Archive pour le Tag 'Grèce'

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Grèce : Un referendum pour rien

Grèce : Un referendum pour rien

 

L’Europe comme la Grèce joue depuis des mois à « coucou ,  fais-moi peur ! ». Derniere grande trouille en date : le referendum. Qui va changer quoi ? Pratiquement rien car sitôt après le referendum l les discussions vont reprendre, régler le court terme et s’éterniser à nouveau. La question centrale set celle de la réduction de la dette globale, impossible à rembourser, mais on ne peut régler ce problème définitivement car la France est dans uen situation identique à celle de la Grèce (les Italien, les espagnols pas loin). 31 000euros de dette par habitant pour la France et 28 000 pour les Grecs ! Le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, a d’ailleurs déclaré à un journal allemand s’attendre à parvenir à un accord avec les créanciers de son pays lundi, quel que soit le résultat du référendum de dimanche.   »Je m’attends à ce que nous ayons un accord lundi. Et cela ne dépendra pas du fait qu’une majorité vote ‘oui’ ou ‘non’ lors du référendum », a-t-il dit au Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung selon des extraits de l’entretien publiés samedi. « N’écoutez pas ceux qui disent que l’offre n’est plus sur la table: bien sûr qu’elle y est toujours, puisque c’est ce qu’ils veulent », a-t-il ajouté à propos des propositions des créanciers.  Il s’en est également pris à son homologue allemand, Wolfgang Schäuble.   »M. Schäuble a clairement dit en 2012 qu’il préférerait un Grexit », a-t-il dit selon le journal.

Après la Grèce, le défaut de la France ( Fillon)

Après  la Grèce, le défaut de la France ( Fillon)

Fillon a raison, ce n’est la Grèce qui inquiète réellement Bruxelles et surtout Merkel mais la France car la situation de la France est tout aussi catastrophique mais les enjeux autrement importants. La France cumule uen dette de 2000 milliards environ soit « 31 000 euros par habitant. Une dette également imposable à rembourser sauf comme en ce moment à emprunter. Mais à condition qu’on ne connaisse pas uen crise des taux. Invité c de France Info, l’ancien Premier ministre François Fillon a alerté sur l’état des finances publiques françaises qui pourraient être « étranglées » par une hausse des taux d’intérêts.  « On a l’exemple avec la Grèce qu’un pays peut faire faillite. Et on voit bien que derrière la Grèce, il y a une ombre qui se profile et qui est terrifiante, c’est celle d’un défaut un jour de paiement de la France » a affirmé François Fillon. « Parce que ce n’est pas l’économie grecque, la France. Personne ne pourrait venir aider en réalité. Or la situation de la France est très simple. Une augmentation des taux d’intérêts, dont personne ne peut dire qu’elle ne se produira pas un jour, viendrait étrangler complètement les finances publiques françaises ». En septembre 2007, François Fillon, alors Premier ministre avait fait sensation avec cette déclaration : « Je suis à la tête d’un Etat qui est en situation de faillite sur le plan financier. Je suis à la tête d’un Etat qui est depuis 15 ans en déficit chronique, je suis à la tête d’un Etat qui n’a jamais voté un budget en équilibre depuis 25 ans. Ça ne peut pas durer. »

 

Crise en Grèce : Hollande parle pour ne rien dire ( Bayrou)

Crise en Grèce : Hollande parle pour ne rien dire ( Bayrou)

Pour François Bayrou, le référendum, confirmé par Alexis Tsipras mercredi 1er juillet, est avant tout « un moment où vont se rencontrer toute la mise en scène qui a été faite et la réalité du peuple grec et ce qu’il a à l’esprit ». Et si le Premier ministre appelle à voter « non », le président du Modem le voit comme une remise en cause de l’euro. « Jusqu’à présent, dans le monde entier, on considérait qu’un pays de la zone euro était protégé par l’euro. On pouvait prêter à un pays et on était sûr d’être remboursé, donc les taux d’intérêt étaient bas. Mais là, on va être dans une situation où un pays de la zone euro peut faire faillite ». Mais le maire de Pau est conscient que seules deux solutions sont possibles lors du référendum organisé dimanche 5 juillet. « Ou il y a un ‘oui’ et le gouvernement saute, ou il y a un ‘non’ et c’est l’enclenchement de la sortie de l’euro et peut-être même de l’Union européenne« , a-t-il déclaré. On multiplie les discours sur des choses qui ne sont pas de grande importance et on ne dit rien sur l’essentiel. Peu confiant, François Bayrou « ne croit pas une seconde aux affirmations rassurantes » qui sont faites par François Hollande. « Elles sont peut-être obligatoires mais je suis interrogatif sur l’absence publique du Président. Les citoyens sont tous dans l’inquiétude et il devrait être là pour partager avec les Français son analyse de la situation », a-t-il critiqué. Et ce avant une dernière attaque : « On multiplie les discours sur des choses qui ne sont pas de grande importance et on ne dit rien sur l’essentiel ».

