Archive pour le Tag 'Grèce'

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Grèce : vers une nouvelle solution provisoire ?

Grèce : vers une  nouvelle solution provisoire ?

 

Dans la nuit la Grèce a adressé de nouvelles propositions qui semblent mieux accueillies par Bruxelles. Une réunion des chefs d’Etat aura lieu aussi aujourd’hui. Il semblerait qu’un compromis soit possible. Sans doute un nouveau compromis bâtard et provisoire. De toute manière l’Europe est coincée .  La Grèce est complètement insolvable. Elle ne peut rembourser sa dette sans restructuration ; Autant dire sans abandon d’une  grande partie par les créanciers. Impossible de rembourser 315 milliards, même pas de faire face aux échéances de  fin juin et de  juillet. La Grèce ne pourra faire face à ses échéances que si on lui prête. Le défaut coûterait évidemment très cher à la Grèce mais encore davantage  au système monétaire. On risque même de déclencher une  crise alors que les incertitudes planent sur la solidité de la reprise. Ce pourraiat être même le déclencheur d’une  crise financière majeure notamment obligataire. Avec pour conséquence en particulier une brutale remontée des taux qui tuerait la croissance. Il fait aussi prendre en compte qu’en cas de défaut c’est environ 60 milliards de prêts de la France qui envolerait et 90 pour l’Allemagne. Du coup, on peut s’attende à un compromis bâtard comme savent le faire les autorités bruxelloises. Un nouveau petit prêt pour une  durée limitée ( sorte de facilité de trésorerie) avec des engagements  grecs dont on  ne sait pas sils sont tenables. De toute manière le problème grec est ingérable sauf sur le très long terme mais on voit mal Bruxelles s’engager de manière durable compte tenu des contradictions internes en Europe .  Finalement on pourraiat aboutir à un compromis type Hollande , c’est à dire mou qui ne change rien mais qui sauve la face…pour un moment. Bref une  sorte de décalage temporaire pour gager du temps ou…. en perdre !

La Grèce « tout simplement insolvable »(Yanis Varoufakis)

La Grèce  « tout simplement insolvable »(Yanis Varoufakis)

Est le ministre des fiances grec qui le dit. Certes  Il reconnaît les dysfonctionnements qui ont cours en Grèce,  » « L’immunité fiscale des puissants, la corruption, l’oligarchie inefficace… ». Mais il considère que les difficultés rencontrées aujourd’hui par son pays sont « entièrement » dues à son entrée dans la zone euro. « La crise que nous subissons depuis sept ans ne se serait tout simplement pas produite. En 2008, nous aurions eu une petite secousse, comme la Bulgarie, et aujourd’hui, nous connaîtrions depuis trois ou quatre ans une croissance rapide », assure-t-il.  A ceux qui reprochent à la Grèce d’avoir menti sur sa dette pour entrer dans l’Europe, il demande comment peuvent-ils croire que les « Européens soient aussi naïfs? ». Imaginer que les gouvernements grecs de l’époque ont pu flouer leurs futurs partenaires est « hypocrite ». Il estime d’ailleurs que son pays n’aurait « absolument pas » dû entrer dans l’euro. Mais vu que sa crise est entièrement créé par cette entrée, c’est à l’Europe de trouver une solution. Le ministre, ancien universitaire, s’imaginait-il à un tel poste lorsqu’il donnait des cours à l’Université d’Essex en Grande-Bretagne? « Je n’aurais même pas pu l’imaginer l’an dernier! », s’amuse-t-il. Il se qualifie ainsi de « politicien réticent ». Un gage de sérieux selon celui qui juge que « tous ceux qui se montrent enthousiastes envers le pouvoir politique devraient en être écartés. »  A la presse, qui suppute une mise à l’écart du ministre trublion lors des dernières négociations à Bruxelles, il répond qu’il n’y est pas allé car son homologue, le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schaüble, n’y était pas non plus. D’ailleurs contrairement à ce qu’on pourrait croire, le tenant de la rigueur et celui qui s’oppose le plus ouvertement à lui n’est pas un interlocuteur honni par Yanis Varoufakis. C’est même le contraire: « J’aime bien le rencontrer parce que lui aussi, il appelle un chat un chat. Alors quand nous discutons, c’est très civilisé et très respectueux. Nous ne sommes pas d’accord, mais je sais que je peux croire ce qu’il dit ». Il fustige en revanche les autres acteurs des négociations entre la Grèce et ses créanciers, « des bureaucrates non élus qui parlent du point de vue de leur institution, et ensuite nous passons des heures pour trouver un accord sur un communiqué de presse ». ( La tribune)

