Archive pour le Tag 'Grèce'

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Grèce : une nouvelle aide en perspective

Grèce : une nouvelle aide en perspective

La Grèce et ses bailleurs de fonds ont pour l’essentiel aplani leurs divergences concernant le déficit budgétaire potentiel de 2014, ôtant ainsi l’un des principaux obstacles à la reprise des discussions en vue du déblocage d’une nouvelle aide, ont déclaré mardi deux sources proches du dossier. Le dernier examen des progrès accomplis par la Grèce dans le cadre de son renflouement par la « troïka » (Fonds monétaire international, Commission européenne, Banque centrale européenne) bute depuis septembre sur la question des moyens dégagés par Athènes pour combler le déficit budgétaire de cette année, estimé à un milliard d’euros. Ce n’est plus le principal problème grâce à l’annonce d’un excédent budgétaire inattendu en 2013, ont ajouté les deux sources. Une troisième source a toutefois prévenu qu’il était prématuré de dire que la question était complètement résolue dans la mesure toutes les données de 2013 ne sont pas encore disponibles. La Grèce compte publier un excédent primaire, soit hors service de la dette, d’un milliard d’euros sur cette année-là mais la confirmation officielle n’interviendra qu’en avril. Les parties doivent encore s’entendre sur les modalités des tests de résistance bancaires, sur les réformes structurelles et sur les incidences d’une décision de justice revenant sur certaines réductions salariales exigées par la troïka avant le déblocage de 4,9 milliards d’euros de prêts, ont encore dit les sources. « L’image que nous avons c’est que la question du déficit budgétaire de 2014 est pratiquement résolue », a dit un haut fonctionnaire grec aux Finances. Un second haut fonctionnaire a confirmé cela, ajoutant que les discussions portaient à présent sur l’évaluation d’un nouveau déficit budgétaire en 2015.

 

Grèce : Schäuble dicte encore ses conditions

Grèce : Schäuble dicte encore ses conditions

Désormais les institutions européennes deviennent inutiles puisque l’Allemagne décide tout ou presque. Notamment le très orthodoxe ministre de finances allemand Schäuble  cette fos pour la Grèce. . Après six années de récession, deux plans d’aide pour plus de 240 milliards d’euros depuis 2010, la Grèce s’apprête à sortir la tête de l’eau.  Des efforts que le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble reconnaît. « Personne ne conteste le fait que la Grèce a fait de nets progrès, plus que l’auraient cru beaucoup de pays », a-t-il souligné dans le quotidien régional « Rheinische Post » de ce samedi 11 janvier. Mais le ministre conservateur d’Angela Merkel est prêt à toutes éventualités « Si d’ici à la fin 2015, la Grèce a rempli toutes ses obligations et est parvenue à un excédent budgétaire primaire (hors service de la dette) et si un besoin de financement est encore nécessaire, alors nous sommes prêts à faire quelque chose », a-t-il indiqué.  « Nous verrons en milieu d’année » si un troisième plan d’aide à la Grèce, après ceux de 2010 et de 2012, est nécessaire, a-t-il ajouté. Pour le moment, Athènes doit « remplir ses obligations ». M. Schäuble, qui avait déjà assuré en décembre que les Européens ne laisseraient pas tomber la Grèce, a souligné que le montant d’une nouvelle aide éventuelle serait « une somme beaucoup plus petite que les aides apportées jusqu’à présent ». La Grèce, qui a pris le 1er janvier la présidence tournante de l’Union européenne, est toujours en crise économique avec notamment un taux de chômage important, de 27,8% en octobre.

 

Grèce : retour sur les marchés financiers en 2014

 Grèce : retour sur les marchés financiers en 2014

 

