Archive pour le Tag 'grands'

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Immobilier : des logements plus grands mais plus chers !

Immobilier : des logements plus grands mais plus chers !

En 10 ans, le parc de logements n’a augmenté que de trois millions de logements. Soit environ 300.000 logements par an. Et depuis 2004, l’obsession de tous les gouvernements qui se sont succédé, leur leitmotiv, ça a été de viser et de promettre la construction de 500.000 logements par an. On n’y arrive pas, et en 10 ans, on a aggravé le retard, malgré un sursaut en 2007 et 2008.  L’INSEE relève que les maisons s’agrandissent, contrairement aux appartements dont la surface reste stable. Mais, une maison achevée après 2002, offre un surplus de surface de 10 m², par rapport à une maison achevée avant 1975. Et comme la taille des ménages a diminué, nous ne sommes plus que 2,3 personnes par logement, et bien chacun dispose de davantage de surface, 11 m² en maison et 6 m² en appartement. Mais cette moyenne ne doit pas masquer que le taux de surpeuplement augmente, c’est-à-dire qu’il y a de plus en plus de ménages qui vivent dans un logement trop petit pour leur besoin.   Donc les logements se sont considérablement améliorés en confort, d’un côté, mais la contrepartie, c’est qu’ils coûtent relativement plus cher. On est passé de 17% du revenu disponible en 1984, à plus de 23% en 2006.Or ce revenu disponible a augmenté. Mais en uen vingtaine années les prix des logements ont doublé. Du coup nombre de primo accédants se trouvent exclus du marché . Il faut rappeler que le prix moyen un logement est de l’ordre de 220 000 euros. Le taux d’effort des accédants à la propriété a augmenté pour compenser l’augmentation du prix du logement. Mais l’allongement de la durée des prêts et l’augmentation du taux d’effort ne suffisent plus, et au résultat, toute une frange de ceux que l’on appelle les primo-accédants sont désormais exclus du marché de l’accession à la propriété.  Les emprunteurs disposent aujourd’hui en moyenne par foyer d’un revenu de 4.500 euros nets par mois. Soit 2.250 euros par personne pour un couple. Leur apport personnel est de l’ordre de 50 000 euros pour uen emprunt de 170 000 euros. Seuls environ 20% de la population disposent  du revenu nécessaire.  Or, dans toutes les régions, il faut gagner plus de 4.000 euros nets en moyenne pour acheter un bien immobilier. A Paris, il faut même disposer de deux fois plus de ressources que la moyenne des Français. Avec 220 000 euros on peut  de s’offrir un bel appartement de 94 m2 à Rennes ou Strasbourg, un pavillon de 110 m2 ne proche banlieue  à  Nantes mais seulement un studio de 26 m2 dans la capitale.

Salaires grands patrons : augmentation de 10% en 2014

Salaires grands patrons : augmentation de 10% en 2014

 

Les rémunérations globales des dirigeants des entreprises du CAC 40 ont sensiblement augmenté en 2014. Elles atteignent le chiffre vertigineux de 153 millions d’euros, en hausse de 10,1% par rapport à 2013. Sur un périmètre strictement comparable (mêmes entreprises et mêmes dirigeants sur l’ensemble de l’exercice, soit 33 sociétés), cette hausse est à peu près du même ordre, de 8,2%. Mais parmi les différentes composantes des rémunérations, les évolutions ne sont pas similaires.

Grands médias : l’actu déjà en vacances ?

Grands médias : l’actu déjà  en vacances ?

 