Exclusion Grèce zone euro : 53% des Français contre

 

Exclusion Grèce zone euro : 53% des Français contre

 

Les Français sont majoritairement (53%) opposés à l’exclusion de la Grèce de la zone euro, alors qu’ils y étaient très favorables il y a quelques années, selon un sondage IFOP pour le Journal du Dimanche.  A la question : « Vous personnellement, dans le cas où la Grèce ne parviendrait pas à réduire sa dette et son déficit, seriez-vous favorable ou opposé à l’exclusion de la Grèce de la zone euro ? », 46% des personnes interrogées se déclarent favorables, tandis que 53% y sont opposées. Il s’agit d’un inversement de tendance par rapport à des sondages IFOP comparables réalisés en novembre 2011 et juin 2012. En 2011, 73% des sondés étaient favorables à l’exclusion de la Grèce de la zone euro, 27% y étaient opposés. En 2012, ils étaient encore à 65% favorables à cette mesure, alors que 35% y étaient opposés. Les sympathisants du Parti socialiste sont très majoritairement opposés à l’exclusion de la Grèce (à 68%, contre 31% qui y sont favorables), tandis que les sympathisants des Républicains sont à une petite majorité favorables à l’exclusion (51%, contre 47% d’avis opposés). Les sympathisants du Front national souhaitent à 73% sanctionner Athènes, seuls 27% y sont opposés.

 

Grèce: l’appel faux-cul du PS au FMI

Grèce: l’appel faux cul du PS au FMI

D’un coté, il y a Sapin qui vient d’adresser un message » copier-coller » de l’avertissement de Merkel «  la Grèce doit faire enfin des propositions sérieuse à l’Europe pour justifier uen nouvelle aide »,   de l’autre il y a le PS qui pleure sur le sort de la Grèce et met en cause le FMI.  Un vrai partage des tâches qui ménage tout le monde : la gauche  du PS et les socio libéraux . Le PS qui reprend les arguments grecs « c’est la faute au FMI », le gouvernement « c’est la faute à Tsipras ». Bref , l’absence totale de ligne claire qui de toute façon sera déterminée par la seule Merkel et non par Hollande qui ne compte pas pour grand-chose compte tenu des dérives financières de la France.  Le conseil national (le « parlement ») du Parti socialiste (PS) a lancé samedi « à l’unanimité » un « appel solennel » au Fonds monétaire international (FMI) pour qu’il « cesse d’entraver tout compromis possible » avec la Grèce, au bord du défaut de paiement.   »A l’unanimité, nous lançons un appel solennel, d’abord au FMI, pour qu’il cesse d’entraver tout compromis possible. Ensuite à l’ensemble des parties prenantes pour que lundi soir, il y ait le compromis nécessaire pour que la Grèce reste dans l’Europe », a indiqué le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis.  « A l’unanimité nous apportons notre solidarité au peuple grec qui subit depuis cinq ans une austérité dramatique », a ajouté le dirigeant socialiste.  »Nous espérons que le président de la République, qui recevra de son côté les personnalités qui ont lancé un appel pour défendre le peuple grec (celui lancé par le PCF notamment, ndlr), pourra agir en ce sens, de manière (à) trouver le chemin qui préserve les intérêts des Européens et en même temps du peuple grec », a fait valoir M. Cambadélis, reçu vendredi par l’ambassadrice de Grèce en France, Maria Theofili.  Interrogé sur le degré d’implication de François Hollande dans ce dossier, le premier secrétaire du PS a répondu: « Si j’en juge par ce que l’ambassadrice de la Grèce m’a dit, le gouvernement grec estime que l’activité de la France est tout à fait satisfaisante et les Grecs peuvent s’appuyer sur la France qui cherche un chemin de compromis ». Bel exemple de langue de bois de l’ancien trotskiste  qui n’a pas perdu l’usage de la dialectique d’appareil !

