Archive pour le Tag 'Grèce'

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Grèce : par trouille de l’Allemagne, la France n’a pas assumé ses positions (Yanis Varoufakis) «

Grèce : par trouille de l’Allemagne, la France n’a pas assumé ses positions (Yanis Varoufakis) « 

Comment interprétez-vous la démission d’Alexis Tsipras?
Le 12 juillet, contre mon avis et celui de nombreux membres du gouvernement et du parti, Alexis Tsipras a décidé d’accepter les mesures d’austérité proposées par l’Eurogroupe et le sommet européen. Elles vont à l’encontre de toute la philosophie de Syriza. Sa majorité s’est rebellée. Sa conclusion fut simple : s’il veut nettoyer le parti, il a besoin de nouvelles élections.

Serez-vous candidat?
Non, je ne serai pas candidat au nom de Syriza. Syriza est en train d’adopter la doctrine irrationnelle à laquelle je me suis opposé depuis cinq ans : étendre encore la crise et prétendre qu’elle est résolue, tout en maintenant une dette impayable. J’ai été viré parce que je m’y opposais. C’est contre cette logique que j’avais déjà rompu avec Papandréou. Alexis Tsipras m’avait choisi parce que je m’y opposais. Maintenant qu’il a accepté la logique que je rejette, je ne peux plus être candidat.

Au moment où ce plan a été finalisé, François Hollande disait que la Grèce allait être sauvée. Il se trompait?
(Il rit). Je pense que François Hollande est profondément, fondamentalement coincé. Nicolas Sarkozy en 2010 disait déjà que la Grèce était sauvée. En 2012, la Grèce a encore été sauvée. Et maintenant, nous sommes encore sauvés! C’est une technique pour cacher la poussière sous le tapis tout en prétendant qu’il n’y en a plus. La seule chose effectuée le 12 juillet a été l’énorme claque infligée à la démocratie européenne. L’Histoire jugera très sévèrement ce qui s’est passé ce jour-là et particulièrement nos leaders qui poursuivent cette mascarade.

Pourquoi dites-vous que la cible des créanciers et de Wolfgang Schaüble, ministre allemand des Finances, est en fait la France?
La logique de Schaüble est simple : la discipline est imposée aux nations déficitaires. La Grèce n’était pas si importante. La raison pour laquelle l’Eurogroupe, la troïka, le FMI ont passé tant de temps pour imposer leur volonté à une petite nation comme la nôtre est que nous sommes un laboratoire de l’austérité. Cela a été expérimenté en Grèce mais le but est évidemment de l’imposer ensuite à la France, à son modèle social, à son droit du travail.

«Dans les sommets européens, la France n’a pas l’autorité nécessaire»

Pendant que vous étiez ministre, comment se comportait la France?
À l’intérieur des sommets européens, à l’intérieur de l’Eurogroupe, j’ai senti que le gouvernement français n’avait pas l’autorité nécessaire pour défendre ou même simplement présenter son point de vue et faire en sorte qu’il compte dans le processus des négociations. J’ai grandi avec l’esprit des Lumières, l’idée aussi que la France avait été essentielle dans la création de l’Union européenne. Ayant tout cela en tête, le silence des Français, celui de Michel Sapin dans l’Eurogroupe, le fait qu’une position française différente ne soit jamais assumée a provoqué chez moi une grande tristesse.

Vous voulez lancer un mouvement européen anti-austérité?
À Frangy, je lancerai un réseau européen de progressistes. Dans les jours terribles de la dictature grecque, nos parents et nos grands-parents allaient en Allemagne, en Autriche, au Canada, en Australie pour la solidarité exprimée à l’égard des Grecs qui souffraient. Je ne viens pas en France chercher une solidarité avec la Grèce. Mais les problèmes auxquels la France fait face sont les mêmes qu’ailleurs. Les Français et les citoyens des autres pays sont soucieux de ce que j’ai à dire parce qu’ils sont préoccupés par l’état de la démocratie, de l’économie, les perspectives d’avenir.

Si vous étiez Premier ministre en Grèce ou si Arnaud Montebourg était président de la République en France, ce serait vraiment différent?
Ce n’est pas une question de personnes. Je suis sûr qu’il y a de bonnes personnes dans le gouvernement français et ailleurs. Les citoyens doivent se réapproprier le cours européen. Si les Allemands, les Français, les Hollandais, les Espagnols prenaient conscience de l’absence totale de responsabilité de leurs dirigeants envers les électeurs, de l’opacité, ils se réveilleraient et demanderaient que cela se passe différemment. Il faut relancer le dialogue et rétablir ce qui a été complètement perdu : la démocratie.

