IA: Aussi un moyen pour les chatGPT de s’approprier gratuitement données et contenus
En l’état en l’état les versions de ChatGPT constituent essentiellement un moyen énorme de s’approprier gratuitement les données et les contenus produits par d’autres sur les sites. Une forme de détournement gigantesque de valeurs. Dans la réalité pour l’instant cette technologie restitue seulement les informations publiées partout et encore avec beaucoup de d’approximations.
« Il n’entre pas dans nos missions de servir gratuitement de nourriture aux algorithmes. En indexant des sites dont les informations ont un réel coût de production, les bots se créent de la valeur pour eux-mêmes à coût nul », dénonce ainsi dans Les Echos Laurent Frisch, le directeur du numérique et de la stratégie d’innovation de Radio France. La radio publique fait partie d’un ensemble d’éditeurs de médias français -où on retrouve notamment Mediapart, France Médias Monde (RFI, France24…), TF1 ou encore Publihebdos (actu.fr)- a avoir pris la décision technique et symbolique de bannir le bot d’OpenAI.
Leur objectif : trouver un accord financier avec les acteurs de l’IA, afin de rémunérer l’utilisation des articles dans l’entraînement des IA. « C’est la question du partage de la valeur dans l’univers numérique qui se joue », rappelle Pierre Pérot, avocat spécialiste du droit de la propriété intellectuelle et du droit d’auteur au cabinet August Debouzy. Avec d’un côté, un secteur des médias à l’équilibre financier instable, et de l’autre, les géants du Net, qui semblent avoir trouvé dans l’IA une mine d’or.
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