Grèce-Merkel : un choix historique

Grèce-Merkel : un choix historique

 

Normalement Merkel est appelée à faire un choix historique lors du sommet européen concernant la Grèce, soit un nouveau plan d’aide pour sauver la Grèce ( et mécontenter les allemands), soit le défaut ( Grexit) et le risque de déstabiliser la zone euro et une croissance déjà atone. Du coup, on pourraiat choir uen troisième voix, prolonger encore et déboucher sur uen solution provisoire avec une aide très limitée en volume et dans le temps. En principe La chancelière allemande Angela Merkel devra donc  faire un « choix difficile », lundi à Bruxelles, lors du sommet extraordinaire de la zone euro, souligne le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis dans un entretien publié samedi, laissant entendre que la balle est dans le camp de Berlin. La Grèce, qui doit rembourser le 30 juin 1,6 milliard d’euros au Fonds monétaire international (FMI), risque d’en être incapable si elle ne parvient pas à s’entendre d’ici là avec ses créanciers sur un programme de réformes à même de les convaincre de débloquer une nouvelle tranche d’aide. Jugeant qu’elles ne feront qu’aggraver la situation économique et sociale, Athènes s’oppose toutefois à leurs exigences et les négociations sont dans l’impasse. Sans nouvelles propositions de la partie grecque, les Etats membres de la zone euro réfléchiront aux conséquences d’un défaut de paiement, ont averti vendredi des responsables européens. Bref la fermeté de l’Europe pourraiat bien être menacée par la grande trouille d’uen crise économique et financière dans la zone euro voire au-delà.

Grèce : la sortie de l’euro est suicidaire (Kelpanides)

Grèce : la sortie de l’euro est suicidaire (Kelpanides)

Joint par téléphone par le Huffington Post allemand, il qualifie l’union monétaire d’ »usine à gaz défectueuse » et les membres du gouvernement d’Athènes de « communistes surgis de l’époque des goulags » mais qualifie néanmoins de « suicidaire » une sortie de la zone euro.

Huffington Post : M. Kelpanides, dans quelques jours, Athènes risque d’être exclue de la zone euro. Votre attitude à l’égard du « Grexit » est-elle toujours aussi positive qu’en 2011?

Michael Kelpanides : Non. Ce serait un crime politique. Dans les circonstances actuelles, la Grèce ne peut pas survivre sans l’euro.

HuffPost : Quels sont, selon vous, les problèmes les plus fondamentaux?

M. K. : Le plus gros problème a été l’adhésion de la Grèce à l’union monétaire. Quand l’euro a été adopté, Athènes a soudain pu emprunter à bas prix sur les marchés mais s’est révélée incapable de rembourser ce qu’elle devait, comme c’est encore le cas aujourd’hui. L’euro a incité la Grèce au surendettement, qui représente actuellement la somme astronomique de 180 % du PIB. Notre adhésion a été le début de la fin.

HuffPost : L’euro est-il donc à la base de tous les maux ? Il présente tout de même l’avantage d’avoir énormément facilité le commerce entre les États de l’Union européenne…

M. K. : Ça ne change rien au fait que l’union monétaire est une usine à gaz défectueuse, une erreur désastreuse de l’Union européenne. La zone euro n’est pas un espace monétaire idéal, ce dont peuvent attester les économistes. Le niveau de développement socio-économique des États membres est très différent. Vous avez d’un côté des Etats comme l’Allemagne ou les pays scandinaves, leaders de l’économie mondiale, et de l’autre des pays européens en voie de développement comme l’Espagne, le Portugal ou la Grèce. Ces disparités Nord-Sud montrent que l’union monétaire ne peut pas fonctionner.

HuffPost : L’idée européenne serait donc une aberration ?

M. K. : Pas forcément. Mais je pense qu’il n’y a vraiment jamais eu de solidarité forte entre les États membres. Ce que prouve aussi le scepticisme croissant envers l’euro, au sein même de l’Union européenne.