Pour les observateurs attentifs, il n’aura pas échappé que les unes des grands médias sont à peu près les mêmes que celles de vendredi et de samedi. On y a ajouté l’intervention de Hollande, le drame en méditerranée, des résultats sportifs et quelques faits divers. Même chose pour les agences de presse. Avec le beau temps revenu,  les week-ends  des journalistes  s’allongent. Pas étonnant que la presse écrite , la radio, la télé  voient leurs clients  émigrer vers internet. En vérité les vacances journalistiques ont débuté début avril, elles vont se prolonger en mai avec les ponts, sans doute en juin. L’activité réelle ne reprendra que vers le 15septembre. On se demande à quoi servent ces centaines, ces milliers de journaliste si c’est pour nous servir tous la même soupe congelée des agences, du gouvernement et des lobbies .  Et cela vaut pour les medias privés comme come pour les médias publics à de rares exceptions près. Il suffit de regarder la une des versions numériques : souvent les mêmes articles  pendant des jours et des semaines. Il suffit d’écouter ou de lire les infos, strictement les mêmes partout. L’immédiateté prend le pas sur l’analyse, pas le temps d’ approfondir. Ainsi la fumisterie de la « grande réforme du quinquennat » de Hollande :  le carnet personnel  d’ activité. En fait un carnet qui n’apporte strictement rien de plus que ce qui existe déjà et qui va encore compliquer la vie de entreprisse et pourra même nuire à l’embauche des salariés âgés s i ces avantages pèsent sur les charges sociales. Cette presse là est adaptée pour véhiculer bêtement la com. quotidienne du pouvoir, des institutions, des groupes de pression . Une info en efface uen autre, avec uen ligne éditoriale sur le mode  du tweet avec des photos , des vidéos qui écrasent de plus en plus les textes. ( sans parler de la pub intrusive). La crise du système politique s’alimente aussi de la médiocrité de cette presse paresseuse et aseptisée.  

Grands sites du net : plus d’infos, des images et du son !

Grands sites du net : plus d’infos, des images et du son !

 

C’est la mode, la quasi-totalité des grands sites ont adapté le nouveau concept. Presque plus d’articles ;  à la place, des images et des vidéos. En gros, une « Une » qui dure des semaines avec seulement chaque jour quelques nouvelles vidéos et reprises d’agences. Sans doute que les Français ne savent-ils  plus lire alors on leur propose du son. Une erreur ben sûr car il s’agit d’une info congelée sans analyse (et qui demande peu d’effort de la part des rédactions). Du coup, les grands sites pourraient bien connaitre l’évolution de la grande presse qui ne cesse de s’écrouler faute de personnalité et de travail de fond. Ces grands sites se trompent de modèle car beaucoup d’internautes ne consacrent en moyenne qu’une minute ou deux par info, le temps de lire n article de 25 à 50 lignes. Regarder une vidéo demande  plusieurs minutes qui n’apprennent pas grand-chose si elle n’est pas décryptée ; en fait une sorte de désinvolture voire de mépris car sil est vrai que la masse d’infos de toute nature peut noyer l’internaute, il y en a beaucoup qui sont encore capables de s’intéresser aux problématiques économiques, sociales ou sociétales sans se contenter des titres ou des bavardages plus ou moins conformiste ou carrément langue de bois. .

Grands sites d’info : plus d’écrit, des images et du son !!

Grands sites d’info : plus d’écrit, des images et du son !!

 

Il y a la grande crise de la presse écrite qui à force de produire le l’info banalisée, formatée, congelée a dégouté le lectorat ; la plupart des grands journaux sont en crise permanente et les titres disparaissent un par un. La télé elle aussi subit ce désamour vis-à-vis des grands médias par manque d’originalité sauf sur les chaînes d’info spécialisées. Les grands sites internet -en peu de temps- ont tous changé leur concept et leur présentation. Terminé, l’écrit, on privilégie l’audio et les images. Une sorte de régression culturelle.  Du coup dix fois moins d’infos et surtout des infos très banalisées et même banales pour ne pas dire fadasses. Evidemment cela nécessite beaucoup moins de travail et moins de journalistes, il suffit de diffuser ce qui a été dit sur les radios ou sur les télés. Bref ce n’est plus internet, c’est du copier coller des dix grands titres que fournissent les agences et que rabâche la grande presse.  Quand on lu un site, on a lu tous les autres ; aucune personnalité, aucune ligne éditoriale, et souvent la même langue de bois officielle. Il convient de donc de chercher ailleurs, ce que font les internautes de plus en plus. Cette crise de l’info des grands médias pose quand même la question de la démocratie. La multiplicité des supports n’est pas nécessairement gage de plus d’ouverture, souvenons-nous des fameuses radios dites libres qui sont toutes devenues des radios purement commerciales. Internet heureusement est un support accessible au plus grand nombre de producteurs d’infos, d’analyse, de prépositions. Ces milliers de producteurs sont sans doute l’avenier de l’information à condition de ne pas se laisser manger par des préoccupations financières. Un contrepouvoir indispensable dans une société caractérisée par la domination de la pensée technocratique unique.

