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Climat- les graves conséquences du réchauffement des mers

Climat- les graves conséquences du réchauffement des mers

Depuis la mi-mars 2023, le mercure à la surface des océans grimpe à des niveaux inégalés en 40 ans de surveillance par satellite, et l’impact néfaste de cette surchauffe se ressent dans le monde entier.

par Annalisa Bracco
Professor of Ocean and Climate Dynamics, Georgia Institute of Technology dans the Conversation

La mer du Japon est plus chaude de 4 degrés Celsius par rapport à la moyenne. La mousson indienne, produit du fort contraste thermique entre les terres et les mers, a été bien plus tardive que prévu.

L’Espagne, la France, l’Angleterre et l’ensemble de la péninsule scandinave ont enregistré des niveaux de précipitations très inférieurs à la normale, probablement en raison d’une vague de chaleur marine exceptionnelle dans l’est de l’Atlantique Nord. Les températures à la surface de la mer y ont été supérieures à la moyenne de 1 à 3 °C depuis la côte africaine jusqu’à l’Islande.

Et sur le continent européen, la vague de chaleur est actuellement insoutenable, tandis que l’on bat tous les records.

Que se passe-t-il donc ?

El Niño est en partie responsable. Ce phénomène climatique, qui se développe actuellement dans l’océan Pacifique équatorial, se caractérise par des eaux chaudes dans le centre et l’est du Pacifique, ce qui atténue généralement l’alizé, un vent régulier des tropiques. Cet affaiblissement des vents peut affecter à son tour les océans et les terres du monde entier.

Mais d’autres forces agissent sur la température des océans.

À la base de tout, il y a le réchauffement climatique, et la hausse des températures à la surface des continents comme des océans depuis plusieurs décennies du fait des activités humaines augmentant les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.

Le graphique montre les températures de surface de la mer ces 22 dernières années. L’année 2023 est nettement supérieure aux années précédentes
Les températures de surface de la mer sont nettement supérieures à la moyenne depuis le début de la surveillance par satellite. La ligne noire épaisse correspond à 2023. La ligne orange correspond à 2022. La moyenne 1982-2011 correspond à la ligne médiane en pointillés. ClimateReanalyzer.org/NOAA
La planète sort également de trois années consécutives marquées par La Niña, le phénomène météorologique inverse d’El Niño, et donc caractérisé par des eaux plus froides qui remontent dans le Pacifique équatorial. La Niña a un effet refroidissant à l’échelle mondiale qui contribue à maintenir les températures de surface de la mer à un niveau raisonnable, mais qui peut aussi masquer le réchauffement climatique. Lorsque cet effet de refroidissement s’arrête, la chaleur devient alors de plus en plus évidente.

La banquise arctique était également anormalement basse en mai et au début du mois de juin, un autre facteur aggravant pour le mercure des océans. Car la fonte des glaces peut augmenter la température de l’eau, du fait des eaux profondes absorbant le rayonnement solaire que la glace blanche renvoyait jusque-là dans l’espace.

Tous ces phénomènes ont des effets cascades visibles dans le monde entier.

Les effets de la chaleur hors norme de l’Atlantique

Au début du mois de juin 2023, je me suis rendue pendant deux semaines au centre pour le climat NORCE à Bergen, en Norvège, pour y rencontrer d’autres océanographes. Les courants chauds et les vents anormalement doux de l’est de l’Atlantique Nord rendaient anormalement chaude cette période de l’année, où l’on voit normalement des pluies abondantes deux jours sur trois.

À lire aussi : Sécheresses historiques : que nous enseignent les archives ?

L’ensemble du secteur agricole norvégien se prépare désormais à une sécheresse aussi grave que celle de 2018, où les rendements ont été inférieurs de 40 % par rapport à la normale. Notre train de Bergen à Oslo a eu un retard de deux heures car les freins d’un wagon avaient surchauffé et que les températures de 32 °C à l’approche de la capitale étaient trop élevées pour leur permettre de refroidir.

De nombreux scientifiques ont émis des hypothèses sur les causes des températures anormalement élevées dans l’est de l’Atlantique Nord, et plusieurs études sont en cours.

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L’affaiblissement des vents a rendu particulièrement faible l’anticyclone des Açores, un système de haute pression semi-permanent au-dessus de l’Atlantique qui influe sur les conditions météorologiques en Europe. De ce fait, il y avait moins de poussière du Sahara au-dessus de l’océan au printemps, aggravant ainsi potentiellement la quantité de rayonnement solaire sur l’eau. Autre facteur possible aggravrant la chaleur des océans : la diminution des émissions d’origine humaine d’aérosols (particules fines en suspension dans l’air) en Europe et aux États-Unis au cours des dernières années. Si cette baisse a permis d’améliorer la qualité de l’air, elle s’accompagne d’une réduction – encore peu documentée – de l’effet de refroidissement de ces aérosols.

Une mousson tardive en Asie du Sud

Dans l’océan Indien, El Niño a tendance à provoquer un réchauffement de l’eau en avril et en mai, ce qui peut freiner la mousson indienne dont l’importance est cruciale pour diverses activités.

C’est sans doute ce qui s’est passé avec une mousson beaucoup plus faible que la normale de la mi-mai à la mi-juin 2023. Ce phénomène risque de devenir un problème majeur pour une grande partie de l’Asie du Sud, où la plupart des cultures sont encore irriguées par les eaux de pluie et donc fortement dépendantes de la mousson d’été.

