Archive pour le Tag 'Grèce'

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Grèce : encore davantage de récession

Grèce : encore davantage de récession

 

D’après les technocrates de Bruxelles, la Grèce va mieux ! Curieux car la récession est encore plus prononcée que ce qui avait été prévu . Le produit intérieur brut (PIB) de la Grèce a reculé de 5,6% en rythme annuel au premier trimestre, contre une baisse de 5,3% annoncée en première estimation, selon les chiffres publiés vendredi publiée par Elstat, l’office national des statistiques. L’économie grecque, soumise à un régime d’austérité budgétaire extrêmement sévère imposée par les bailleurs de fonds internationaux, enregistre sa sixième année consécutive de récession. Le PIB de la Grèce avait reculé de 5,7% sur un an au cours des trois derniers mois de l’an dernier. Les données relatives à l’évolution du PIB d’un trimestre à l’autre ne sont pas disponibles. L’économie devrait enregistrer un recul compris entre 4,2% et 4,6% cette année – après une contraction de 6,4% en 2012 – avant une reprise attendue en 2014.

 

Grèce : Bruxelles refuse les critiques du FMI

Grèce : Bruxelles refuse les critiques du FMI

 

26.8% de chômeurs et ce n’est as un échec, en substance la position de Bruxelles ! La zizanie règne entre les créanciers publics de la Grèce. Ce jeudi 6 juin, Bruxelles affiche « ,son désaccord fondamental » avec les conclusions du Fonds monétaire international (FMI). C’est ce qu’a déclaré, Simon O’Connor, porte-parole de la Commission européenne.
 Dans son rapport évalant les résultats du premier plan d’aide à la Grèce, en 2010, le FMI a reconnu, mercredi 5 juin, des « échecs notables ».  Il questionne le rôle joué par la troïka, c’est à dire l’Union européenne, la Banque centrale européenne et lui-même, considérant que la restructuration de la dette dont le pays a été l’objet, en 2012, aurait du survenir dès 2010.  C’est sur ce dernier point que le FMI et la Commission européenne s’opposent. Simon O’Connor, indique notamment qu’une telle solution aurait, en 2010, déstabiliser l’ensemble de la zone euro. Le rapport du FMI « ne tient pas compte de l’interconnexion entre les pays de la zone euro », a-t-il dit, rappelant que la crise grecque constituait une « situation difficile et sans précédent ».  La troïka, qui regroupe la Commission, le FMI et la Banque centrale européenne, « n’existait pas il y a trois ans  » et « a été mise sur pied à partir de rien », a-t-il rappelé. « Nous avons des traditions et des approches différentes, mais nous avons toujours réussi à aboutir à des solutions solides », a-t-il insisté. Le FMI avait également tablé sur des prévisions de croissance trop optimistes, estimant que le PIB grec serait positif dès 2012, alors que le pays s’est enfoncé dans la récession en 2013. La Commission va elle-même publier un rapport sur le travail avec ses partenaires au sein de la troïka, a indiqué Simon O’Connor, sans préciser sa date de publication.

 

Chômage Grèce à 26.8%, nouveau record

Chômage Grèce à 26.8%, nouveau record

 

Le taux de chômage en Grèce a continué d’augmenter et a inscrit un nouveau record à 26,8% de la population active au mois de mars, a annoncé jeudi l’institut national des statistiques Elstat. La proportion de demandeurs d’emploi dans la population active grecque reste plus de deux fois supérieur à la moyenne de la zone euro (12,2% en avril). « C’est le chômage de longue durée qui est le plus préoccupant : il dépasse 60% (du total) », souligne Angelos Tsakanikas, du cercle de réflexion IOBE, rappelant qu’en 2008 plus de 45% des chômeurs étaient sans emploi depuis plus d’un an. Par tranche d’âge, les jeunes (15-24 ans) restent les plus touchés avec un taux de chômage de 58,3% en mars contre 64,2% en février. La Grèce, qui traverse sa sixième année consécutive de récession, a vu son taux de chômage tripler depuis 2009, le nombre de demandeurs d’emploi dépassant désormais 1,3 million pour une population de 11,3 millions de personnes. Cette envolée du chômage se traduit entre autres par une forte augmentation du nombre de sans-abri. Selon l’organisation non gouvernementale Klimaka, 60% des personnes vivant dans la rue aujourd’hui ont perdu leur logement au cours des deux dernières années et 47% d’entre elles ont des enfants à charge. Pour tenter de lutter contre la montée du chômage, le gouvernement grec souhaite mobiliser quelque 170 millions d’euros de fonds de développement régional de l’Union européenne mais il attend la décision de la Commission. La banque centrale grecque prévoit un pic du taux de chômage à 28% avant un début de reflux à partir de 2015.

