Archive pour le Tag 'Grèce'

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Grèce : la mémoire courte de l’Allemagne

Grèce :  la mémoire courte de l’Allemagne

Pas question d’annulation ou de réduction de la dette Grecque pour l’Allemagne, pourtant selon l’accord signé à Londres en 1953 , le montant de la dette allemande   , elle ,  fut réduite de 50%, soit environ 15 milliards de marks et étalé sur 30 ans. Une partie de l’accord incluait les dettes dues par le Reich, à payer après la réunification de l’Allemagne. Au fil des décennies, il semblait improbable que cela n’arrive jamais, mais en 1990, l’Allemagne réunifiée procéda à un autre remboursement de 239,4 millions de deutsche mark. Le 3 octobre 2010, le dernier versement de 69,9 millions d’euros fut effectué[]. Celui-ci est considéré comme le dernier remboursement de l’Allemagne des dettes connues résultant de deux guerres mondiales. L’accord contribua largement à la croissance de l’économie allemande d’après-guerre et à la réémergence de l’Allemagne en tant que puissance économique mondiale. Il permit à l’Allemagne d’entrer dans les institutions économiques internationales comme la Banque mondiale, le Fonds monétaire international et l’Organisation mondiale du commerce. Il est clair que la Grèce n’est pas un modèle de rigueur budgétaire, que les grecs portent une responsabilité (comme ceux qui l’ont incité à rejoindre l’euro à partir d’un trucage de la vraie situation financière grecque). Il est tout aussi clair que la Grèce ne peut pas supporter un endettement de 350 milliards. C’était d’ailleurs prévisible dès le début des accords avec la Troïka. En dépit des restructurations déjà effectuées (essentiellement par le privé), cette dette demeure insurmontable. Dès lors deux solutions, ou bien exclure la Grèce de la zone euro ou bien étaler d’une manière ou d’une autre la charge de la dette (à partir des propositions du ministre grec des finances «  une dette perpétuelle » ou un étalement sur une  cinquantaine d’années. Notons que cette dernière solution qui était écartée encore il y quelques jours par certains experts gagne aujourd’hui du terrain. En fait ce qui inquiète l’Allemagne ce n’est pas tellement la Grèce qu’on pourrait éjecter de l’euro sans grand dommage mais le fait que cela pourrait inciter d’autres pays à devenir plus laxiste quant à la gestion de leur propre dette (France y compris). Ce serait en même une acceptation du changement de la politique austérité de l’Europe. Une sorte de sacrilège à l’égard de l’orthodoxie !

Grèce : première victoire avec le départ de la BCE et du FMI de la troïka

Grèce : première victoire avec le départ de la BCE et du FMU de la troïka

C’est indéniablement une première victoire de la Grèce qui refusait de discuter avec la Troïka (même si cela ne règle pas le problème de la gestion de la dette).De fait la problématique grecque prendra une dimension plus politique été moins technocratique.  Officiellement donc pour des motifs techniques liés à la confusion des tâches (préteurs et membre de fait de la gouvernance européenne) les deux organismes pourraient quitter la troïka. La Banque centrale européenne (BCE) envisage en effet  de se retirer de la « troïka » des créanciers internationaux de la Grèce supervisant la mise en œuvre par Athènes du programme d’aide financière accordée au pays, rapporte mardi le quotidien économique allemand Handelsblatt. Cette possibilité illustre le débat en cours au sein de la BCE sur un éventuel conflit d’intérêts lié au vaste programme de rachats d’actifs, dont des dettes souveraines, annoncé le 22 janvier par l’institut de Francfort, souligne Handelsblatt. Le nouveau gouvernement d’Alexis Tsipras en Grèce veut sortir de ce programme d’assistance internationale car il rejette les politiques d’austérité qui lui sont associées et il a annoncé son refus de coopérer avec les inspecteurs de la « troïka ». « La BCE va saisir cette occasion pour sortir », déclare une source gouvernementale allemande citée par le journal. Sans citer de source, Handelsblatt ajoute que le Fonds monétaire international (FMI) aimerait lui aussi sortir de la « troïka » le plus rapidement possible, ce qui laisserait la Commission européenne seule au sein de cette structure. D’après Handelsblatt, le président de l’exécutif européen, Jean-Claude Juncker, doute de l’avenir de la « troïka » et réfléchit à une formule permettant un contrôle plus démocratique.