 Privée des marchés pour des emprunts à long ou à moyen terme depuis l’éclosion de la crise de la dette en 2010 et son recours au mécanisme de sauvetage UE-FMI, la Grèce ne peut émettre que des bons du Trésor à court terme.  Le gouvernement table sur un excédent primaire d’environ 3 milliards d’euros en 2014 après un premier excédent de 812 millions cette année et une croissance de 0,6% après six ans de récession profonde.  Cependant l’OCDE prévoit la poursuite de la récession l’année prochaine avec une contraction de l’économie grecque de 0,4%. « L’OCDE est l’un des rares organismes qui émet des réserves sur la reprise. Cependant comme de nombreux analystes, nous croyons renouer avec la croissance avec un faible taux mais on va y arriver », a rétorqué M. Stournaras.  Selon le ministre, la Grèce n’aura pas besoin d’un nouveau plan de sauvetage UE-FMI après la fin du deuxième plan en juillet. Lors des deux plans successifs depuis l’éclosion de la crise en 2010, la Grèce a bénéficié de lignes de crédit de plus de 240 milliards d’euros.  Mais Athènes espère toujours une nouvelle restructuration de la dette publique, c’est-à-dire « une réduction importante des taux d’intérêt et la prolongation des échéances du remboursement de la dette », a rappelé M. Stournaras.  La discussion sur ce sujet « doit commencer avant les élections européennes mais elle ne sera achevée qu’après leur tenue », a-t-il ajouté.  La troïka des créanciers du pays, UE-BCE-FMI, a récemment insisté sur l’adoption de nouvelles mesures d’austérité lors de l’élaboration du budget de moyen terme 2014-2017, qui doit être approuvé d’ici fin février afin de combler un trou dans les finances publiques pour les années prochaines.  Mais le gouvernement et les hauts représentants de la troïka qui doivent retourner à Athènes en janvier, se disputent sur le montant de ce trou.  Excluant l’éventualité de l’adoption d’un budget supplémentaire pour 2014, M. Stournaras a souligné que « le trou n’est pas si important mais que le gouvernement va continuer ses efforts pour réduire les dépenses publiques et élargir la base d’imposition » afin d’augmenter les recettes publiques.  Le ministre a également exclu « un +haircut+ des dépôts bancaires » (ponctions) comme cà a été le cas à Chypre et annoncé un projet de loi-cadre sur « la privatisation des banques dont une part importante appartient au Fonds financier hellénique de stabilité » après leur recapitalisation au printemps.  Ce projet vise à attirer des investisseurs étrangers ou grecs et à favoriser la concurrence, a-t-il expliqué.

Grèce : nouveau prêt de 1 milliard

Grèce : nouveau prêt de 1 milliard

 

Encore 1 milliard pour la Grèce qui a déjà reçu environ 240 milliards en compensation de mesures tellement drastiques que le pays est désormais classé en payas en voie de développement. En faiat une cure d’austérité sans doute nécessaire mais bien trop brutale qui a plongé le pays dans la récession et le chômage. Finalement une grave erreur de gouvernance de la Grèce mais tout autant de la de la « troïka » (UE, BCE et FMI)   La zone euro va accorder un milliard d’euros à la Grèce cette semaine dans le cadre de son plan de sauvetage international, a annoncé mardi le président de l’Eurogroup. Jeroen Dijsselbloem, qui préside les réunions des ministres des Finances de la zone euro, a annoncé que la Grèce avait pris les mesures requises pour obtenir ce versement en modernisant le secteur public du pays, en réorganisant son système judiciaire et en préparant le terrain pour la privatisation de deux compagnies de distribution et de traitement des eaux. Renflouée deux fois par l’UE et le Fonds monétaire international, le pays s’est vu distribuer au goutte à goutte son plan d’aide de 240 milliards d’euros, au prix de mesures d’austérité douloureuses et impopulaires, notamment des hausses d’impôt et des baisses de pensions et de salaires. Athènes doit recevoir jusqu’à 5,9 milliards d’euros d’ici fin 2013, selon le dernier échéancier publié par ses créanciers. Mais il est plus probable que le pays ne reçoive qu’un milliard d’euros en tout d’ici au 31 décembre, à condition encore qu’il parvienne à un accord avec ses bailleurs de fonds en ce qui concerne son groupe public Hellenic Defence Systems. Les inspecteurs de la « troïka » (UE, BCE et FMI) veulent qu’Athènes ferme ou réduise l’activité du groupe de défense mais Athènes refuse de démanteler entièrement la société. Un accord sur les autres sujets épineux, dont des licenciements en masse, pour débloquer les 4,9 milliards restant ne devrait pas être conclu avant le mois de janvier

 

Grèce : budget de rigueur insuffisant

Grèce : budget de rigueur insuffisant

 