 

Grèce : Sapin s’aligne sur Merkel

Grèce : Sapin s’aligne sur Merkel

Il y a à peine 24 heures Hollande affirmait «  un accord et tout de suite » pour faire semblant de soutenir les grecs. Pas contente Merkel a rappelé le gouvernement français  à l’ordre. Du coup la France qui a la trouille pour la tolérance que manifeste pour l’instant l’Allemagne pour son propre endettement change de fusil d’épaule.  » Pas accord avant le referendum « ( Sapin). Un rétropédalage diplomatique. Le ministre français des Finances Michel Sapin a donc jugé jeudi impossible de conclure un accord avec la Grèce avant le référendum de dimanche, en rupture avec la ligne défendue jusqu’à la veille par la France dans le dossier de la crise grecque. « Jusqu’à hier, la France a agi parce que nous étions persuadés qu’il était possible de faire en sorte qu’hier un accord intervienne », a-t-il déclaré sur iTélé.  Le Premier ministre grec Alexis Tsipras « s’est exprimé, il a maintenu – c’est parfaitement son droit – le référendum, il a maintenu -c’est parfaitement son droit – l’appel au ‘non’, on ne peut pas passer un accord avec quelqu’un qui nous dit non », a-t-il ajouté. Mais « il faut aussi que le peuple grec sache que les conséquences du ‘oui’ ne sont pas exactement les mêmes que les conséquences du ‘non’ ». Le Premier ministre grec a réitéré mercredi son appel à voter « non » aux propositions des créanciers de la Grèce lors du référendum de dimanche qui pourrait décider de l’avenir européen du pays. Le dossier grec a mis en lumière des divergences dans le couple franco-allemand, l’Allemagne affirmant que des négociations n’étaient pas possibles avant le référendum tandis que la France plaidait en faveur de la conclusion d’un accord avant dimanche pour éviter de plonger la zone euro « dans le vide ». « La France a dans sa relation avec la Grèce une position singulière », a déclaré Michel Sapin. « Nous avons une capacité de dialogue avec la Grèce que l’Allemagne n’a pas. La France a utilisé en lien avec ses partenaires cette capacité de dialogue, la France continuera de le faire. « Pour ne rien dire et  le contraire !

 

