économique, mille emplois », a-t-il dit. « Ce qu’on propose c’est d’accélérer le développement de Transavia France, aller plus vite, plus fort, pour que l’on soit en mesure de répondre aux défis que nous posent le low-cost. » Mais le SNPL Air France Alpa, majoritaire, a dénoncé un « écran de fumée » à propos de la suspension de Transavia Europe et a demandé le retrait pur et simple du projet, arguant qu’il mènerait à l’absorption de Transavia France et Transavia Hollande, et donc à des délocalisations d’emploi. « Nous demandons désormais le retrait du projet de Transavia Europe, les conditions aujourd’hui n’étant clairement pas réunies pour qu’un projet de cette nature se mette en place dans la sérénité », a dit à la presse Jean-Louis Barber, président du SNPL. Le syndicat appelle à poursuivre la mobilisation avec une manifestation devant l’Assemblée nationale mardi, jour pour lequel Air France prévoit une amélioration du trafic avec 47% des vols contre 42% lundi, compte tenu d’un taux de grévistes de 57% contre 65%. Surtout, le SNPL maintient la menace d’une grève illimitée : « Tant que la direction ne changera pas de philosophie et (…) ne mènera pas de réelles négociations pour finalement bâtir dans la concertation la riposte au low-cost, les pilotes Air France seront en grève », a dit Jean-Louis Barber.  L’organisation a de nouveau demandé à être reçue par Manuel Valls mais le Premier ministre a salué, depuis l’Allemagne où il est en déplacement, la proposition de la direction, semblant fermer la porte à une entrevue qui mettrait Alexandre de Juniac en posture délicate. « La direction d’Air France a fait des propositions qui me semblent raisonnables (…) Il faut que cette grève s’arrête le plus vite possible », a-t-il dit. Les pilotes, qui ont entamé leur mouvement le 15 septembre, contestent notamment l’ouverture de trois nouvelles « bases » en dehors de la France et des Pays-Bas l’an prochain et réclament un contrat de travail unique quelle que soit la compagnie. « Nous avons étudié la proposition du SNPL en détail (…) notre estimation, c’est 25% d’écart de coûts si on applique les conditions d’Air France à Transavia », a assuré Alexandre de Juniac.   »Appliqué au total du coût des pilotes, c’est entre 2% et 3% de coûts totaux en plus, et 3%, c’est la marge de Transavia, donc on passe à la perte. Le modèle du low-cost, c’est la vigilance sur tous les coûts », a-t-il fait valoir. Les syndicats, eux, affirment que ces chiffres ne sont pas corrects et que le contrat unique aux conditions Air France qu’ils demandent serait tout à fait viable. Le patron d’Air France-KLM s’apprête donc à mettre une de ses menaces à exécution : dénoncer de manière unilatérale l’accord de création de Transavia France, datant de 2007, qui limite la flotte de la compagnie à 14 appareils. « J’ai espéré que ma proposition rencontre un écho favorable (…) On va devoir prendre (la décision) assez rapidement. C’est assez décevant », a dit Alexandre de Juniac, ajoutant que le texte serait dénoncé dans les jours à venir. « C’est ma proposition, je la mets en œuvre », a insisté le patron d’Air France-KLM, qui a dit ne pas comprendre la poursuite du mouvement de grève.   »Ce conflit, maintenant qu’il n’a plus de raison d’être, devrait s’arrêter (…) J’attends l’information du SNPL pour savoir pourquoi la grève continue. Ça ne me paraît pas suffisant pour justifier un conflit qui fait perdre à un fleuron français 20 millions par jour. »

 

Air France : nouvelle grève du 23 au 26 septembre

Air France : nouvelle grève du 23 au 26 septembre

 