(Interview JDD)

Grèce: démission de Tsipras et recomposition politique

Grèce:  démission de Tsipras et recomposition politique

 

La démission de Tsipras était prévisible car le Premier ministre ne disposait plus de majorité au sein de son propre parti. Dès lors  une recomposition politique est à prévoir avec des réformistes de Cyrisa , des socialistes des membres du centre et même de la droite. Cyrisa ne rassemblant plus que l’extrême gauche et les anciens communistes. Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, confronté à une fronde de l’aile gauche de son parti, a donc remis jeudi soir sa démission, sept mois après sa prestation de serment, et ouvert ainsi la voie à des élections législatives anticipées.  Ce scrutin, dont il espère sortir renforcer, pourrait avoir lieu le 20 septembre, selon un responsable gouvernemental qui s’est exprimé plus tôt dans la journée. « Le mandat que j’ai reçu le 25 janvier a atteint ses limites et le peuple grec a désormais son mot à dire », a déclaré Alexis Tsipras lors d’une allocution retransmise à la télévision.   »Le Parlement actuel ne permet pas de dégager un gouvernement majoritaire, ni un gouvernement d’union nationale », a-t-il dit ensuite au président, Prokopis Pavlopoulos, auquel il a remis formellement sa démission.  Le parti de gauche Syriza, la formation du Premier ministre, traverse des turbulences depuis que ce dernier a conclu un accord avec les créanciers d’Athènes sur l’octroi d’un nouveau plan d’aide financière, le troisième depuis 2010, en échange de mesures d’austérité supplémentaires. La perspective d’élections anticipées à l’automne occupait les esprits depuis plusieurs semaines mais Alexis Tsipras a dû précipiter son calendrier après le refus la semaine dernière d’un tiers des élus de Syriza de soutenir le nouveau programme gouvernemental, le privant virtuellement de sa majorité au Parlement. Lors de son intervention à la télévision grecque, le chef du gouvernement a défendu le compromis trouvé avec les créanciers, tout en affirmant qu’il n’était pas à la hauteur de ses propres attentes. « Je vais être honnête avec vous: nous n’avons pas obtenu l’accord que nous voulions avant les élections de janvier », a-t-il reconnu.

 

Grèce : des élections de plus en plus urgentes

Grèce : des élections de plus en plus urgentes

N’ayant plus de majorité le Premier ministre grec devra se résoudre rapidement à de nouvelles élections. Les élections anticipées en Grèce pourraient survenir avant le mois d’octobre. Alekos Flambouraris, ministre d’État, a expliqué mardi 18 août sur la télé Mega que si le gouvernement n’obtient pas la confiance, « il va tomber à cause de députés de gauche, et des élections vont suivre ». Alekos Flambouraris a été très précis. Selon lui, en cas de rejet au vote de confiance, les élections seront tenues 25 jours plus tard. Un scénario possible serait un vote la semaine prochaine, et des élections le dimanche 20 septembre. À moins que tout ne se précipite dès mercredi 19 août, pour un vote le 13 septembre. Une réunion ce mardi après-midi entre Alexis Tsipras et ses ministres en charge de l’Économie pourrait être déterminante, selon plusieurs quotidiens. Le journal Kathimerini estime pour sa part que c’est entre le 20 et le 22 août que pourraient avoir lieu « les prochains mouvements » pour décider ou non d’élections. Et  laisse aussi entrevoir la possibilité d’élections repoussées à fin octobre, début novembre. Soulevant le risque que le chef du gouvernement obtienne le vote de confiance mais qu’ensuite les députés Syriza dissidents persistent à voter contre les mesures comprises dans le plan d’aide, le ministre de la santé Panagiotis Kouroumplis a estimé pour sa part sur Vima FM que « même si le gouvernement obtient le vote de confiance, les élections sont la seule solution pour faire face au problème avec Syriza ». Le Premier ministre Alexis Tsipras a en effet largement perdu sa majorité parlementaire vendredi dernier lors d’un vote au Parlement sur le troisième plan d’aide au pays en cinq ans, d’un montant de 86 milliards d’euros. Il l’a emporté grâce à l’opposition, mais, sur les 149 députés Syriza, 32 ont voté contre et 11 se sont abstenus. Les 13 députés du partenaire de Syriza dans la coalition (ANEL) ont voté pour. Mais si le soutien de ses troupes restait à ce niveau (119 députés sur 300) et que l’opposition cesse de le soutenir, Alexis Tsipras perdrait le pouvoir. Il devrait donc demander un vote de confiance dans les prochains jours.