Christine Lagarde et la Grèce: l’incompétence et le mépris

Christine Lagarde et la Grèce: l’incompétence et le mépris

Christine Lagarde n’a pas hésité à traiter les grecs et leurs représentants d’enfants. Elle qui n’a strictement aucune formation ou compétence en économie. Uniquement au FMI pour remplacer en vitesse DSK parce qu’elle parle un anglais parfait.( elle sait seulement lire les communiqués de Bercy disait Alain Minc).  Comme ministre des finances de la France, elle a été nulle comme se prédécesseurs ; Et le problème de l’Europe ce n’est pas la Grèce mais la France, ses 2000 milliards d’endettement ( 30 000 par habitant). La faute à Lagarde qui par inattention a aussi signé une chèque de 400 millions à Tapie ! Un exemple de rigueur et de technicité. La Grèce doit d’abord réformer son économie avant que la question d’une éventuelle restructuration de sa dette soit négociée, réaffirme Christine Lagarde dans une interview accordée mercredi à Reuters dans laquelle la directrice générale du FMI s’en prend en termes voilés à Alexis Tsipras. Le Premier ministre grec, après avoir laissé entendre le contraire, a réitéré mercredi son appel à ses compatriotes pour qu’ils votent non au référendum de dimanche pour ou contre les propositions des créanciers d’Athènes.   »Nous n’avons pas le choix en ce qui concerne ceux qui représentent un pays et nous considérons tous les gouvernements dûment élus comme le partenaire légitime dans les négociations », déclare Christine Lagarde. La directrice générale du FMI, qui appelait à la mi-juin à un dialogue « avec des adultes autour de la table », n’a pas voulu dire si elle considérait Tsipras comme un partenaire fiable. Mais, a-t-elle ajouté, « nous avons reçu tant de ‘dernières’ offres, qui ont été elles-mêmes validées, invalidées, modifiées, amendées au cours des tout derniers jours qu’il est totalement aléatoire de dire où en est la dernière proposition (grecque) ». « Un processus démocratique est en cours », dit-elle du référendum qui aura lieu dimanche et dont l’annonce, au début du week-end dernier, a cueilli à froid les créanciers et les partenaires de la Grèce. « Espérons qu’il aboutira à plus de clarté, moins d’incertitude en ce qui concerne la détermination du peuple grec et l’autorité du gouvernement. » Sur la question d’une éventuelle restructuration de la dette grecque, que le gouvernement Tsipras, élu fin janvier sur la promesse d’en finir avec l’austérité, réclame depuis des mois en arguant qu’elle est insoutenable, Christine Lagarde estime qu’Athènes doit d’abord réformer son économie. « Etant donné le point où nous en sommes, mon impression est qu’il serait largement préférable d’observer un mouvement délibéré vers les réformes qui serait suivi par l’autre plateau de la balance », répond-elle. Bref du bla-bla , de la bouillie verbale de la part de celle qui cumule deux tares : ni techno, ni politique. Mais les médias l’adore. «  Parler pour ne rien dire avec uen telle classe », c’est le pied pour des journaleux qui eux-aussi n’u connaissent rien.

Grèce : pendant le défaut … le marchandage continue

Grèce : pendant le défaut … le marchandage continue

Courageusement on a décidé d’attendre ….le referendum grec. Mais le marchandage continue. De toute manière le résultat ne changera pas grand chose à la question grecque. La Grèce ne pourra jamais rembourser la totalité de sa dette, sa croissance est trop faible ( avec un chômage de l’ordre de 30%, un PIB en recul de 25% etc.). Il faudra donc une restructuration et un plan d’aide car Bruxelles ne peut exclure la Grèce ni de l’euro, ni de l’union européenne. Conclusion :   »La seule chose que nous puissions faire est d’attendre l’issue (du référendum) et voir alors s’il y a des bases pour continuer à aider la Grèce, et de quelle manière », a déclaré mardi soir à Reuters le président de l’Eurogroupe, le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem, à l’issue d’une réunion, par téléphone, des ministres des Finances de la zone euro, la 12e depuis l’arrivée au pouvoir à Athènes du parti de gauche anti-austérité Syriza. « Ce qui peut changer, c’est la posture politique du gouvernement grec qui a mené à cette situation malheureuse », a-t-il poursuivi. A Berlin, la chancelière Angela Merkel, a été également très claire: «  »Nous ne négocierons sur rien de nouveau avant que le référendum, tel qu’il est prévu, ait eu lieu », a-t-elle dit mardi en fin d’après-midi, alors que venait d’être annoncée la tenue de cette réunion extraordinaire de l’Eurogroupe. De toute manière il faudra restructurer la dette grecque : « , la Grèce demande que sa dette à l’égard du Fonds européen de stabilité financière (FESF) soit restructurée et re-profilée dans l’esprit des propositions qui doivent être faites par la Commission européenne afin de faire en sorte que la dette de la Grèce devienne soutenable et viable à long terme », déclare  Varoufakis., Jean-Claude Juncker, a évoqué la possibilité d’un réexamen à partir d’octobre de la dette grecque qui porterait sur un allongement des maturités des prêts (leur échéance), une réduction des taux d’intérêt et une prolongation du moratoire sur le paiement des intérêts des crédits débloqués par la zone euro.