Encore un  nouveau coup contre la compagnie Air France et d’une manière plus générale vis-à-vis de limage de la France où le grèves corpos se multiplient.  Au quatrième jour d’une grève très dure des pilotes d’Air France, la tension monte en effet encore d’un cran entre la direction et les syndicats. Alors que le préavis de grève déposé fin août court jusqu’au 22 septembre, le SNPL, majoritaire, a, selon des sources syndicales, déposé mardi soir un deuxième préavis de grève pour les 23, 24, 25 et 26 septembre. Respectant les 5 jours légaux avant sa mise en œuvre, il anticipe le résultat du référendum des membres du syndicat sur la poursuite du mouvement, prévu ce samedi. « Il faut au moins le vote de 50% des adhérents pour valider toute décision. Le vote est électronique et le quorum est déjà largement dépassé », explique-t-on au sein du SNPL, précisant que dans l’hypothèse d’un vote négatif, le mouvement de grève s’arrêterait. Un scénario considéré néanmoins comme hautement improbable au regard de la forte mobilisation. Avec ce nouveau préavis, le SNPL met donc la pression sur les négociations en cours avec la direction. Celles-ci sont dans l’impasse. Alexandre de Juniac et Frédéric Gagey, les PDG d’Air France-KLM et d’Air France, ont beau faire des propositions aux pilotes, rien n’y fait. « Nous faisons des avancées tous les jours mais en face rien ne bouge », a déploré Alexandre de Juniac mercredi soir sur France 3. Plus tôt dans la journée, avec Frédéric Gagey, il avait envoyé un courrier électronique à tous les pilotes, leur proposant « de conclure un accord de périmètre indiquant précisément le partage d’activité entre Transavia France, Transavia Pays-Bas et Transavia Europe ». Dans cette lettre dévoilée par l’AFP, la direction propose la signature « immédiatement » d’un accord « intérimaire qui s’appliquerait pendant le temps nécessaire à la négociation », précisant que « Transavia Europe ne desservira pas les aéroports identifiés comme pouvant porter le développement de Transavia France (Orly, Lyon, Nantes et Toulouse) ».

 

Police : grève le 13 novembre

Police : grève le 13 novembre

 

 

Après les notaires, les huissiers, les inspecteurs du permis de conduire, les pilote d’Air France, bref les catégories les moins favorisées ! c’est maintenant aux policiers de se lancer dans la grève. Des grèves  qui témoignent  en tout cas du réveil du corporatisme, du délitement de l’autorité du gouvernement  et de la situation pitoyable du pays. A quand une grève des banquiers ? A noter que la grève lancée par le syndicat alliance se situe quelques semaines avant les élections syndicales. Une sorte de rituel qu’on rencontre auusi à la SNCF ou à la RATP.  Le syndicat Alliance Police nationale a donc appelé à une « manifestation nationale d’envergure sur la voie publique » à Paris, place de la République, le 13 novembre, a annoncé son secrétaire général Jean-Claude Delage. « J’appelle mes collègues à une manifestation nationale d’envergure », a déclaré celui qui est également vice-président de la fédération fonction publique de la CFE-CGC, depuis le local de Dunkerque (Nord) du syndicat.  »Les collègues vivent le pire, s’impatientent et veulent des réponses ». « Le 13 novembre, on va exiger d’être entendu par Beauvau, Matignon et j’espère l’Elysée. Ce sera le dernier avertissement avant la désespérance », a-t-il encore prévenu, évoquant « un mal-être qui ne s’exprime pas encore complètement à l’extérieur mais ne saurait tarder ».
 La manifestation fera écho à celle qui s’était tenue un an plus tôt, le 13 novembre 2013 place des Invalides, qui avait réuni 5.000 policiers. Le choix du lieu cette fois sera plus symbolique et le policier table sur deux fois plus de participants.  En visite dans le Nord à quelques semaines d’élections professionnelles, le syndicaliste a expliqué avoir choisi d’annoncer la manifestation depuis Dunkerque car « le quotidien des difficultés, c’est dans des zones comme celles-ci ».   »Les collègues ont l’impression que les conditions de travail, les conditions de vie au travail, se dégradent à cause de restrictions budgétaires, de locaux inadaptés, de textes tels que la réforme pénale qui viennent contrarier la fonction de police », a rapporté Jean-Claude Delage. « Management archaïque », « de moins en moins d’initiative laissée sur le terrain », « manque de moyens matériels et humains », « création des zones de sécurité prioritaires sans moyens supplémentaires », c’est une longue liste de critiques formulées par Alliance. Le syndicat demande notamment la mise en œuvre d’un plan pluri-annuel pour dynamiser les perspectives de carrières.  »Quasi tous les commissariats du département sont en situation d’insalubrité », a expliqué de son côté Bruno Noël, secrétaire zonal pour le Nord/Pas-de-Calais. Les policiers du nord de la France subissent également de plus en plus difficilement les problèmes posés par l’explosion du nombre de migrants dans Calais et ses alentours, a indiqué le policier.  »Les migrants sont de plus en plus violents envers les collègues », a regretté Noël.