 

« La Grèce n’est pas en dépression » !!! ‘ (Noyer, BDF)

« La Grèce n’est pas en dépression » !!! ‘ (Noyer, BDF)

Finalement ça va pas si mal pour les grecs estime le gouverneur de la banque de France puisqu’il y a croissance ; il oublie simplement de préciser qu’en 2015 la Grèce retrouvera juste sons niveau de PIB d’il y a dix ans (en volume) et qu’il faudra encore 5 à 10 ans pour retrouver le niveau de 2008. Croissance, oui mais diminution sur une richesse nationale en chute ces dernières années. D’où Les 25% de chômeurs et le 50% chez les jeunes sans parler de la régression générale du pouvoir d’achat (et les suicides)°. Certes la Grèce n’est pas un modèle de gestion pour autant il n’y a pas lieu d’être euphorique en tout presque indifférent comme le distingué gouverneur de la Banque de France qui s’aligne systématiquement sur la position de l’Allemagne. Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, est en effet opposé à une annulation partielle de la dette grecque. Il l’a dit sur France Info ce lundi soir. Il envisage quelques « aménagements ».  Le nouveau gouvernement grec veut mettre fin à la politique d’austérité. Alexis Tsipras et son parti, Syriza, essaient de convaincre les créanciers d’Athènes. Les membres du gouvernement sont en pleine tournée européenne pour chercher des soutiens afin de renégocier la dette grecque. Sur France Info, le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, envisage quelques « aménagements » : « La Grèce peut améliorer son programme de redressement« , selon lui. Il donne l’exemple de la fiscalité : « La répartition de l’effort fiscal peut être fait différemment. Le recouvrement de l’impôt auprès des catégories de la population n’est pas bien fait. Des améliorations sont possibles« . Mais pour le gouverneur de la Banque de France, pas question d’annuler cette dette, même en partie : « La voie de sortie pour la Grèce, c’est une accélération de sa croissance qui passe par la poursuite des bonnes réformes« . Les Grecs se sont appauvris. Mais selon Christian Noyer, la politique d’austérité commence à porter ses fruits : « La Grèce n’est pas en dépression. Elle est en croissance« .

 

Grèce –victoire de Syriza : une occasion de remettre en cause la politique économique de l’Europe

 

Grèce –victoire de Syriza : une occasion de remettre en cause la politique économique de l’Europe

 