Valls serre la vis mais les grands patrons se gavent

Valls serre la vis mais les grands patrons se gavent

 

Valls faiat du bricolage en serrant la vis  aux moins favorisé mais les patrons se gavent comme le président de Vivendi :  +44% pour son  salaire en 2013. Pas étonnant que le sentiment d’injustice sociale ne cesse de monter.  Au titre de 2013, le président de Vivendi toucher un salaire brut de 1,76 million d’euros, en hausse de +44%.  Explication: son salaire fixe augmente de 41%, à 700.000 euros. Parallèlement, son bonus double, à un million d’euros.  En novembre 2013, Philippe Capron a démissionné de son poste de directeur financier de Vivendi pour aller occuper la même fonction chez Veolia, poste qu’il occupe depuis le 1er janvier. Mais il garde un pied chez Vivendi: « Philippe Capron, au titre de son contrat de travail et à la demande de Vivendi, effectue un préavis partiel jusqu’à la fin du premier semestre 2014, afin de soutenir activement la mise en œuvre du projet de séparation des activités médias et télécoms du groupe initié avant son départ », indique le rapport annuel. Mais ce n’est pas tout! Il a aussi touché l’an dernier 170.000 actions de performance, valorisées 2,26 millions d’euros.  Il touche donc globalement 3,48 millions d’euros, soit une hausse de +59% par rapport à l’année précédente.  Et, comme si tout cela ne suffisait pas, son salaire fixe a encore été augmenté encore de +29% à compter du 1er janvier 2014, pour atteindre 900.000 euros bruts par an.  Après son départ, notre homme de 68 ans va prendre une retraite bien méritée. Mais il aura aussi droit à une retraite chapeau, pour laquelle Vivendi a provisionné 249.177 euros à fin décembre. Toutefois, il ne touchera aucune indemnité de départ ni de golden parachute.

 

Libé : un conflit révélateur de la déliquescence des grands médias

Libé : un conflit révélateur de la  déliquescence des grands médias

 

Libé risque de disparaitre dans sa forme actuelle, ne n’est pas le premier et sans doute pas le dernier quotidien. On peut évidemment accuser la concurrences des nouveaux médias en particulier internet. En fait ce qui est en cause c’est la qualité et l’originalité de ce libé devenu progressivement un journal très ordinaire reprenant simplement les dépêches officielles des agences de presse, du gouvernement ; des entreprises et des groupes dé pression ? Pas d’approfondissement, pas d’analyse, même pas de position claire (sauf sur la culture). Pas étonnant pour cet ancien journal libertaire  racheté par un banquier (Rotchild). Toutes les unes des journaux se ressemblent, c’est une accumulation des infos des agences de presse. (Cela vaut aussi pour les journaux télé). Manque de moyens peut-être mais surtout manque de professionnalisme et un certain laisser aller ; comme la plupart des français ; les journalistes sont sont en repos du vendredi après midi au dimanche soir. Plus les 15 jours de congés à Noel et à Pâques. (plus les congés d’été). Les journaux connaissent presque tous un réel problème d’équilibre économique, du coup les journalistes très mal payés (sauf les grands éditorialistes) produisent un travail médiocre. Or la crise complexe, durable, exigerait un travail d’analyse approfondi, des enquêtes sérieuses, des chiffres qui ne se contredisent pas tous les 3 jours, des témoignages représentatifs, des débats très ouverts. Ce qui est proposé c’est une sorte de presse surgelé prête à lire, produite de manière standardisée sans saveur, sans odeur,  sans originalité, sans grand intérêt. Un conflit majeur s’annonce donc à Libération, où les actionnaires veulent transformer le journal né il y a 40 ans en réseau social et en espace culturel, où le papier ne serait plus la priorité.  Les salariés ont découvert vendredi soir avec colère un bref texte des actionnaires, élaboré par Bruno Ledoux, également propriétaire du siège au centre de Paris, résumant le projet, paru dans le journal de samedi.  Libé ne sera plus seulement un éditeur papier mais « un réseau social, créateur de contenus monétisables sur une large palette de supports multimédias », écrivent-ils.  La rédaction déménagera et les 4.500 m2 du siège, rue Béranger, en plein Marais, seront réaménagés par le célèbre designer Philippe Starck en « un espace culturel et de conférence comportant un plateau télé, un studio radio, une news room digitale, un restaurant, un bar, un incubateur de start-up », sous la marque « Libération », comme un « Flore du XXIème siècle ».  Cette annonce inattendue a abasourdi les salariés, très attachés à l’esprit de leur journal, ancré à gauche. D’autant que les discussions menées depuis des mois sur un plan d’économies n’avaient jamais porté sur une transformation aussi radicale, où le journal papier n’est plus prioritaire.   »C’était un coup de théâtre », raconte Hervé Marchon, délégué SNJ, le syndicat majoritaire. Nous avons aussitôt démarré une AG. Qui n’a cependant pas voté une grève : les salariés ont préféré riposter avec une « Une » titrée « Nous sommes un journal » et non pas un restaurant ou un incubateur de start-up.