L’Inde a connu des températures étouffantes en mai et juin 2023. Shutterstock
L’océan Indien a également connu cette année un cyclone intense et lent dans la mer d’Oman, ce qui a privé les terres d’humidité et de précipitations pendant des semaines. Des études suggèrent que lorsque les eaux se réchauffent, les tempêtes ralentissent, gagnent en force et attirent ainsi l’humidité en leur cœur. Une série d’effets qui, à terme, peut priver d’eau les masses terrestres environnantes, et augmenter ainsi le risque de sécheresse, d’incendies de forêt comme de vagues de chaleur marines.

En Amérique la saison des ouragans en suspens
Dans l’Atlantique, l’affaiblissement des alizés dû à El Niño a tendance à freiner l’activité des ouragans, mais les températures chaudes de l’Atlantique peuvent contrebalancer cela en donnant un coup de fouet à ces tempêtes. Il reste donc à voir si, en persistant ou non l’automne, la chaleur océanique pourra l’emporter ou pas sur les effets d’El Niño.

Les vagues de chaleur marine peuvent également avoir des répercussions considérables sur les écosystèmes marins, en blanchissant les récifs coralliens et en provoquant ainsi la mort ou le déplacement des espèces entières qui y vivent. Or les poissons dépendant des écosystèmes coralliens nourrissent un milliard de personnes dans le monde.

Les récifs des îles Galápagos et ceux situés le long des côtes de la Colombie, du Panama et de l’Équateur, par exemple, sont déjà menacés de blanchiment et de disparition par le phénomène El Niño de cette année. Sous d’autres latitudes, en mer du Japon et en Méditerranée on constate également une perte de biodiversité au profit d’espèces invasives (les méduses géantes en Asie et les poissons-lions en Méditerranée) qui peuvent prospérer dans des eaux plus chaudes.

Ces types de risques augmentent

Le printemps 2023 a été hors norme, avec plusieurs événements météorologiques chaotiques accompagnant la formation d’El Niño et des températures exceptionnellement chaudes dans de nombreuses eaux du monde. Ce type de phénomènes et le réchauffement global des océans comme de l’atmosphère s’autoalimentent.

Pour diminuer ces risques, il faudrait mondialement réduire le réchauffement de base en limitant les émissions excessives de gaz à effet de serre, comme les combustibles fossiles, et évoluer vers une planète neutre en carbone. Les populations devront également s’adapter à un climat qui se réchauffe et dans lequel les événements extrêmes sont plus probables, et apprendre à en atténuer l’impact.

Coupures d’électricité: des conséquences graves et sous-estimées sur l’économie

coupures d’électricité: des conséquences graves et sous-estimées sur l’économie

par David Lacombled , président de la Villa numéris dans l’Opinion

Les centres de données et autres plateformes numériques sont suffisamment pointés du doigt pour ne pas l’oublier : ils ont besoin d’électricité pour fonctionner. Sans elle, plus d’Internet. Plus de téléphone, non plus. Auditionnée au Sénat, la directrice générale d’Orange, Christel Heydemann se montre très claire dans la présentation d’une situation autrement floue : «On ne sait pas comment se comportera le réseau. ». Adieu — temporairement, c’est à espérer — serveurs, relais mobiles, box Internet.

En cas de délestage, un serveur de données ne réagira pas différemment d’un congélateur. Certes, des générateurs, particulièrement polluants car fonctionnant au diesel, peuvent prendre temporairement le relais. Il n’en reste pas moins que des coupures répétées peuvent avoir des conséquences fâcheuses sur les denrées comme des données allant jusqu’à leur perte. De surcroît, si les machines viennent à s’arrêter, elles se montrent surconsommatrices d’électricité au moment du redémarrage. Sans compter la nécessité d’avoir une température constante. Autrement dit, les factures d’énergie risquent de s’envoler là aussi, tout en affichant un bilan carbone désastreux. La filière, regroupée au sein de France Datacenter, est sous tension.

Au-delà, parce que l’architecture des réseaux est ainsi faite, en toile — le World Wide Web —, des coupures localisées pourraient avoir des conséquences plus globales. La circulation des données n’est pas territorialisée. L’effet papillon guette. Andrew Ellis, un chercheur britannique avait prédit, en 2015, un black-out d’Internet pour… 2023. Selon lui, le réseau devrait crouler sous le poids du big data.

« Au-delà de l’économie, les conséquences sociales et psychologiques seraient au moins aussi importantes que celles des confinements liés à la crise sanitaire »
Protéiformité. Immatérielle, l’économie dépend de plus en plus de solutions technologiques externalisées dans des serveurs et des centres pourtant bien réels. Le cloud computing semble irrésistible. Selon une étude du cabinet Gartner, d’ici à 2025, plus de la moitié du budget informatique des entreprises devrait être consacrée aux services à distance. Cette part est d’ores et déjà de 41 %. Il n’en reste pas moins que le réseau tire sa force de sa protéiformité.