Il n’est pas sûr que la Grèce soit la grande gagnante avec la victoire de Syriza car les marges de manœuvre pour renégocier sa dette sont relativement étroites. On voit mal comment les créanciers qui sont principalement les États pourraient renoncer au remboursement des prêts. Plus vraisemblablement la dette risque d’être réétalée sur 50 ans. Par contre cette victoire de Syriza marquera sans doute le début d’un débat historique sur les orientations européennes.  Des orientations qui n’ont conduit qu’à l’échec notamment sur le terrain fondamental de la croissance et du chômage. Certes la BCE s’est enfin décidée  à adopter une politique très accommodante mais on peut se demander s’il n’est pas trop tard. Car c’est la confiance qui manque tant dans les entreprise que chez les ménages. Pour La dette grecque il n’y aura vraisemblablement pas de grands bouleversements, au mieux il faut s’attendre à un rééchelonnement sur 50 ans avec un taux d’intérêt très bas., La réalité des chiffres est assez douloureuse pour les gouvernements de la zone euro. Non seulement ils risquent gros si la Grèce refusait unilatéralement de rembourser une partie de ses dettes – il en coûterait plus de 40 milliards d’euros à la France et quelque 56 milliards d’euros à l’Allemagne -, mais un geste financier librement consenti en faveur du gouvernement d’Alexis Tsipras s’annonce très compliqué, car les prêts ont été octroyés à la Grèce à des conditions très généreuses. Le casse-tête est d’autant plus délicat pour les gouvernements européens qu’en cas de renégociation de la dette, deux créanciers importants resteront hors de la pièce: le Fonds monétaire international et la Banque centrale européenne. Ces deux institutions ont un statut de «créanciers préférentiels», qui leur permet d’être remboursés en priorité. Le FMI, qui a prêté 32 milliards d’euros à la Grèce, récupérera sa mise à l’euro prêt. Il sera d’ailleurs le premier à réclamer la monnaie de sa pièce au gouvernement Tsipras mi-mars, avec un remboursement attendu de 4,5 milliards d’euros. «Le FMI a toujours été remboursé! Il le sera toujours. Ni les taux d’intérêt (de l’ordre de 4 %, NDLR) ni les maturités ne sont négociables. C’est un créancier super préférentiel», affirme Gilles Moec, économiste auprès de Bank of America Merrill-Lynch. Ce qui n’empêche pas le FMI de demander aux Européens de faire un petit effort pour alléger le fardeau grec… La BCE sera également épargnée. Elle a prêté 27 milliards d’euros en 2010, et accepté, depuis, de reverser au gouvernement grec les intérêts qu’elle avait perçus sur ses titres. Selon les traités européens, elle ne peut théoriquement  pas aller au-delà. «La BCE ne peut pas participer à une restructuration sauf à faire du financement monétaire d’un État, ce qui lui est strictement interdit», explique l’économiste de Bank of America. La BCE ne peut pas allonger la maturité de ses prêts, car c’est une forme de restructuration. «Si la Grèce passait en force auprès de la BCE, la sanction serait terrible: ses banques ne pourraient plus se refinancer auprès de la banque centrale, ce qui conduirait à une explosion de son système bancaire», ajoute Gilles Moec. Le secteur privé (banques, fonds, assureurs), qui détient encore 53 milliards d’euros de dette grecque, a déjà consenti, en 2012, un sacrifice de 70 % sur la valeur des titres, en faisant cadeau à la Grèce de 107 milliards d’euros. Les plus exposés à une négociation de la dette sont donc aujourd’hui les gouvernements européens, créanciers d’Athènes à hauteur de 195 milliards d’euros. La majorité des prêts ont été octroyés via le Fonds européen de stabilité financière (FESF), le reste sous forme de prêts bilatéraux. Les 141,8 milliards d’euros versés à la Grèce via le FESF ont été prêtés à des taux très bas, de 1,5 % en moyenne. Sauf à faire des pertes, qui seraient comblées par les gouvernements de la zone euro, ce Fonds ne peut pas prêter moins cher, car c’est le taux auquel il se finance lui-même sur les marchés. Les gouvernements européens ont également offert, en 2012, 10 ans de prêts sans intérêts à la Grèce sur la majorité de leurs créances. Difficile de faire mieux… Il reste la possibilité de jouer sur la maturité des prêts, consentis pour 30 ans en moyenne. Il pourrait ainsi être décidé de les allonger à 50 ans ou 99 ans! La marge de manœuvre est plus grande sur les 52,9 milliards d’euros de prêts bilatéraux. La France en détient 11 milliards, l’Allemagne 15 milliards. C’est sur ces sommes, qui ne représentent que 16,7 % de la dette grecque, que pourront vraiment porter les négociations avec Athènes. Rien qui ne change fondamentalement le sort financier ni économique de la Grèce. «On va arriver à des prêts de 0,5 % sur 50 ans, mais cela va prendre trois mois pour les négocier…», pronostique un expert.

Merkel : sortir la Grèce de l’euro

Merkel : sortir la Grèce de l’euro

 

