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Pour un accès universel et gratuit à la vaccination Covid-19

Pour un accès universel et gratuit à la vaccination Covid-19 

 

Deux cents ONG de tous les continents appellent, dans une tribune au « Monde », à la suspension des brevets et à la nationalisation de l’industrie pharmaceutique pour répondre au droit à la santé.

 

Tribune. 

 

Grâce à un énorme effort scientifique basé sur une collaboration internationale et des sommes historiques d’argent public, l’humanité a pu développer plusieurs vaccins efficaces contre le Covid-19 en moins d’un an. Toutefois, cette grande réussite pourrait être totalement éclipsée par la cupidité de l’industrie pharmaceutique, qui met les gouvernements et l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sous pression pour éviter la suspension des brevets.

Dans une situation aussi critique que celle que nous vivons, le caractère exceptionnel des mesures exigées de la majorité de la population doit également s’appliquer à l’industrie pharmaceutique privée et à sa soif permanente de profit. La suspension des brevets liés au Covid-19 doit être une priorité et une première étape.

 

Mais nous ne pouvons pas nous arrêter là. Des initiatives telles que Covax ou C-TAP ont échoué lamentablement, non seulement en raison de leur inadéquation, mais surtout parce qu’elles reflètent l’échec du système actuel de gouvernance mondiale par des initiatives où les pays riches et les multinationales, souvent sous la forme de fondations, cherchent à remodeler l’ordre mondial à leur guise.

La philanthropie et les initiatives public-privé en plein essor ne sont pas la solution. Elles le sont encore moins face aux défis planétaires actuels dans un monde dominé par des Etats et des industries guidées par la seule loi du marché et du profit maximum. La crise sanitaire est loin d’être résolue.

 

À l’origine de ce virus, il y a la transformation effrénée de la relation entre l’espèce humaine et la nature. La crise écologique et la crise sanitaire sont intimement liées. Et la même logique néolibérale prédatrice a exacerbé les conséquences des deux en appliquant une gestion privée et concurrentielle de la crise. Le résultat est plus d’inégalités, plus de souffrance et plus de morts au nom des intérêts d’une minorité privilégiée.

Société : « tout gratuit » ou « tout payant » ?

Société : « tout gratuit » ou  « tout payant » ?

Limites et perspectives du tout payant ou du tout gratuit dans la société par  Eric Vernier, Université de Lille et L’Hocine Houanti, Excelia Group – UGEI (dans la Tribune). Une contribution intéressante mais un peu confuse.

 

 

« Suppression totale des tickets de transport en commun, comme pour les Parisiens seniors, les personnes handicapées et les enfantslogiciels offerts tels que LibreOffice, OpenOffice, VLC Media Player, Blender ou encore Clementine, petits déjeuners et goûters donnés à l’école, cartes bancaires gratuites… De plus en plus d’initiatives publiques et privées tendent vers une généralisation de la gratuité.

Pourtant à l’inverse, un phénomène opposé émerge en France et dans le monde : celui de la privatisation totale – défendant l’idée que tout service doit être rémunéré -, y compris, ce qui peut paraître impensable, le vivant. Il nous semble nécessaire de nous pencher sur certains excès liés au tout-privé.

Ainsi, nombreux sont ceux qui défendent le « paiement à l’usage » généralisé, comme nous avons pu en discuter dans un précèdent article pour The Conversation.

Dans cette perspective, il est alors à craindre que le concept du « tout-payant », entraîne la défaillance des contreparties, c’est-à-dire des clients, laissant une majorité de la population sur le carreau avec des conséquences économiques désastreuses.

Mais qu’en est-il réellement ? Plusieurs concepts ont cheminé en parallèle de cette approche. L’un d’eux, ardemment défendu aujourd’hui, est celui de l’open source, qui s’oppose violemment au principe de l’usager-payeur et évolue depuis les années 1980. Ces modèles peuvent-ils cependant changer la façon de concevoir les politiques publiques oscillant entre le tout-payant et la gratuité ?