Sa mort a été annoncée à plusieurs reprises. Pourtant, Bug de l’an 2000, voix sur IP, essor de l’Internet mobile, apparition des plateformes vidéos, mondialisation, rien n’y a fait, Internet est là, bien là, au cœur de nos vies. C’est d’ailleurs bien notre extrême dépendance qui nous fait craindre d’en être coupés. Sans doute, au-delà de l’économie, les conséquences sociales et psychologiques seraient au moins aussi importantes que celles des confinements liés à la crise sanitaire. Car si les équipements se disent « résilients », les humains enchaînent et encaissent les chocs. Maintenir le réseau sur pied s’avère vital.

Russie: De très graves conséquences des sanctions (Coface)

Russie: De très graves conséquences des sanctions  (Coface)

 Dans un entretien à La Tribune, Bruno De Moura Fernandes, responsable de la recherche macroéconomique chez Coface, décrypte l’impact des sanctions occidentales contre la Russie sur l’économie russe mais aussi mondiale : inflation, banques, énergie, tensions sociales…, la guerre en Ukraine pourrait affecter durablement l’économie mondiale selon lui.

 

Bruno de Moura Fernandes économiste chez Coface. Le spécialiste de l’assurance-crédit alerte sur les risques économiques et sociaux de cette guerre d’ampleur. (Crédits : DR)

LA TRIBUNE-  »La Russie est en train d’être débranchée progressivement du reste du monde, notamment sur le plan économique, et cela va avoir un impact extrêmement lourd », a affirmé le secrétaire d’Etat aux affaires européennes, Clément Beaune en début de semaine. Quel pourrait être l’impact global des sanctions décidées par les puissances occidentales ces derniers jours sur l’économie russe et l’économie mondiale ?

BRUNO DE MOURA DE FERNANDES- Il est difficile à ce stade de chiffrer l’impact global sur le produit intérieur brut (PIB) russe car les sanctions sont encore en train d’évoluer et prennent diverses formes mais l’économie russe sera fortement impactée. L’Europe, le Royaume-Uni, les Etats-Unis, le Japon ont décidé de bloquer les réserves de la Banque centrale russe. C’est l’une des mesures phares car elle réduit les possibilités de la banque centrale russe de limiter l’impact des sanctions sur l’économie russe.

Cette guerre aura également un impact sur l’économie mondiale. Certains pays ont annoncé qu’ils arrêteraient les exportations de certains biens, notamment technologiques vers la Russie. Ces pays étant importateurs de produits intermédiaires, leurs fournisseurs seront également affectés. Les chaînes de production étant mondiales, les effets se répercutent in fine dans un grand nombre de pays.

Enfin concernant les matières premières, nous voyons déjà un renchérissement des prix et donc du coût de production pour les entreprises. Les cours du gaz et de l’énergie en général ont augmenté. La hausse du prix des céréales affecte à la fois le consommateur et les éleveurs ou encore ceux qui font de la transformation. L’inflation en Europe s’accélère notamment en raison de la hausse des prix des matières premières. Cette hausse de l’inflation entraîne une baisse du pouvoir d’achat pour les consommateurs et une moindre consommation. Enfin, l’incertitude actuelle peut avoir des effets sur l’investissement. Chaque nouvelle sanction aura des répercussions sur l’activité alors même que pour l’instant, la Russie n’a pas encore annoncé de mesures de réciprocité.

 

Le rouble s’est effondré ce lundi et la Banque centrale russe a augmenté son taux directeur de 10 points. La Banque centrale russe a-t-elle encore des munitions pour faire face à l’inflation galopante ? La Russie peut-elle compenser les dégâts infligés par ces mesures ?

La situation est très compliquée pour la Banque centrale russe. Elle dispose d’importantes réserves en devises étrangères de l’ordre de 640 milliards de dollars mais selon les estimations de l’Union européenne, près de la moitié de ces réserves sont à l’étranger et donc actuellement bloquées. Cela limite leurs utilisations. En outre, une grande partie des réserves repose sur l’or qui n’est pas très liquide et dont une vente massive risquerait de faire chuter le cours. Une interrogation concerne aussi l’appui de la Chine : Pékin va-t-il fournir des liquidités à la Russie ? La Banque centrale russe a deux options : la première constitue à relever les taux ce qu’elle a fait. La deuxième solution pourrait être de contrôler les capitaux mais cela peut affecter lourdement l’activité.

 

L’exclusion du système de messagerie Swift de certaines banques russes a déjà plongé plusieurs établissements dans la faillite en Europe. Le système bancaire européen est-il grandement exposé en Russie ?

Certaines banques européennes pourraient pâtir de la situation car elles ont soit des filiales en local soit des expositions non négligeables. Mais le système européen est solide et à ce stade nous ne voyons pas le risque financier comme un des risques les plus importants pour l’Europe.

 

Sur le plan énergétique, l’Europe reste très dépendante du gaz russe. Cela ne pourrait-il pas limiter les conséquences des sanctions surtout que l’énergie bénéficie de certaines exemptions sur les sanctions ?

L’enjeu pour les Etats européens est de sanctionner efficacement la Russie sans se mettre trop en difficulté notamment sur les problématiques énergétiques. La Russie représente environ 50% des importations de gaz de l’Allemagne et de l’Italie. Il faut donc éviter une envolée des prix du gaz ou encore des problèmes d’approvisionnement. Toute la difficulté est de trouver un juste milieu sachant que la Russie devrait avoir intérêt à continuer d’exporter du gaz ou du pétrole pour enregistrer des entrées de devises.