Ce n’est pas vraiment une surprise, l’Allemagne ne veut plus payer pour la Grèce. Surtout dans le cas d’une victoire électorale du parti de gauche Syriza. Car pour le leader de la gauche Grecque, il faut non seulement renoncer à l’austérité en Grèce mais changer la politique européenne. Un discours dans lequel pourraient s’engouffrer d’autres pays comme le Portugal, l’Irlande, l’Espagne, l’Italie, voire la France.  Une victoire de Syriza aux élections législatives de janvier en Grèce marquerait l’amorce d’un « changement nécessaire » en Europe qui entraînerait notamment l’Espagne et l’Irlande dans la même direction, a pronostiqué samedi Alexis Tsipras, chef du parti de la gauche grecque en tête des sondages. Dans un discours à Athènes reprenant les principaux points du programme de Syriza, Alexis Tsipras a estimé que le « changement nécessaire en Europe commence ici, en Grèce » et gagnera « progressivement toujours plus (de pays, ndlr) ». Il a notamment cité le cas de l’Espagne où le nouveau parti anti-libéral Podemos a le vent en poupe pour les législatives de 2015 et celui de l’Irlande où des élections sont prévues en 2016. Tsipras veut faire de la Grèce un « exemple positif de progressisme en Europe » tablant aux élections du 25 janvier sur la fin d’un « vieux monde politique », celui des conservateurs de la Nouvelle Démocratie et des socialistes du Pasok actuellement au pouvoir au sein d’une coalition. « Grâce à des négociations énergiques, nous garantissons une participation réellement équitable de notre pays à la zone euro, sans l’austérité que n’imposent pas les règles européennes », a déclaré le dirigeant de Syriza. « Il faut en finir avec l’austérité », a-t-il insisté. L’édition en ligne du magazine Spiegel a affirmé samedi que la chancelière allemande Angela Merkel était prête à laisser la Grèce sortir de la zone euro, au cas où Syriza remettrait en cause la politique de rigueur budgétaire dans ce pays. Alexis Tsipras, dont le parti mène de trois à six points dans les sondages, a présenté un programme de gouvernement « qui ne créera pas de nouveaux déficits », basé sur quatre « piliers » et une cinquantaine de mesures concrètes. L’un des propositions phare de Syriza reste « l’effacement de la majeure partie de la valeur nominale de la dette » grecque (177% du PIB prévu pour 2014), à l’origine de la crise en 2009 et qui n’est toujours « pas viable », selon M. Tsipras. Cet effacement de la dette détenue en majeure partie par les banques centrales européennes passerait par une négociation « dans le cadre de l’Union européenne et des institutions européennes » et serait « sans dommage pour les peuples d’Europe« . Syriza souhaite également une période de « moratoire » sur le remboursement de la dette pour pouvoir d’abord consacrer des dépenses à la relance de l’économie du pays. Les quatre piliers du programme mettent l’accent sur « la lutte contre la crise humanitaire », « la relance de l’économie », « la reconquête du travail », « la réforme de l’Etat ». Parmi les mesures envisagées figurent la relèvement du salaire minimum de 580 à 751 euros, électricité gratuite et bons de ravitaillement pour 300.000 ménages, une réforme fiscale, une loi sur les arriérés d’impôts et les prêts non remboursés, une révision du programme de privatisation, un gouvernement resserré de dix ministres, une réforme et un renforcement de la brigade financière, des réformes des procédures en vigueur dans la fonction publique pour lutter contre la corruption.

Fmi : suspension de l’aide à la Grèce

Fmi : suspension de l’aide à la Grèce

 

La  suspension de l’aide à la Grèce revêt un caractère très politique. Il s’agit en fait de peser sur les prochaines élections afin d’éviter la victoire de la gauche radicale grecque qui propose de ne plus rembourser la dette- en tout cas renégocier les conditions de cette dette-  -et d’arrêter toute politique d’austérité. Une menace qui pourrait déteindre sur certains pays endettés en Europe et qui viendrait remettre en question la cohésion monétaire e F t ses règles.  Confrontée à une profonde crise politique, la Grèce inquiète le FMI et plusieurs pays européens au premier rang desquels l’Allemagne. Craignant un abandon des réformes en cas de victoire de la gauche radicale lors des législatives, ils ont maintenu leur pression sur le pays. La crise politique en Grèce inquiète le Fonds monétaire international et l’Allemagne. Alors que des élections législatives anticipées doivent se dérouler dans les semaines à venir, élections qui pourraient voir l’arrivée au pouvoir de la gauche radicale hostile aux réformes en cours, le FMI a annoncé ce lundi qu’il ne reprendrait les discussions sur l’aide à la Grèce qu’une fois le nouveau gouvernement mis en place.   »Les discussions avec les autorités grecques sur l’achèvement du sixième examen du programme qui est soutenu par un accord élargi reprendront une fois qu’un nouveau gouvernement sera installé, après consultation avec la Commission européenne et la Banque centrale européenne » peut-on lire dans le communiqué du FMI publié lundi. « La Grèce n’est confrontée à aucun besoin de financement immédiat. » Le commissaire européen à l’Economie Pierre Moscovici a également réagi. Il a appelé les électeurs grecs à soutenir « les réformes favorables à la croissance » dans un communiqué. De son côté, l’Allemagne a elle aussi maintenu la pression sur la Grèce. Par l’intermédiaire de son ministre des Finances Wolfgang Schäuble, elle a mis en garde contre une remise en cause des réformes économiques ce lundi. « Les réformes difficiles sont en train de porter leurs fruits et il n’y a pas d’alternative« , a-t-il déclaré. « Nous continuerons d’aider la Grèce à s’aider elle-même sur le chemin des réformes. Si la Grèce prend un autre chemin, il sera difficile« , a ajouté le ministre allemand.   »De nouvelles élections ne changeront pas les accords que nous avons conclus avec le gouvernement grec. Un nouveau gouvernement devra s’en tenir aux accords conclus par son prédécesseur« , a-t-il poursuivi. Un avertissement à la gauche radicale grecque Syriza, en tête dans les sondages, qui souhaite renégocier les conditions de l’aide financière internationale. Pas certain cependant que cette mise en demeure de l’Allemagne un peu brutale nuise vraiment à la gauche radicale !