HuffPost : Qu’adviendra-t-il de la Grèce si le pire des scénarios se concrétise ce mois-ci, c’est-à-dire la sortie de l’euro ?

M. K. : En dehors de l’union monétaire, la Grèce n’aura plus aucun repère. Dans le gouvernement actuel dominent des communistes surgis de l’époque des goulags, qui n’ont ni projet clair ni compétences. En même temps, il y a évidemment des « vedettes académiques », qui passent très bien dans les médias mais qui n’ont que peu de poids dans les prises de décisions politiques. Je suis stupéfait de la patience dont font preuve l’Union européenne et le FMI dans les négociations actuelles.

Grèce : panique bancaire ?

Grèce : panique bancaire ?

Ce  n’est pas la panique bancaire mais ça y ressemble. Les Grecs sont de plus en plus nombreux à vider leurs comptes en banque: sur les dernières semaines, les sommes extraites en liquide des comptes en banques avoisineraient les 250 millions par jour. Plus de 30 milliards d’euros auraient été retirés des banques grecques entre octobre 2014 et avril 2015.  Une telle hémorragie des liquidités peut faire vaciller le système bancaire grec. Au point que Jeroen Dijsselbloem, président de l’Eurogroupe, a demandé lors de la réunion de jeudi soir à Benoît Coeuré, membre du directoire de la BCE, si les banques grecques pourraient ouvrir vendredi. «Demain oui, lundi je ne sais pas», a répondu Benoît Coeuré.  La banque centrale a ainsi décidé de ne pas attendre pour décider d’aider ou non les banques grecques. Le conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) va organiser dès ce vendredi à midi une conférence téléphonique pour discuter de l’augmentation des liquidités d’urgence pour les banques grecques, selon deux sources proches du dossier citées par Reuters. Il s’agit d’éviter la panique bancaire en Grèce mais aussi un phénomène de contagion avec d’autres pays si les taux notamment devaient brutalement remonter .

Grèce : Un audit recommande de ne pas payer la dette

Grèce : Un audit recommande de ne pas payer la dette

Il y a bien entendu beaucoup d’intox dans le raidissement des positions des créanciers et du gouvernement grec ; Si l’idée d’un éventuel défaut de la Grèce progresse en Europe et au FMI , elle progresse même en Grèce. Il  se pourrait en effet que finalement les conséquences d’un nouveau plan d’austérité accompagnant inévitablement une autre aide européenne soit encore plus désastreuses que le défaut. Ce qu’ont démontré des experts ( très à gauche).  , un audit commandé en avril par la présidente du Parlement grec, réalisé par des experts internationaux, conclut jeudi que « la Grèce ne devrait pas payer cette dette illégale, illégitime et odieuse ».  Le rapport, présenté hier et avant-hier au Parlement, détaille la mise en œuvre des deux plans de sauvetage internationaux, en 2010 et 2012, qui prévoient 240 milliards d’euros de prêts en échange de mesures économiques et sociales qui ont mis la Grèce sur le flanc. Parmi les experts réunis par la présidente, très à gauche, du Parlement hellénique Zoé Konstantopoulou beaucoup sont membres du Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde (CADTM), dont le Belge Eric Toussaint, l’un des fondateurs du comité, auteur de nombreux ouvrages sur la dette et la mondialisation.

 

Grèce : non à un délai pour le FMI, l’intox continue

Grèce : non à un délai pour le FMI, l’intox continue

 