Le logiciel libre a été créé par Richard Matthew Stallman dans les années 1980. Il lance en 1983 le projet GNU et la licence publique générale connue sous le sigle GPL. Stallman estime que les programmes informatiques doivent être librement utilisés, analysés et modifiés.

À la fin des années 1990, l’appellation « open source » se substitue à celle du logiciel libre pour désigner les programmes réalisés collectivement, de manière décentralisée et dont le code source est disponible et modifiable, créant ainsi de nouveaux logiciels et des applications originales.

Patrice Bertrand, président de l’Open World Forum 2012 rappelait dans un article de La Tribune que :

« À certains égards, l’open source est un mouvement humaniste. Il considère que le logiciel est, à la manière de la connaissance scientifique, une forme de patrimoine de l’humanité, un bien commun que nous enrichissons collectivement, pour le bien-être de tous. »

Ce n’est donc pas l’idée d’un logiciel gratuit, mais d’un programme libre dans le sens où tout le monde peut l’amender, le transformer.

Une logique libertaire noyautée par la marchandisation

Globalement, dans la logique libertaire des défenseurs de l’open source, c’est la mise en accès libre de codes sources de logiciels pour une accessibilité publique et gratuite (Open Office, Bootstrap…). Ce modèle bascule cependant progressivement vers un monde davantage marchand.

De nouveaux acteurs économiques, comme Sun Microsystems, IBM ou Novell, investissent le secteur en plein essor – porté par la pression médiatique et les lobbies – avec de véritables stratégies de vente de solutions, de prestations de service et de rentabilité des investissements.

Aujourd’hui, selon une étude de Pierre Audouin Consultants, le marché l’open source français pèse 4,4 milliards d’euros, soit plus de 10 % du secteur des logiciels et services avec une croissance annuelle de 8 %. Nous sommes loin de l’image du hippie utopiste ou du gentil hacker.

La littérature économique traite ce phonème sous l’angle individualiste, se penchant sur l’intérêt donnant une rationalité à cet acte. En effet, l’agent économique, ici le développeur, met à disposition de la communauté un logiciel virtuel avec des contreparties monnayables dans la sphère marchande, notamment la réputation acquise au sein des communautés.

Des logiciels ouverts nécessaires

Le scandale Volkswagen, de 2009 à 2015 avait pourtant relancé le débat sur l’open source dans le monde de l’automobile et démontré l’intérêt des logiciels ouverts.

Le constructeur allemand avait en effet embarqué dans ses véhicules un système permettant de détecter les contrôles d’émissions de particules et d’en truquer les résultats pour être en conformité avec la loi et les standards exigés en Europe et aux États-Unis notamment.

Les codes utilisés dans l’industrie automobile sont protégés par le Digital Millennium Copyright Act aux États-Unis et par l’European Copyright Directive en Europe, mais un droit d’accès peut être accordé. Or, les constructeurs peuvent refuser cette latitude en invoquant des raisons techniques, ou « technological protection measures » (TPMs).

Mais si l’open source n’est pas réellement toujours synonyme de gratuité, certaines organisations ont fait ce pari.

La gratuité dans les transports

Récemment, la communauté urbaine de Dunkerque annonçait la totale gratuité de ses transports en commun. La démarche est ancienne : Compiègne avait initié le mouvement dès 1975 et une trentaine d’autres villes françaises lui ont emboîté le pas (Châteauroux, Gap, Niort, Vitré, Aubagne…).

La fréquentation des bus a immédiatement bondi au détriment de la voiture, avec des conséquences positives sur l’environnement, les fameuses externalités (retombées positives ou négatives d’une action) : au bout de quatre mois, + 120 % le week-end et + 50 % en semaine. Et les chiffres ne cessent d’augmenter.

La gratuité des transports publics à l’échelle d’un pays entier existe aussi avec l’Estonie depuis 2018 et le Luxembourg pour 2020.