La Grèce vend ses aéroports….. à l’Allemagne

La Grèce vend ses aéroports….. à l’Allemagne

Conséquence du plan d’aide consentie par l’union européenne, la Grèce se vend contrainte de vendre ses aéroports ….. à……. l’Allemagne qui s’est pourtant longtemps opposée à ce plan. C’est en effet à une entreprise allemande que la Grèce s’apprête à vendre ses premiers «bijoux de famille» depuis janvier dernier. Dans un décret publié ce mardi dans le Journal officiel grec, le gouvernement «approuve» cette opération jusque-là suspendue depuis l’élection d’Alexis Tsipras. En l’occurrence, ce sont 14 aéroports régionaux qui devraient être cédés au consortium Fraport-Slentel en partenariat avec le groupe grec d’énergie Copelouzos pour 1,23 milliard d’euros. Il s’agit notamment des aéroports de villes très actives ou touristiques comme Thessalonique, Corfou, Rhodes, Kos ou encore Santorin.  Pour l’heure, aucun accord n’a encore été signé par les deux parties. «Cela ouvre la voie à un accord définitif au cours des semaines à venir», a déclaré une source gouvernementale grecque. Un porte-parole de Fraport a confirmé cette information en expliquant que la décision d’Athènes constituait «le point de départ de nouvelles négociations». Selon cet accord, le tandem germano-grec devrait investir environ 330 millions d’euros sur quatre ans dans la modernisation des aéroports concernés,  Si cette vente se confirme, la Grèce aura déjà quasiment rempli son objectif de privatisations pour cette année: le pays s’est en effet engagé auprès de ses créanciers à vendre pour 1,4 milliard d’euros. Le projet de loi prévoit ensuite 3,7 milliards tirés des privatisations en 2016 puis 1,3 milliard en 2017. Soit un total de 6,4 milliards d’ici à 2017. Les créanciers exigent la création d’un fonds de privatisation de 50 milliards d’euros – ports, aéroports, chemins de fers sont notamment concernés – qui sera géré par Athènes mais supervisé par les institutions internationales.

 

Grèce : 20 000 migrants en une semaine

Grèce : 20 000 migrants en une semaine

 

Autant de migrants sont arrivés en une semaine que depuis le début de l’année. En effet Plus de 20.000 migrants sont arrivés sur les côtes grecques en une semaine selon le Haut Commissariat de l’ONU au Réfugiés (UNHCR). Un chiffre qui représente presque la moitié des 43.500 migrants arrivés sur le territoire pendant toute l’année 2014. Il s’agirait pour la plupart de Syriens, Afghans et Irakiens. Le “rythme des arrivées ne fait qu’augmenter ces dernières semaines”, a annoncé William Spindler, porte-parole du Haut Commissariat de l’ONU aux Réfugiés. L’UNHCR avait déjà relevé 50.242 arrivées en Grèce sur le mois de juillet, et s’inquiète des conditions dans lesquelles les migrants sont accueillis en Grèce : « Les infrastructures de réception, les services et procédures d’inscription [des migrants] tant sur les îles que sur le continent doivent être renforcées d’urgence », indique le communiqué.

Grèce : Merkel dans le dur !

Grèce : Merkel dans le dur !

 

 

Merkel commence à éprouver de sérieuses difficultés pour faire adopter dans son pays la position qu’elle  a prise sur la Grèce et qui ne manque pas de contradictions. En fait Merkel a alterné entre les positions très dures  de son ministre des finances et la position de compromis de l’Europe soutenue notamment par la France. La dureté du discours de Merkel été surtout destinée à satisfaire les faucons orthodoxes de son pays. Mais d’une certaine manière elle se retrouve un peu piégée d’une part avec le compromis européen d’autre part aussi avec les positions du FMI. Alors qu’elle avait toujours soutenu qu’elle s’opposait à toute diminution de la dette grecque, Merkel convient aujourd’hui qu’on peut envisager un étalement dans le temps, ce qui revient au même. En outre Merkel sollicite fortement le FMI pour obtenir une aide de sa part mais le FMI lui souhaite au préalable que l’union européenne accepte une diminution de la dette. Du coup Merkel éprouve un peu de mal à faire avaler ses contradictions au Parlement allemand. Merkel Angela Merkel a tenté dimanche de rassurer les députés sceptiques de sa majorité sur la participation du Fonds monétaire international (FMI) au nouveau plan d’aide à la Grèce, à trois jours d’un votre clé au Bundestag.  S’exprimant en public sur le dossier pour la première fois depuis la trêve estivale, la chancelière allemande a déclaré à la ZDF être certaine que Christine Lagarde, la directrice générale du FMI, assurerait la participation de celui-ci au nouveau plan si les conditions sont remplies, à la fois concernant les réformes en Grèce et l’allégement du poids de la dette d’Athènes. « Mme Lagarde, la directrice du FMI, a dit très clairement que si ces conditions étaient réunies, alors elle recommanderait au conseil d’administration du FMI que le FMI participe au programme à partir d’octobre », a-t-elle expliqué.   »Je ne doute pas que ce que Mme Lagarde a dit deviendra réalité », a-t-elle ajouté.  L’incertitude sur la participation active du FMI au troisième plan d’aide à la Grèce complique la tâche d’Angela Merkel avant le vote des députés car des élus de la CDU, son parti, et de la CSU, le parti frère bavarois, font de l’implication du Fonds une condition de leur vote favorable.