Nouvelle intox cette fois du coté du FMI pour faire pression sur la Grèce mais aussi sur l’Europe. Lagarde répète bêtement ce que disent les tecnos du FMI ( comme elle répétait bêtement les communiqués de Bercy quand elle était ministre des finances ou pire accordait bêtement 400 millions à Tapie cette fois sur recommandation de tapie). Tout cela est de l’intox pure et la négociation va encore durer des semaines, voire des mois ou des années.  Le Fonds monétaire international (FMI) a privé jeudi la Grèce de tout espoir d’éviter un défaut à la fin du mois si elle ne lui rembourse pas 1,6 milliard d’euros, entretenant une guerre des nerfs avec un gouvernement grec qui maintient son discours de fermeté face aux exigences des créanciers. Les ministres des Finances de la zone euro étaient réunis à Luxembourg pour une réunion qui n’a que brièvement été présentée comme celle de la dernière chance, la Grèce ayant affirmé qu’elle n’entendait pas y discuter de nouvelles propositions. Pour le ministre des Finances irlandais, Michael Noonan, il reviendra au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement européens de la semaine prochaine de lever définitivement, si possible, l’hypothèque d’un défaut grec. Le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijssebloem, a dit pour sa part que l’Eurogroupe n’avait pas discuté de la proposition de la Grèce d’une restructuration de sa dette parce qu’il voulait au préalable une mise en oeuvre des réformes promises.   »Nous n’avons pas discuté de cette proposition parce que l’ordre logique des choses est d’obtenir d’abord un accord sur les termes de l’accord en matière de mesures budgétaires, de réformes, etc., avant de regarder vers l’avenir », a-t-il dit. Le blocage de la situation a des conséquences concrètes en Grèce où les déposants ont retiré deux milliards d’euros sur les trois premiers jours de la semaine, soit environ 1,5% du montant total des comptes bancaires du pays, qui s’élevait à 133,6 milliards d’euros fin avril, selon des sources. Athènes a en outre fait état d’une chute de 24% des recettes fiscales en mai, même si le pays a dégagé un excédent primaire, soit avant service de la dette, sur la période janvier-mai. Christine Lagarde, la directrice générale du FMI, a bloqué toute échappatoire en déclarant que la Grèce sera en situation de défaut vis-à-vis du Fonds le 1er juillet si elle ne parvient pas à s’acquitter du remboursement dû le 30 juin.

Grèce : « annuler la dette « ( Steve Keen)

Grèce :  « annuler la dette « ( Steve Keen)

L’économiste Steve Keen a raison . Il raison mais tort aussi car les responsabilités sont partagées. L’Europe a forcé le destin en faisant entrer la Grèce  dans la zone alors quelle  n’était pas prête. La France en particulier mais l’Allemagne aussi ont fait du forcing pour faire entrer la Grèce. La Grèce a truqué régulièrement ses comptes ( via Goldman Sachs dirigé à ‘époque par uen certain Draghi actuellement  patron de la BCE). Lors de l’entrée dans l’euro ensuite pour cacher ses déficits. Une grande partie de la dette est due aux taux d’intérêt et au décalage entre ces taux et la progression de la croissance. , du coup c’est le phénomène boule de neige : 2 milliards de dette en 1970 et 315 milliards en 2015. Les grecs ont leurs propre responsabilités avec la corruption, le corporatisme et l’absence de véritable Etat.. Pour l’économiste Steve Keen en tout cas , il faut changer complètement de stratégie.  Steve Keen est une des figures de l’économie hétérodoxe, à contre-courant de la pensée dominante. Son dernier ouvrage, L’Imposture économique (Editions de l’Atelier) a connu un retentissement international. Pour lui, l’Union européenne a une grande responsabilité dans la situation de la Grèce : l’accumulation de dette privée ne pouvait que déboucher sur une catastrophe. L’économiste australien, comme d’autres, prône un effacement de la dette grecque, selon lui une mesure de « bon sens« . De toute manière ce qui est évident c’est que dans tous les scénarios la Grèce ne pourra jamais rembourser 315 milliards de dettes !

