Archive pour le Tag 'Grèce; crise financière'

L’Allemagne refuse de nouveaux délais et de nouvelles aides pour la Grèce

L’Allemagne refuse de nouveaux délais et de nouvelles aides pour la Grèce

 

Il fallait s’y attendre, la discussion sera rude entre l’Allemagne et la Grèce ; Dun coté, en Grèce,  on veut renégocier le plan et de l’autre l’imposer. Le nouveau gouvernement grec devrait arrêter de demander de l’aide et plutôt mettre rapidement en œuvre les réformes prévues, en échange des plans de soutien de ses partenaires européens, a déclaré dimanche le ministre des Finances allemand. Dans un langage exceptionnellement cru, Wolfgang Schäuble a précisé au journal Bild am Sonntag que la Grèce avait perdu une bonne part de la confiance de l’Europe au cours de la crise de la dette souveraine, comme le révèle un sondage mené dans les quatre plus grandes puissances européennes, publié par l’hebdomadaire. « La tâche la plus importante à laquelle est confronté le nouveau Premier ministre (Antonis) Samaras est de vite mettre en pratique le programme qui a été convenu, sans nouveaux délais, plutôt que de demander aux autres ce qu’il peuvent encore faire pour la Grèce », a déclaré cet allié de la chancelière Angela Merkel, le plus puissant des ministres des Finances d’Europe. Le nouveau gouvernement grec de coalition a déclaré jeudi vouloir renégocier les termes de l’accord conclu en février en échange d’un plan de sauvetage de 130 milliards d’euros pour éviter le défaut de paiement. Les demandes de la nouvelle coalition dérangent particulièrement l’Allemagne, plus gros contributeur au plan d’aide, qui a proposé d’ajuster les échéances de l’accord afin de prendre en compte le temps perdu pendant les deux élections depuis le mois de mai, mais qui refuse toute révision radicale. Le gouvernement grec va demander un délai supplémentaire de deux ans, jusqu’en 2016, pour ramener le déficit budgétaire à 2,1% du produit intérieur brut (PIB). Il était de 9,3% en 2011. Ce nouveau délai coûterait 16 à 20 milliards d’euros supplémentaires en terme de financement international.

 

Allemagne : « La Grèce : un puits sans fonds »

Allemagne : ‘ «  La Grèce : un puits sans fonds »

L’Allemagne ne va pas « verser de l’argent dans un puits sans fond » et la patience à l’égard de la Grèce a des limites, a déclaré le ministre allemand de l’Intérieur, cité samedi dans le « Leipziger Volkszeitung ». Hans-Peter Friedrich assure que l’Allemagne veut bien aider la Grèce à tenter de se sortir par elle-même de sa crise financière mais que ce pays doit respecter ses engagements à l’égard de ses créanciers. « Nous ne voulons pas verser de l’argent dans un puits sans fond », dit-il. « Quiconque souhaite bénéficier de notre aide et de notre solidarité doit accepter que nous attendons de ce pays un certain degré de sérieux et un certain degré de raison. »

 

Grèce : les banques mondiales se préparent au retour de la monnaie locale

Grèce : les banques mondiales se préparent au retour de la monnaie locale

Les banques de la planète se préparent à devoir travailler avec une nouvelle devise grecque, dans le cas où le pays serait contraint de sortir de l’euro. Elles ont étudié les possibilités pour se protéger mais peu ont pris des mesures concrètes. Certains établissements financiers n’ont jamais effacé la drachme de leurs systèmes informatiques après l’adoption de l’euro par la Grèce en 2001. Ils seraient prêts en un clin d’oeil si le problème de la dette contraignait le pays à revenir aux bonnes vieilles pièces et billets libellés en drachmes.  De toute façon, les banques sont habituées au changement : elles ont géré le passage des marchés financiers à l’euro en 1999 ainsi que l’apparition de devises comme la couronne estonienne (jusqu’à son remplacement par l’euro en 2011) ou le tenge kazakh avec l’éclatement de l’Union soviétique. D’ailleurs, on s’agite en coulisses depuis 2009, date de l’apparition de la crise de la dette en Grèce, souligne Hartmut Grossman, de la société américaine ICS Risk Advisors qui travaille avec les banques de Wall Street. « Beaucoup de sociétés, notamment en Europe et aussi ici, étudient cela depuis longtemps », commente Hartmut Grossman. « Tous les établissements financiers sont préparés à cette éventualité. Le départ de la Grèce de la zone euro n’est pas une idée nouvelle. » L’Union européenne dit vouloir conserver la Grèce dans l’euro. Les sondages montrent que les Grecs veulent conserver la monnaie unique. Maisils ont aussi voté dimanche dernier pour des partis opposés au plan de sauvetage de l’UE et du Fond monétaire international, ce qui a à nouveau suscité des doutes sur le maintien du pays au sein des Dix-Sept. Si la Grèce quittait l’euro, elle imposerait très certainement un contrôle des changes, estiment les banquiers, ce qui n’empêcherait pas les transactions sur la nouvelle devise. « Les salles de marchés spécialisées dans les changes peuvent être prêtes assez vite. Cela dépend exactement comment se passe la sortie de la zone euro », commente Lewis O’Donald, directeur des risques basé à Londres de la banque d’affaires japonaise Nomura.  Les devises qui ne sont pas librement négociables, comme le yuan chinois, sont suivies sur des marchés à part via l’utilisation d’instruments dérivés comme des contrats à terme par exemple. Si la Grèce choisit un taux de change fixe, tout dépendra de la parité retenue. Si le gouvernement choisit un euro pour une nouvelle drachme, une telle parité ne serait pas tenable très longtemps et entraînerait de lourdes pertes pour les banques. Les banques ont étudié les possibilités pour se protéger mais peu ont pris de mesures concrètes. « Les banques sont très, très réticentes pour commencer à crier au feu. Elles savent ce qui se passe(rait) et à quoi ressemblerait une panique », commente un avocat de Londres chargé de conseiller les établissements financiers. La plupart se contentent de vérifier le droit applicable à leur contrats, se couvrent contre un défaut et examinent tous les problèmes juridiques qu’une sortie de la Grèce de l’euro pourraient soulever. Des simulations ont bien été faites. Mais on ne sait pas vraiment comment fonctionnerait une sortie. « Pour les transactions libellées en euro, quel sera leur statut en cas de changement dans la nature de cette devise ? » s’interroge Miles Kennedy, associé chez PricewaterhouseCoopers.