 

Nouvelle dégradation de la Grèce à « CC »

Nouvelle dégradation  de la Grèce à « CC »

La Grèce est proche de la pire des notes, elle devrait emprunter à 15 ou 20% tandis que l’Allemagne emprunte à presque 0%.  Fitch Ratings a en effet annoncé mardi soir avoir abaissé la note de la Grèce, qui passe de « CCC » à « CC », à deux crans de la note « SD » ou « défaut sélectif », alors qu’Athènes et ses créanciers sont engagés dans des négociations de la dernière heure pour tenter d’éviter une sortie du pays de la zone euro. L’agence de notation estime que l’échec des négociations constaté jusqu’à présent entre la Grèce et ses créanciers a considérablement aggravé le risque que le pays ne soit pas en mesure d’honorer sa dette. « Nous jugeons désormais qu’un défaut de la dette de l’Etat détenue par les créanciers privés est probable », a-t-elle déclaré dans un communiqué. L’agence ajoute que la situation actuelle signifie également que la Grèce va probablement commencer à avoir des arriérées de paiement vis-à-vis du Fonds monétaire international (FMI) et risque d’en avoir également vis-à-vis de l’Euro système. Elle précise que « même si un vote ‘oui’ (au référendum sur la dernière proposition de ses créanciers) pourrait aider à éviter certains des risques les plus extrêmes auxquels le pays est confronté, sa situation de crédit resterait très précaire ». Les ministres des Finances de l’Eurogroupe ont convenu d’organiser mercredi matin une seconde téléconférence pour discuter de nouvelles propositions faites par la Grèce, alors que son plan de sauvegarde arrivait à expiration mardi à minuit et que des signes d’inquiétude étaient perceptibles dans la population grecque à l’idée d’un Grexit.

Financement participatif : téléthon pour la Grèce

Financement participatif : téléthon pour la Grèce

 

Sympa l’ initiative d’un  jeune britannique qui veut sauver la Grèce. Malheureusement même si l’argent était réuni, ça ne changerait rien en Grèce car l’argent irait aux créanciers. En outre les européens ont déjà donné via le circuit prêts des banques à la Grèce, rachat par la BCE, baisse de l’euro. Plus tard par la hausse des taux, l’inflation et la perte de pouvoir d’achat. En outre la question de l’endettement n’est pas seulement grec. La France non plus ne pourra pas rembourser sa dette mais tant qu’elle peut emprunter pour rembourser !. Sauver la Grèce de la banqueroute, voilà le rêve de Thom Feeney, jeune Londonien de 29 ans travaillant dans une boutique de chaussures à Covent Garden.  La Grèce ne remboursera pas les 1,6 milliards qu’elle doit au FMI. Thom Feeney veut donc encourager tous les européens à donner pour sauver la Grèce de la banqueroute, l’équivalent selon lui du « prix d’une salade feta olives », afin d’éviter au berceau de l’Europe d’être frappé par le défaut de paiement. Thom Feeney a donc lancé dimanche une campagne de crowfunding. Il cherche à recueillir autant d’argent que possible pour la Grèce et jusqu’à présent, il a recueilli plus de 73.000 euros sur Indiegogo. Une goutte dans l’océan, et pourtant, diverses récompenses sont proposées aux généreux donateurs : une salade feta et olives donc, une petite bouteille d’Ouzo ou une carte postale du Premier ministre grec Alexis Tsipras, tout est bon pour pousser l’internaute à donner d’ici à sept jours.

Hollande encore un conseil extraordinaire lundi

Hollande encore un conseil extraordinaire lundi

 

Ça devient une habitude, Hollande convoque le lundi un conseil extraordinaire, cette fois pas sur le terrorisme mais sur la crise grecque. ça change quoi ces conseils ? Rien cela permet  de montrer que l’Etat est là, Hollande aussi. En général avec de nombreuses caméras pour mettre en scène le non –événement. Que peut la France dans l’affaire grecque ? Rien ! En cause la situation catastrophique d’un pays en matière d’endettement ( 2000 milliards soit de l’ordre de 30 000 euros par habitant). Vis-à-vis de Merkel la patronne de l’Europe Hollande pèse rien ( comme Sarko précédemment). Avec une croissance atone ( 1.1 ou 1.2%), un chômage qui progresse toujours des équilibres financiers désastreux) la France n’a plus doit à la parole. Tout cela sans doute pour sortir un communiqué indiquant qu’il faut continuer de négocier. Bref l’insignifiance ou l’impuissance politique médiatisée. Le président de la République, François Hollande réunira donc un Conseil restreint ce lundi à 9h pour évoquer la situation en Grèce. François Hollande a convoqué lundi matin un Conseil restreint afin d’évoquer la situation de la Grèce, qui a quitté les négociations avec ses créanciers et reste sous la menace d’un défaut de paiement, a annoncé l’Elysée dimanche.  Ce conseil restreint aura lieu à 9h, précise la présidence de la République dans un communiqué. Le Premier ministre, Manuel Valls, a dit croire dimanche qu’un accord était encore possible, propos qu’a également tenu dans l’après-midi le Commissaire européen aux affaires économiques, Pierre Moscovici.  Le gouvernement grec a mis fin aux négociations et convoqué un référendum sur le plan soumis par ses créanciers le 5 juillet prochain, ce qui a conduit les ministres des Finances de la zone euro à refuser de prolonger l’actuel programme de renflouement alors que la Grèce se trouve devant une échéance de 1,6 milliard d’euros à rembourser mardi au Fonds monétaire international.

 

Grèce: la réunion de l’Eurogroupe suspendue

Grèce: la réunion de l’Eurogroupe suspendue

L ministre allemand des fiances continue de jouer au con en ayant insisté pour que l’Eurogroupe suspende sa réunion samedi sur la Grèce. Un ministre des finances sans doute rigoureux mais dont l’entêtement ressemble maintenant à une obsession anti grecque. En réalité l’Allemagne n’apprécie pas que la Grèce soumette un éventuel accord à un référendum grec. Pas forcément d’ailleurs un referendum très démocratique car les grecs ne seront pas en capacité de connaître la complexité de la négociation ( le referendum est prévu début juillet). Les membres de l’Eurogroupe qui se réunissent ce samedi ne digèrent pas l’annonce surprise du premier ministre grec.  Aux yeux de Wolfgang Schäuble, ministre allemand des Finances, cette décision a «mis fin unilatéralement aux négociations. Pour le moment il n’y a plus de base pour des négociations (…), aucun des collègues à qui j’ai parlé n’a une idée de ce que l’on peut faire maintenant», a ajouté le représentant de la ligne « dure» de l’Eurogroupe.  Les discussions continuent, elles avancent puis elles reculent. Elles progressent puis stagnent, un peu le même processus que chez les marchands de tapis. Le tout pour trouver un accord bâtard puisque la Grèce ne pourra jamais rembourser intégralité de sa dette mais il ne faut pas le reconnaître. Mais on ne souhaite pas non plus le défaut.  Pas plus que Tsipras ne veut reconnaitre qu’i fera un peu d’austérité. Finalement du temps perdu pour rien pour déboucher sur un accord, partiel, temporaire avec beaucoup d’engagements virtuels. , le gouvernement de gauche radicale grecque a pour la première fois depuis le début des négociations retiré des propositions qu’il avait présentées à ses créanciers, afin de satisfaire l’opinion publique et son parti. Le tout alors que l’accord, s’il est trouvé, devra obligatoirement être ratifié par le referendum.

Bruxelles dit non au plan d’aide à la Grèce

L’Eurogroupe dit non au   plan d’aide à la Grèce

En faiat c’est toujours l’intox et le problème grec risque d’occuper la scène médiatique pendant des jours, des semaines et des mois car de toute manière un éventuel accord ne peut être que partiel et provisoire car la Grèce est dans l’incapacité de rembourser la totalité des 315 milliards de dettes. En fait ce sosnt les marchés financiers qui curieusement vont pousser Bruxelles vers un accord. En effet la conséquence pourraiat bien être la défiance vis-à-vis du système monétaire européen et la montée des taux, de quoi déstabiliser uen économie européenne déjà particulièrement fragile. La zone euro a officiellement rejeté pour l’instant ( samedi) la demande grecque d’une prolongation du plan d’aide dont bénéficie Athènes, signant la fin des discussions au risque d’ouvrir la voie à un défaut grec dès mardi et d’enclencher le processus inédit de la sortie d’un pays de l’union monétaire.  Les ministres des Finances des 18 pays qui partagent la monnaie unique avec la Grèce se sont réunis à Bruxelles dans l’après-midi, au lendemain de l’annonce surprise par le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, de la tenue le 5 juillet d’un référendum sur la dernière proposition d’accord « aide financière contre réformes » des créanciers.  « Malheureusement, en dépit des efforts entrepris à tous les niveaux et du soutien entier de l’Eurogroupe, cette proposition a été rejetée par les autorités grecques, qui ont rompu les négociations de manière unilatérale dans la soirée du 26 juin », a déclaré l’Eurogroupe dans un communiqué que le Grec Yanis Varoufakis n’a pas signé.  « L’accord d’assistance financière en cours avec la Grèce expirera le 30 juin 2015. » Le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, a souligné que ces décisions n’exonéraient en rien Athènes de ses obligations financières, « en premier lieu vis-à-vis du FMI ». Un prêt de 1,6 milliard d’euros du Fonds monétaire international à la Grèce arrive à échéance mardi et Athènes n’a pour l’instant pas les fonds nécessaires pour y faire face.  De son côté, Yanis Varoufakis, le ministre grec des Finances, a estimé qu’un accord avec les créanciers restait possible dans les trois jours à venir.

Grèce comme prévu un accord qui ne règle rien

Grèce comme prévu un accord qui ne règle rien

 

C’était prévu ce serait un éventuel  accord partiel et provisoire qui maintient la Grèce en laisse. Objectif un excédent budgétaire primaire de 1% ( hors dette), 5 milliards  d’aides par mois jusqu’en novembre  qui iront essentiellement au remboursement d’une  partie de la dette et à la trésorerie avec en notamment en échange la hausse de TVA, la réforme drastique des retraites. Pour simplifier  on prête à la Grèce pour qu’elle rembourse sa dette , on la maintient sous perfusion financière en la reponctionnant d’un autre coté. Bref du temps gagné ou plutôt perdu car on ne s’attaque pas à la vraie question l’impossibilité pour la Grèce de rembourser la totalité de sa  dette de 315 milliards sans restructuration.  Pour schématiser un feuilleton qui est pas prêt d’être terminé. Pas de quoi en tout cas rétablir la confiance à long terme sur la fiabilité  du système monétaire européen. Et sans croissance significative en Europe la contrainte budgétaire montre se limites En Grèce mais aussi ailleurs.

Grèce – un référendum piège

Grèce – un référendum piège

Tsipras a raison de renvoyer à la démocratie la question de l’accord probable avec Bruxelles. Un accord qui va prévoir une nouvelle aide mais aussi de nouvelles mesures d’austérité qui n’étaient pas tellement contenues dans le programme de Tsipras. Toutefois un referendum piège , d’abord parce que Tsipras devra donner sa position et d’une  certaine manière risque de se discréditer par rapport à ses  promesses initiales qui ont permis son élection. Ensuite et surtout parce que la date fixée au 5 juillet n’est pas raisonnable. En gros tout cela va donc se résumer à une question : pour ou contre l’euro. On ne peut organiser un referendum vraiment démocratique en quelques jours , c’est une  caricature de démocratie. Même les journalistes des grands médias seraient bien incapables aujourd’hui d’analyser le futur accord entre Bruxelles et la Grèce. Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras a donc annoncé dans la nuit de vendredi à samedi qu’il allait organiser un référendum concernant le plan d’aide européen. Le pays est à quelques jours d’un possible défaut de paiement et devra donc trancher sur l’accord avec les créanciers. Le président de la République François Hollande avait annoncé vendredi, tout comme la Chancelière allemande Angela Merkel, que l’Eurogroupe de samedi serait « décisif » en vue d’un accord entre les créanciers et la Grèce. Le référendum portera sur le texte qui pourrait résulter samedi de l’Eurogroupe prévu à Bruxelles entre Athènes et ses créanciers.  »Le peuple doit décider hors de tout chantage (…), le référendum aura lieu le 5 juillet », a déclaré le Premier ministre dans une allocution télévisée diffusée vers 1 heure locale (minuit en France) sur les chaînes de télévision grecques, à la veille d’une ultime réunion des ministres des Finances de la zone euro à Bruxelles avant un possible défaut de paiement de la Grèce au FMI le 30 juin. Le ministre des Finances grec Yanis Varoufakis participera bien samedi à l’Eurogroupe qui se tiendra à Bruxelles au sujet de la Grèce, a annoncé dans la nuit de vendredi à samedi le porte-parole du Premier ministre Gabriel Sakellaridis. Le doute a flotté un moment sur cette participation, à la suite de l’annonce en termes très rudes par le Premier ministre Alexis Tsipras d’un référendum dimanche 5 juillet autour des discussions avec les créanciers, mais finalement la délégation grecque sera présente. Le gouvernement a annoncé par ailleurs que la procédure d’acceptation par le Parlement de ce référendum aurait lieu samedi avec vote dans la soirée.