La Grèce : un accord bancal

La Grèce : un accord bancal

Il aura fallu des heures et des heures pour parvenir à un nouvel accord bancal qui doit encore recueillir l’assentiment de certains parlements nationaux. Accord bancal au caractère à la fois partiel et temporaire. Au mieux la problématique se reposera d’ici 2018. Schématiquement on consent une aide de plus de 80 milliards sur trois ans pour l’essentiel destiné à rembourser les dettes antérieures contre des mesures d’austérité. Mais des mesures d’austérité -dans certaines nécessaires- qui pourraient peser sur la croissance et donc sur les seuls objectifs de résultats budgétaires imposés par Bruxelles. Les contradictions demeurent donc. Côté grec il n’y avait guère d’autre choix que d’accepter les exigences européennes sauf à quitter la zone euro. Côté européen on a toujours voulu afficher un refus d’envisager une restructuration des la dette, c’est-à-dire soit un n’allégement de cette dernière soit un étalement dans le temps qui la rende supportable. Derrière la Grèce se cache une question plus fondamentale, celle de la gestion de la dette européenne qui de toute évidence même sur le long terme ne pourra être entièrement remboursée sauf à une dévaluation progressive et significative de l’euro, processus d’ailleurs déjà engagé. La Grèce et ses créanciers internationaux sont parvenus mardi après d’âpres négociations à un accord sur un nouveau plan d’aide destiné à permettra au pays de rester dans la zone euro et d’éviter une situation de défaut. Au terme d’un marathon de 23 heures entamé lundi après-midi, les membres de la délégation grecque sont sortis épuisés de l’hôtel du centre d’Athènes qui abritait les pourparlers pour annoncer la nouvelle. « Enfin, nous avons de la fumée blanche », a déclaré un responsable du ministère des Finances. « Un accord a été trouvé. Quelques détails mineurs font encore l’objet de discussions ». Le ministre grec des Finances, Euclide Tsakalotos, a évoqué pour sa part « deux ou trois petites questions » restant à régler. Le montant du plan d’aide pourrait atteindre 85 milliards d’euros sur trois ans, selon un responsable du ministère grec des Finances, un diplomate européen évoquant lui aussi un montant du même ordre. L’accord prévoit notamment un versement « immédiat » de 10 milliards d’euros à destination des banques grecques, qui seront recapitalisées d’ici la fin de l’année, selon le responsable grec. La Commission européenne a confirmé pour sa part un accord de principe entre Athènes et ses bailleurs de fonds en précisant qu’il n’y avait pas encore d’accord politique sur ce nouveau plan d’aide. Il faut un accord sur le plan de sauvetage avant le 20 août, date à laquelle Athènes doit rembourser un prêt de 3,2 milliards d’euros à la Banque centrale européenne (BCE). Les deux parties se sont entendues sur les objectifs budgétaires du programme de renflouement, en visant un excédent primaire (hors service de la dette) à partir de 2016. La feuille de route ainsi définie prévoit un déficit primaire de 0,25% du produit intérieur brut en 2015, puis un excédent de 0,5% du PIB en 2016, de 1,75% du PIB en 2017 et de 3,5% du PIB en 2018, a précisé un responsable grec.

Grèce : un accord de bricolage bientôt prêt

Grèce : un accord de bricolage bientôt prêt

 