Air France : la grève de trop !

Air France : la grève de trop

 

On peut évidemment comprendre que pilotes et direction d’Air France ne partagent pas le même point de vue par contre pourquoi utiliser l’arme de la grève avant d’avoir épuisé toutes les possibilités de concertation. En outre en l’occurrence il ne s’agit pas d’un plan pour réduire l’activité mais pour la développer. Certes par le bais d’une filiale low cost  mais nécessaire puisque le statut actuel des pilotes d’Air France est tabou et que la compagnie se fait tailler des croupières par la concurrence. Après une telle grève qui va peser lourd sur les résultats,  la direction sera encore davantage encouragée à transférer du trafic sur ses filiales low cost ; Bref une grève corpo qui ne sert personne et surtout pas le client. Après une première journée de grève très suivie à Air France, la situation risque d’empirer mardi 15 septembre. Les pilotes restent massivement hostiles aux conditions de développement de la filiale low cost du groupe. . Le SNPL AF Alpa (majoritaire) a appelé à une grève reconductible du 15 au 22 septembre. Le Spaf (deuxième syndicat) a étendu son préavis de deux jours, jusqu’au 20. Un mouvement d’une semaine serait le plus long conflit mené par des pilotes d’Air France (groupe Air France-KLM) depuis 1998. La direction évalue son coût à « 10 à 15 millions » d’euros par jour, et lundi, le PDG d’Air France-KLM, Alexandre de Juniac, a laissé entendre que le retour aux bénéfices de la compagnie française pourrait être compromis cette année. Lundi, le titre Air France-KLM a clôturé en baisse de 3,25%. Air France, qui a présenté « ses excuses » à ses clients, dédommagera tous les passagers dont le vol a été annulé et remboursera en outre l’intégralité du billet à défaut d’autre vol disponible. Selon Alexandre de Juniac, 65 000 clients ont été touchés par des retards de vol ou annulations. Pour trouver une issue, les négociations se poursuivaient entre la direction et les syndicats représentatifs. Mais lundi après-midi, le SNPL a fait état d’un dialogue « bloqué », assurant que le mouvement se poursuivrait « tant que la direction ne changera pas de philosophie ». Alexandre de Juniac a exhorté les pilotes à participer à « un projet magnifique », porteur d’un millier d’emplois en France, dont 250 de pilotes. Les syndicats déplorent une « mise en concurrence » des pilotes au sein du groupe et craignent que le nouveau plan stratégique « Perform 2020″ n’ouvre la voie à un « pillage de l’emploi français », quand la compagnie y voit un levier de « reconquête du marché » face aux compagnies à bas coûts (Ryanair, easyJet). Au sein d’Air France, la grève a été taxée de « corporatiste » par la CFE-CGC et la CFDT, le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, la jugeant même « indécente ». Au niveau salarial, les pilotes d’Air France sont plutôt bien lotis. Un pilote gagne entre 75 000 et 250 000 euros brut annuel selon son grade, son ancienneté et son affectation. Chez Transavia, le salaire varie entre 87 000 et 180 000 euros.

 

1...1415161718...20



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol