Archive pour le Tag 'Grèce'

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Grèce : les durs de Cyrisa écartés du gouvernement

Grèce : les durs de Cyrisa écartés du gouvernement

 

Politiquement c’est surtout Tsipras qui sort renforcé de l’épisode grec sur la négociation de la dette. Cyrisa, son parti, lui est écartelé entre les réformateurs et les gauchistes (dont nombre d’anciens communistes). Du coup Tsipras de plus en plus soutenu par l’opinion publique faiat le ménage dans le gouvernement ouvrant m^me la porte au centre et à la droite.  Les nouveaux ministres du gouvernement d’Alexis Tsipras ont donc  prêté serment samedi au lendemain d’un remaniement lors duquel les personnalités les plus ouvertement hostiles de son ancienne équipe ont été priées de partir. Parmi eux, figurent l’ancien ministre de l’Energie, Panagiotis Lafazanis, et deux secrétaires d’Etat qui s’opposaient à l’accord arraché par le Premier ministre lundi à Bruxelles. Ces départs témoignent de la fracture au sein du parti de la gauche radicale Syriza, qui avait déjà trouvé une illustration lors du débat et du vote de l’accord au Parlement. Panos Skourletis, un proche d’Alexis Tsipras, qui a quitté le ministère du Travail pour celui de l’Energie, a déclaré que le remaniement montrait « l’adaptation du gouvernement à une nouvelle réalité ». L’accord, approuvé jeudi avec le soutien de l’opposition mais sans celui de 39 députés de Syriza, valide notamment le principe de douloureuses hausses d’impôts, baisses de dépenses et diminutions du montant des retraites. Qui plus est, 50 milliards d’euros d’actifs publics devront être placés au sein d’un fonds de privatisation qui sera utilisé comme collatéral pour des prêts d’un montant qui pourra atteindre 86 milliards d’euros. En lieu et place des ministres rebelles, Alexis Tsipras a nommé des proches ou des membres d’Anel (Grecs indépendants), un parti de droite allié de Syriza. « Notre objectif est de négocier les termes de l’accord, pas uniquement de le sceller, mais aussi de négocier la manière dont il sera appliqué. Il y a beaucoup de choses floues dans ce texte », a déclaré Georges Katrougalos, nouveau ministre du Travail. Selon lui, le gouvernement, élu en janvier sur la promesse de mettre fin à l’austérité, se battra pour que l’accord soit « socialement juste ». Un sondage publié samedi par le journal Efimerida Ton Syntaknon, très à gauche, crédit Syriza de 42,5% des voix si une nouvelle élection était organisée aujourd’hui, près du double des 21,5% accordés par l’enquête aux conservateurs de Nouvelle démocratie. Quelque 70% des personnes interrogées disent par ailleurs accepter le nouveau plan d’aide s’il garantit un maintien de la Grèce dans la zone euro. Les négociations sur le nouveau programme d’aide doivent commencer la semaine prochaine après le feu vert donné la semaine dernière par les parlements nationaux de la zone euro et après octroi d’un financement d’urgence à Athènes, permettant à la Grèce d’honorer une échéance de 3,5 milliards d’euros à rembourser lundi. La Banque centrale européenne a par ailleurs accepté la semaine dernière de débloquer 900 millions d’euros de crédits d’urgence afin de permettre au secteur bancaire grec de continuer de fonctionner. Un décret publié samedi par le gouvernement grec a annoncé la réouverture, lundi, des banques du pays. S’il porte de 60 euros par jour à 420 euros par semaine le seuil de retraits d’argent liquide, il maintient un certain nombre de mesures de contrôle des capitaux, comme l’interdiction de virer des fonds vers des comptes situés à l’étranger.

Dette Grèce : l’accord européen est déjà obsolète (Lagarde –FMI)

Dette Grèce : l’accord européen est déjà obsolète (Lagarde –FMI)

 

 

C’est en substance ce que déclare ce matin sur Europe Christine Lagarde du FMI. Un beau pavé dans la marre très trouble de l’Europe. Il faut à la fois réduire la dette, l’allonger dans le temps, réduire les taux d’intérêt enfin suspendre le remboursement pendant un temps. Finalement ce que souhaitait le ministre grec déchu !  Tout ce que refusent l’Allemagne et les faucons européens. Et ça va saigner ! « Cela ne sera pas un chemin de roses » dit-elle plus diplomatiquement. Derrière l’enjeu c’est évidemment les dettes colossales de nombre de pays européens impossibles à rembourser (31000 euros par habitant par exmple pour la France).  Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), était l’invitée exceptionnelle de Maxime Switek, vendredi sur Europe 1. Alors qu’un nouveau plan d’aide est en cours d’adoption, elle a réaffirmé la position de l’institution de Washington sur le dossier grec : il faut « restructurer la dette pour en alléger le fardeau », a-t-elle affirmé. « Différentes modalités peuvent être utilisées », a estimé Christine Lagarde. La solution préconisée par la patronne du FMI consiste « à allonger considérablement les échéances, allonger également la période de grâce pendant laquelle aucun remboursement n’est effectué, et réduire les intérêts au maximum ». « Nous pensons ici que l’utilisation de ces trois modalités de manière vraiment significative peut suffire à rendre la dette soutenable », a affirmé Christine Lagarde. Autrement dit, « une soutenabilité de dette, on peut tout à fait y parvenir par d’autres modalités qu’une coupe franche sur le montant de la dette », a estimé l’ancienne ministre de l’Economie de Nicolas Sarkozy.  Pour Christine Lagarde, l’accord trouvé lundi entre Athènes et ses créanciers n’est que « le début d’une aventure ». « Soyons clairs, on n’est pas parvenu à la fin d’un processus. C’est un processus qui s’ouvre, sur un calendrier très serré avec un défi colossal », a-t-elle averti. Les négociations sur les modalités précises du nouveau plan d’aide vont durer « au minimum quatre semaines », selon la patronne du FMI. « Ça ne va pas être un chemin de roses, ça sera compliqué, ça sera laborieux ».

Grèce : accord du parlement français

Grèce : accord du parlement français

Vote favorable des députés et sénateurs français, qui sont les premiers dans la zone euro à se prononcer sur le compromis conclu lundi à l’issue de tractations dramatiques, n’était en effet pas obligatoire, contrairement à ce qui se passera dans des pays comme l’Allemagne, la Finlande, l’Estonie, la Lettonie, la Slovaquie ou l’Autriche, très réticents envers cette aide. « Votre responsabilité, c’est d’indiquer le chemin », a déclaré le Premier ministre Manuel Valls, quelques heures avant le vote par le parlement grec des mesures d’austérité préalables à l’ouverture des négociations sur l’octroi d’une aide allant de 82 à 86 milliards d’euros et sur un allègement de la dette. L’Assemblée a donné son feu vert par 412 voix contre 69 et la majorité a été aussi écrasante au Sénat – 260 contre 23. Le gouvernement a ainsi voulu que la France continue à jouer le rôle de « sauveur » de la Grèce endossé depuis le début de la crise par François Hollande face aux pays qui envisageaient une sortie de la Grèce de la zone euro. »L’Europe a su surmonter une crise qui aurait pu lui être fatale », a dit Manuel Valls à la tribune de l’Assemblée. « Abandonner la Grèce, c’est nous abandonner nous-mêmes. » Il a énuméré les risques que courait la Grèce, menacée de faillite sans injection de fonds, avec les conséquences géopolitiques que cela implique, mais aussi la zone euro, qui aurait emprunté selon lui la pente de la dislocation.

 

Dette Grèce : le FMI veut un allègement massif

Dette Grèce : le FMI veut un allègement massif

 

 

Un tournant significatif du FMI qui demande maintenant un allégement significatif de la dette grecque voire même un effacement total. Une sorte de mea culpa du Fmi qui avait largement contribué jusque là à enfoncer la Grèce. Aussi et surtout l’influence des Etats-Unis très préoccupés par la crise financière en Asie, la panne de l’industrie manufacturière en Chine et qui souhaiterait que l’Europe ne s’enfonce pas dans la croissance molle pendant des années.  Accessoirement le souhait évident  des Etats Unis de ne pas payer pour l’endettement grec. Et de le faire supporter par l’Europe. « La dette de la Grèce ne peut désormais être viable qu’avec des mesures d’allègement de la dette qui vont beaucoup plus loin que ce que l’Europe a envisagé de faire jusque-là » affirme le FMI dans un rapport transmis à l’Union européenne. Un allègement qui serait la condition de nouvelles aides du Fonds monétaire international.  Dans ce rapport, le FMI ne se contente pas de demander à l’Union européenne d’aller « beaucoup plus loin » dans l’allègement de la dette grecque, il propose trois options : la première consisterait à étendre de 10 à 30 ans le « délai de grâce » pendant lequel la Grèce n’aurait pas à rembourser sa dette aux Européens.  La seconde, moins précis, résiderait dans des « transferts annuels » de fonds qui iraient directement alimenter le budget de la Grèce.  La troisième va encore plus loin avec un « effacement de dette » pur et simple déjà refusé par beaucoup de pays européens dont l’Allemagne. « Nous avons été très clairs sur le fait que (…) nous avons besoin d’une solution concrète et ambitieuse au problème de la dette » pour accorder de nouveaux prêts à Athènes, a déclaré à l’agence Reuters un haut cadre du Fonds monétaire international.

 

Grèce : des réformes qui vont faire mal

Grèce : des réformes qui vont faire mal

 

Ce qui caractérise les réformes imposées à la Grèce c’est d’abord leur caractère draconien ‘( pire que dans l’ancien accord qu’ont refusé les grecs par referendum ! ) et surtout les délais qui sont imposés : quelques jours pour nombre de mesures. Jamais un pays européen n’aura eu à subir une telle cure d’austérité et une  telle humiliation. Certes les grecs (depuis 35 ans) sont politiquement inconsistants et largement responsables de la dégradation économique de leur pays mais il n’était sans doute pas nécessaire de les humilier à ce point et de leur faire regretter d’avoir voté pour Cyrisa et Tsipras. Le parlement grec n’a donc que deux jours pour faire adopter notamment une série de réformes, notamment sur une unification de la TVA à 23%, y compris pour la restauration, ou le relèvement de l’âge de la retraite à 67 ans dès 2022. Le Parlement doit aussi approuver la garantie de l’indépendance de l’Elstat, l’organisme des statistiques.  Avant le 22 juillet, les Grecs devront aussi adopter un code de procédure civile destiné à accélérer le système de justice civile afin de réduire ses coûts.  Ce sont les conditions préalables au déclenchement du processus formel d’un troisième plan de sauvetage évalué à 80 milliards d’euros. Les dirigeants européens redoutaient qu’après l’obtention des fonds, le gouvernement grec n’interrompe la mise en œuvre des privatisations et des réformes promises à ses créanciers, comme celle des retraites ou de la fiscalité.  Ils ont également durci de manière conséquente le plan de réformes approuvé samedi par le parlement grec et qui reprenait déjà de nombreuses exigences des créanciers, demandes pourtant rejetées par les citoyens grecs dimanche 5 juillet lors d’un référendum. Ces propositions étaient jugées insuffisantes par des pays comme l’Allemagne ou la Finlande, même si la France ainsi que les experts des « institutions » – Commission européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international – leur ont donné un premier avis favorable vendredi. Athènes devra aussi réformer son marché du travail, privatiser le réseau de transport électrique, et renforcer le secteur financier, autant d’engagements qui vont à l’encontre de la ligne voulue par la gauche radicale d’Alexis Tsipras qui avait fait de la lutte contre les politiques d’austérité son cheval de bataille devant les électeurs.  Le leader de la gauche radicale grecque a cependant réussi à éviter lors des négociations qu’un fonds regroupant des actifs publics grecs destinés à être privatisés soit domicilié au Luxembourg. « L’accord est difficile mais nous avons coupé court au mouvement de transfert d’actifs publics à l’étranger. Nous nous sommes épargnés un étranglement financier et un effondrement du système bancaire », a dit Alexis Tsipras à la presse.  La question du rééchelonnement d’une partie de la dette grecque, qui représente 175% de son Produit intérieur brut (PIB), a aussi été actée par François Hollande (mais pas forcément par l’Allemagne !)  qui a évoqué un allongement des maturités des prêts et des aménagements sur les intérêts.  L’aménagement de la dette grecque suscitait de fortes réticences dans certains pays comme l’Allemagne mais constitue le principal argument d’Alexis Tsipras pour faire accepter par ses compatriotes les nouvelles mesures d’austérité.  Alors que les banques grecques sont fermées et complètement dépendantes des liquidités d’urgence accordées par la Banque centrale européenne, l’accord proposé à Alexis Tsipras est considéré comme sa dernière chance pour éviter l’effondrement financier et économique du pays.  Les ministres des Finances de la zone euro doivent aussi se pencher dans quelques heures sur les moyens de financer un prêt relais pour faire la soudure entre les besoins financiers immédiats de la Grèce et l’obtention des fonds du Mécanisme européen de stabilité. Les sacrifices faits par Athènes vont ouvrir la voie à un troisième plan d’aide qui devrait être financé via le MES (mécanisme européen de stabilité) et qui pourrait s’élever entre 82 et 86 milliards d’euros. Sur cette somme, 10 à 25 milliards d’euros devraient être servir à recapitaliser les banques helléniques. En outre, l’Eurogroupe s’est dit prêt à « évaluer » de nouvelles mesures pour tenter de rendre la dette grecque plus soutenable (allongement des délais de grâce et des maturités).

Grèce : l’ancien ministre des finances Varoufakis a bien été viré

Grèce : l’ancien ministre des finances Varoufakis a bien été viré

Officiellement, il a jeté l’éponge parce que les créanciers ne l’aimaient pas et que le Premier ministre Alexis Tsipras jugeait son départ « utile » pour un accord. Mais dans un entretien au magazine britannique New Statesman, réalisé juste avant l’accord de lundi matin pour négocier une nouvelle aide à l’économie grecque, il révèle avoir en fait perdu à deux contre quatre lors d’une réunion de cabinet après la victoire du non, au cours de laquelle il prônait une ligne dure. Les banques grecques sont fermées depuis le 29 juin, pour éviter une hémorragie de l’épargne, alors que la Banque centrale européenne a cessé d’ajuster le plafond de son aide d’urgence à ces établissements.  M. Varoufakis, persuadé d’avance que cette situation « voulue par la BCE pour sceller un accord » allait se produire, avait prévu « un triptyque » d’actions pour y répondre : « émettre des IOUs » (phonétiquement « I owe you », « je vous dois », des reconnaissances de dettes en euros); « appliquer une décote sur les obligations grecques » détenues par la BCE depuis 2012, pour réduire d’autant la dette, et « prendre le contrôle de la Banque de Grèce des mains de la BCE ». Cela laissait, selon lui, entrevoir une possible sortie de la Grèce de l’euro mais avec la certitude, explique-t-il, qu’il n’y avait de toute façon aucun moyen légal de la pousser dehors. Le tout pour faire peur et obtenir un meilleur accord des créanciers, selon lui. M. Varoufakis éreinte le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble. Selon lui, le groupe des ministres des Finances de la zone euro est « complètement, totalement » dominé par lui. « C’est comme un orchestre extrêmement bien dirigé, dont il serait le chef », raconte M. Varoufakis.  Selon lui, « il n’y a que le ministre des Finances français (Michel Sapin, ndlr) qui émettait une tonalité différente de la ligne allemande, et c’était très subtil. (…) Dans l’analyse finale, quand Doc (sic) Schäuble répondait et déterminait la ligne officielle, le ministre français finissait toujours par plier et accepter« , assure-t-il.  Enfin M. Varoufakis, universitaire de carrière, s’en prend à l’absence de débat de fond au sein des instances européennes: « Il y avait un refus pur et simple d’engager des débats économiques. » Et d’assurer que lorsqu’il exposait un argument économique à ses homologues européens, il était confronté à « des regards vides ». « J’aurais pu tout aussi bien chanter l’hymne national suédois, j’aurais obtenu la même réponse », assène-t-il.

Accord Grèce : « la défiance s’est installé entre la France et l’Allemagne » (Léonetti)

Accord Grèce : «  la défiance s’est installé entre la France et l’Allemagne » (Léonetti)

Le député LR Jean Léonetti, ministre français aux Affaires européennes en 2011-2012, estime à juste titre que l’accord lissera des traces dans les rapports entre la France et l’Allemagne. « (Interview JDD)

L’accord sur la Grèce a-t-il permis d’éviter le pire?
Cet accord, bon, correspond à la philosophie que défend la France depuis longtemps : Paris a toujours souhaité, sous la droite comme sous la gauche, qu’aucun pays ne sorte de l’euro et que le compromis soit toujours préférable. Il ne doit pas se faire à n’importe quel prix bien sûr, d’autant que la confiance en la Grèce s’est altérée ces derniers mois.

Les débats ont été très violents pendant deux jours. Cela a-t-il cassé la dynamique de la solidarité européenne?
A chaque crise, l’Europe ou la zone euro optent pour une stratégie classique : attendre les propositions du couple franco-allemand avant de débattre à 19 ou à 28. Paris et Berlin ont toujours parlé de manière équilibrée, qu’ils aient des divergences ou des convergences. Mais là, cela n’a pas été le cas. François Hollande et Angela Merkel sont partis sur des lignes opposées : l’Allemagne a posé des principes trop intransigeants quand la France a défendu le gouvernement grec. Résultat : le couple franco-allemand n’a pas réussi à éviter un référendum voué à l’échec. Et c’est une foi que le mal était fait que Paris et Berlin ont, dans la dernière ligne droite, travaillé ensemble.

Pourquoi le référendum grec était voué à l’échec?
C’est un référendum de dupes. On a fait croire au peuple grec qu’il pouvait rester dans l’Europe sans accepter un certain nombre de réformes. A cause de ce coup politique d’Alexis Tsipras, l’Allemagne s’est braquée et il a été probablement difficile de renouer le dialogue. Tout cela à cause d’une perte de confiance entre la France et l’Allemagne au début de la crise. Cet épisode a créé une certaine défiance entre Paris et Berlin.

Vous reconnaissez donc à François Hollande son rôle clé dans la conclusion de l’accord
François Hollande a joué à contretemps. S’il avait agi plus tôt, il n’y aurait pas eu de référendum. On n’aurait pas dupé le peuple grec et on aurait trouvé un compromis plus juste. L’accord accepté aujourd’hui par les Grecs est plus sévère que celui proposé fin juin et refusé lors du référendum. Il y a beaucoup de dégâts malgré l’issue heureuse de cette crise.

Au-delà de la France et de l’Allemagne, d’autres pays ont perturbé les négociations, à l’image de la Finlande qui a menacé de poser son veto contre tout accord samedi soir. A Helsinki comme ailleurs, les partis eurosceptiques gagnent des points. Cela vous inquiète-t-il?
L’attitude finlandaise est compréhensible dans le contexte de ce week-end. Il y avait un vrai danger à céder à la Grèce. C’était dire : « Ceux qui ont fait des efforts, vous les avez fait pour rien. » Il faut reprendre la construction européenne sur des bases nouvelles. La crise économique de 2008, la crise de la dette de 2010-2011 et la gestion des mouvements migratoires ont durablement impacté l’Union européenne.

«La critique de Nicolas Sarkozy est arrivée au mauvais moment.»

Faut-il relancer un projet de constitution européenne?
Non, il n’y a pas besoin de nouveaux textes. Il faut toiletter les traités actuels. Surtout, l’Europe se préoccupe trop de détails. Elle perd du temps sur des réglementations certes pas inutiles, mais secondaires. Elle devrait au contraire se focaliser sur des grands projets, tel le développement des nouvelles technologies ou la relance de la conquête spatiale. Aujourd’hui, les dirigeants européens négocient sans les peuples ou même contre les peuples. Le référendum de dimanche dernier en est l’exemple. Il faut réconcilier les peuples avec le projet européen. Et la France, carrefour entre l’Europe latine et l’Europe nordique, a un immense rôle à jouer.

Nicolas Sarkozy a critiqué François Hollande dimanche, quelques minutes après l’arrivée du chef de l’Etat à Bruxelles. Le président des Républicains n’a-t-il pas donné l’image d’une France divisée?
I est vrai que la critique de Nicolas Sarkozy est arrivée au mauvais moment, puisqu’on sortait de la crise. Ceci dit, il n’était pas maître du calendrier du Parti populaire européen (qui s’était réuni dimanche matin à Bruxelles, Ndlr) et, juste avant lui, Alain Juppé a réagi tandis que François Fillon publiait (dans le JDD, Ndlr) une lettre ouverte au chef de l’Etat.

Accord Grèce : une sorte de traité de Versailles

Accord Grèce : une sorte de traité de Versailles

En fait un accord qui d’uen certaine manière ressemble  au traité de Versailles imposé aux allemands en 1919 avec atteinte à la souveraineté, des contraintes financières très fortes avec aussi l’humiliation. En 1919, avec  le  traité de Versailles Allemagne perd des territoires en Europe et tout son empire colonial. Une partie du territoire allemand est occupée et il est coupé en deux parties. L’armée allemande est réduite et en grande partie désarmée. L’Allemagne est déclarée seule responsable de la guerre et doit verser une énorme indemnité de guerre pour payer les réparations des dégâts commis en Belgique et en France. L’Allemagne qui n’a pas été autorisée à négocier les conditions de ce traité le considère comme un diktat. Elle espère l’aménager voire l’annuler dans les années suivant la guerre. (Ce qui sera fait car l’Allemagne ne remboursera jamais la totalité de sa dette). De la même manière la Grèce devra  mettre en œuvre des réformes douloureuses et accepter la tutelle de l’Europe. Certes Athènes a obtenu l’ouverture prochaine de négociations sur un nouveau plan d’aide de 86 milliards d’euros sur trois ans qui lui serait octroyé par le Mécanisme européen de stabilité (MES). Dans l’intervalle, le gouvernement peut espérer un prêt-relais pour honorer les échéances immédiates de sa dette, notamment un prêt de 3,5 milliards d’euros à rembourser le 20 juillet à la Banque centrale européenne (BCE). Mais Pour débloquer l’ouverture de négociations sur un troisième plan d’aide en cinq ans, les députés grecs devront se prononcer d’ici mercredi sur une série de réformes très douloureuses, notamment la hausse de la TVA et la réforme des retraites. L’accord devra ensuite être avalisé par d’autres parlements nationaux de la zone euro, notamment le Bundestag allemand vendredi. La chancelière allemande Angela Merkel a dit qu’elle recommanderait aux députés d’autoriser l’ouverture des négociations si d’ici là la Vouli, le Parlement grec, a approuvé l’accord et adopté les premières mesures du programme. Les Grecs, eux, ont accueilli la nouvelle de l’accord avec des sentiments contrastés, où se mêlent le soulagement et un fort ressentiment, dirigé avant tout contre l’Allemagne qui avait pendant le week-end évoqué une sortie temporaire de la Grèce de l’euro.  Alexis Tsipras, qui va aussi devoir réduire les dépenses publiques et libéraliser le marché du travail, a cependant réussi à éviter, avec le soutien de la France, qu’un fonds regroupant des actifs publics grecs destinés à être privatisés soit domicilié au Luxembourg. Ce fonds, ont précisé plusieurs dirigeants, permettra de rembourser la dette à mesure que les actifs seront cédés. La moitié de sa valeur, soit 25 milliards d’euros, servira aussi à la recapitalisation des banques grecques. La question du rééchelonnement d’une partie de sa dette, qui représente 175% du produit intérieur brut (PIB) du pays, a aussi été entérinée par François Hollande qui a évoqué un allongement des maturités des prêts et des aménagements sur les intérêts.  L’aménagement de la dette suscitait de fortes réticences dans certains pays comme l’Allemagne mais constitue le principal argument d’Alexis Tsipras pour faire accepter par ses compatriotes les nouvelles mesures d’austérité. Il pourra aussi faire valoir un programme d’investissement de 35 milliards d’euros par l’intermédiaire du plan Juncker.