Grèce : cri d’alarme de la banque centrale

Grèce : cri d’alarme de la banque centrale

Dans son rapport annuel sur l’économie du pays rendu public mercredi 17 juin, la banque centrale grecque  a mis en garde sur les sombres conséquences que, selon elle, entraînerait un éventuel échec des négociations. « L’incapacité à parvenir à un accord marquerait le début d’un chemin douloureux qui mènerait d’abord à un défaut de paiement de la Grèce puis, au bout du compte, à la sortie du pays de la zone euro et, très probablement, de l’Union européenne », écrit notamment la banque centrale grecque . « Une crise de la dette gérable », comme celle que traverse la Grèce depuis 2009, deviendrait, en cette hypothèse, « une crise incontrôlable, avec des risques importants pour le système bancaire et la stabilité financière », explique la banque. Et une Grèce hors de la zone euro signifierait « inflation galopante », « profonde récession », « baisse spectaculaire des niveaux de revenu, augmentation exponentielle du chômage, effondrement de tout ce que l’économie grecque a atteint depuis son adhésion à l’UE (…) ». La banque centrale grecque (qui est dirigée par Yannis Stournaras, l’ancien ministre des Finances du gouvernement de coalition droite-socialiste d’Antonis Samaras, battu au législatives de janvier par la gauche radicale Syriza) n’a pas de doute: « La Grèce se verrait reléguée au rang d’un pays pauvre de l’Europe du Sud ». C’est pourquoi, prenant un ton politique, la Banque de Grèce définit la conclusion d’un accord entre la Grèce et ses créanciers d’« impératif historique » (d’autant plus que, à son sens,  »peu de chemin reste à parcourir » vers un compromis) et appelle les deux parties à faire preuve de souplesse. Elle invite d’une part le gouvernement grec à reconnaître que l’abaissement des objectifs d’excédent primaire accepté par l’UE et le FMI lui donne « le temps nécessaire pour son ajustement budgétaire et quelques degrés de liberté supplémentaire dans la conduite de la politique budgétaire ». De l’autre, elle exhorte les créanciers à « réaffirmer et formuler en des termes plus précis leur volonté » d’octroyer à la Grèce un allègement de sa dette publique « comme initialement prévu » en 2012. En revanche, le rapport, dont l’un des objets est notamment d’établir des prévisions, affirme qu’il est impossible à l’heure actuelle d’établir « des projections sûres » sur les perspectives immédiates de l’économie grecque. Il estime néanmoins que même en cas d’accord avec les créanciers l’économie grecque, qui a de nouveau plongé en récession avec deux trimestres de PIB négatif fin 2014 et début 2015, ne devrait pas connaître mieux qu’une ligne de croissance plate ou légèrement positive en 2015.

 

Défaut de la Grèce : une perte de près de 70 milliards pour la France

Défaut de la Grèce : une perte de près de 70 milliards pour la France

 

La question Grecque est passée du terrain économique et financier au terrain politique. Objectif : débarrasser la Grèce de Tsipras et de son gouvernement. Du coup, plus rien n’est rationnel. Chacun des deux camps campent sur sa position. En faiat le dialogue est complètement rompu, on attend les réactions des marchés fianaciers lorsque la Grèce ne pourra honorer sa dette de fin juin. Dès lors le défaut pourraiat être prononcé. Avec des conséquences incalculables, d’abord les créanciers vont perdre de l’argent. Les Etats notamment par exemple la France qui à terme perdrait 68 milliards, l’Allemagne 85 milliards. Une  paille ! Des conséquences évidemment dramatiques pour uene Grèce déjà au fond du trou. Des conséquences impossibles à évaluer sur le système monétaire européen et sur les marchés mondiaux. En clair, la bulle obligataire pourraiat éclater et les taux avec.  La dette grecque est aujourd’hui détenue pour 223 milliards par la BCE, le Fonds européen de stabilité financière (FESF) et les autres États membres de l’Union monétaire, et pour 33 milliards par le Fond monétaire international soit à environ 80 % par des institutions publiques. Les banques privées ont pour la plupart coupé les ponts avec la Grèce dès 2012. Elles ont toutefois payé le prix fort, en acceptant de renoncer à 70 % de leur créance, soit l’équivalent de 107 milliards d’euros. Ainsi, au delà des 223 milliards d’euros, détenus par le FESF et les États de la zone euro, «il faudra également éponger les 118 milliards d’euros que la BCE apporte actuellement aux banques grecques pour leur permettre de fonctionner», explique un bon connaisseur de l’institution. Ces fonds viennent en grande partie (à hauteur de 85 milliards d’euros) du programme ELA (emergency liquidity assistance), par lequel la banque centrale grecque octroie des prêts d’urgence aux banques du pays. «Pour la France, la facture s’élèverait ainsi à un peu plus de 68 milliards d’euros», explique Philippe Waechter, économiste en chef chez Natixis Asset Management. L’Allemagne récupérerait quant à elle un fardeau supérieur à 85 milliards d’euros. L’Italie serait à peine mieux logée que la France, l’Espagne récupérerait 10 % des sommes en jeu et ainsi de suite pour tous les autres pays de l’Union monétaire. D’autres ajoutent aussi la contribution du FMI, soit 33 milliards d’euros. Autant dire que, dans une Europe encore convalescente, la pilule serait impossible à faire passer. En France par exemple l’ardoise grecque représenterait entre 3000 et 4000 euros par foyer fiscal.. Mais pour Philippe Waechter chez Natixis Asset Management, il pratiquement impossible d’évaluer le coût réel d’un tel naufrage, «c’est la crédibilité de l’ensemble de la zone euro qui est en jeu».