 

Toujours sous perfusion financière, la Grèce peine a atteindre les objectifs fixés par la troïka des préteurs. Cela en dépit des efforts sociaux et économiques. Classé désormais en « pays en voie de développement » la Grèce s’efforce de concilier rigueur et acceptabilité sociale. La marge est très étroite. Le Parlement grec a  en effet adopté samedi un nouveau budget de rigueur pour 2014, sur fond de crispation avec ses créanciers de l’UE et du FMI insatisfaits du cours des réformes, là où Athènes voit au contraire d’importants progrès.  L’Union européenne a jeté une ombre sur ce dénouement en annonçant dans le même temps que la troïka des créanciers du pays différait sa mission à Athènes au mois de janvier, entraînant le gel du versement d’un prêt d’un milliard d’euros en discussion depuis septembre, faute d’avoir obtenu la mise en œuvre de réformes demandées.  Le Premier ministre s’est employé à réfuter cette vision pessimiste, assurant devant le Parlement que « la Grèce avait réalisé nombre de réformes que beaucoup pensaient impossibles ».  Il n’a pas caché que les discussions avec les bailleurs de fonds du pays, UE-BCE-FMI, étaient « difficiles », évoquant même « le moment le plus difficile », tout en se disant confiant dans l’aboutissement des négociations. Antonis Samaras aurait cependant souhaité parvenir à un accord avant que le pays ne prenne pour six mois la présidence de l’Union européenne le 1er janvier prochain.  Là où la Grèce brandit ses performances macroéconomiques, comme son déficit budgétaire, passé de 15% du PIB en 2009 à 2,2% prévu en 2013, ou l’amélioration de sa compétitivité grâce à une baisse drastique des salaires, ses bailleurs de fonds ne quittent pas des yeux la liste des prérequis au versement des prêts.  Or plusieurs de ces conditions font l’objet de divergences entre la troïka et Athènes: le sort d’un moratoire sur les saisies immobilières en vigueur depuis plusieurs années, l’avenir de trois entreprises publiques déficitaires, le montant du trou budgétaire pour 2014 et les mesures pour y faire face.  L’exécutif grec, qui doit également veiller à ne pas contrarier sa maigre majorité, avait d’ailleurs pris soin de repousser à la semaine prochaine la discussion sur les deux sujets potentiellement explosifs que sont le moratoire sur les saisies et un nouvel impôt foncier.  Le budget de la Grèce pour 2014 n’a donc pas reçu l’aval de la troïka et pourrait être amendé dans les prochains mois avec de nouvelles mesures d’austérité auxquelles le gouvernement grec serine pourtant être vigoureusement opposé.   »Ce budget ne sera pas amendé par la troïka (UE-BCE-FMI) mais par le gouvernement du Syriza », le principal parti d’opposition de la gauche radicale, a promis son dirigeant Alexis Tsipras devant les députés.   »Voter pour le budget signifie que le désastre va continuer », a ajouté le leader de la formation donnée au coude à coude avec les conservateurs de la Nouvelle démocratie dans les sondages.  Ce discours alarmiste n’a pas mobilisé les foules devant le Parlement. La traditionnelle mobilisation contre le budget à l’initiative des syndicats a rassemblé à peine 200 personnes contre des milliers les années passées.  Le budget prévoit en l’état une hausse de 2,1 milliards des revenus tirés des impôts pour une baisse de 3,1 milliards des dépenses, via des coups de rabot dans les secteurs de la santé, des assurances sociales et de l’éducation.  Il table sur un PIB en légère progression de +0,6%, après six années consécutives de récession dont une contraction de -4% prévue pour cette année.  La Grèce devrait également se retrouver dans une situation inédite depuis longtemps: être en capacité de subvenir à ses dépenses ordinaires grâce à la réalisation d’un excédent budgétaire primaire (hors service de la dette) d’environ 3 milliards d’euros en 2014 après un premier excédent de 812 millions cette année.  Les responsables grecs commencent à évoquer une sortie des plans d’aide internationaux, à l’échéance du second programme de sauvetage en juillet 2014, et assurent préparer un retour du pays sur les marchés. Quelque 240 milliards de prêts ont été injectés dans le pays depuis son placement sous perfusion de l’Europe et du FMI en 2010.