Un nouvel accord avec la Grèce devrait être signé d’ici la fin août. Pour schématiser à outrance, il s’agit d’un plan qui prévoit de nouveaux prêts surtout destinés à rembourser les précédents, aussi à imposer de nouvelles mesures d’austérité en Grèce. Un plan forcément partiel et provisoire qui au mieux tiendra quelques années au pire quelques mois. La question de la restructuration de la dette en effet à été mise de côté. On sait que la Grèce est dans l’incapacité de rembourser cette dette. En outre la question de la relance de la croissance a été traitée à la légère. Or les nouvelles mesures d’austérité viendront peser sur cette croissance est sans croissance la Grèce aura les pires difficultés à dégager les ressources nécessaires pour apurer seulement une partie de la dette. Au total il s’agit d’un accord bâtard qui résulte de positions opposées entre l’Allemagne qui aurait voulu se satisfaire d’un prêt relais et de la France qui voulait un accord définitif. Un accord définitif mais qui sera bien précaire. La Grèce devrait être en mesure de conclure mardi prochain avec ses créanciers un projet d’accord en vue d’un troisième plan de renflouement financier, qui pourrait permettre le versement d’une première tranche le 20 août, indique une source informée de la téléconférence organisée par des responsables de l’Union européenne vendredi. Les discussions se poursuivent sans accroc et pourraient être bouclées au cours du week-end, ajoute cette source. Si le projet de mémorandum encadrant le déblocage de cette nouvelle aide financière et l’analyse actualisée de la soutenabilité de la dette grecque sont prêts comme prévu mardi, le gouvernement et le parlement grec pourraient les approuver d’ici jeudi. Les ministres des Finances de la zone euro pourraient se retrouver ou organiser une téléconférence vendredi pour accepter ce programme de prêt sur trois ans. La Grèce devrait alors adopter un nouveau train de réformes avant le 20 août en parallèle aux procédures nationales de ratification afin de recevoir le premier versement à temps pour faire face à une échéance cruciale de remboursement d’obligations à la Banque centrale européenne (BCE) à cette date. « Tout le monde travaille sur un plan A, un accord avec un versement au 20 août », a ajouté la source. Les négociations en vue de ce troisième plan d’aide à la Grèce depuis 2010 ont débuté le 20 juillet, une semaine après que les dirigeants de la zone euro eurent présenté à Athènes un certain nombre d’exigences préalables à l’ouverture des discussions.  Conformément à l’accord conclu le 13 juillet à Bruxelles, Athènes, les institutions européennes (Commission, Banque centrale européenne et Mécanisme européen de stabilité, le fonds de sauvetage de la zone euro) et le Fonds monétaire international discutent d’un plan qui pourrait atteindre 86 milliards d’euros et empêcher que la Grèce fasse défaut sur sa dette.

Sondage confiance Hollande : plus 3 points, effet Grèce

Sondage confiance Hollande : plus 3 points, effet Grèce

Avec cette hausse, François Hollande est en train de rattraper petit à petit sa dégringolade du mois de juin. C’est surtout  l’effet de son action lors de la négociation concernant la Grèce. Le chef de l’Etat n’est qu’à deux points de son pic de l’année, à 29 %, atteint en février après les attentats contre « Charlie Hebdo » et l’Hyper Cacher. « Sa cote de confiance reprend des couleurs », souligne Julie Gaillot de CSA.  Cette remontée est avant tout due à une multiplication d’événements où François Hollande a pu endosser ses habits de chef de l’Etat, ce qui traditionnellement lui profite. « En juillet, il a multiplié les déplacements et les prises de parole, qui ont conforté sa stature présidentielle, ce qui a dopé sa cote », pointe Julie Gaillot. Son rôle dans la crise grecque et son intervention du 14 juillet ont certainement joué un grand rôle dans ce regain de confiance. « Sur la crise grecque, certains ont salué son habilité et sa ténacité. Et lors du 14 juillet, il s’est positionné en protecteur de la nation face à la menace terroriste. Il a donné de la hauteur à sa fonction », explique Julie Gaillot. L’accord avec l’Iran a pu également contribué à faire grimper sa cote de confiance, même si son rôle a été moins visible. L’autre bonne nouvelle pour François Hollande est son retour en grâce du côté des sympathisants socialistes. « Il atteint à nouveau les 70 %, ce qui n’était plus le cas depuis des mois », souligne Julie Gaillot. S’il a regagné le cœur des sympathisants du Parti socialiste, il peine un peu plus avec son électorat. « C’est plus lent et plus difficile, seulement 58 % de ses électeurs du premier tour lui font confiance », précise Julie Gaillot. Plus étonnant, il remonte aussi à droite, excepté chez les sympathisants de l’UDI, grâce à sa posture de « président qui fait fonction de président ». Du côté de Manuel Valls, pas de grand changement en revanche. La cote de confiance du Premier ministre se maintient à 38 % et il est toujours largement devant François Hollande, malgré la remontée du président. Le regard porté sur les ministres est dans l’ensemble plutôt bienveillant, une constante en été selon le CSA. Seule exception, Christiane Taubira qui dégringole de 4 points. La polémique sur la conduite sans permis a un peu égratigné l’image de la ministre de la Justice.

 

Après la Grèce, la France ?

Après la  Grèce, la France ?