 

Du côté européen, les milieux économiques et financiers s’inquiètent d’un prolongement et d’une possible intensification du conflit en Ukraine. Quelles pourraient être les répercussions d’une telle guerre à court terme sur l’économie européenne ? Face à toutes ces incertitudes, que peut faire la Banque centrale européenne (BCE) ?

Lors de la réunion du 10 mars prochain, la BCE fera face à un dilemme important. Faut-il remonter les taux et retirer le soutien monétaire afin de freiner une inflation accentuée par la hausse des prix des matières premières si les marchés sont extrêmement tendus et l’activité marque le pas ? Les marchés anticipent désormais une position attentiste de la BCE même s’il y a différents courants de pensée au sein des gouverneurs. La BCE pourrait décider de soutenir l’économie et de garantir une stabilité financière en maintenant un programme d’achats d’actifs et en ne remontant pas les taux rapidement. Il faudra rester attentif et observer comment évolue la situation dans les prochains jours.

Dans votre dernier baromètre dévoilé juste avant le déclenchement du conflit, vous évoquez un prolongement des perturbations sur les chaînes d’approvisionnement. Dans quelle mesure ce conflit risque-t-il d’amplifier ces difficultés en zone euro ?

Dans ce baromètre, nous tablions sur un prolongement pendant encore quelques mois des difficultés d’approvisionnement mais nous reconnaissions que ces difficultés avaient atteint un pic. Elles auraient dû diminuer progressivement pour se résorber d’ici à la fin de l’année dans la plupart des secteurs. Avec ce conflit, certains flux vers ou depuis la Russie vont être stoppés ou contrôlés. La Russie occupe une place stratégique mondiale dans la production de certains métaux comme le palladium, l’aluminium, le nickel ou encore le cuivre. On peut donc désormais s’attendre à plus de tensions sur ces métaux. De manière générale, cette situation va aggraver les difficultés sur les chaînes d’approvisionnement et avoir des répercussions négatives sur l’économie mondiale.

 

Dans le baromètre, vous rappelez également qu’il y a de vrais risques de tensions sociales dans le contexte de la pandémie. Comment ce conflit peut-il exacerber ces pressions sociales ?

La pandémie liée au Covid a exacerbé les pressions sociales en générant des inégalités et des frustrations. La hausse de l’inflation liée à la situation russo-ukrainienne va accentuer les tensions. Rappelons que la Russie et l’Ukraine sont des producteurs importants de céréales et que des fortes pressions sociales ont déjà eu lieu par exemple au Kenya ou au Malawi en raison de la hausse des prix de l’alimentation. Plus les prix de l’énergie et de l’alimentaire sont affectés, plus le risque des tensions sociales est important car cela entraîne mécaniquement une hausse de la pauvreté et des inégalités.

Guerre Ukraine : très graves conséquences pour l’économie d’après le FMI

Guerre Ukraine : très graves conséquences pour l’économie d’après le FMI

Les conséquences de la guerre en Ukraine risquent d’être catastrophiques pour l’économie mondiale d’après le Fonds monétaire international. Les experts commencent à mesurer les dégâts de la folle entreprise de la Russie et les conséquences des sanctions prises à son égard. La conséquence la plus spectaculaire pourrait être une envolée de l’inflation qui était déjà menaçante avant la déclaration de guerre suite à la reprise économique. Avec le pétrole aujourd’hui près de 120 $, le blé passé de 280 à 410 € en une semaine,  l’explosion des prix de toutes les matières premières y compris des denrées alimentaires, le pouvoir d’achat des ménages va plomber la consommation en même temps que la production.

« Le bond des prix aura des effets dans le monde entier, en particulier sur les ménages modestes pour lesquels les dépenses alimentaires et d’énergie représentent une proportion plus importante » de leur budget que la moyenne, anticipe le FMI.

La facture ne sera pas « indolore » pour les Français avait prévenu la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili vendredi sur France Info. En France par exemple, l’assureur-crédit Euler Hermes estime que les dépenses énergétiques des ménages français pourraient s’envoler de 400 euros cette année, pour atteindre 2.800 euros.

Guerre Ukraine : des conséquences économiques graves pour l’Afrique

Guerre Ukraine : des conséquences économiques graves pour l’Afrique

L’économiste Rabah Arezki met en garde contre un « choc majeur » pour les ménages du continent, du fait des répercussions de l’offensive russe sur les marchés.

 

Tribune. Les prix de l’énergie et des produits alimentaires connaissent une envolée spectaculaire. Le baril de pétrole brent a franchi la barre des 100 dollars, seuil qu’il n’avait pas atteint depuis 2014. Les prix des produits céréaliers, laitiers et des huiles alimentaires sont à des niveaux records, proches de ceux de l’année 2011, laquelle avait été marquée par des périodes de soulèvements populaires en Afrique et au Moyen-Orient.

L’invasion de l’Ukraine par la Russie a accentué la tendance à la hausse, déjà bien prononcée, des prix de l’énergie et des produits alimentaires. En plus d’être producteurs de gaz naturel et de pétrole, la Russie et l’Ukraine comptent ensemble pour à peu près 30 % de la production globale de blé et 80 % de l’huile de tournesol.

 

Du point de vue macroéconomique, les balances courantes des pays africains sont très vulnérables à l’évolution des marchés des produits de base, même s’ils ne sont pas tous logés à la même enseigne. Par exemple, les pays dépendant des importations d’huile alimentaire et de blé ont été beaucoup plus touchés que les pays importateurs de riz, comme la Côte d’Ivoire, du fait du différentiel de prix entre ces produits.