Grèce : non à la nouvelle austérité de la « troïka »

Grèce : non à la nouvelle austérité de la « troïka »

Pas question d’un nouveau plan d’austérité imposé par la Troïka. Un plan qui serait suicidaire économiquement, socialement et politiquement. Surtout à un moment où certaines institutions internationales considèrent que la Grèce a déjà été traitée avec trop de brutalité.  La Grèce a donc rejeté les demandes d’alourdissement de sa fiscalité et de baisse de revenus demandés par ses bailleurs de fonds internationaux, a annoncé mardi le Premier ministre Antonis Samaras mardi. Le gouvernement grec est engagé dans des négociations difficiles avec les inspecteurs de l’Union européenne (UE) et du Fonds monétaire international (FMI) qui ont décidé de ne pas envoyer à Athènes au début du mois une mission d’inspection initialement prévue. Des divergences persistantes font douter que les deux parties puissent se mettre d’accord d’ici la date limite du 8 décembre et permettre ainsi à la Grèce une sortie anticipée, avant la fin de l’année, de son programme d’aide international. « Alors que nous négocions notre dernière évaluation, nos créanciers ont fixé des conditions comprenant des hausses d’impôts et des baisses de revenus mais nous les avons rejetées », a déclaré Antonis Samaras lors d’une conférence économique. Il a ajouté que le gouvernement avait accepté en contrepartie quelques autres mesures, sans plus de détails. Le gouvernement grec joue sa survie sur la sortie du plan d’aide international. Il espère qu’une sortie anticipée l’aidera à passer l’obstacle de l’élection présidentielle de février et lui épargnera des législatives anticipées.

 

« La France dans la situation » de la Grèce ? « (VGE)

« La France dans la situation » de la Grèce ? «  (VGE)

L’ancien président Valéry Giscard d’Estaing n’a peut-être pas complètement tort en estimant que la France peut se retrouver dans la situation de la Grèce. En fait tout dépendra de l’évolution des taux d’intérêt. Aujourd’hui les taux sont historiquement bas du fait des énormes liquidités déversées par la banque centrale américaine notamment  (la FED). Or la Fed a prévu courant 2015 de relever ses taux avec l’amélioration de sa situation économique. Mécaniquement les taux européens et en particulier français pourraient alors flamber et rendre l’équation budgétaire encore davantage impossible. (En clair  le déficit pourrait complètement déraper) et il faudrait alors demander laide du Fonds monétaire international (le FMI)°.VGE  estime donc que la France « risque de se retrouver dans la situation qu’a connue la Grèce » et de devoir « demander l’aide du FMI », dans une interview publiée samedi dans Le Figaro. Celui qui fut chef de l’État de 1974 à 1981 propose, avec le soutien d’Helmut Schmidt, chancelier allemand à la même époque, de former autour de l’euro un « ensemble homogène » d’une douzaine de pays dotés des mêmes règles budgétaires et fiscales, qu’il appelle « Europa ».  Malgré une dette élevée, explique-t-il, « aujourd’hui, nous sommes protégés par des taux d’intérêt très bas, mais c’est provisoire. La Fed (banque centrale américaine, NDLR) a annoncé son intention de relever ses taux d’intérêt dès que la conjoncture le permettra, probablement dans les 18 mois. (…) Ce jour-là, notre pays risque de se retrouver dans la situation de la Grèce. Les pouvoirs publics seront conduits à demander l’aide du FMI ». Selon VGE, « le mécanisme de l’Europe a été disloqué avec le non français au référendum de 2005. Pour autant, les sondages l’attestent : une grande majorité de nos compatriotes ne veut en aucun cas abandonner l’euro ! Nous devons prendre appui sur ce soutien de l’opinion pour retrouver le fil du projet européen initial avec ceux qui, parmi nos voisins, le veulent bien. Et laisser les autres vivre leur vie ». Feraient partie de cette union approfondie la France, l’Allemagne, l’Italie, la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg, l’Espagne, le Portugal, l’Autriche et, « le moment venu, la Pologne », précise-t-il en ajoutant que « la participation de l’Irlande et de la Finlande peut être envisagée ».  « Ces douze pays constitueraient un ensemble homogène que nous appellerons Europa. Son objectif est de compléter l’euro par une union budgétaire et fiscale, dotée à terme d’un Trésor public commun et d’un mécanisme de solidarité financière », détaille Valéry Giscard d’Estaing, qui défend cette thèse dans un livre Europa – La dernière chance de l’Europe (XO Editions), préfacé par Helmut Schmidt.