Dans l’affaire concernant la négociation d’un nouveau plan pour la Grèce c’est une nouvelle partie de poker qui s’est joué entre la France et l’Allemagne. La France qui craint par-dessus tout d’être la prochaine cible de Bruxelles et qui s’abrite derrière la protection de l’Allemagne dans le cas grec. Dans une interview accordée au quotidien allemand des affaires Handelsblatt et publiée ce lundi 3 août, le ministre français des Finances, Michel Sapin, se plaît à insister sur sa divergence avec Wolfgang Schäuble, son homologue allemand. En réalité il y a une convergence conjoncturelle entre la France et l’Allemagne mais La chancelière refuse de remettre en cause l’irréversibilité de l’euro. La monnaie unique est essentielle pour l’économie allemande et elle ne peut prendre le risque de la voir se déliter autour d’une nouvelle « zone mark » dont la monnaie serait fortement réévaluée. Sans compter les effets collatéraux financiers pour le budget allemand, mais aussi pour le système bancaire allemand. Le jeu consistait à savoir qui craignait le plus le Grexit.  La France et Michel Sapin sont simplement alignés sur la position d’Angela Merkel. Bercy et l’Elysée ne veulent pas non plus du Grexit et d’une « zone euro resserrée » qui mettrait davantage de pression sur la France. Mais la France souhaitait aussi stopper « l’expérience Syriza » qui risquait de remettre en cause les fondements des choix économiques du gouvernement Valls. Paris a donc profité tout autant que la chancelière de la menace agitée par Wolfgang Schäuble et de ses conséquences. Donc, s’il y a dissension théorique, il y a en réalité, dans les faits, un accord complet entre la France et l’Allemagne sur la gestion de la crise grecque. . La raison en est connue de tous : la France doit faire accepter par Berlin son statut de médiocre élève de la classe en termes de finances publiques. C’est l’épée de Damoclès qui menace en permanence Paris. Certes, c’est Bruxelles qui donne les bons et les mauvais points en ce domaine, comme les délais ou les punitions. Mais la Commission ne saurait s’opposer frontalement à Berlin qui, compte tenu de sa noria d’alliés dans et hors de la zone euro, fait la pluie et le beau temps au Conseil européen.   L’opposition entre Michel Sapin et Wolfgang Schäuble est donc une opposition de forme. Quelle est alors sa fonction ? Celle d’envoyer plusieurs messages aux Français. Le premier, c’est que le gouvernement français est un contrepoids à l’Allemagne. En s’opposant à Wolfgang Schäuble, Michel Sapin apparaît comme une défense contre une Europe égoïste voulue par le ministre allemand. Mais il oublie de préciser qu’Angela Merkel a été celle qui a empêché les plans réels ou supposés de son ministre. Toujours est-il que ceci permet de donner au gouvernement français un vernis utile électoralement de « gauche » en défendant une supposée solidarité intra-européenne face à une « droite allemande » prétendument prête à détricoter la zone euro. Ce qui fait dire à Yanis Varoufakis, dans sa dernière interview à El Pais, que « la destination finale de la troïka est Paris. »

 

Grèce : en attendant des enquêtes anti corruption contre l’Allemagne ?

Grèce : en attendant des enquêtes anti corruption contre l’Allemagne ?

 

Provisoirement et partiellement un plan à été décidé par l’union européenne pour sauver la Grèce. Pour autant ce plan est encore loin d’être finalisé. Une nouvelle crise n’est pas inenvisageable à terme. La Grèce pourrait alors ressortir un plan destiné à punir des entreprises allemandes jugées corrompues. Une hypothèse alors envisagée avant le récent plan de sauvetage. De fait, les entreprises allemandes ont largement profité de la Grèce depuis son adhésion au système monétaire européen. Si les grecs ont une responsabilité dans la dégradation économique et financière de leur pays les pays partenaires de la Grèce, notamment l’Allemagne, ont  profité des débouchés économiques dans ce pays depuis son adhésion à l’euro. Un plan d’urgence grec au cas où le pays aurait été contraint de rompre avec ses créanciers comprenait des mesures de nationalisation ainsi qu’une enquête anticorruption agressive ciblant des entreprises allemandes, a affirmé samedi un journal grec. Selon le quotidien Efimerida Ton Syntakton, le plan était conçu pour « accroître le coût de la rupture » pour les créanciers de la Grèce. « Dans le langage du basketball, le gouvernement comptait appliquer une pression défensive », a expliqué le quotidien. Le plan incluait la nationalisation de la société OPAP, détenant le monopole des jeux et privatisée en 2013, en plus des recettes de péage provenant des autoroutes et du plus grand pont du pays, a indiqué le journal citant des sources gouvernementales.   Athènes prévoyait également de s’atteler à la lutte contre la corruption, ciblant plusieurs sociétés allemandes actives en Grèce, comme Siemens, Lidl, Allianz, MAN et Hochtief.  Le gouvernement grec n’avait pas commenté l’information samedi. Le Premier ministre Alexis Tsiprasa déclaré vendredi au Parlement qu’il avait demandé à son ancien ministre des Finances, Yanis Varoufakis, de préparer un « plan de défense » au cas où la Grèce aurait été contrainte de quitter la zone euro sous la pression de ses créanciers les plus intransigeants, parmi lesquels l’Allemagne.