 

Grèce : l’austérité fait des morts

Grèce : l’austérité fait des morts

Le taux de mortalité résultant de suicides et d’homicides a augmenté de 22,7% et de 27,6% respectivement de 2007 à 2009 surtout parmi les hommes, précisent les auteurs de ce rapport publié dans l’American Journal of Public Health, en se basant sur les statistiques du gouvernement.  Ils ont aussi constaté un accroissement du nombre de cas de troubles mentaux, d’abus de drogue et même de maladies infectieuses provoquées par le virus du Nil occidental et du sida.  Ces phénomènes ont coïncidé avec une forte hausse du chômage à la suite de la crise économique de 2007 dont le taux est passé de 7,2% en 2008 à 22,6% au début de 2012.  En même temps, les dépenses de l’Etat consacrées aux services publics ont été fortement réduites, le budget du Ministère de la Santé baissant pour sa part de 23,7% de 2009 à 2011.  Cette diminution des services de santé publique s’est aussi produite au moment où un grand nombre de Grecs au chômage ont été contraints de réduire leurs recours aux soins médicaux privés pour se faire soigner dans des organismes publics dont les moyens étaient également très réduits et plus entièrement gratuits.  Quand on taille dans les programmes d’échange de seringues pour les drogués et la distribution de préservatifs, le risque de contracter le virus du sida augmente, soulignent les auteurs. Les nouveaux cas d’infection par le VIH (virus de l’immunodéficience humaine) ont augmenté de 57% de 2010 à 2011 (607 à 954).   »Nous nous attendions à ce que les mesures d’austérité aient des effets négatifs sur les services de santé et la santé publique mais l’impact a été beaucoup plus sévère que nous avions imaginé », a expliqué le principal auteur de cette étude, Elias Kondilis, chercheur à l’Université Aristote.  Citant la situation grecque, ces chercheurs mettent en garde contre des effets néfastes similaires sur la santé publique dans d’autres pays européens confrontés à une situation économique difficile et même les Etats-Unis où on évoque des coupes dans les programmes de couverture médicale des retraités et de santé publique.   »La politique des coupes budgétaires actuellement proposées (…) auraient les mêmes effets dévastateurs sur les services de santé et la santé publique aux Etats-Unis », estime le Dr Howard Waitzkin, professeur retraité de médecine et de sociologie à l’Université du Nouveau-Mexique, coauteur de l’étude.

 

Les objectifs de La Grèce étaient irréalisables !

Les objectifs de La Grèce étaient irréalisables !