 

Accord Grèce : austérité et tutelle

Accord Grèce : austérité et tutelle

Finalement comme c’était prévisible un accord a été signé mais on aura perdu du temps pour rien avec en plus l’humiliation des grecs. Tsipras a du avaler des couleuvres. Alors qu’il avait réussi son référendum pour dire non à l’austérité, il est aujourd’hui contraint de dire oui à des mesures encore davantage draconiennes. Une erreur stratégie que reconnait m^me le gouvernement grec. « Clairement l’Europe de l’austérité l’a emporté », a ainsi déclaré le ministre des Réformes Georges Katrougalos à la radio BBC. « Soit nous allons accepter ces mesures draconiennes, soit c’est la mort subite de notre économie du fait de la non-réouverture des banques. C’est donc un accord qui nous est pour ainsi dire imposé ». Les banques grecques, fermées depuis le 29 juin, devraient rouvrir jeudi, ont dit des sources bancaires à l’issue d’une réunion au ministère des Finances à Athènes.  Après cinq mois d’âpres négociations qui ont failli dégénérer à la réunion de l’Eurogroupe ayant précédé le sommet de dimanche à Bruxelles, un échec aurait acculé Athènes à la faillite et plongé la zone euro dans l’inconnu. « L’accord a été laborieux mais il a été conclu. Il n’y a pas de Grexit », a annoncé le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, à l’issue des 17 heures de tractations. Il a nié que Tsipras ait été humilié même si le communiqué final insiste à plusieurs reprises sur la surveillance dont feront l’objet les mesures grecques. « Dans ce compromis, il n’y a pas de gagnant et de perdant », a dit Juncker. « Je ne pense pas que le peuple grec ait été humilié, ni que les autres Européens aient perdu la face. » Tsipras lui-même, élu il y a à peine six mois sur la promesse d’en finir avec cinq années d’austérité, a dit avoir mené une « dure bataille » et réussi à faire échec à « un plan d’étranglement financier. »

Grèce : mise sous tutelle des privatisations

Grèce : mise sous tutelle des privatisations

 

 

La mesure la plus contestée par les grecs dans le projet d’accord concerne la mise sous tutelle des privatisations par Bruxelles. Les biens privatisables seraient gérés par un fonds européen qui déciderait à qui vendre, combien et à qui affecter le produit de la vente. Autant dire qu’il s’agit clairement d’une atteinte à la souveraineté. Berlin a proposé l’établissement d’un fonds qui serait alimenté par le produit des privatisations et servirait à rembourser la dette publique. Le chiffre de 50 milliards a été évoqué au cours des discussions. A Athènes, il fait hurler. La mesure est vue comme une humiliation. Pour les Grecs, elle s’apparente à une hypothèque ou une saisie de salaire. L’idée n’est pas neuve, a indiqué Martin Schulz, le président du Parlement européen, invité au sommet. «Jean-Claude Juncker (actuel président de la Commission européenne et ancien premier ministre du Luxembourg) l’avait évoquée en 2010», dit-il. Martin Schulz le prend pas au sérieux le montant de 50 milliards, exagéré selon lui car les actifs à privatiser (compagnie électrique, ports, aéroports) pèseraient moins lourd. Ce fonds permettrait de «ne pas brader les biens grecs, de ne pas les vendre à n’importe qui à n’importe quel prix», indique une source européenne proche des négociations. Une allusion à la concession d’un des terminaux du port du Pirée cédé à la compagnie chinoise Cosco.  Berlin tient absolument à ce que cette mesure figure dans l’accord final. Pour parvenir à un compromis, il est important de définir «qui contrôlera le fonds», souligne Martin Schulz. «C’est un élément de souveraineté nationale, il faut éviter que les Grecs se sentent humiliés», plaide-t-il. Le projet de texte de l’Eurogroupe évoque la possibilité de transférer le produit des privatisations vers «L’Institution pour la croissance». Cet organisme a été créé par un accord signé en avril 2014 par le précédent gouvernement grec et la Banque européenne d’investissement (BEI). Il est basé à… Luxembourg. Autant dire pour le gouvernement Tsipras, un lourd symbole de mise sous tutelle européenne. Précisément ce à quoi Alexis Tsipras avait promis à ses électeurs en début d’année de mettre fin. Un diplomate grec indiquait dimanche soir vouloir écarter cette solution luxembourgeoise humiliante.

 

 

Grèce : un Grexit provisoire ? un enfumage

Grèce : un Grexit provisoire ? un enfumage

 