Grèce : déclassée en pays en voie de développement » mais reclassée par Moody’s !

Grèce : déclassée en pays en voie de développement » mais reclassée par Moody’s !

 

 

 

La Grèce este récompensée par  Moody’s  qui relève la note de la Grèce de deux crans à Caa3. Cela au moment même où La société de conseil en investissements MSCI a fait passer la Grèce de statut de « pays développé » à celui de « pays émergent », soit au même niveau que des pays comme le Qatar ou la Corée du Sud. C’est la première fois qu’un pays occidental est dégradé de la sorte. La décision de MSCI, spécialisée dans la réalisation d’indices, résulte de la forte baisse de l’indice boursier grec: -83% depuis 2007. Dès lors, « la Grèce ne peut plus satisfaire à un certain nombre de critères », justifie MSCI.  Moody’s cite dans son communiqué comme « premier moteur » derrière le relèvement de sa note « les progrès faits par le gouvernement dans sa consolidation budgétaire dans le cadre du programme soutenu par la Troïka » (qui réunit l’Union européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international).   »Le budget 2014 réalise un équilibre entre le fragile environnement social et politique dans le pays et ses engagements envers ses créanciers internationaux », et devrait donc rester centrer « sur des économies générées par des réformes structurelles plutôt que sur davantage de coupes dans les dépenses », relève l’agence.  Autre facteur positif, elle voit « des signes que l’économie grecque a touché son point bas après presque six ans de récession ». Elle  estime que « la combinaison de facteurs cycliques et de la mise en œuvre de réformes structurelles conduit à une amélioration graduelle des perspectives de croissance à moyen terme ».  D’après Moody’s, la Grèce devrait voir encore son Produit intérieur brut se contracter de 0,5% l’an prochain, avant un retour à une croissance de 1% en 2015, les exportations et les recettes du tourisme restant les principales sources de croissance.  Moody’s invoque enfin une « réduction importante du fardeau des intérêts de la dette » grecque. Athènes négocie actuellement avec la troïka le déblocage d’une nouvelle tranche de prêt d’un milliard d’euros, en suspens depuis juin. Les parties sont en désaccord sur le montant du trou budgétaire pour 2014 et les mesures pour y faire face. Elles doivent aussi s’entendre sur l’avenir de trois entreprises publiques déficitaires, la poursuite du programme de privatisations, une nouvelle taxe foncière, d’éventuelles coupes supplémentaires dans les retraites, ainsi que des réductions de postes de fonctionnaires.

Grèce : versement prochain d’une nouvelle tranche de prêt

Grèce : versement prochain d’une nouvelle tranche de prêt

Les membres de la « troïka » des institutions créancières de la Grèce (Commission européenne, Fonds monétaire international et Banque centrale européenne) sont attendus mardi à Athènes pour décider de l’opportunité de verser une nouvelle tranche de prêts dans le cadre du plan de sauvetage financier du pays. Leur dernière visite, qui sert à vérifier les progrès réalisés sur les engagements pris par le gouvernement grec en échange de financements, remontait à octobre. Jeudi, des responsables de la zone euro avaient annoncé le report de la visite programmé la semaine prochaine faute d’accord entre la « troïka » et Athènes sur la façon de combler un « trou » de deux milliards d’euros dans le budget 2014.Le problème a toutefois pu être réglé vendredi soir lorsque les Grecs ont envoyé à leurs créanciers des informations sur la manière de combler ce déficit budgétaire et d’atteindre d’autres objectifs, y compris par la voie de privatisations. La Grèce a été sauvée de la banqueroute grâce à une assistance d’urgence octroyée par ses partenaires de la zone euro et le FMI, avec 240 milliards promis à Athènes depuis 2010, en échange d’un programme d’austérité draconien. Après six ans de récession qui a détruit 40% des revenus disponibles des ménages et fait s’envoler le taux de chômage à près de 28%, les Grecs disent toutefois qu’ils n’en peuvent plus.

