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Grèce : la sortie de l’euro entre 500 et 1000 milliards d’euros.

Grèce : la sortie de l’euro entre 500 et 1000 milliards d’euros.

 

Dévaluation, inflation jusqu’à à 50%, baisse drastique donc du pouvoir d’achat, c’est ce qui attend la Grèce d’après Papademos en cas de sortie de l’euro. Alors que le peuple grec est rappelé aux urnes le 17 juin prochain, l’ancien premier ministre, Lucas Papademos, agite le spectre du scénario-catastrophe. Dans un entretien accordé au Dow Jones & The Wall Street Journal, il insiste sur les conséquences économiques «catastrophiques» d’une sortie de la Grèce de la zone euro. Il estime le coût global de cette option entre 500 milliards et 1000 milliards d’euros. La Grèce croulerait alors sous une hyper-inflation «qui pourrait atteindre 30%, voire 50%». Une telle spirale réduirait à néant «les avantages à court terme d’une drachme dévaluée», poursuit l’ancien vice-président de la Banque centrale européenne. Les conséquences ne se limiteraient pas à la Grèce: cela aurait des incidences «très sérieuses» sur toute la zone euro. Papademos admet pour la première fois que le risque que la Grèce sorte de la zone euro est «réel». Sur place, on réfléchit aux préparations d’un tel scénario. Ces propos ont jeté un coup de froid sur les marchés. Pour Lucas Papademos, la Grèce n’a pas d’autre choix que de poursuivre le programme d’austérité drastique imposé par l’Union européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international. Celui qu’il a lui-même négocié, avant de quitter son poste de premier ministre la semaine dernière. Même Alexis Tsipras, le leader du parti de la gauche radicale Syriza, prône désormais le maintien de la Grèce dans la zone euro. «Notre élection ne signifie pas que nous allons sortir de l’euro. Au contraire, nous allons garder l’euro, a-t-il déclaré mardi lors d’une conférence de presse. Je ne crois pas que le rejet du programme d’austérité signifierait une sortie du pays de la zone euro.» Du côté du FMI, le ton reste pourtant ferme. «Il y a un prix à payer pour faire partie de la zone euro. Ce prix, c’est l’amélioration de la productivité de la main-d’œuvre. Ce sont des réformes structurelles. C’est un rééquilibrage du budget quand un pays a un déficit aussi élevé. C’est, à un certain stade, un retour aux marchés financiers pour financer sa dette», a rappelé Christine Lagarde, sa directrice générale, lors d’un entretien télévisé à Londres. En revanche, pour l’éminent économiste Nouriel Roubini, qui avait prédit la crise financière de 2007, «une sortie ordonnée de la zone euro serait une meilleure solution». «Si, à l’issue des prochaines élections en Grèce, est formé un gouvernement qui n’accepte pas les compromis, alors il faudra que le pays sorte de l’euro», a-t-il estimé.

 

L’Europe prévoit la sortie de l’Euro pour la Grèce

L’Europe prévoit la sortie de l’Euro pour la Grèce

 

La Commission européenne et la Banque centrale européenne travaillent sur différents scénarios dans le cas où la Grèce devrait quitter la zone euro, a déclaré le commissaire au Commerce, Karel De Gucht, dans un entretien publié vendredi. Il s’agit de la première déclaration d’un haut responsable européen confirmant l’existence de tels plans d’urgence. Les propos de Karel de Gucht ont cependant été démentis dans l’après-midi par Olli Rehn, commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires. « Karl de Gucht est responsable du Commerce », a t-il déclaré dans un communiqué. « Je suis responsable des Affaires économiques et financières, ainsi que des relations avec la BCE. Nous ne sommes pas en train de travailler sur le scénario d’une sortie de la Grèce. » Un porte-parole de la CE a également affirmé que la sortie de la Grèce de la zone euro n’était pas envisagée. « (La) CE dément fermement étudier (un) scénario de sortie de la zone euro pour la Grèce », affirme Olivier Bailly sur Twitter. Les spéculations sur l’élaboration et le contenu de tels projets sont nourries depuis deux semaines mais leur existence n’avait jusqu’à présent pas été évoquée par un haut responsable européen. « Il y a un an et demi, un risque d’effet domino aurait pu exister », a dit Karel De Gucht au quotidien néerlandophone belge De Standaard. « Mais aujourd’hui, il y a, à la fois au sein de la Banque centrale européenne et de la Commission européenne, des services qui travaillent sur des scénarios d’urgence dans le cas où la Grèce n’y arrive pas. »

 

Le président de l’Eurogroupe Jean-Claude Juncker contre la sortie de la Grèce de la zone euro

Le président de l’Eurogroupe Jean-Claude Juncker contre la sortie de la Grèce de la zone euro

 

Le président de l’Eurogroupe Jean-Claude Juncker a martelé lundi qu’il était opposé à une sortie de la Grèce de la zone euro, tout en insistant pour qu’Athènes respecte ses engagements. S’exprimant au terme d’une réunion des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker s’est dit « fermement » opposé à une sortie de la République hellénique du bloc monétaire. « Notre volonté la plus inébranlable, c’est de maintenir la Grèce dans la zone euro. Nous ferons tout ce qui est possible pour arriver à cette fin », a-t-il dit. « La sortie de la Grèce de l’euro n’a pas été l’objet de notre débat aujourd’hui. Personne, absolument personne, n’a abondé dans ce sens », a-t-il assuré « Les Européens sont tout à fait conscients des efforts déjà consentis par les citoyens grecs. Ce n’est pas le moment de relâcher les efforts de réforme. Au contraire, la poursuite des réformes budgétaires et structurelles sont les meilleures garanties pour la Grèce d’un avenir plus prospère dans la zone euro. » Le président grec Karolos Papoulias a proposé lundi la formation d’un gouvernement de technocrates pour tenter de sortir la Grèce de l’impasse politique qui menace d’assécher le versement de l’aide financière internationale nécessaire pour éviter la faillite. Le chef de l’Etat a convié mardi à 11h00 GMT tous les partis représentés au parlement, à l’exception d’Aube dorée, formation d’extrême-droite, a rapporté la télévision publique. La formation d’un gouvernement de technocrates vise à éviter un retour aux urnes précipité.




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