Les exportateurs de pétrole et de gaz naturel, de plus en plus nombreux sur le continent, bénéficient de la hausse des prix de leurs exportations, qui a contribué à atténuer le choc négatif sur les termes de l’échange découlant de l’augmentation des prix des denrées alimentaires.

Les pays importateurs à la fois d’énergie et de produits alimentaires sont, eux, dans une situation difficile, car leurs déficits extérieurs se creusent de façon abyssale. Au-delà de l’accélération de la hausse des prix liée à la guerre, les pays d’Afrique du Nord comme l’Egypte, la Tunisie et l’Algérie, qui dépendent de l’importation de blé venant directement de l’Ukraine et de la Russie, risquent des ruptures d’approvisionnement.

Au niveau microéconomique, l’impact de la hausse des prix des produits énergétiques et alimentaires sur les populations africaines est sévère. Le continent, qui abrite 67 % des plus pauvres du monde, y est grandement vulnérable. D’autant que les pénuries de produits alimentaires liées aux événements météorologiques extrêmes, comme la sécheresse dans la Corne de l’Afrique et à Madagascar, viennent aggraver les conditions de vie, en particulier pour les groupes économiquement marginalisés.

Covid-19 : tassement des formes graves

Covid-19 : tassement des formes graves

 

Comme d’autres experts, le professeur Bruno Mégarbane, chef du service de réanimation de l’hôpital Lariboisière à Paris  constate que le nombre de cas graves ne progresse plus en France contrairement au nombre de contaminés. Conclusion le virus continu de se répandre massivement mais sans augmentation de la gravité.

 

Interview France Info

 

La situation est-t-elle rassurante à l’hôpital ?

Bruno Mégarbane : Comme tous les médecins et tous les soignants d’Ile-de-France, j’ai reçu un mail de président de l’AP-HP ce vendredi matin. Ce mail est très optimiste, ou en tout cas rassurant, nous disant que tout se passe bien à l’hôpital actuellement. C’est d’ailleurs ce que nous constations depuis déjà quelques jours dans nos services. Dans le service dans lequel je travaille, le nombre de patients ayant une forme grave de Covid-19 n’augmente plus, nous restons stables. Aujourd’hui, nous avons 12 patients en réanimation. Il y en a huit qui sont là pour des formes extrêmement graves du Covid-19 liées au variant Delta. Nous avons quatre autres patients qui sont contaminés par le variant Omicron mais qui sont là pour d’autres raisons, qui n’ont rien à voir avec le Covid-19. Ce n’est pas le virus qui les a amenés en réanimation. Pourtant, ils sont comptabilisés dans les chiffres de personnes présentes en réanimation pour Covid-19. Évidemment, tout cela nous laisse penser que le variant Omicron est beaucoup moins grave que le variant Delta. Nous commençons même à atteindre le pic en réanimation parce qu’effectivement, les contaminations Delta sont désormais en recul.

 

On peut donc dire que nous avons atteint le pic ?

C’est difficile à dire si l’on prend en compte la totalité du pays, car le variant Delta continue de circuler dans certaines régions. En revanche, en Ile-de-France, oui, nous avons désormais un solde négatif, c’est-à-dire que le nombre de patients qui rentrent est inférieur à celui des patients qui sortent. Pour autant, il y a toujours des entrants en réanimation avec des formes graves de maladies, contaminés par le variant Delta. C’est pourquoi il faut encore être extrêmement prudent à l’échelle individuelle, notamment lorsque l’on est pas vacciné. Les patients qui viennent en réanimation pour des formes graves de la maladie ne sont pas vaccinés pour leur grande majorité, ou si elles le sont, ce sont des personnes avec des comorbidités ou une immunodépression.

Peut-on commencer à relâcher les contraintes ?

Je crois que c’est encore un peu tôt. L’épidémie progresse encore, même si elle progresse avec un taux plus lent que la semaine passée. Nous ne sommes pas encore au pic des contaminations. Ce sera plutôt d’ici au moins sept jours, à mon avis. Par la suite, évidemment, les choses vont régresser, on l’espère très vite. Les chaînes de contamination vont s’estomper, à condition, évidemment, de maintenir ces mesures barrières jusqu’au bout. Car sinon, évidemment, on rétablit de nouvelles chaînes de contamination, notamment vers les personnes les plus fragiles, et ce serait vraiment dommage alors que les choses s’améliorent.

Les conséquences graves de l’extraterritorialité des sanctions américaines

 Les conséquences graves de l’extraterritorialité des sanctions américaines 

 

Guillaume Tissier, président de CEIS et co-organisateur du Forum International de la Cybersécurité (FIC) évoque les conséquences considérables de l’extraterritorialité juridique américaine dans la Tribune

 

Dans une recommandation récente (https://home.treasury.gov/system/files/126/ofac_ransomware_advisory_10012020_1.pdf), le Département du Trésor Américain menace de sanctions les entreprises qui paieraient une rançon aux groupes cybercriminels après une attaque en ransomware, ces paiements pouvant être considérés comme un contournement des sanctions US à l’égard de certains groupes cybercriminels.