 

Grèce : les créanciers veulent virer Tsipras

 

 

 

Aujourd’hui les créanciers ont déserté le terrain financier pour g lisser sur le terrain politique. La preuve, on refuse même d’examiner toute proposition grecque ( ou alors comme Juncker on dit qu’on a rien reçu). Le jeu du chat et de la souris. Mais le chat européen n’a plus pour objectif la mise au point d’un plan financier pour la Grèce mais de discréditer définitivement Tsipras aux yeux des grecs et de virer ce parti du paysage politique. On donc changé de problématique. Avec des risques toutefois, car il faudrait trouver les bons arguments juridiques  pour éjecter la Grèce de L’union européenne et de l’euro ; d’autres risques encore plus importants ceux-là : discréditer la fiabilité du système monétaire, affecter un peu plus la confiance dans un environnement mondial déjà très fragile. Voire créer une crise financière mondiale.  La  stratégie des créanciers a été en partie révélée par un article de la Süddeutsche Zeitung (SZ) de ce mardi. Ce dernier dévoile la stratégie mise au point par les dirigeants de l’Eurozone après le défaut. Selon la SZ, les chefs de gouvernement se retrouveraient dans une réunion d’urgence. Ils demanderaient à Athènes d’imposer un contrôle des capitaux et des limitations aux retraits des guichets bancaires au cours d’un week-end. Les banques devraient alors rester fermées quelques jours. Si le gouvernement grec refuse de faire passer une loi spéciale – nécessaire pour la réalisation de ce plan -, le système financier grec sera « isolé » de l’Eurosystème. Autrement dit, on coupera l’accès à la liquidité d’urgence (programme ELA) des banques grecques. Le but est fort clair : une telle procédure rendra extrêmement impopulaire le gouvernement d’Alexis Tsipras. L’objectif des dirigeants de la zone euro reste donc le même : renverser ce gouvernement, coûte que coûte. Et obtenir un gouvernement obéissant tout en évitant le Grexit.  Du reste, cette information – qui n’a été ni démentie, ni confirmée par le gouvernement allemand, ce qui revient à la confirmer – risque de provoquer une panique sur les dépôts puisque les Grecs connaissent parfaitement le précédent chypriote de mars 2013. Là encore, c’est un moyen de pression sur le gouvernement grec pour qu’il capitule avant le 30 juin. Ce qui est certain, c’est que le défaut du 30 juin ne fait plus aucun doute désormais. Yanis Varoufakis, le ministre grec des Finances, a indiqué qu’il n’y aurait pas de nouvelle liste de réformes présentée par les Grecs lors de la réunion de l’Eurogroupe jeudi 18 juin. Chacun pense donc à l’après-défaut. Et tente de faire peur à l’autre camp. Progressivement, c’est une confrontation directe qui semble se mettre en place avec  les risques que cela comporte.

Grèce : à nouveau dégradée par Standard and Poor’s

Grèce :  à nouveau dégradée par Standard and Poor’s

 