Les objectifs d’assainissement budgétaires fixés à la Grèce par ses bailleurs de fonds internationaux étaient « irréalisables », contrairement à ceux assignés à l’Irlande, selon une étude de l’Organisation bancaire internationale (IIF) rendue publique jeudi.  En conséquence, l’IIF plaide pour que les bailleurs de fonds du pays surendetté, UE et FMI, assouplissent leurs exigences de rigueur et envisagent « un financement additionnel » en faveur du pays.  En Irlande, « les mesures d’ajustement ont été douloureuses mais plus gérables politiquement et socialement », écrit dans cette note Jeffrey Anderson, directeur pour les affaires européennes de l’IIF.  Dans le cas de l’Irlande, souvent présentée comme une success-story du redressement au pas de charge face au contre-exemple de la Grèce, qui vit sa sixième année de récession après trois ans de cure d’austérité, « les objectifs étaient réalisables. Ceux fixés à la Grèce ne l’étaient pas », note-t-il.   »Un ajustement budgétaire plus tempéré a aidé l’Irlande à réussir à retrouver de la croissance (…) Appliquer cet exemple à la Grèce pour aider à la relance nécessiterait un financement additionnel », ajoute-t-il.  L’UE n’a pas exclu d’envisager une telle rallonge, qui pourrait prendre la forme d’un nouvel effacement d’une partie de la dette grecque, si Athènes respecte la feuille de route d’austérité et réformes qui lui a été prescrite, mais aucun engagement n’a jusque là été pris.  Selon l’étude de l’IIF, ce nouveau coup de pouce à un pays qui bénéfice déjà de prêts UE-FMI de 240 milliards d’euros, et a procédé en 2011 et 2012 avec ses créanciers privés à deux restructurations de ses créances souveraines « aurait au final un coût bien moindre que si le PIB grec continue de chuter et si les doutes sur la solvabilité du pays ne reculent pas ».  L’IIF, qui a négocié avec Athènes son premier effacement de créances, a livré cet audit alors qu’Athènes et la troïka, représentant ses créditeurs officiels, peinent à s’entendre sur les modalités des mesures d’austérité et réformes dont le pays doit poursuivre la mise en oeuvre.  La Grèce a fait « des progrès significatifs » mais des questions restent à régler, ont affirmé jeudi la Banque centrale européenne (BCE), la Commission européenne et le Fonds monétaire international (FMI), après un ajournement des discussions avec Athènes, qui doivent reprendre début avril.

Grèce: « pas encore sortie de l’hôpital « ( Samaras); vivante ou morte ?

Grèce: « pas encore sortie de l’hôpital « ( Samaras); vivante ou morte ?

« Il n’y aura pas plus de mesures d’austérité », a déclaré M. Samaras lors d’un discours devant le comité politique de son parti conservateur, retransmis par la télévision. « Et dès que la croissance reviendra, des mesures d’allègement commenceront doucement », a-t-il ajouté, soulignant néanmoins que l’économie grecque était « sortie des soins intensifs mais pas de l’hôpital ». Les représentants de la troïka des créanciers –la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI)– se trouvent depuis une semaine à Athènes dans le cadre d’un audit trimestriel visant à évaluer la situation économique du pays ainsi que les progrès dans l’application des réformes dictées en contrepartie des prêts accordés à la Grèce pour l’aider à sortir de la crise. Les représentants de la troïka ont décidé de prolonger d’une semaine leur séjour en Grèce et une rencontre prévue avec M. Samaras jeudi a été repoussée. Ils discutent avec les autorités grecques notamment des réductions d’emplois dans le secteur public, de l’accélération du programme de privatisations et de la recapitalisation des grandes banques. Antonis Samaras a démenti samedi tout blocage dans les négociations. « Il y a une discussion sur certaines choses. Je n’appellerai pas cela un blocage mais plutôt une discussion sur la façon d’appliquer ce qui a été convenu », a-t-il expliqué dans un entretien à l’hebdomadaire financier Axia. La troïka des créanciers fait notamment pression pour le licenciement de quelque 25.000 fonctionnaires au cours de 2013 et d’un total de 150.000 d’ici fin 2015, selon les mesures de rigueur adoptées par la Grèce l’année dernière. Au terme de son séjour en Grèce, la troïka doit élaborer un rapport sur la situation économique de la Grèce en vue du déblocage à la fin du mois d’une nouvelle tranche de 2,8 milliards d’euros des prêts internationaux.