 

Grèce : remontée des taux d’intérêt

Grèce : remontée des taux d’intérêt

 

Les spéculations politiques sur de possibles élections législatives nourrissent la crainte des marchés. Samaras le Premier Ministre semble vouloir en effet spéculer sur les avantages politiques  d’une sortie anticipée du pal de crise de l’UE et du FMI. Cette manœuvre politique se retourne en fait contre la Grèce.  Le rendement des obligations d’Etat grecques a donc atteint mardi son plus haut niveau depuis sept mois et la Bourse d’Athènes perdait plus de 5% dans l’après-midi, la volonté d’Athènes de se libérer plus tôt que prévu du cadre de la « troïka » préoccupant les investisseurs. Une poursuite de ce mouvement pourrait contrecarrer la volonté du Premier ministre Antonis Samaras d’abandonner le plan d’aide de l’Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI) avant la fin de cette année, donc plus d’un an avant l’échéance initialement prévue, dans l’espoir de tirer de cette initiative des gains politiques. Le rendement de la dette grecque à dix ans a franchi le seuil symbolique de 7%, atteignant son plus haut niveau depuis mars. Et vers 15h00, le principal indice du marché boursier athénien abandonnait 5,6%. L’indice des banques grecques chutait de 6,8%. Athènes a réalisé avec succès deux émissions obligataires cette année mais les rendements de sa dette sont remontés ces dernières semaines, la perspective d’une sortie prématurée du plan d’aide faisant craindre une remise en cause de l’assainissement budgétaire. Certains investisseurs redoutent aussi la convocation de législatives anticipées début 2015.   »Il y a un mini-mouvement de panique aujourd’hui à cause de l’incertitude politique », a dit un trader à Athènes, qui a requis l’anonymat. « Avec le rendement à dix ans au-dessus de 7%, il semble que le projet du gouvernement d’une sortie anticipée du plan d’aide puisse être menacé. »

Grèce : Moody’s relève la note de crédit

Grèce : Moody’s relève la note de crédit

 

Moody’s Investors Service a annoncé vendredi le relèvement de la note de crédit de la Grèce qui passe de Caa3 à Caa1 avec une perspective stable. L’agence de notation explique sa décision par les progrès réalisés par la République hellénique dans la mise en œuvre de réformes structurelles. Moody’s estime que le ratio endettement/PIB diminuera à partir de 2015 après avoir atteint cette année un pic à 179%.

« Ce qu’il s’est passé en Grèce pourrait se produire en France »(Matthieu Pigasse)

« Ce qu’il s’est passé en Grèce pourrait se produire en France »(Matthieu Pigasse)

Deux ans après l’arrivée au pouvoir de François Hollande, Matthieu Pigasse, le directeur de la banque Lazard, publie un essai intitulé Éloge de l’anormalité dans lequel il pointe les errements des dirigeants au pouvoir face aux défis que doit relever la France.  Pour le propriétaire des Inrockuptibles, « ce qu’il s’est passé en Grèce hier, à partir de 2010-2011, pourrait se produire en France demain ou après-demain si on ne réagit pas ». La faute à « un excès d’endettement », poursuit le banquier, de la même manière qu’un « ménage soudainement surendetté [...] ne peut plus faire face à ses obligations ».  Étiqueté banquier de gauche, Matthieu Pigasse pourfend la « normalité » revendiquée par François Hollande face à « une crise profonde, grave et durable, qui remonte aux années 1970, au moment où l’ensemble des ressorts de croissance se sont cassés avec la crise pétrolière ». « Depuis, nous nous sommes mentis à nous-mêmes, entretenant une illusion de croissance par la dette, comme un sportif malade se dope pour améliorer ses performances à la veille d’une compétition », regrette-t-il. « On ne fait rien, de peur de mal faire. On dit toujours, on ne fait jamais, à droite comme à gauche », continue-t-il. Or, « dans une situation exceptionnelle, il faut des réponses exceptionnelles, vouloir le changement et mener des politiques de croissance », assure le banquier qui prend l’exemple de l’Italie, où « un nouveau premier ministre (Matteo Renzi, ndlr) a mis en place un plan de relance d’environ 100 milliards d’euros, l’opposé d’une politique d’austérité ». Sans quoi la France s’expose à « un risque de déclassement en Europe et dans le monde ». Un scenario qui mettrait en péril la démocratie car « quand les démocrates sont incapables de répondre à la crise, le risque, c’est la montée des extrémismes politiques et des fanatismes religieux », ajoute-t-il.