Grèce : évasion fiscale et accroissement des déficits

Grèce : évasion fiscale et accroissement des déficits  

 

La Grèce et ses bailleurs de fonds internationaux sont en désaccord sur l’ampleur du risque de dérapage budgétaire l’an prochain, ont déclaré vendredi plusieurs responsables grecs, ce qui pourrait alimenter les discussions sur la nécessité de nouvelles mesures d’austérité. Le débat sur le déficit a été relancé cette semaine par des déclarations de Jörg Asmussen, l’un des membres du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), selon lequel la Grèce risque l’an prochain un « important écart budgétaire » par rapport aux objectifs fixés par le plan d’aide international, des propos réfutés par Athènes. L’Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI) estiment que l’écart entre le déficit grec et les objectifs atteindra deux milliards d’euros alors que le gouvernement grec table sur un dépassement limité à 500 millions environ, a déclaré un responsable gouvernemental grec. »Jusqu’à juillet, ils ne prévoyaient aucun dérapage budgétaire pour 2014 mais ils ont soudainement changé d’avis », a dit à Reuters ce responsable qui a requis l’anonymat. L’UE et du FMI s’attendent à ce que le déficit du régime de retraites soit supérieur aux prévisions d’Athènes et estiment que les recettes fiscales seront plus faibles qu’attendu en raison de l’ampleur de l’évasion fiscale, a précisé ce responsable. Les bailleurs de fonds avaient auparavant jugé que les prévisions budgétaires de la Grèce pour 2013 et 2014 étaient très incertaines, en notant que les recettes fiscales étaient concentrées sur le second semestre. Athènes a d’ores et déjà exclu de couper dans les traitements des fonctionnaires et dans les retraites pour compenser l’écart éventuel. Un haut responsable du ministère des Finances a déclaré que le gouvernement espérait parvenir à un accord avec la troïka sur le budget 2014 après la reprise de la mission d’inspection UE-FMI prévue à la fin du mois.

 

Chômage Grèce : 28% et 55% chez les jeunes

Chômage Grèce : 28% et 55% chez les jeunes

Des  statistiques officielles publiées jeudi montrent une poursuite de la montée du chômage, à 27,6% de la population active en juillet. Quant à la production industrielle, elle a chuté de 7,2% en août, son quatrième mois consécutif de repli. Chez les jeunes Grecs, le taux de chômage atteint 55,1%. La Grèce a annoncé jeudi avoir dégagé un excédent budgétaire primaire (hors service de la dette) de 2,6 milliards d’euros sur les neuf premiers mois de l’année, ce qui pourrait lui permettre d’atteindre les objectifs budgétaires fixés pour cette année par le plan d’aide international. Athènes devrait finir l’année avec un excédent primaire de 0,2% du produit intérieur brut (PIB) sur la base du projet de budget 2014 présenté en début de semaine. Le gouvernement espère que cette amélioration de la situation budgétaire convaincra les bailleurs de fonds internationaux de consentir dans les prochains mois un nouvel effort de réduction du poids de la dette publique. Le Fonds monétaire international (FMI) a de son côté annoncé mardi prévoir une croissance de 0,6% de l’économie grecque en 2014, après la contraction de 4,2% du PIB attendue pour 2013, sa sixième année consécutive de récession.

 

Grèce récession : -4% en 2013

Grèce  récession : -4% en 2013

La Grèce et ses bailleurs de fonds internationaux sont d’accord pour estimer que la contraction du PIB sera de 4,0% cette année et non de 4,2% comme prévu jusqu’à présent, ont déclaré mardi à Reuters deux hauts fonctionnaires grecs aux finances. « C’est une estimation prudente », a dit l’un d’eux, impliquant que la récession, la sixième annuelle d’affilée, pourrait être encore moins sévère. Le gouvernement grec avait dit la semaine dernière qu’il anticipait une contraction de 3,8% cette année. Le ministre des Finances, Yannis Stournaras, avait déclaré que l’économie avait peut-être amorcé son redémarrage, évoquant une croissance du PIB entre les premier et deuxième trimestres, suivant des estimations gouvernementales, ce qui serait une première depuis l’explosion de la crise de la dette. Athènes espère qu’une moindre contraction cette année et une reprise économique en 2014 lui épargneront de nouvelles et douloureuses mesures d’austérité en vue d’atteindre les objectifs fixés par le Fonds monétaire international, l’Union européenne et la Banque centrale européenne. Des experts de la « troïka » étudient depuis dimanche les progrès réalisés par le pays dans la voie de la réforme, ainsi que les besoins de financement a priori nécessaires pour qu’il puisse revenir sur les marchés. Les deux parties sont également près de conclure que la Grèce dégagera cette année un modeste excédent budgétaire primaire, c’est à dire hors service de la dette, avait dit un haut fonctionnaire du ministère des Finances dimanche.