Cette affaire fait suite à l’attaque ayant visée Garmin, la société étant soupçonnée d’avoir payé une rançon de 10 millions de dollars à des individus supposés être proches de The EvilCorp pour récupérer ses fichiers chiffrés avec WastedLockers. Sont également visés :  Eugene Bogachev, le créateur de Cryptolocker, les deux développeurs iraniens de Samsam, les groupes nord-coréens Lazarus, Bluenoroff et Andariel.

Cette recommandation de l’OFAC (Office of Foreign Access Control), service en charge de l’application des sanctions économiques et commerciales américaines contre les pays et organisations étrangères, représente un vrai risque pour les entreprises non américaines et notamment européennes, qui pourraient se voir sanctionnées par les autorités américaines pour des paiements de rançon passés ou futurs. C’est encore une fois la politique extraterritoriale agressive des autorités américaines qui est en cause. D’autant que l’OFAC recommande en même temps aux entreprises concernées par ces cas de figure de prendre contact avec ses services pour examiner la situation avant paiement de toute rançon, ce qui reviendrait potentiellement à signaler toute négociation à l’administration américaine.

 

Sont d’ailleurs concernés non seulement les entreprises victimes mais également leurs partenaires « cybersécurité ». Notons enfin que la limitation des sanctions à quelques groupes ne limite en rien les possibilités de l’administration américaine : les groupes cybercriminels étant des nébuleuses aux contours très flous, de simples indices pointant vers tel ou tel groupe suffiraient à engager la responsabilité des entreprises concernées.

Il est bien sûr tout à fait déconseillé de payer des rançons, qui financent les groupes cybercriminels et contribuent à l’accélération des attaques par rançongiciel, mais outre le fait que ce n’est pas à l’administration américaine de traiter de cas concernant des entreprises européennes, les entreprises qui subissent des attaques en rançongiciel ne doivent pas être traitées comme des complices des cybercriminels mais bien comme des victimes. Elles doivent être accompagnées comme telles, tant au plan technique que juridique. Et l’on sait bien que lorsque toutes les solutions techniques ont été épuisées sans succès, le paiement est malheureusement parfois la solution de dernier recours pour tenter de retrouver ses données et la maitrise de son système d’information.

La réponse française et européenne face à cette nouvelle menace de l’extraterritorialité américaine doit donc être double : une réponse politique et législative (cf. le rapport de M. Raphaël Gauvain, député de Saône-et-Loire, intitulé « Rétablir la souveraineté de la France et de l’Europe et protéger nos entreprises des lois et mesures à portée extraterritoriale ») pour installer un rapport de force face aux velléités de l’administration américaine ; une réponse opérationnelle, associant les professionnels de la cybersécurité et les assureurs, permettant aux entreprises concernées de bénéficier de toute l’assistance requise dans ce type de situation.

Crise sanitaire : « les conséquences graves chez les élèves »

Crise sanitaire : « les conséquences graves chez les élèves »

La crise sanitaire ne sera pas sans dommage pour l’enseignement et les élèves pour  Andreas Schleicher , à la tête de la direction de l’éducation et des compétences de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Il est également conseiller spécial du secrétaire général, chargé de la politique de l’éducation. Il a notamment lancé le Programme international pour le suivi des acquis des élèves (Pisa).( Interview dans l’Opinion)

Pendant ce reconfinement, l’école reste ouverte en France. Une décision que vous saluez.

Oui, tant la fermeture des écoles au printemps a eu des conséquences négatives. A court terme, pour les élèves qui ont « décroché », mais aussi, à plus long terme, sur les apprentissages en général. Il est encourageant de constater que, dans ce nouveau confinement, le maintien de l’ouverture des écoles a désormais la priorité sur celui des bars et des restaurants.

Avec le recul, quels sont les pays de l’OCDE qui se sortent le mieux de cette période ?

Les pays qui ont des systèmes éducatifs misant sur l’innovation et la coopération tirent leur épingle du jeu. Comme le Danemark, l’Estonie, plusieurs régions en Allemagne et une large partie de l’Asie. Ils ont pour caractéristique commune de donner une très large marge de manœuvre aux enseignants, mais aussi aux responsables des établissements. L’autonomie professionnelle, l’éducation collaborative ne sont pas que des mots. Face à une situation de crise, elles permettent d’être plus agile et plus résilient.

« Les professeurs, dans leur grande majorité, travaillent de façon trop isolée, sans coopérer avec leurs collègues, sans être incités à prendre des initiatives »

A cet égard, quelles sont les principales lacunes du système français ?

Les professeurs, dans leur grande majorité, travaillent de façon trop isolée, sans coopérer avec leurs collègues, sans être incités à prendre des initiatives. Bien sûr, des initiatives individuelles formidables existent mais, globalement, le travail en solitaire est ancré dans les habitudes et dans les mentalités. Pour prendre une image, l’éducation pourrait s’inspirer de l’hôpital où les médecins soignent, mais font aussi de la recherche, expérimentent, échangent sur leurs pratiques. C’est ce qui manque au système éducatif français : s’intéresser systématiquement à ce que fait son voisin.

Quelles formes concrètes prend cette collaboration dans d’autres pays ?