Les faucons de l’Europe ne manquent pas culot avec leur concept de Grexit provisoire. De toute évidence ce n’est guère l’honnêteté, ni la psychologie qui les étouffent. (Ce qui évidemment ne dédouane pas les grecs de leur inconsistance), c’est pourtant ce qu’ils ont proposé au cours des négociations : un Grexit provisoire. Un peu comme si un patron proposait à son salarié uen licenciement provisoire. Il est clair que si la Grèce devait quitter »provisoirement » la zone euro elle n’aurait aucune chance d’y revenir d’autant que le processus serait enclenché pour virer d’autres pays. Cette proposition est par ailleurs complètement incohérente car on propose une sortie provisoire avec promesse de restructurer ( diminuer) la dette. Pourquoi les grecs en situation de paiement auraient quelque chose à faire de cette restructuration puisque le défaut effacerait la totalité de cette dette.  Les ministres des Finances de la Zone euro ont quand même  transmis dimanche aux chefs d’Etat un document qui évoque noir sur blanc l’option d’une « sortie temporaire de la zone euro » de la Grèce, selon une copie obtenue par l’AFP. Cette hypothèse avait été mentionnée par l’Allemagne, tandis que François Hollande s’y montré hostile. « En cas d’échec à trouver un accord, la Grèce se verrait proposer de négocier rapidement une sortie temporaire de la zone euro, avec la possibilité de restructurer sa dette », selon ce document. Ce passage figure entre crochets pour signifier qu’il n’a pas emporté l’adhésion de tous les ministres et qu’il revient aux chefs d’Etat de trancher. Si un accord est trouvé, l’éventuel programme d’aide serait évalué entre 82 et 86 milliards d’euros, selon le même document. « L’Eurogroupe prend note du fait qu’un éventuel programme aurait besoin de financements compris entre 82 et 86 milliards d’euros (…). L’Eurogroupe invite les institutions (Commission européenne, FMI, BCE, ndlr) à explorer les possibilités de réduire cette enveloppe » par la fiscalité ou les privatisations, est-il précisé.

Grèce : Sarkozy dérape encore

Grèce : Sarkozy dérape encore

Décidemment Sarkozy encore manque uen occasion de se taire. En pleine négociation Bruxelles, il reprend à peu près mot pour mot les arguments de Merkel et joue contre la Grèce et la France. Un Sarkozy toujours revanchard. En effet à l’occasion du référendum grec il avait déclaré que Tsipras  devrait démissionner en cas de oui comme en cas de non. Avec la victoire massive du oui (même si elle est ambiguë), Sarkozy est largement désavoué et sa prise de position assez incompréhensible et irresponsable. En cause aussi la perspective de 2017 car Sarkozy ne souhaite pas que Hollande apparaisse comme celui qui aura sauvé la Grèce et le système monétaire européen. Nicolas Sarkozy a donc demandé dimanche à François Hollande qu’il « se ressaisisse »(ça veuet dire quoi ? NDLR) dans le dossier grec, et a jugé « préférable » d’arriver à un compromis, sans toutefois écarter l’hypothèse d’une sortie de la Grèce de la zone euro.  »Jamais l’Europe n’a eu autant besoin d’unité, jamais elle n’a eu autant besoin d’un leadership, d’un leadership franco-allemand. Et ces divisions n’ont pas de sens, compte tenu de la gravité de la situation. Elles ajoutent, me semble-t-il, à l’incertitude et à l’instabilité. Il faut que M. Hollande se ressaisisse et reconstitue une unité avec la chancelière allemande (Angela) Merkel », a déclaré M. Sarkozy à Bruxelles au sortir d’une réunion du Parti populaire européen, dont sont membres Les Républicains (ex-UMP). « Ce fut une erreur de laisser à penser, comme l’a fait M. Hollande depuis sept mois, à M. Tsipras qu’il pouvait avoir un chèque sans conditions de la part de ses partenaires de la zone euro sans faire les réformes dont nous avons besoin », a poursuivi M. Sarkozy. L’ancien président de la République a jugé « préférable » un « compromis » visant au maintien de la Grèce dans la zone euro. Mais « s’il ne devait pas y avoir de compromis, d’autres solutions devront être mises sur la table », a-t-il ajouté en réponse à une question sur un « Grexit » temporaire envisagé par l’Allemagne, hypothèse rejetée par François Hollande.  »La question n’est pas tant la question des modalités du plan que la question de la confiance« , a estimé M. Sarkozy, qui a de nouveau attaqué le Premier ministre grec Alexis Tsipras. Ce dernier « a menti à son peuple avant les élections et aujourd’hui est en train d’expliquer aux différents gouvernements européens qu’il est prêt à accepter ce qu’il a lui-même demandé aux Grecs de refuser il y a huit jours. Ca doit être un sujet de réflexion pour tous les Européens qui pourraient être tentés par le vote des extrêmes », a dit M. Sarkozy. « La très grande question qui est posée est: peut-on ou non avoir confiance en M. Tsipras, en sa parole, en ses engagements ? D’autant plus qu’il y a quelque chose qui a changé ces derniers jours, c’est qu’alors que le plan qui était proposé à juste titre me semble-t-il par la commission, c’était 7 milliards d’euros, aujourd’hui on parle de 75 milliards d’euros », a-t-il également déclaré.

Grèce : pas de réduction de la dette

Grèce : pas de réduction de la dette

 

Dans le projet d’accord il n’est pas prévu formellement de réduction de la dette. Pourtant c’est un argument essentiel pour que Tsipras parvienne à faire voter par son parlement les mesures d’austérité décidées à Bruxelles (et dans les deux jours !). En faiat cette restructuration n’est pas acceptable par l’opinion publique des faucons de l’Europe (Allemagne, Finlande etc.). Du coup la question est complètement escamotée. On affirme seulement que la structuration n’est pas possible seule. Ce qui signifie en clair qu’elle aura quand même lieu mais il ne fauta pas le dire. En réalité on ne parlera pas de décote mais de modification de la maturité, c’est à dire d’un étalement dans le temps exemple 2070 au lieu de 2050. Mais pour les opinions publiques des faucons l’honneur sera sauf. En apparence tout au moins car un nouvel étalement signifie qu’on va rembourser sans doute avec de la monnaie de singe. L’endettement de la zone euro est tel qu’inévitablement l’inflation va repartir avec la croissance et mécaniquement l’euro va subir une dévaluation (déjà largement en cours).