 

Grèce : Grève d’avertissement pour l’Europe

Grèce : Grève d’avertissement pour l’Europe

 

Un Grève générale aujourd’hui en forme d’avertissement pour l’UE ; les grecs ne supportent plus l’austérité imposée par l’Europe qui se traduit notamment par un taux de chômage de 27% (plus de 50% chez les jeunes).  La journée d’action, la première de l’année, à l’appel des centrales syndicales du public, Adedy, et du privé, GSEE, doit perturber les transports, notamment aériens du fait d’arrêts de travail en cours de journée des aiguilleurs du ciel.  Les trains et dessertes urbaines seront affectées, tandis que les bateaux desservant les îles doivent rester à quai.  Succédant à une grève générale en novembre, et à plus d’une dizaine depuis le début de la crise grecque en 2010, le débrayage doit culminer avec une manifestation dans le centre d’Athènes à la mi-journée.  Il doit aussi perturber le fonctionnement des administrations, écoles et hôpitaux, tandis que les syndicats d’avocats et de commerçants s’y sont ralliés. Arqués contre le nouveau train d’austérité que le pays surendetté a dû adopter cet automne pour rester sous perfusion financière internationale, la GSEE et l’Adedy avaient appelé à cette mobilisation en riposte à la décision du gouvernement de briser deux récentes grèves, du métro d’Athènes et des marins, en recourant à la réquisition.  La GSEE a assuré dans un communiqué lutter « pour les conventions collectives, des mesures contre le chômage », dont le taux a explosé à 27%, « et pour la sauvegarde des droits démocratiques ».  L’Adedy entend aussi faire barrage à des licenciements dans la fonction publique, dont les créanciers veulent réduire la taille.  Alors que le pays traverse sa sixième année de récession, le principal parti d’opposition, le Syriza, de gauche radicale, a appelé à une mobilisation massive pour « faire tomber le plus vite possible » le gouvernement de coalition droite-gauche modére emmené par le conservateur Antonis Samaras.  La police a prévu un important dispositif pour prévenir les débordements, fréquents lors des manifestations anti-austérité en Grèce.  La grève constitue un avertissement social avant l’arrivée attendue d’ici début mars à Athènes de la troïka des créanciers (UE-BCE-FMI), qui doit juger du respect par Athènes de ses engagements de rigueur et réformes, conditionnant la poursuite du versement des prêts UE-FMI, censés atteindre d’ici 2014 un total de 240 milliards d’euros.

 

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Grèce déficit au plus bas et chômage au plus haut

Grèce déficit au plus bas et chômage au plus haut

 

L a Grèce est sauvée ou presque puisque déficit est au plus bas mais le chômage au plus haut é7% de chômeurs et plus de 50% chez les jeunes. Le déficit des comptes courants de la Grèce a été ramené l’an dernier à son plus bas niveau depuis l’entrée du pays dans la zone euro, reflétant la mise en place progressive par Athènes des mesures d’austérité drastique qui lui ont été imposées. Ce déficit a été réduit de 73% à 5,58 milliards d’euros, résultat d’une baisse des importations et des charges d’intérêt à la suite de la réduction de la dette souveraine du pays, a annoncé mardi la Banque de Grèce. Le déficit courant a été ramené à 2,9% du produit intérieur brut (PIB), contre 9,9% en 2011 et à son niveau le plus faible depuis au moins 1999, selon les données disponibles. Les importations, hors produits pétroliers, ont chuté de 12% à 41,6 milliards d’euros, selon les statistiques de la banque centrale. Les exportations de biens, hors carburants traités dans les deux raffineries du pays, ont augmenté de 3,8% sur la même période, à 13,85 milliards d’euros. La charge d’intérêts sur la dette souveraine de la Grèce a chuté après une décote de 75% imposée aux créanciers privés en mars. Le solde de ce compte a baissé de 75% à 2,16 milliards. Les revenus du tourisme, principale source de revenus du pays, ont accusé une baisse de 4,6% à 10,2 milliards d’euros.