L’objectif est évidemment de pousser les automobilistes à substituer leurs véhicules par les modes communs plus vertueux écologiquement tout en désengorgeant les agglomérations. Le modèle est critiqué, notamment par la Fédération des associations d’usagers des transports (Fnaut) qui met en évidence des vices cachés.

Premier grief, la déconsidération des biens liée à la gratuité engendrerait l’accroissement des dégradations. L’argument a été vite balayé par le maire de Dunkerque qui évoque 60 % de dégradations en moins pendant les week-ends de gratuité.

Le second argument suppose que la gratuité ne permet pas un report modal significatif de la voiture vers le transport public, selon l’organisation patronale des opérateurs. Le cas de Dunkerque prouve pourtant le contraire.

Face à ces expériences intéressantes et apparemment réussies, la généralisation de la privatisation semble cependant une tendance lourde y compris de ce qui semblait être des biens communs gratuits et accessibles à tous ou du vivant.

La marchandisation du vivant

Les paysans ne peuvent plus produire naturellement leurs propres graines. Les semences désormais stériles et accaparées par les grands groupes internationaux tels Bayer (Monsanto), doivent être achetées chaque année au prix fort, plongeant les agriculteurs dans la misère. Nous le constatons depuis longtemps en Inde où des millions de paysans ont été réduits à l’exode urbain, y laissant parfois la vie. Aujourd’hui, quatre multinationales (avec DuPontDow, Syngenta et Limagrain) possèdent deux tiers des semences et trois quarts des pesticides mondiaux.

Ainsi une enquête de Cash Investigation a révélé que le kilo de graines de tomate pouvait atteindre 400 000 euros. Au-delà des semences, c’est l’ensemble du vivant qui est privatisable dans de nombreux pays.

L’appropriation du patrimoine génétique est apparue en 1980 aux États-Unis. En 1972, le microbiologiste Ananda Chakrabarty, au service de General Electric, dépose une demande de brevet pour une bactérie génétiquement modifiée capable d’absorber le pétrole. La Cour suprême américaine estimera en 1980 que la loi sur les brevets ne doit pas faire de distinction entre le vivant et l’inanimé.

Ainsi, en 1982, deux généticiens d’Harvard, Phil Leder et Timothy Stewart, introduisent dans une souris des gènes qui la rendent vulnérable au cancer et déposent le brevet de l’oncosouris.

La souris est alors en quelque sorte « privatisée », à partir du moment où il est considéré que l’organisme modifié est une invention et donc brevetable.

Aujourd’hui, la pratique est relativement courante puisque nombreux parmi les brevets déposés aux États-Unis concernent des organismes vivants.

Les espaces naturels vers le tout privé

Les espaces sont souvent privés (propriétés, terrains…), mais certains territoires qui paraissaient appartenir à l’humanité, c’est-à-dire en quelque sorte à personne, deviennent la proie de toutes les tentations financières. On pense ainsi à l’extension rapide des plages privées dans le monde même si la France demeure restrictive en la matière ou encore la privatisation des mers et des océans, qui, selon la professeure de droit public Nathalie Ros « cesse peu à peu d’être un mythe pour devenir une réalité ».

L’appropriation de l’Arctique est également en marche : cette zone géostratégique clef et riche en ressources (hydrocarbures, terres rares, métaux…) suscite intérêt et jalousie de la part d’États comme la Chine. On note aussi la vente et location d’îles paradisiaques en Polynésie française.

Enfin l’espace lui-même se privatise. Le Space Act voté en 2015 par les États-Unis, permet aux firmes américaines de prospecter l’eau, les métaux, les astéroïdes et les planètes, de les extraire, les exploiter et les vendre, laissant la plupart des pays incapables techniquement et financièrement d’envoyer des aéronefs dans l’espace sur la touche.

Nous sommes donc loin du du Traité de l’espace de 1967 qui interdisait justement cette exploitation privée des ressources extra-terrestres…

La guerre des mots

A cette liste viennent se rajouter les projets de privatisation des routes ; les barrages hydrauliques en France avec les risques que cela comporte en termes de sécurité ; les projets liés à l’homme augmenté ; et même les mots.