L’exemple extrême est celui de la Chine où les enseignants y consacrent la moitié de leur temps. Ils échangent beaucoup avec leurs collègues, discutent avec les parents. Ils ne sont pas seulement des « profs », ils sont aussi des mentors, des coachs, des animateurs et des travailleurs sociaux vis-à-vis de leurs élèves. Cette conception de l’éducation a également cours dans les pays scandinaves comme le Danemark, la Finlande ou l’Estonie. Dans dix ans, ce dont les élèves se souviendront peut-être le plus, c’est l’enseignant qui a veillé sur eux, qui a été à l’écoute et qui les a aidés à aller de l’avant. En période de pandémie, l’école reste souvent un repère de stabilité. L’Espagne s’est bien débrouillée aussi, notamment parce que les partenariats public-privé ont été multipliés et des initiatives très intéressantes pour l’éducation par de multiples canaux, notamment en ligne, à la télévision et à la radio, ont été prises.

« On arrive à un coût stupéfiant à long terme de 2 000 milliards d’euros pour la France » 

L’OCDE a commencé à mesurer les conséquences des pertes dans les apprentissages. Quelles sont-elles ?

Il est naturel qu’une grande partie de l’attention du public se concentre aujourd’hui sur les défis à court terme en matière de santé et d’emploi. Mais les lacunes dans l’apprentissage qui découlent des fermetures d’écoles jetteront une ombre durable sur le bien-être économique des individus et des nations. Les personnes moins qualifiées seront moins productives, moins aptes à participer aux activités économiques et sociales et plus susceptibles de bénéficier de transferts sociaux. Et contrairement à l’impact économique direct de la pandémie, qui sera temporaire, ces effets se feront probablement sentir longtemps. Pour dire les choses simplement, nos écoles d’aujourd’hui sont nos économies de demain. Nous estimons que les élèves peuvent s’attendre à une baisse de revenus de quelque 3 % sur l’ensemble de leur vie. Ce calcul est basé sur des pertes d’apprentissage déjà équivalentes à un tiers de l’année scolaire en moyenne. Projeté sur nos économies, on arrive à un coût stupéfiant à long terme de 2 000 milliards d’euros pour la France. Et ce n’est que la moyenne. Les effets pour les élèves issus de familles défavorisées seront beaucoup plus importants.

Vous échangez souvent avec le ministre Jean-Michel Blanquer. Quelle appréciation portez-vous sur sa gestion de la crise ?

Jean-Michel Blanquer est sans doute l’un des meilleurs experts de l’éducation, et l’expertise est rare parmi les principaux décideurs politiques en Europe. Le problème majeur est le poids de la bureaucratie qui rend très difficile la mise en place de pratiques innovantes dans le système scolaire. L’idéal serait d’inclure les enseignants dans l’élaboration des politiques éducatives. Il n’est pas difficile d’introduire de nouvelles idées à l’école. Mais il est bien plus important de trouver ce qui fonctionne vraiment dans les salles de classe, de les mettre à l’échelle et de les diffuser. Lors d’une crise, la question n’est pas de savoir combien de personnes suivent les instructions, mais plutôt quelle est la qualité de leur collaboration

France coronavirus : 351 morts, en 24 h , tassement des cas graves

France coronavirus :  351 morts, en 24 h , tassement des  cas graves

 

 

 

351 morts supplémentaires en France en 24 heures mais le nombre de personnes hospitalisées en raison de leur contamination poursuit sa décrue, notamment dans les services de réanimation, a annoncé jeudi la direction générale de la Santé (DGS).

Le bilan de l’épidémie en France s’élève désormais à 27.425 morts depuis le 1er mars, dont 17.224 dans les hôpitaux et 10.201 dans les établissements sociaux et médico-sociaux, essentiellement des Ehpad.

Il y a eu au total 141.356 cas recensés de contamination au nouveau coronavirus dans le pays, soit 622 de plus que mercredi.

Le nombre de personnes hospitalisées pour infection au COVID-19, la maladie respiratoire provoquée par ce coronavirus, s’établit désormais à 20.463, soit 608 de moins que mercredi. Les cas traités dans les services de réanimation ont baissé de 129 en 24 heures, à 2.299.

France coronavirus : 351 morts, en 24 h , tassement des cas graves

France coronavirus :  351 morts, en 24 h , tassement des  cas graves

 

 

 

351 morts supplémentaires en France en 24 heures mais le nombre de personnes hospitalisées en raison de leur contamination poursuit sa décrue, notamment dans les services de réanimation, a annoncé jeudi la direction générale de la Santé (DGS).

Le bilan de l’épidémie en France s’élève désormais à 27.425 morts depuis le 1er mars, dont 17.224 dans les hôpitaux et 10.201 dans les établissements sociaux et médico-sociaux, essentiellement des Ehpad.

Il y a eu au total 141.356 cas recensés de contamination au nouveau coronavirus dans le pays, soit 622 de plus que mercredi.

Le nombre de personnes hospitalisées pour infection au COVID-19, la maladie respiratoire provoquée par ce coronavirus, s’établit désormais à 20.463, soit 608 de moins que mercredi. Les cas traités dans les services de réanimation ont baissé de 129 en 24 heures, à 2.299.

Coronavirus France : 306 morts mais tassement des cas graves

Coronavirus France : 306 morts mais tassement des cas graves

 

306 morts de plus en 24 heures en France pour un bilan de 25.201 décès depuis le 1er mars, dont 15.826 dans les hôpitaux et 9.375 dans les établissements sociaux et médico-sociaux, essentiellement des Ehpad, a précisé la DGS.