François Hollande en Grèce pour prendre le contre-pied de Merkel

François Hollande en Grèce pour prendre le contre-pied de Merkel

Hollande va à Athènes pour soutenir la Grèce mais sans doute en même temps pour légitimer auprès de l’UE  la demande d’assouplissement de l’austérité en France également. François Hollande se rend mardi en Grèce pour adresser « un message de confiance et de soutien » à ce pays aujourd’hui convalescent après avoir échappé à une sortie de la zone euro, au prix d’une cure d’austérité budgétaire sans précédent qui l’a plongé dans la récession.  La visite du président français intervient alors que la Grèce donne des signes tangibles de redressement financier et table désormais sur un déficit public à 4,3% du PIB pour 2013, contre un objectif initial de 5,5%.Notons qu’en France le déficit 2013 sera proche de celui de la Grèce ( autour de 4% )!  Une révision qui tombe à pic avant avant l’arrivée attendue fin février des inspecteurs de la « troïka » des bailleurs de fonds (FMI-BCE-UE) chargés de contrôler la bonne tenue des comptes du pays, condition du versement des prêts internationaux.  Mais, dans le même temps, la Grèce continue de s’enfoncer dans la récession avec un taux de chômage qui a franchi la barre de 27%, et un PIB qui continue de plonger, avec une nouvelle chute prévue de 6,4% pour l’année 2012.  Dans ce contexte, François Hollande veut porter « un message de confiance et de soutien », indique l’Elysée, soulignant que depuis son arrivée au pouvoir il y a neuf mois, le président français a constamment plaidé pour le maintien de la Grèce dans la zone euro.  La France, qui participe à la « Task force » européenne chargée d’aider la Grèce à rendre son économie compétitive, propose notamment « son expertise » pour réformer ses grandes administrations jugées défaillantes, en particulier dans le domaine fiscal, judiciaire et de santé publique.  Par ailleurs, malgré la récession, le pays « reste un débouché commercial très important pour les entreprises françaises », souligne la présidence française.  Parmi elles, Bic avec son centre mondial de recherche et l’une de ses principales usines de production de rasoirs; Lafarge, avec sa plus grande cimenterie européenne; Alstom très impliqué dans le projet de métro d’Athènes, ou encore Vinci, candidate à la réalisation de nouvelles infrastructures.  La visite de M. Hollande sera, assure un diplomate français, d’une toute autre nature que celle d’Angela Merkel le 9 octobre dernier, quand 30.000 manifestants protestaient dans le centre d’Athènes contre l’orthodoxie financière prônée par Berlin, pendant que la chancelière allemande invitait les Grecs à poursuivre leurs efforts pour rester dans la zone euro. « Là on est plutôt dans l’idée concrète de favoriser les créations d’emplois, marquer de notre confiance, de trouver des partenariats économiques » souligne-t-on à l’Elysée.  Sans vouloir parler de « contre-pied » à Mme Merkel, Paris fait valoir que la République hellénique entretient avec la France des liens « très anciens », « beaucoup plus naturels et directs qu’avec l’Allemagne »  M. Hollande arrive toutefois à Athènes dans une position qui n’est pas très confortable.  D’une part, l’adoption, le 8 février à Bruxelles, d’un budget de l’UE marqué du sceau de l’austérité pour la période 2014-2020 a contrecarré son ambition d’impulser une politique européenne tournée vers la croissance et l’emploi, comme il l’avait affirmé haut et fort en juin dernier.  D’autre part, le renoncement de son gouvernement à ramener le déficit public de la France à 3% du PIB en 2013, conformément à ses engagements européens, pourrait rendre moins crédibles ses conseils de bonne gestion à la Grèce.  Au cours de son déplacement, M. Hollande sera reçu par le Premier ministre Antonis Samaras, à la tête d’une coalition gouvernementale rassemblant droite, socialistes et gauche modérée, et le président de la République Karolos Papoulias.

 

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Grèce : les dégâts de l’austérité dus à une erreur de calcul du FMI bientôt corrigée !

Grèce : les dégâts de l’austérité dus à une erreur de calcul du FMI bientôt corrigée !

 