Ces derniers deviennent le centre de toutes les attentions. Nous nous souvenons tous d’un secrétaire d’État au commerce (Thomas Thévenoud) qui eut maille à partir avec le fisc et qui déclara souffrir de phobie administrative. Il finit par déposer cette expression à l’Institut national de la propriété industrielle (INPI). Le combat contre Yves Saint-Laurent pour interdire l’appellation de son parfum Champagne en 1993 est aussi encore dans nos esprits. La privatisation syntaxique vaut quelques coups de gueule sur les réseaux.

La propriété intellectuelle aboutit ainsi à des abus traqués par les journalistes Lionel Maurel et Thomas Fourmeux et qui indiquent quelques exemples afin de

« Dénoncer ce racket qui repose sur l’appropriation abusive d’un mot courant ».

Face à cette généralisation, un risque peut survenir, celui de défaut de la contrepartie.

Le risque de contrepartie

Le risque de contrepartie, principe financier, repose sur le risque de défaillance d’un emprunteur qui ne peut plus rembourser l’ensemble de sa dette. De manière extensive, c’est l’incapacité au perdant ou au débiteur de payer le gagnant ou le créancier. La crise des subprimes en 2007 en est la parfaite illustration, créant une crise mondiale sans précédent.

Or, la privatisation tous azimuts entraîne non seulement un nouveau coût supplémentaire pour des biens et des services auparavant gratuits (plages, routes, semences…), mais en outre cette charge augmente rapidement. L’exemple du rail est édifiant.

En effet, malgré le discours arguant la baisse des tarifs induit par la privatisation du transport ferroviaire, les exemples allemands et anglais la réfutent.

Ainsi, en Grande Bretagne, les prix du billet sont six fois supérieurs à la moyenne européenne pour un service de moindre qualité et ont bondi de 25 % (hors inflation) depuis 1995. La hausse est plus spectaculaire encore en Allemagne. De 2005 à 2016, les tarifs moyens ont explosé de 40 % pour les trains régionaux (environ 2,2 fois plus vite que l’inflation sur la période) et de 31 % pour les trains longue distance (environ 1,7 fois plus vite que l’inflation). Dans tous les cas, une entreprise privée intègre dans ses charges le coût du capital qui représente la rémunération qu’elle doit verser aux actionnaires et aux agents qui l’ont financée.

De ce fait, elle est dans l’obligation de le répercuter dans le prix de vente final et s’avère systématiquement plus chère qu’une entreprise publique. Ou alors elle abandonne le produit non rentable comme récemment Medtronic qui a stoppé la fabrication de la pompe à insuline, pourtant vitale pour nombre de jeunes diabétiques.

Le leurre du tout gratuit ?

Rappelons cependant que la gratuité est un leurre puisqu’elle repose généralement sur des prélèvements fiscaux ou sociaux, tels les soins à l’hôpital par les cotisations sociales salariales et patronales. Elle peut aussi trouver sa contrepartie dans la vente des données personnelles comme le pratiquent Facebook ou Google.

De même le troc n’est pas non plus la gratuité puisqu’il y a échange marchand, seule l’intermédiation monétaire ayant été éliminée.

Il n’est pas question ici de remettre en cause la propriété, mais de dénoncer les dérives dangereuses d’une privatisation globale.

Rendons hommage à Michel Serres, récemment disparu :

« Si vous avez du pain, et si moi j’ai un euro, si je vous achète le pain, j’aurai le pain et vous aurez l’euro et vous voyez dans cet échange un équilibre, c’est-à-dire : A a un euro, B a un pain. Et dans l’autre cas B a le pain et A a l’euro. Donc, c’est un équilibre parfait. Mais, si vous avez un sonnet de Verlaine, ou le théorème de Pythagore, et que moi je n’ai rien, et si vous me les enseignez, à la fin de cet échange-là, j’aurai le sonnet et le théorème, mais vous les aurez gardés. Dans le premier cas, il y a un équilibre, c’est la marchandise, dans le second il y a un accroissement, c’est la culture. » »