Le nombre de personnes hospitalisées en réanimation pour leur contamination au nouveau coronavirus continue de baisser, avec 123 malades de moins depuis dimanche pour un total de 3.696.

La circulation du virus a diminué en Ardèche mais ce département ne passe pas pour autant en vert et reste en orange sur la carte de synthèse élaborée en vue du déconfinement, en raison d’une tension hospitalière persistante.

En métropole, les départements des régions Grand-Est, Ile-de-France, Hauts-de-France et Bourgogne-Franche-Comté, soit le quart nord-est du pays, sont les seuls en rouge.

Le coronavirus France: 437 morts en 24 heures, baisse des cas graves

Le coronavirus France: 437 morts en 24 heures, baisse des cas graves

 

437 morts supplémentaires en 24 heures en France pour un total de 23.293 décès depuis le 1er mars, a annoncé lundi la direction générale de la Santé (DGS), qui a aussi fait état d’une baisse continue du nombre de personnes hospitalisées, notamment en réanimation.

Sur l’ensemble des décès, 14.497 se sont produits dans des hôpitaux et 8.796 dans des établissements sociaux et médico-sociaux, essentiellement des Ehpad, a précisé la DGS dans un communiqué.

Le nombre de personnes hospitalisées pour leur contamination au coronavirus a reculé à 28.055, soit 162 de moins que dimanche. Les services de réanimation traitaient lundi 4.608 patients atteints du COVID-19, soit 74 de moins.

Quelque 128.339 personnes ont été contaminées en France par le nouveau coronavirus, 3.764 de plus que dimanche.

Coronavirus France, baisse des décès et des cas graves

Coronavirus France, baisse des décès et des cas graves

 

22.245 décès recensés depuis le 1er mars, a annoncé vendredi le directeur général de la Santé.

Ce bilan quotidien est le plus faible depuis le début de la semaine, au cours de laquelle il avait jusqu’à présent constamment dépassé les 500 morts.

Le nombre de patients hospitalisés continue de baisser, notamment dans les services de réanimation, qui traitaient vendredi 4.870 cas graves de contamination au coronavirus, soit 183 de moins que la veille, a précisé Jérôme Salomon.

Au total, 122.557 cas de contamination ont été confirmés en France depuis le début de l’épidémie.

Coronavirus: Encore 500 morts mais baisse des cas graves

Coronavirus: Encore 500 morts mais baisse des cas graves

 

544 morts supplémentaires au cours des dernières 24 heures en France, où le bilan de l’épidémie s’élève

Sur ce bilan total, 13.236 personnes sont mortes dans des hôpitaux et 8.104 dans des établissements sociaux et médico-sociaux, essentiellement des Ehpad, a précisé Jérôme Salomon.

Le nombre de personnes hospitalisées a toutefois encore baissé, en particulier dans les services de réanimation, qui traitent 5.218 patients en état grave en raison de leur contamination par le coronavirus, soit 215 de moins que la veille.

Ce nombre est en baisse depuis deux semaines, a dit Jérôme Salomon, tout en rappelant que plus de 2.000 malades étaient hospitalisés en réanimation pour d’autres raisons que le COVID-19, laissant ainsi le système hospitalier français sous “pression”.

Près de 85.000 personnes ont été hospitalisées depuis le début de l’épidémie et 29.741 l’étaient encore mercredi, soit 365 de moins que la veille.

Jérôme Salomon a fait état d’une mortalité au niveau national, toutes causes confondues, “supérieure aux années précédentes, semaine après semaine” depuis la mi-mars. L’excès de mortalité a ainsi été de 61% dans la semaine du 30 mars au 5 avril puis de 48% la semaine suivante.

Coronavirus France : 531 décès mais tassement du nombre de cas graves

Le coronavirus France : 531 décès mais tassement du nombre de cas graves 

 

 

531 décès supplémentaires liés au nouveau coronavirus au cours des dernières 24 heures, ce qui porte le bilan total à 20.796 morts depuis le début de l’épidémie, a annoncé mardi soir le directeur général de la santé, Jérôme Salomon.

Les tendances de recul du nombre de patients hospitalisés et notamment dans les services de réanimation se sont par ailleurs confirmées, a-t-il ajouté lors de son point de presse.

Dans le détail, depuis le début de l’épidémie, le 1er mars, 12.900 personnes sont décédées dans des établissements hospitaliers et 7.896 autres ont péri dans des établissements sociaux et médicaux-sociaux, dont les Ehpad, a précisé le Pr Salomon.

La France a par ailleurs enregistré depuis le début de l’épidémie 117.324 cas confirmés de contamination au SARS-CoV-2, un bilan en augmentation de 2.667 nouveaux cas ces 24 dernières heures.

La tendance reste en revanche baissière depuis sept jours pour le nombre de patients actuellement hospitalisés, qui s’élève à 30.106 contre 30.584 la veille, soit un solde négatif de 478 patients.

Un reflux s’observe aussi, et ce pour le treizième jour consécutif, dans les services de réanimation où l’on compte 5.433 cas graves ce mardi contre 5.683 lundi, ce qui représente 250 personnes en moins en 24 heures et un plus bas depuis le 30 mars. Un pic a été atteint dans les services de réanimation le 8 avril dernier. On y recensait alors 7.148 malades.

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