Le FMI a fait son autocritique, si la croissance est aussi négative depuis 5 ans en Grèce, c’est la faute à un coefficient multiplicateur entre l’austérité et le PIB. Pour parler plus simplement les modèles du FMI ses sont complètement plantés.  Compte tenu que « la troïka (UE-BCE-FMI) a reconnu qu’il y a eu des erreurs » et que « le gouvernement grec fait actuellement un effort sérieux pour rétablir la confiance du pays », « tout cela pourrait conduire à des rectifications » et l’apaisement de la rigueur, a souligné le ministre grec Costis Hadzidakis  Plusieurs hauts responsables de l’UE et du FMI ont critiqué l’impact de l?austérité stricte imposée au pays depuis le début de la crise de la dette en 2010, qui a plongé la Grèce dans une récession profonde. Le débat a rouvert après un récent article des économistes au FMI, Olivier Blanchard et Daniel Leigh, où ils expliquaient que l’utilisation d’un mauvais coefficient de calcul a débouché sur une sous-estimation des effets négatifs de l’austérité en Europe.  Tenant d’une ligne plus souple au sein du FMI, M. Blanchard avait déjà reconnu que les effets de l’austérité sur la croissance avaient été sous-estimés notamment en Grèce, en récession pour la cinquième année consécutive.  En octobre, le ministre adjoint grec aux Finances, Christos Staikouras, avait relevé que le FMI s’était trompé en matière d’impact de la rigueur sur la récession.  Depuis 2009, « le coefficient multiplicateur » des mesures de rigueur sur le recul de croissance a été « d’environ 1, au lieu de 0,5″ qui avait été retenu pour la mise au point par l’UE et le FMI des plans de redressement dictés à la Grèce en échange des prêts internationaux, avait dit M. Staïkouras, soulignant que même le FMI « le reconnaît désormais ».  Interrogé jeudi sur la question lors d’une conférence de presse, le porte-parole du FMI Gerry Rice a rappelé que l’institution a « mis à jour ce multiplicateur » dès qu’elle s’était aperçu « que les conditions en Grèce étaient différentes » que celles prises en compte lors du début de la crise.  Toutefois, M. Rice a souligné que « ce multiplicateur n’était qu’une dimension du problème » et qu’il y avait « d’autre facteurs qui déterminent l’ajustement des finances publiques de chaque pays ». « Et chaque pays est différent », a-t-il conclu.  De son côté, le ministre des Finances Yannis Stournaras a indiqué dimanche dans un entretien publié au quotidien Kathimérini que « l’autocritique du FMI aurait dû être fait plus tôt ».   »Nous avons été contraint de prendre des mesures beaucoup plus nombreuses que celles qu’il faillait pour atteindre les objectifs (…) mais cela peut nous permettre d’arriver à un excédent primaire dès 2013″, a dit M. Stournaras.  Mais pour le chef du principal parti de l’opposition de la Gauche radicale Alexis Tsipras, qui impute au plan de rigueur l’effondrement de l’économie, la voie pour sortir de la crise n’est que « la fin du cercle vicieux des politiques d’austérité ».   »Il faut entrer dans la voie de la croissance » et « la viabilité de la dette dépend de la restructuration (haircut) de la dette », a-t-il dit dans un entretien publié dimanche également à Kathimérini.  Sans exclure l’éventualité « d’une nouvelle restructuration de la dette », M. Stournaras a répondu que « la condition pour une nouvelle décote serait d’arriver à un excédent primaire ».  Les hauts responsables de la troïka sont attendus fin février à Athènes pour le contrôle régulier des comptes grecs en vue de la poursuite des versements des prêts au pays.

 

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Grèce: contradiction au FMI sur l’avenir

Grèce: contradiction au FMI sur l’avenir

Lagarde affirme que les mesures déjà prises suffiront pour sortir la Grèce de la crise. Pourtant, Poul Thomsen, l’expert pour la Grèce du FMI, avait estimé vendredi que la dette de la Grèce « n’est pas viable » sans de nouveaux « transferts directs » de fonds dans le budget grec par l’Union européenne, qui « s’est engagée » en ce sens en décembre.   »Nous voyons qu’il y a un écart » par rapport aux objectifs à atteindre par la Grèce et « les Européens doivent le combler », avait dit M. Thomsen Pour Lagarde, La Grèce n’aura pas besoin de prendre des mesures supplémentaires si les réformes déjà décidées dans le cadre du plan de sauvetage sont appliquées, a estimé la directrice-générale du FMI Christine Lagarde dans un entretien publié dimanche par le quotidien Kathimerini. Prudente, elle ajoute que si le plan n’est pas appliqué, il faudra d’autres mesures d’austérité.   La Grèce entre dans sa sixième année consécutive de récession et a besoin de l’assistance financière du Fonds monétaire international (FMI) et de l’UE pour ne pas faire faillite. Depuis 2010, l’UE et le FMI ont engagé 240 milliards d’euros d’assistance financière à la Grèce, le FMI débloquant la semaine dernière une nouvelle tranche de 3,2 milliards d’euro dans le cadre de son programme en cours. En fait personne ne sait exactement où va la Grèce et comme l’indique l’expert du FMI d’autres mesures de soutien risquent d’être nécessaires en l’Etat actuel de sa croissance (donc de ses ressources fiscales).  