Encore une  dégradation de la note de la Grèce suite à enlisement des discussion avec la commission européenne ; Du coup  la Grèce qui empruntait déjà à des taux de plus de 10% ( alors que les autres pays empruntaient entre 0 et 1%) va payer encore très cher ses éventuels emprunts. On va approcher les 15% d’autant que la note pourrait encore être déscendue. Encore faudrait-il trouver un préteur car les risques de défaut de la Grèce vont refroidir nombre de banques. Hier la Grèce  s’est dite « prête à discuter » de nouvelles concessions sur le plan budgétaire afin de parvenir à un accord avec ses créanciers sur le déboursement d’une aide financière vitale, a indiqué mercredi une source gouvernementale grecque à Bruxelles.  « Nous sommes prêts à discuter de l’excédent budgétaire », a affirmé cette source, alors que des désaccords sont apparus sur ce point sensible lors des dernières négociations avec la Commission européenne.   »Nous cherchons un objectif commun sur l’excédent budgétaire », a insisté cette source, espérant « être plus près d’un accord » jeudi à l’issue du sommet entre l’Union européenne et les pays d’Amérique latine et des Caraïbes. « Il est très difficile pour la partie grecque de faire plus de concessions, mais nous sommes disposés à discuter pour trouver une solution. Il n’y a pas d’accord pour un excédent à 1% mais on discute, la question est sur la table », a-t-elle ajouté. Un désaccord est apparu entre Athènes et ses créanciers sur les cibles budgétaires que doit atteindre le pays.  Alors qu’ »un accord sur l’excédent budgétaire primaire semblait acquis » autour de l’objectif voulu par les créanciers de 1% du PIB en 2015, Athènes a proposé un solde de 0,75%, dans la proposition transmise dans la nuit de lundi à mardi, a expliqué un responsable européen. Or, ce chiffre est capital car il conditionne le montant des économies à réaliser par la Grèce. Malgré une rencontre entre Tsipras, Merkel et Hollande aucun accord n’a encore été trouvé hier. Ce qui a notamment conduit  l’agence de notation Standard and Poor’s a abaissé encore davantage mercredi la note de la Grèce à « CCC », au lieu de CCC+ précédemment, soulignant que sans accord avec ses créanciers, Athènes devrait faire défaut sur sa dette dans les douze mois. La perspective de la note est négative ce qui implique que S&P pourrait l’abaisser encore davantage si aucun progrès n’est enregistré dans les négociations en cours entre le gouvernement grec et ses créanciers de l’Union européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI).

La Grèce doit encore revoir sa copie

La Grèce doit revoir sa copie

 

Difficile de comprendre quelque chose dans cette négociation, l’union européenne déclare n’avoir pas reçu de plan de la part des grecs mais en même temps elle juge encore  insuffisante le dernières propositions grecques. Le jeu du chat et de la souris continue mais les marchés eux sont de plus en plus inquiets. Pourtant  le gouvernement grec a tenté mardi de se rapprocher d’un compromis au sujet de la dette du pays en soumettant à ses bailleurs de fonds une nouvelle proposition de réformes aussitôt jugée insuffisante par des responsables de l’Union européenne. Athènes, qui tente des concessions dans l’espoir d’obtenir des fonds pour écarter la menace d’un défaut, a adopté un ton plus conciliant en acceptant d’augmenter la TVA et de réduire l’écart entre ses propres objectifs d’excédent primaire et ceux définis par ses créanciers. Les discussions vont se poursuivre ce mardi dans le but de rapprocher les positions des deux parties afin que le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, puisse conclure un accord mercredi à Bruxelles, a-t-on appris de source proche des négociations à Athènes. « Nous allons nous rapprocher autant que possible ce soir, nous allons essayer de réduire la distance qui nous sépare, pour que les dirigeants politiques puisse franchir la dernière étape demain », a déclaré cette source à Reuters. Alexis Tsipras, qui doit rencontrer mercredi Angela Merkel et François Hollande, sait que le temps lui est compté. Le programme d’aide accordé à la Grèce par l’Union européenne et le Fonds monétaire international expire en effet à la fin du mois et Athènes doit honorer avant son terme des échéances de remboursement auxquelles elle aura bien du mal à faire face si elle n’obtient pas de nouveaux financements. Alexis Tsipras, qui avait qualifié vendredi d’ »absurdes » les exigences des créanciers, a adopté un ton plus conciliant en affirmant dans un entretien au Corriere della Sera de mardi qu’un accord était possible. Le chef du gouvernement, parvenu au pouvoir sur un programme dénonçant l’austérité imposée à son pays en échange de l’aide internationale, refuse toutefois de lâcher du lest sur l’épineuse question des retraites.

 

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