 

Grèce : nouvelle tranche d’aide de 8,5 milliards d’euros

 Grèce : nouvelle tranche d’aide de 8,5 milliards d’euros

La troïka a confirmé son accord pour le déblocage d’une nouvelle tranche d’aide à Athènes. L’économie grecque « a commencé à se stabiliser et la croissance devrait reprendre progressivement », et « nous pensons que les objectifs budgétaires pour 2014 seront atteints », a indiqué les émissaires du Fonds monétaire international, de la Commission européenne et de la Banque centrale européenne. Le communiqué ne reprend pas à son compte l’annonce faite par le gouvernement grec d’un excédent budgétaire primaire de plus de 1,5 milliard d’euros en 2013, mais indique que selon des estimations préliminaires, l’équilibre primaire a été atteint « avec des marges substantielles ». La répartition de cet excédent était l’un des points litigieux entre la Grèce et la troïka alors que le montant du surplus reste à confirmer en avril par Eurostat.  « Même si une petite part seulement de cette performance se répercute sur 2014, nous pensons que les objectifs budgétaires seront également atteints, en prenant en compte les mesures mises en œuvre ou prévues », précise la troïka. De plus, les autorités grecques « ont reconfirmé leur engagement à mettre en œuvre les politiques nécessaires pour atteindre l’objectif d’un excédent primaire de 3% du PIB en 2015″, poursuit le communiqué. L’accord entre Athènes et ses créanciers fait suite à six mois de négociations qualifiées de « difficiles » par le gouvernement grec, et devrait déboucher sur le déblocage de 8,5 milliards d’euros, nécessaires à la Grèce avant l’arrivée à maturité en mai de bons du Trésor.

 

Grèce : sortie de crise financière ?

Grèce : sortie de crise financière ?

 

Ce n’est pas encore la fin de la crise financière mais le début d’une amélioration. En effet ces comptes publics 2013 de la Grèce pourraient être meilleurs que prévu et Athènes pourrait respecter en mars les conditions posées à de nouveaux versements de ses bailleurs de fonds internationaux, ont déclaré lundi des responsables de la zone euro. La « troïka » que forment l’Union européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI) passent en revue tous les trois mois les finances publiques et les réformes économiques grecques avant de décider de la poursuite du versement de l’aide à Athènes. La dernière en date de ces revues, censée être achevée en septembre 2013, a pris du retard car la Grèce n’a pas atteint les objectifs fixés par ses accords avec la troïka. S’exprimant devant des journalistes après une réunion des ministres des Finances de la zone euro, le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, et le commissaire aux Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn, ont annoncé que les experts de la troïka seraient de retour à Athènes cette semaine. Ce retour signifie que la revue en cours pourrait être achevée en mars, a précisé Olli Rehn, ce qui ouvrirait la voie au versement de la prochaine tranche d’aide, nécessaire au remboursement d’obligations arrivant à échéance en mai. « Je crois que si tout le monde joue son rôle, nous serons en mesure de conclure un accord au niveau des équipes en mars, ce qui serait très important pour la Grèce, pour l’économie grecque, pour le peuple grec », a-t-il ajouté. Le gouvernement grec a déclaré samedi que l’excédent primaire (hors service de la dette et éléments exceptionnels) 2013 avait dépassé 1,5 milliard d’euros, un montant nettement supérieur aux estimations initiales et aux objectifs de la troïka.

 

La Grèce ne veut pas d’un troisième plan d’aide

La Grèce ne veut pas d’un troisième plan d’aide

 