Grèce : marchands de tapis

Grèce :  marchands de tapis

 

Les discussions continuent, elles avancent puis elles reculent. Elles progressent puis stagnent, un peu le même processus que chez les marchands de tapis. Le tout pour trouver un accord bâtard puisque la Grèce ne pourra jamais rembourser intégralité de sa dette mais il ne faut pas le reconnaître. Mais on ne souhaite pas non plus le défaut.  Pas plus que Tsipras ne veut reconnaitre qu’i fera un peu d’austérité. Finalement du temps perdu pour rien pour déboucher sur un accord, partiel, temporaire avec beaucoup d’engagements virtuels. , le gouvernement de gauche radicale grecque a pour la première fois depuis le début des négociations retiré des propositions qu’il avait présentées à ses créanciers, afin de satisfaire l’opinion publique et son parti. Le tout alors que l’accord, s’il est trouvé, devra obligatoirement être ratifié par le Parlement grec.  Selon des sources gouvernementales grecques, deux propositions ont été retirées de la liste, dont l’augmentation des cotisations sur les retraites jugée impopulaire. La partie grecque cherchait, selon ces sources, à les compenser par d’autres mesures financièrement équivalentes.   Un des points de blocage vient du fait que la Grèce « insiste pour obtenir un transfert d’une partie de sa dette » détenue par la Banque centrale européenne vers le fonds de soutien de la zone euro, le MES, à des taux et des conditions plus intéressantes pour elle, a indiqué le ministre autrichien des Finances, Hans-Jörg Schelling. « Pour de nombreux pays, c’est un troisième programme (d’assistance) déguisé », a-t-il souligné. La question de la viabilité de la dette doit être « abordée » dans les discussions en cours, qui portent sur la survie financière immédiate de la Grèce, a estimé le ministre français Michel Sapin, même si ce n’est pas le dossier « le plus urgent ». Mais les Européens freinent des quatre fers sur ce dossier et se refusent à une solution qui serait synonyme pour eux de pertes financières. Les négociations sont également difficiles en raison de la position du FMI, selon Athènes, qui accuse l’institution de Washington d’intransigeance « criminelle ». Alexis Tsipras s’en est d’ailleurs pris clairement au FMI mercredi en déplorant « l’insistance de certaines institutions (les créanciers, Ndlr) qui n’acceptent pas des mesures compensatoires » présentées par la Grèce en vue d’obtenir l’aide financière nécessaire à sa survie.

Grèce : compromis partiel et provisoire

Grèce : compromis partiel et provisoire

 

Il fallait s’y attendre il n’y aura pas de solution définitive et durable mais un accord bâtard qui en appellera d’autres concernant la Grèce. Impossible en effet de régler le problème central : celui du remboursement des 315 milliards de dettes. On va donc régler le court terme, prévoir des solutions sur le moyen terme avec des conditions pour le gouvernement d’Athènes. Des conditions de toute manière hypothétiques et dont on s’apercevra d’ici quelques mois ou années qu’elles ne sont que très partiellement appliquées. En cause l’ampleur de la dette ( avec des taux qui vont remonter dans le monde entier), la croissance quasi nulle, le chômage et la pauvreté qui limitent les marges de manouvre en matière d’austérité. Sans parler au plan interne de l’opposition qui monte vis-à-vis de Tsipras. Certes  Athènes n’a jamais été aussi proche d’un accord avec ses créanciers internationaux, a déclaré mardi le principal négociateur grec, Euclide Tsakalotos, mais qui a ajouté que tout accord prévoirait « au moins une solution partielle » au problème de l’endettement excessif du pays. « Il y a un débat en ce moment même au sein des équipes techniques (…) il est évident qu’ils soulèveront des objections sur certains points mais nous avançons sur ces éléments, nous sommes plus proches que jamais », a-t-il déclaré à la télévision publique ERT depuis Bruxelles. « Nous avons un critère dans ces négociations: que la solution soit viable. » A la question de savoir si la Grèce rembourserait la somme de 1,6 milliard d’euros qu’elle doit au FMI le 30 juin, il a dit: « l’accord comprendra une part de financement et ce financement inclura au moins une solution partielle à la dette et nous serons donc capables de respecter nos engagements. »  Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, va rencontrer mercredi le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, et la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, selon un communiqué du bureau du Premier ministre publié mardi soir. La réunion devrait avoir lieu à Bruxelles à midi, quelques heures avant une réunion des ministres de Finances de la zone euro pour discuter des propositions visant à débloquer les négociations entre la Grèce et ses créanciers internationaux.

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