 

Grèce: aide du FMI

Grèce: aide du FMI

Le FMI a débloqué mercredi deux tranches d’aide à la Grèce, d’un montant total de 3,2 milliards d’euros, qui étaient gelées depuis plusieurs mois en raison de craintes sur la viabilité de la dette abyssale accumulée par Athènes.  A l’issue de longs mois de tractations, le Fonds monétaire international était parvenu fin 2012 à un accord avec Athènes et ses partenaires de la troïka (Union européenne et Banque centrale européenne) pour débloquer cette aide vitale pour le pays englué dans la récession. Le versement effectif de l’aide n’attendait plus que le feu vert du conseil d’administration du Fonds, l’organe représentant ses 188 Etats membres, qui a été annoncé par l’institution de Washington mercredi dans un communiqué.  Aux termes du vaste plan de sauvetage accordé à Athènes en mars, le FMI était censé verser en 2012 quatre tranches d’aide, de 1,6 milliard d’euros chacune, à la Grèce pour éviter une banqueroute du pays, à court de liquidités.  Mais le Fonds a longtemps gelé ces versements estimant que le programme de réformes réclamé à Athènes par la troïka n’était plus « sur les rails » et que la trajectoire de la dette du pays ne lui paraissait pas « soutenable ».  Après d’âpres négociations avec les Européens, le Fonds a renoncé fin novembre à l’objectif d’une dette du pays à 120% de son produit intérieur brut en 2020 et accepté un compromis à 124% à cet horizon, contre environ 170% actuellement.  L’institution de Washington avait par ailleurs levé ses dernières réticences mi-décembre après le succès de l’opération de rachat par Athènes d’une partie de sa dette à un tiers de son prix auprès d’investisseurs privés.  Le versement de mercredi porte à 4,8 milliards d’euros le montant total déboursé par le Fonds dans le cadre du plan de sauvetage de la Grèce depuis le mois de mars.

 

Grèce: nouveau record de chômage

Grèce:  nouveau record de chômage

Le taux de chômage grec a atteint un nouveau record en octobre à 26,8% contre 26,2% le mois précédent (chiffre révisé), a annoncé jeudi l’agence nationale des statistiques Elstat. A ce niveau, le taux de chômage grec représente plus du double du taux moyen dans la zone euro, qui était de 11,8% en novembre. L’économie grecque devrait subir une sixième année consécutive de récession en 2013.

La Grèce se prépare à mourir guérie

La Grèce se prépare à mourir guérie

Pour 64% des Grecs, 2013 sera « pire » que 2012 pour le pays, qui traversera alors sa sixième année de récession consécutive, selon ce sondage de l’institut Kapa réalisé auprès de 1.028 personnes les 20 et 21 décembre.  Le taux de pessimistes grimpe à 71,7%, en ce qui concerne leur situation personnelle, alors même que 77% des sondés ont eu du mal à boucler leurs fins de mois en 2012, avec un niveau de vie réduit de plus d’un tiers par trois ans d’austérité, selon les estimations officielles.  Près d’un tiers des sondés redoutent en particulier de perdre leur emploi, sur fond de montée en flèche du chômage, à plus du quart de la population active.  En dépit des sacrifices, 76,5% des Grecs restent en faveur du maintien du pays dans l’euro, contre 15,8% souhaitant un retour à la drachme.  Ce dilemme a été au centre du psychodrame politico-économique grec en 2012, avant que l’UE flanquée du FMI ne réaffirme finalement son soutien au pays surendetté, en le remettant en décembre sous perfusion financière en contrepartie d’un nouveau sursaut de rigueur et de réformes.  Confirmant les craintes des Grecs, José Manuel Barroso, souligne, également à To Vima, que 2013 « sera une année difficile » car « la solidarité n’est pas sans conditions. Elle dépend du maintien des efforts de réforme ».   »Je répète que c’est maintenant que le plus dur commence (…) nous avons beaucoup de travail à faire », convient du coup M. Stournaras, prônant notamment une lutte efficace contre la fraude fiscale et plus de dérégulation pour relancer la compétitivité. « Jamais le dimanche », lui ont rétorqué dans le centre d’Athènes plusieurs centaines d’employés du commerce, qui ont manifesté sous une pluie battante à l’appel de leurs syndicats contre un projet gouvernemental d’ouverture dominicale généralisée des magasins.