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Par Eric Vernier, Directeur de la Chaire Commerce, Echanges & Risques internationaux – ISCID-CO, Université du Littoral Côte d’Opale, Chercheur au LEM (UMR 9221), Université de Lille et L’Hocine Houanti, Associate professor, Excelia Group – UGEI

« Force noire » de 14-18 : hommage tardif …….et gratuit

« Force noire » de 14-18 : hommage tardif …….et gratuit

 

 

Un hommage tardif et bien gratuit concernant les soldats africains ayant combattu leur de la première guerre mondiale. Pour la plupart, des hommes enrôlés d’office qui ont servi de chair à canon notamment dans le régiment des tirailleurs sénégalais. À l’occasion de cet hommage on a évoqué le chiffre de 200 000 soldats africains et le chiffre de 30 000 morts. La vérité c’est sans doute qu’on est plus proche du chiffre de 80 000 à 100 000 pour la simple raison que pendant longtemps l’état major ne comptait pas les morts  africains pour ne pas alourdir la facture de l’horreur. Un scandale évidemment d’autant que ces combattants africains ont ensuite pour beaucoup été privé d’indemnités et de pensions qu’ils méritaient. En outre la France à partir de la décolonisation, a bloqué le montant des  indemnisations des combattants de toutes les guerres de 14-18 bien sur, de 39 45 et des guerres coloniales. Finalement le contentieux a été réglé 50 ans après. C’est-à-dire qu’il y avait déjà longtemps que nombre de combattants étaient morts. . Après notamment  la sortie du film Indigènes évoquant le rôle des troupes nord-africaines en Europe en 1943-1945, le Parlement français a finalement voté le 15 novembre 2006 la revalorisation des pensions des soldats des ex-colonies dans le cadre du budget 2007 des anciens combattants. « 84 000 anciens combattants coloniaux de 23 nationalités devraient en bénéficier », s’ils se manifestent ! Nombreux de ces combattants avec le temps n’ont jamais été capables de produire les documents nécessaires pour justifier leur demande, en outre surtout la plupart était morts. Ces combattants ont pourtant manifesté une conduite exemplaire. Pour parler clair,  ils ont servi de chair à canon, beaucoup d’autres sont morts de maladie dans les tranchées froides et humides qui contrastaient évidemment avec le climat africain. Emmanuel Macron et le président malien Ibrahim Boubacar Keïta ont honoré mardi à Reims la mémoire des “héros de l’armée noire”, ces 200.000 soldats africains venus combattre aux côtés de la France lors de la Première Guerre mondiale. Le chef de l’Etat français et son homologue ont participé à une cérémonie dans le parc de Champagne à l’occasion du centenaire de l’armistice de 1918 avec honneurs aux drapeaux, hymnes, revue des troupes et inauguration officielle du “monument aux héros de l’armée noire”. “Près de 200.000 combattants africains ont accouru à la rescousse pendant la Première Guerre mondiale, ils se sont battus, de jour et de nuit, pour la France mais pour eux-mêmes aussi” a dit le président malien invité pour la cérémonie. . “Ils ont saigné pour la paix du monde”. On aurait pu ajouter que des centaines de combattants ’africains furent exécutés ou blessés par l’armée française   en 1944 à Dakar  (Le massacre de Thiaroye)  à l’occasion de  la manifestation des tirailleurs qui réclamaient  leurs indemnités et pensions.