 

Grèce : et maintenant recapitaliser les banques

 

Grèce : et maintenant recapitaliser les banques

Comme prévu il ce révèle que le plan grec négocié avec l’Europe est trop partiel et temporaire. Il s’agit aussi maintenant de recapitaliser des banques particulièrement affaiblies. Faute de nouveaux capitaux propres nombre de ces établissements pourraient disparaître. Il conviendrait donc de prévoir une trentaine de milliards qui viendraient s’ajouter aux aides déjà décidées soit une centaine de milliards au total. Cette nouvelle éventuelle ferait progresser un endettement déjà insupportable. Un véritable cercle vicieux car le contrôle des capitaux actuels paralyse l’économie tandis que l’atonie de l’activité générale pèse lui sur la santé des banques. Le feuilleton grec et dont destiné à occuper encore l’actualité pendant des semaines des mois et sans doute  des années. Les banques grecques s’apprêtent donc  à laisser les contrôles de capitaux en place pendant plusieurs mois, jusqu’à l’arrivée d’argent frais de la part des partenaires européens d’Athènes, en même temps qu’une restructuration en profondeur du secteur. Le redressement des banques grecques soulève un difficile dilemme: la zone euro doit-elle prendre une part du capital des établissements de crédit du pays après avoir demandé aux détenteurs d’obligations et même aux gros déposants d’accepter des pertes, ou bien le coût de recapitalisation des banques doit-il s’ajouter à la montagne de dettes qui pèse sur la Grèce? La réponse à cette question pourrait retarder la conclusion d’un accord pour un troisième plan de sauvetage du pays que les négociateurs veulent boucler dans les semaines qui viennent.  Plus les négociations dureront et plus la situation des banques se dégradera alors même que le plafond de 420 euros par semaine fixé pour les retraits d’argent étouffe l’économie du pays et la capacité des débiteurs à rembourser leurs emprunts. »Les banques sont complètement paralysées mais l’économie s’affaiblit », note un responsable, faisant référence à l’augmentation du montant des prêts non remboursés. Le gel des capitaux ne devrait pas disparaître de si tôt, même si les contrôles pourraient être légèrement assouplis comme c’est le cas depuis vendredi pour les transferts d’argent à l’étranger des entreprises. Le débat est lié à ceux sur les réformes structurelles à mener dans le pays, sur la souveraineté de la Grèce face aux contrôles de ses créanciers européens et sur la question de savoir si l’économie du pays peut se redresser avec une dette de 300 milliards d’euros, bien plus importante que son PIB annuel.

Grèce : demande d’aide au FMI pour rembourser…..le FMI et la BCE

Grèce : demande d’aide au FMI pour rembourser…..le FMI  et la BCE

Finalement ça continue, la Grèce doit emprunter pour rembourser ses créanciers. Une situation ubuesque car faute de croissance (plombée par l’austérité) ; la Grèce ne peut faire face à ses échéances de remboursement qu’en empruntant aux mêmes créanciers. On  tourne évidemment en rond , cela surtout pour satisfaire des opinions publiques européennes qui se recroquevillent sur elles mêmes en accusant le voisin d’être responsable de leurs propres difficultés. Le gouvernement grec dominé par le parti de gauche radicale Syriza souhaitait se passer dans tout nouveau plan d’aide du FMI, considéré comme un trop fervent partisan de la rigueur, mais avait dû faire marche arrière face à l’Allemagne notamment. Formellement, l’aide du Fonds à la Grèce court encore jusqu’au printemps 2016, et une nouvelle demande n’était pas nécessaire.  Le courrier d’Euclide Tsakalotos, qui commence par « Chère directrice générale du FMI » et qui rappelle que la Grèce s’est « engagée à mettre en oeuvre un certain nombre de politiques » visant à soutenir ses finances publiques et à ramener la croissance, apparaît donc surtout comme un geste de bonne volonté politique. La lettre est publiée alors que le processus de négociation d’un troisième plan d’aide semblait patiner vendredi.  Alors qu’Athènes a déjà validé plusieurs étapes, notamment deux votes sur des réformes qui ont coûté une partie de sa majorité parlementaire au Premier ministre Alexis Tsipras, le flou subsistait sur l’arrivée dans le pays de hauts fonctionnaires de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne et du FMI. L’équipe chargée d’évaluer l’économie grecque et les réformes engagées, qui n’avait plus mis les pieds depuis près d’un an en Grèce en raison d’une hostilité grandissante envers cette « troïka », est attendue « dans les prochains jours ».  Une source ministérielle grecque avait annoncé son arrivée vendredi, mais d’autres sources proches du dossier ont évoqué des problèmes « logistiques ». « On discute encore du lieu car il faut trouver un endroit accessible, près des ministères », a souligné l’une d’elles.  L’enjeu de ce nouveau cycle de réunions est la finalisation, d’ici au 20 août au plus tard, du troisième plan d’aide dont le principe a été accepté dans la douleur le 13 juillet. La Grèce, dont les caisses sont vides, doit rembourser plus de trois milliards d’euros à la BCE le 20 août, puis 1,5 milliard au FMI en septembre.  Le calendrier va être serré. Il s’agit de définir des actions prioritaires à mettre en oeuvre, décider du calendrier de versement et trouver un accord sur la trajectoire budgétaire de la Grèce, retombée en récession au premier trimestre, selon une source proche des discussions. Au cours de ce processus, le montant exact du plan d’aide, évalué pour l’instant de 82 à 86 milliards d’euros, pourrait être révisé.