Grèce : nouvelle aide de 11 milliards

Grèce : nouvelle aide de 11 milliards 

Même si le premier Ministre grec Antonis Samaras est confiant sur le rétablissement économique de son pays économique, il n’exclut pas le recours à un nouveau plan d’aide.   »Il est convenu avec nos créanciers en novembre dernier (…) que si la Grèce a besoin de combler un trou financier les prochaines années et à condition qu’elle respecte ses engagements, il y aura une sorte d’aide supplémentaire », a indiqué M. Samaras dans un entretien accordé ce 8 septembre au quotidien grec Ethnos. Le recours à un nouveau plan d’aide a déjà été maintes fois évoqués par les partenaires européens, et tout dernièrement par le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem. Celui-ci mettait néanmoins en garde contre toute spéculation à ce stade, notamment sur les moyens de réduire la dette grecque. Mais cet éventuel troisième plan d’aide ne s’élèverait pas à plus de 11 milliards d’euros, soit 4,4 milliards en 2014 et 6,5 en 2015. Alors que depuis le début de la crise de la dette en 2010, le pays a bénéficié d’environ 240 milliards.De plus, les conditions ne seraient plus les mêmes. Car selon Antonis Samaras il ne s’agit pas cette fois-ci d’éviter la faillite du pays. Ce danger n’existe plus, selon lui. La Grèce a pris le chemin du redressement économique, au point qu’il espère que le pays pourrait avoir recours aux marchés en 2014 pour se financer, si il réalise les réformes réclamées par ses créanciers, UE et FMI.Antonis Samaras a tenu à rassurer la population, en précisant que cette aide supplémentaire ne serait pas accompagnée « de nouvelles mesures d’austérité ». Samedi, des manifestations ont eu lieu dans le pays, aux cours desquelles plus de 17.000 personnes sont venues montrer leur désaccord sur les tours de vis qu’ils subissent depuis 4 ans. « Toute aide supplémentaire serait octroyée dans le cadre de l’accord déjà passé », a dit le Premier ministre en promettant « de soulager les bas revenus et de réduire l’imposition » en cas d’excédent.

Grèce : nouvelle aide nécessaire en 2014 d’après la Buba

Grèce : nouvelle aide nécessaire en 2014 d’après la Buba

 

La banque centrale allemande s’attend à ce que la Grèce ait besoin au plus tard début 2014 d’un nouveau soutien financier de ses partenaires européens, rapporte dimanche l’hebdomadaire Der Spiegel, citant un document de la Bundesbank. L’information pourrait relancer le débat en Allemagne sur l’attitude de la chancelière Angela Merkel, soupçonnée par certains de minimiser délibérément la situation financière de la Grèce pour ne pas compromettre ses chances de remporter les élections du 22 septembre. Ses opposants, à commencer par Peer Steinbrück, le chef de file du Parti social-démocrate (SPD), l’accusent ainsi de dissimuler aux contribuables les risques de voir l’Allemagne contrainte de financer une nouvelle aide à Athènes. La Grèce a déjà utilisé 90% des quelque 240 milliards d’euros d’aides que lui ont promis l’Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI) depuis le début de la crise, alors que le plan d’assistance est censé durer jusqu’à la fin 2014. Merkel et son ministre des Finances, Wolfgang Schäuble, assurent régulièrement que le redressement de la Grèce est en bonne voie et rejettent l’hypothèse de la nécessité d’une nouvelle aide ou d’un allègement de la dette grecque. Dans le document cité par le Spiegel, présenté comme un rapport de la Bundesbank destiné au ministère allemand des Finances et au FMI, la banque centrale prédit que les Etats européens « vont certainement s’accorder sur un nouveau plan d’aide à la Grèce » d’ici début 2014 au plus tard, explique l’article. Ni la Bundesbank ni le ministère allemand des Finances n’étaient disponibles dans l’immédiat pour commenter ces informations. La Buba, ajoute l’hebdomadaire, qualifie en outre d’ »extrêmement élevés » les risques liés au plan d’aide en cours et critique le feu vert donné le mois dernier au versement à Athènes d’une enveloppe de 5,8 milliards d’euros, une décision qu’elle juge « motivée par des intérêts politiques ».