La Grèce à nouveau bientôt dans la tourmente

La Grèce à nouveau bientôt dans la tourmente

 

Pas de surprise, la Grèce s’enfonce dans la récession ( -5% pour le PIB) et les perspectives de rétablissement des équilibres ne seront pas tenus. De nouveaux délais seront nécessaires. Selon le journal Ta New, le ministre grec des Finances mènerait des discussions avec le Fonds monétaire international dans le but d’obtenir un délai supplémentaire pour atteindre les objectifs fixés par l’institution internationale et par l’Europe. Le gouvernement hellène espère repousser à 2015 la date limite pour rentrer dans les clous fixés par ses prêteurs.  Le ministre des Finances grec mène des discussions avec les prêteurs pour allonger la période de l’ajustement fiscal prévu d’un an soit jusqu’en 2015, rapporte le journal grec Ta Nea. Filippos Sachinidis aurait en effet évoqué cette possibilité avec des représentants du Fonds monétaire international (FMI) à Washington en fin de semaine dernière. L’allongement du délai d’ajustement est un des points centraux de la campagne du leader du parti socialiste grec, le Pasok, Evangelos Venizelos. Celui-ci promet qu’il demandera à la troïka de donner à la Grèce jusqu’à 2015 et non 2014 pour réduire son déficit public. « Nous pensons que cela rendra l’ajustement un peu plus facile », a déclaré le porteparole du Pasok, Fofi Gennimata sur une chaîne de télévision grecque jeudi. Le chef de la mission grecque du FMI, Poul Thomson, devrait se rendre à Athènes après l’élection du 6 mai. Selon des sources provenant du FMI, Poul Thomsen pourrait mener une visite de deux jours afin de rendre compte de la situation suivant l’élection. Les représentants du FMI, ainsi que ceux de la Banque centrale européenne (BCE) et de la Commission européenne, doivent se rendre à Athènes en juin pour faire un point sur l’avancée du gouvernement hellène vers les objectifs fixés par l’Europe et l’institution internationale. Le gouvernement hellène a pour objectif de réduire son déficit public à 5,5% du Produit intérieur brut (PIB), soit une économie de quelque 11 milliards d’euros en 2013 et 2014, rappelle le site ekathimerini.com.

La Grèce s’enfonce encore davantage dans la crise et la récession

La Grèce s’enfonce encore davantage dans la crise et la récession

Pas de surprises malheureusement concernant l’évolution de la Grèce, plus l’austérité est grande, plus la croissance s’effondre  L’économie grecque se contractera donc de 5% cette année, une récession plus sévère encore qu’attendu jusqu’à présent, a déclaré mardi le gouverneur de la banque centrale du pays, s’employant à accroître la pression sur ses concitoyens, déjà mis à rude épreuve par l’austérité et un chômage record. La banque centrale grecque prévoyait le mois dernier une contraction de l’activité de 4,5% en 2012, après celle de 6,9% subie en 2011. La Grèce, dont le produit intérieur brut (PIB) a avoisiné 215 milliards d’euros l’an dernier, connaît sa cinquième année consécutive de récession. S’exprimant lors de l’assemblée générale annuelle de la banque centrale, son gouverneur, George Provopoulos, qui siège au conseil de la Banque centrale européenne, a plaidé pour une application sans concession des réformes et des mesures d’assainissement budgétaire prévues par les deux accords de renflouement du pays conclus avec l’Union européenne et le Fonds monétaire international. La poursuite des versements prévus dans le plan de 130 milliards d’euros conclu cette année est conditionnée au respect des objectifs prévus. George Provopoulos a averti que le maintien de la Grèce dans la zone euro serait en jeu si elle ne respectait pas ses engagements, notamment après les élections législatives du 6 mai. « Si des doutent émergent après les élections sur la détermination du nouveau gouvernement et de la société grecque à mettre ce programme en oeuvre, les perspectives favorables actuelles se retourneront », a-t-il dit. Les deux principaux partis en lice pour le scrutin du mois prochain devraient avoir du mal à former une coalition détenant une majorité au parlement, selon les derniers sondages d’opinion




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