. La Grèce a été le premier pays européen aidé en 2010 par la Troïka UE-BCE-FMI. Deux programmes de prêts d’un montant total de 240 milliards d’euros lui ont été accordés pour éviter la faillite, en échange de mesures drastiques qui pèsent lourdement sur le quotidien de la population. Face à un électorat majoritairement très remonté, le gouvernement grec répète ne pas avoir besoin d’une nouvelle aide. Athènes rejette ainsi tout nouveau « memorandum » sur un soutien financier mais demande l’allègement du poids de sa dette, en vertu d’engagements pris par ses partenaires européens en 2012. C’est ce qu’a rappelé Antonis Samaras dans l’interview à Bild. « Il y a un accord avec l’UE qui prévoit que si nous atteignons nos objectifs parmi lesquels un excédent budgétaire primaire, nous pouvons compter sur un allègement de notre dette, par exemple sous la forme de maturités plus longues et de taux plus bas », a-t-il indiqué. Athènes table sur un excédent budgétaire primaire (hors service de la dette) pour 2013, qui sera « significatif », a insisté le premier ministre grec. « Avec nos progrès, nous dépassons dès maintenant toutes les attentes », a-t-il estimé. « Il n’y a pas encore de chiffres fiables sur le déficit et le niveau de la dette pour 2013″, a toutefois souligné ce week-end dans la presse allemande le directeur général d’Eurostat, Walter Radermacher. En attendant que l’office européen des statistiques livre ces données fin mars, « tous les autres chiffres qui sont annoncés ne sont que pure spéculation », a-t-il mis en garde. La question de l’allongement de la maturité des emprunts grecs et d’une éventuelle baisse de leur taux « devra être abordée dans le détail en milieu d’année », a déclaré le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble dans une interview diffusée dimanche soir sur la chaîne de la télévision publique allemande ARD. Le ministre a salué les « gros progrès » faits par la Grèce, tout en estimant qu’elle n’était pas tirée d’affaires. Avant de poursuivre: « Concernant les réformes structurelles, la Grèce n’a pas encore fait tout ce que le Troïka estime nécessaire ».

Grèce : encore 50 ans au moins pour se désendetter

Grèce : encore  50 ans pour se désendetter

La Grèce n’est pas encore sortie de l’auberge et de la tutelle de la troïka. « Encore cinquante ans de troïka! », celle des créanciers internationaux FMI, BCE et UE, se lamentait jeudi le quotidien de gauche Eleftherotypia, résumant les rumeurs de la semaine.  Selon l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, un troisième plan d’aide à la Grèce de 10 à 20 milliards d’euros (après déjà 240 milliards depuis 2010) serait envisagé. La presse financière à Bruxelles a évoqué des discussions autour d’une prolongation de 30 à 50 ans des délais de remboursement de la dette grecque (175,5% du PIB) et la réduction des taux d’intérêt d’un demi point.  Mais rien ne sera tranché avant les élections européennes de mai, ont laissé entendre des responsables de l’Union européenne.   »Ces fuites font partie du jeu pré-électoral, il ne faut pas leur donner trop d’importance, c’est après le scrutin que tout se jouera », estime Napoleon Maravegias, professeur d’économie à l’université d’Athènes.  En attendant, chaque camp avance ses pions, analyse-t-il alors que le gouvernement affronte aussi des élections locales risquées face à la gauche radicale Syriza, favorite dans les sondages. « La Grèce trouve dans ces rumeurs l’occasion de rappeler qu’elle n’acceptera pas une aide conditionnée à un troisième plan de rigueur », selon M. Maravegias. Tandis qu’en Allemagne, « il faut évoquer les choses avant les élections, sinon les citoyens accusent les candidats de les avoir trompés », rappelle-t-il.   »Cocktail de mesures »  Le tabloïd populaire allemand Bild n’a pas, pour autant, adouci ses accents anti-grecs, titrant mercredi : « Les Grecs sont plus riches que nous ! (…) mais le gouvernement prépare une nouvelle aide de plusieurs milliards ».  Par ailleurs, le vice-chancelier allemand social-démocrate Sigmar Gabriel a lancé cette semaine, selon Die Welt, que la Grèce « relève plutôt de la Banque mondiale que du FMI, en raison de l’absence de structures étatiques ».  En retour, le vice-Premier ministre grec Evangelos Venizelos a relevé devant les eurodéputés socialistes à Strasbourg que, derrière presque chaque affaire de corruption en Grèce, « il y a une entreprise allemande ».  Si Athènes revendique l’allègement du poids de sa dette, en vertu d’engagements pris par ses partenaires européens en 2012, elle rejette tout nouveau « memorandum » sur une aide financière. Les conditions de la troïka à chaque tranche d’aide sont drastiques, et peuvent concerner jusqu’à « la réglementation de la date de péremption du lait! », constatait jeudi à Athènes M. Venizelos.  Face à un électorat majoritairement très remonté, le gouvernement grec ne veut plus de cette image d’obéissance

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