 

Grèce: ça va mieux: le chômage augmente encore !

Grèce: ça va mieux: le chômage augmente encore !

 

 

 

 

Diagnostic unanime des organismes internationaux, la Grèce va nettement mieux ; pourquoi douter des compétences de ces hautes institutions ?  La preuve le chômage augmente encore ! en effet ,le taux de chômage en Grèce a poursuivi sa montée en mai, à 27,6% de la population active contre 26,9% en avril, touchant principalement les jeunes dont plus de trois sur cinq sont sans emploi, a annoncé jeudi le service des statistiques grecques Elstat. Au total, le nombre de personnes à la recherche d’un emploi s’élevait en mai à 1,38 million, contre 1,33 million en avril.  Il y a un an, en mai 2012, le taux de chômage s’élevait à 23,8%.  Les jeunes de moins de 24 ans sont les plus exposés, avec un taux de 64,9% en mai, contre 57,5% le mois précédent et 55,1% il y a un an. Les femmes sont plus affectées, à 31,6%, contre 24,6% chez les hommes.  Le nombre de personnes ayant un emploi en mai a reculé de 171.356 (16,3%) sur un an et de 22.815 par rapport à avril 2013.  Comptant six ans de récession et traversant la quatrième année de l’application d’une politique stricte d’austérité en échange de prêts de l’UE et du FMI, la Grèce continue d’être le pays de la zone euro le plus touché par le chômage.

Réforme fonction publique en Grèce

Réforme  fonction publique en Grèce

Le plan de mutation des fonctionnaires (conséquence de la novelle tranche d’aide) affecte pour l’instant des officiers de police municipale, des enseignants, des gardiens d’école, qui devront travailler huit mois avec un salaire réduit avant d’accepter une nouvelle proposition, ou seront forcés de quitter la fonction publique s’ils refusent leur mutation.  4.200 d’entre eux doivent être redéployés d’ici à la fin juillet.  Le leader de l’opposition de gauche radicale Alexis Tsipras a qualifié ce plan de « sacrifice humain » et de « désastre », tandis que le Premier ministre conservateur Antonis Samaras l’a défendu en promettant des « jours meilleurs » aux Grecs, après avoir réussi à négocier un abaissement de 10 points de la TVA sur la restauration, avec la troïka des créanciers du pays.  Le projet de loi comporte d’ailleurs aussi un nouveau code des impôts, qui simplifie la « mosaïque d’arrangements » fondés sur un code datant de 60 ans qui prévalait auparavant, a indiqué le secrétaire d’Etat aux Finances George Mavraganis.  Dans ce cadre, le 1er août, la TVA sur la restauration va être abaissée à 13% contre 23% depuis plus d’un an. Une mesure qui était ardemment souhaitée par la profession, de nature à soutenir l’activité dans un pays tourné vers le tourisme.  La mesure est provisoire et à l’essai, a-t-il prévenu. « Si l’évasion fiscale continue, et si rien ne se passe (sur les prix dans les restaurants, NDLR), la TVA sera remontée à 23% » a-t-il averti.  Selon la police, quelque 4.000 personnes ont encore manifesté mercredi devant le Parlement à Athènes contre le plan de redéploiement de la fonction publique, après le défilé de plus de 15.000 personnes mardi.  Mercredi, la mobilisation a pris la forme d’un vaste sit-in, devant le Parlement, des employés municipaux menacés de mise en disponibilité immédiate. Gilets orange des gardiens d’école et uniformes kaki des policiers municipaux se mêlaient depuis le début de la matinée sur la place Syntagma fermée à la circulation. L’occupation s’est poursuivie jusqu’au vote.  Le plan de restructuration de la fonction publique s’ajoute à un cortège de coupes salariales et hausses d’impôts annoncées depuis trois ans dans un pays où le chômage culmine à 27%, et l’émotion était palpable chez certains manifestants mercredi.  Ainsi Katerina Meletsi, gardienne d’école à Corinthe s’étonne d’être « mise à la rue » par le gouvernement au bout de 13 ans de travail. « Je suis la seule à avoir un emploi dans la famille » dit-elle, tandis que Nekatorios Chargidis, agent d’entretien à Pallini dans la banlieue d’Athènes, laisse passer un sanglot : « ils ont détruit tous nos rêves. Qu’est ce qu’on va pouvoir dire à nos enfants? ».  Dans ce contexte, la visite jeudi du ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble pourrait s’avérer délicate, l’Allemagne étant perçue par nombre de Grecs comme étant le principal prescripteur des mesures d’austérité imposées à la Grèce.  Toutes les manifestations et rassemblements en extérieur ont été interdits par la police dans une immense zone du centre-ville de la capitale, dont le Parlement, et le quartier autour de l’ambassade d’Allemagne.  Après la visite, ponctuée de grosses manifestations, de la chancelière Angela Merkel en 2012, M. Schäuble n’arrive néanmoins pas les mains vides. Il devrait annoncer, selon le journal Handelsblatt, la mise à disposition de 100 millions d’euros à un nouveau fonds de soutien aux PME grecques engluée dans les six ans de récession.  Mercredi soir, M. Schäuble s’est défendu d’être « l’instance suprême de la Troïka » dans un entretien diffusé par la télévision publique allemande ARD en estimant que le pays était « sur la bonne voie » économiquement, mais qu’il devait poursuivre ses efforts.  « En 2014, nous allons voir si la Grèce a besoin de nouvelles aides, alors nous allons discuter d’un programme supplémentaire », a encore déclaré le ministre.