Grèce : des élections inévitables

Grèce : des élections inévitables

 

La majorité de Tsipras dans son parti Cyrisa s’effrite encore avec le deuxième train de mesures austérité. Il apparait de plus en plus vraisemblable que Cyrisa va éclater et que des élections seront nécessaires pour recomposer le paysage politique. Une nouvelle formation pourraiat naître autour de Tsipras mais sans les ultras. Les premières mesures – hausse de la TVA, réforme des retraites, des règles de négociation collective, du droit de grève et des licenciements, des privatisations – ont été approuvées il y a une semaine avec le soutien de l’opposition du centre et de la droite, et 39 élus de Syriza, le parti de la gauche radicale élu en janvier en promettant de mettre fin à cinq ans d’austérité, ont voté contre ou se sont abstenus. Cette fronde a obligé Alexis Tsipras à remanier ce week-end son gouvernement. Sa coalition, qui regroupe Syriza (149 élus) et le parti de droite nationaliste Anel (13 élus), dispose d’une majorité théorique de 162 sièges sur les 300 que compte la Vouli, mais le Premier ministre a vu son soutien tomber la semaine dernière à 123 voix.  Le nouveau vote de mercredi permettra à Alexis Tsipras de compter ses soutiens. « Jusqu’ici, j’ai vu certaines réactions, j’ai entendu des déclarations héroïques mais aucune proposition alternative n’a été présentée », a déclaré le Premier ministre mardi aux dirigeants de Syriza, soulignant que les ‘durs’ du parti ne pouvaient ignorer le désir de la majorité des Grecs de rester dans la zone euro. Pour la presse grecque, un congrès de Syriza devrait avoir lieu dans les prochaines semaines et des élections anticipées sont à prévoir dès la rentrée de septembre.   »Nous pourrions aller vers des élections, si c’est nécessaire », a déclaré mercredi la porte-parole du gouvernement, Olga Gerovasili, tout en jugeant que cela ne serait pas judicieux en ce moment, « alors que nous essayons de faire en sorte de revenir à une situation normale ».

Grèce : enterrement plus cher ; un conseil : différer l’achat !

Grèce : enterrement plus cher ;  un conseil : différer l’achat !

 

Combattre la vie chère en Grèce pas facile ou alors différer les achats comme les enterrements devenus inabordables avec la hausse de TVA. Pas vraiment un achat d’urgente  nécessité ! En attendant qu’UBertombe propose l’enterrement collaboratif : de cercueils à deux places. En effet   Parmi les mesures adoptées, la hausse de la TVA de 13 à 23%, doit s’appliquer dès lundi. Sont d’emblée concernés par le nouveau seuil d’imposition certains produits d’alimentation, les actes dentaires non remboursés ou encore les services funéraires. Une décision controversée. En 2011, le Wall Street Journal révélait que le taux de suicide grecs avaient pratiquement doublé depuis le début de la crise en 2009. Premiers concernés, les commerces grecs vont devoir s’adapter à la nouvelle législation. Parmi les produits tombés dans le creux de la nouvelle assiette (recensés en grec sur ce site) on trouve : la restauration, les frais de réception et de radio-télévision, ou encore les billetteries d’événements. Une mesure d’ampleur dans un pays qui, en 2014, a accueilli près de 22 millions de touristes en 2014, et s’attend à autant en 2015. Des produits de la vie courante sont également touchés : le café, le thé, sucre, les viandes comestibles et les crustacés. Pour compenser les pertes, certains commerçants n’hésitent pas prévoir une hausse de leur prix, comme le rapporte sur place l’envoyée spéciale du Monde

 

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