Grèce : un projet d’accord aux frorceps

Grèce : un projet d’accord aux frorceps

 

la crise a peut-être été évitée mais l’atmosphère était tendue cette nuit pendant la négociation avec la Grèce. Au final  un projet d’accord est sur la table mais conditionné par un vote dans les deux jours du parlemenet grec des mesures d’austérité voulues par Bruxelles  . Les partenaires européens de la Grèce ont demandé dimanche des gages à Athènes pour restaurer une confiance brisée par des années de promesses non tenues, un préalable à un nouveau plan de sauvetage indispensable pour éviter un « Grexit ». Les ministres des Finances de la zone euro, réunis à Bruxelles depuis samedi, ont transmis un projet de communiqué aux chefs d’Etat et gouvernement arrivés dimanche à Bruxelles. Après un long aparté entre François Hollande, la chancelière Angela Merkel et le Premier ministre grec Alexis Tsipras dès le début du sommet, les dirigeants européens ont entamé l’examen de ce texte qui énumère des conditions pour engager des négociations sur un troisième plan d’aide.   »Il y a une très bonne proposition sur la table (…) mais qui a une conditionnalité élevée », a dit le ministre finlandais, Alexander Stubb à l’issue de la réunion de l’Eurogroupe qui a donné lieu à des échanges très tendus. Des lois doivent être adoptées d’ici le 15 juillet, par exemple sur la hausse de la TVA et les retraites, une réforme du marché du travail doit être mise en œuvre et le programme de privatisation doit être renforcé et ses recettes gérées de manière indépendante pour rassurer les créanciers du pays. « Ce paquet de mesures devra être approuvé par le gouvernement grec et par le Parlement grec, et alors on pourra regarder (pour ouvrir des négociations sur un plan d’aide) », a ajouté Alexander Stubb, dont le pays est très réticent.  Si les dirigeants européens donnent leur feu vert de principe à ce dispositif, les ministres des Finances de la zone euro, qui se rencontrent déjà lundi pour leur réunion mensuelle, pourraient se revoir jeudi ou vendredi prochain, avec pour objet le lancement du processus de déblocage d’une aide d’un montant estimé par l’Eurogroupe de 82 à 86 milliards d’euros. Le processus de décision prendrait plusieurs semaines pour « boucler » le tout mais un prêt-relais serait accordé rapidement.

Objectif virer la Grèce et Tsipras

Objectif virer la  Grèce et Tsipras

Finalement les concessions du gouvernement grecs n’ont aucune importance, l’objectif pour certains pays notamment l’Allemagne c’est de virer la Grèce et son gouvernement. On peut les comprendre car d’une  certaine manière les allemands devront être solidaires de la dépréciation à terme de l’euro ‘(déjà commencée, on est proche de la parité avec le dollar). Les allemands devront payer comme d’autres ont payés pour leurs dette s antérieures (guerres mondiales, réunification). Les dettes européennes ne pourront être remboursées les taux vont monter, l’inflation avec , à terme ce sera la dévaluation de fait de l’euro. Ce que l’Allemagne ne veut pas, la France lui imposera car derrière l’affaire Grecque c’est la France qui est visée. Des sources au sein du gouvernement grec estiment « évident que certains pays » européens ne veulent pas qu’un accord soit trouvé pour sauver Athènes de la banqueroute, rapporte dimanche l’agence de presse grecque ANA.  »Il est évident que certains pays, pour des raisons qui n’ont rien à voir avec les réformes et le programme, ne veulent pas d’un accord », déclarent ces sources citées par ANA.  Elles affirment que les ministres des Finances de la zone euro s’étaient mis d’accord sur « un calendrier pertinent » et qu’un « accord de principe » avait été trouvé, mais qu’un « groupe de pays ont soulevé la question de la ‘confiance’, sans toutefois préciser ce qui devrait être fait« . Dans un climat de défiance envers Athènes, et avec certains pays évoquant ouvertement un Grexit, les ministres ont échoué samedi 11 juillet à Bruxelles à accoucher d’un texte qui servirait de base au sommet des chefs d’État et de gouvernement européens dimanche, régulièrement présenté comme la dernière limite pour sauver la Grèce de l’effondrement financierLes travaux doivent reprendre dimanche 12 juillet à 9h00.  « Il y a plusieurs pays qui bloquent » et ne veulent pas d’un troisième plan d’aide, a résumé une source européenne, alors qu’Allemagne et Finlande, deux faucons vis-à-vis d’Athènes, semblent près de dire ouvertement qu’ils ne veulent plus de la Grèce dans la zone euro.

 

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