 

 

FMI : on s’est planté sur la Grèce

FMI : on s’est planté sur la Grèce

Petit me culpa du FMI qui reconnait maintenant qu’on a enfoncé la Grèce avec les exigences trop dure sur la dette. « En effet ça n’a pas été idéal (…) on a probablement perdu du temps », a reconnu l’économiste français, interrogé sur le mea culpa fait par son institution. Le FMI a récemment admis des « erreurs notables » dans le premier plan de sauvetage de la Grèce il y a trois ans.   »Bien sûr, il aurait fallu être prêt à renégocier la dette au départ, à donner un peu plus d’air à la Grèce de manière à ce qu’elle puisse s’en sortir plus facilement, mais dans le contexte européen de l’époque, les conditions n’étaient pas prêtes », a-t-il expliqué.  Le FMI, a-t-il dit, avait alors préconisé une restructuration, c’est-à-dire une réduction du poids de la dette grecque, mais les Européens y étaient totalement opposés, redoutant les effets de contagion à d’autres pays.  Cette solution s’est finalement imposée un an plus tard, mais toujours pas de manière décisive, selon M. Blanchard. « La dette est encore assez élevée », et cela a des effets aujourd’hui, les investisseurs rechignant toujours à prêter à la Grèce, a-t-il affirmé.   »L’effet d’une dette très lourde, ça ralentit le retour de la Grèce à un équilibre acceptable », a-t-il ainsi averti, soulignant que la leçon principale à retenir était qu’il fallait toujours affronter la réalité.   »Quand un pays a un poids de dette insupportable, il faut accepter la réalité et diminuer ce poids de dette », a-t-il jugé.  Revenant sur la sous-estimation par le FMI de l’effet des politiques d’austérité sur la croissance, reconnue par l’institution à l’automne dernier, M. Blanchard a reconnu une erreur d’appréciation.   »Il n’y a pas de doctrine, on se base sur la théorie, sur ce qui s’est passé dans beaucoup de pays auparavant, et quelquefois on se trompe », a-t-il affirmé.   »On a fait de notre mieux au cours du temps », mais le FMI n’applique pas une doctrine, il fait preuve de « pragmatisme par rapport à une réalité terriblement complexe », a-t-il ajouté.  M. Blanchard a enfin attribué le retard de croissance en Europe au déficit de confiance qui touche le vieux continent, et particulièrement la France, pays qui pourtant, « fondamentalement, ne se porte pas trop mal ».

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