 

Grèce : relèvement de la note par Standard & Poor’ ; un tour de passe -passe

Grèce : relèvement de la note par Standard & Poor’ ;  un tour de passe -passe

 

Rien n’a changé en Grèce (croissance, chômage, perspectives de remboursement des dettes à long terme)  mais grâce à l’argent de l’Europe la note de SP a été relevée ; L’agence de notation Standard & Poor’s a annoncé mardi relever la note souveraine de la Grèce, la portant de « défaut sélectif » à B-, ajoutant que la perspective est dorénavant stable. L’agence prend acte du fait que le pays a bouclé un programme de rachat de dette et de la « grande détermination des Etats membres de l’Union économique et monétaire européenne à conserver la Grèce dans la zone euro». La perspective stable reflète le sentiment de l’agence vis-à-vis de l’engagement du gouvernement grec à opérer les réformes budgétaires et structurelles, avec les difficultés politiques et économiques rencontrées pour honorer cet engagement. S&P avait abaissé sa note à « défaut sélectif » le 5 décembre, à la suite de la présentation par Athènes des modalités de rachat d’une partie de la dette du pays auprès de créanciers privés dans le cadre d’un accord visant à ramener son endettement à un niveau soutenable. L’agence avait alors indiqué que la réalisation de ce programme de rachat de dette était susceptible de faire sortir la note souveraine du pays de son statut de défaut sélectif. C’est grâce à son rachat de dette (au tiers de sa valeuer environ) que la Grèce a pu obtenir un nouveau prêt de l’Europe et c’est grâce à ce prêt que la note grecque remonte. En fait  une véritable opération de gribouille que ce rachat de dettes par la Grèce. Simplifions, la Grèce rachète pour 10 milliards de dettes (qui en valent 30) afin de toucher 34 milliards de l’Europe. En clair c’est l’Europe qui a racheté cette dette et qui se félicite de ce rachat qui mécaniquement fait baisser l’endettement ; En réalité rien n’a changé car il faudra un jour rembourser. Curieux raisonnement qui considère qu’un pays se désendette quand on lui prête  alors qu’on est par certain que le préteur sera remboursé. On aurait pu se passer de ce tour de passe-passe en accordant dès le départ de la crise un prêt substantiel ( contre des engagements fermes) au lieu de faire trainer la maladie financière grecque qui ne sera jamais guérie. La Grèce a effacé 21,3 milliards d’euros de dettes sur un stock de 340 milliards grâce à son opération de rachat de dettes   Les partenaires de la Grèce en zone euro et le Fonds monétaire international (FMI) ont accepté fin novembre de débloquer une nouvelle tranche d’aide de 49,1 milliards d’euros d’ici à fin mars pour ramener la dette publique à 124% du produit intérieur brut (PIB) d’ici 2020. Les créanciers de la Grèce ont considéré que l’opération de rachat de dette avait été un succès, bien qu’Athènes ait demandé 1,29 milliard d’euros de financement supplémentaire pour boucler la transaction, et ils ont commencé à verser l’aide promise. La note de Moody’s est à C et celle de Fitch à CCC. Les notes des trois agences placent la dette grecque en catégorie spéculative. Le rendement de l’obligation grecque à 10 ans est à 12,85% mardi en fin de journée, contre 13,08% la veille.

 

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