La justice va offrir un costard gratuit à Fillon

La justice va offrir un costard gratuit à Fillon

 

Selon l’AFP,  le parquet national financier (PNF) a élargi l’enquête des juges d’instruction à des soupçons de trafic d’influence concernant l’affaire des costumes payés à Fillon par un généreux ami. Du coup, la justice pourrait offrir un costard gratuit au candidat des républicains. Costard qui pourrait bien contribuer à lui faire perdre l’élection présidentielle. On peut évidemment se demander quelle est la nature de l’amitié qui lie Fillon et son généreux donateur. Pourquoi Fillon qui a déjà détourné suffisamment de fonds publics aurait-il besoin de faire payer sa garde-robe par autrui ? Pourquoi ce généreux ami paye-t-il autant de costumes à 6500 € pièce ? Est-ce le même ami qui a déjà prêté 50 000 € sans intérêt à Fillon et sans date de remboursement (en fait un don). Est-ce le même ami qui a offert un emploi fictif dans la revue des deux mondes où Pénélope n’a jamais mis les pieds ? Est-ce le même ami qui sur proposition de Fillon a été honoré par le plus haut grade de la légion d’honneur ? Pour l’immédiat,  Fillon se contente de reconnaître les faits mais ne veut pas indiquer l’identité de cet humaniste qui finance la fondation de la maison Fillon. Peut-être va-t-on considérer qu’il s’agit de mécénat pour encouragea encourager l’art ? «Un ami m’a offert des costumes en février. Et alors?», s’est défendu, dénonçant des intrusions dans sa vie privée et affirmant ensuite que ces cadeaux n’avaient «rien à voir» avec la politique. Cela pourrait donc a voir avec l’art et le surréalisme. À la grande rigueur on pourrait encore admettre le cadeau d’un costume mais pas forcément à 6500 € ;  quand la note atteint près de 50 000 €, l’amitié qui légitime ces cadeaux devient surréaliste. Du coup  Les enquêteurs vont tenter de déterminer qui est l’acheteur et examiner ses liens avec le candidat, qui est député de Paris.

Un service gratuit de musique chez Google

Un service gratuit de musique chez Google

 

Google a lancé mardi une version gratuite de son service de musique en ligne, dans l’espoir de prendre de vitesse son concurrent Apple dont le service de streaming sera disponible à la fin du mois.  Google Play Music propose depuis deux ans un service de streaming musical par abonnement à 9,99 dollars (8,95 euros) par mois. Sa version gratuite, financée par la publicité, est disponible en ligne. Des applications pour les systèmes d’exploitation Android et iOS seront lancées d’ici la fin de la semaine, a déclaré Elias Roman, responsable produit chez Google. Apple Music, le service de musique en ligne d’Apple annoncé début juin, sera disponible à partir du 30 juin pour 9,99 dollars par mois. Google n’a pas souhaité dire combien d’abonnés comptait son service, se contentant de déclarer que leur nombre avait doublé en 2014 par rapport à l’année précédente. Le service gratuit ne fonctionne pas hors-ligne et certaines chansons en sont exclues.

Pour le permis de conduire gratuit

Pour le permis de conduire gratuit

La formation gratuite du permis de conduire dans les lycées de Poitou-Charentes a provoqué la colère des auto-écoles. Pourtant ce n’est pas seulement l’’apprentisage du permis qui devrait être gratuit mais le permis complet. Le permis de conduire coûte une fortune surtout aux professionnels de la route. Pourtant c’est un outil indispensable pour trouver ou garder son emploi pour beaucoup. Les autos- écoles en outre n’apprennent que l’utilisation technique du véhicule et le minimum de comportement. Sûrement pas ce qui est essentiel, la prévention des risques. Ce que fait et propose Jean Pierre Beltoise (ancien pilote de course), depuis des années Chez les pros de la route (camions, cars, autobus), la conduite c’est essentiellement prévoir les erreurs des autres. Ce que n’apprennent pas les auto-écoles. Après le permis de conduire, il reste à apprendre à conduire ! La sécurité est un enjeu national qui coute en outre des milliards : 4000 morts, 100 000 blessé, 12 milliards :  le cout pour la collectivité. Reste le problème de autos-écoles, mais il ne faut pas confondre une mission de service public comme la sécurité routière avec les organisations (exemple le contrôle technique des véhicules). Et qu’on ne contre pas la proposition en argumentant avec la baisse des accidents ; cette baisse est due à trois éléments fondamentaux : , moins alcoolémie, moins de vitesse et évolution technique des véhicules ( et des infras). .

 




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