 

Hollande et l ’optimisme béat des grands médias

Hollande et l ’optimisme béat des grands médias

 

Curieux cet optimisme béat des grands médias sur le virage de Hollande, sur la croissance et même sur le moral des français. En fait strictement rien ne permet de manifester une telle naïveté si ce n’est les phénomènes de mode habituels dans les cercles parisiens et les rédactions. D’abord en voit mal en quoi le virage idéologique de Hollande serait historique, ce n’est autre que le virage habituel qui en réalité le fait tourner en rond. Le même virage que Mitterrand qui, deux ans après son élection, avait lâché les promesses pour la rigueur et la compétitivité. Socialiste, social démocrate, social libéral ou libéral tout court, quelle importance pour qualifier la doctrine de Hollande. La vérité est qu’il n’en a pas d’autre que celle de la conquête du pouvoir – comme beaucoup d’autres – et qui ne sait pas quoi en faire après ; Hollande suite la mode, l’opinion, le groupes de pression, Bruxelles, les sondages. Un cocktail finalement très contradictoire qui traduit l’absence de vision et de conviction. Hollande sera après demain interventionniste keynésien si  les circonstances médiatiques lui imposent (à différencier des nécessités économiques). Mais les médias sont contents, eux aussi suivent la mode. Exit l’inversion de la courbe du chômage, disparue des unes, des écrans, de analyse et des discours. L’inversion du chômage c’était encore valable en décembre et cela relève désormais de la préhistoire. On en reparlera quand même une peu quand vont tomber les mauvais chiffres du chômage des prochains mois. De la même manière c’est aussi l’optimisme sur la croissance, c’est reparti si on en croit les médias (et le gouvernement bien sur) En fait on va peut être faire 1 % ou 1.1% au lieu de 0.9% prévu, pas de quoi s’évanouir et le nombre de chômeurs va continuer d’augmenter (il faudrait1.5% pour recréer vraiment des emplois). Pareil pour le moral, c’est reparti à la hausse même si les sondages démontrent le contraire car une majorité d’entreprises sont pessimistes sur l’ensemble de l’économie et pour les ménages il n’y a pas de changement (29% seulement ont jugé Hollande convaincant)°. Dans les jours et les semaines qui vont suivre on va donc assister à une intoxication à l’optimisme beat, quelques semaines seulement avant évidemment que les mauvais indicateurs renversent la courbe de l’euphorie médiatique.

Salaires grands patrons : Hollande recule devant le MEDEF et renonce à légiférer

Salaires grands patrons : Hollande recule devant le MEDEF et renonce à légiférer

 

François Hollande a renoncé à légiférer sur la rémunération des dirigeants de sociétés pour se rallier à un code de bonne conduite présenté par le patronat, ont déclaré les présidents du Medef et de l’Association française des entreprises privées. « Le gouvernement a compris que l’intérêt d’une loi était moindre qu’il ne l’avait pensé », explique Laurence Parisot dans une interview publiée dans l’édition de lundi des Echos. Le code présenté vendredi au chef de l’Etat par le Medef et l’Afep est une nouvelle version, plus exigeante, de celui qui existait déjà et avait été révisé en 2008 et 2010. François Hollande « nous a écouté avec bienveillance et s’est montré satisfait », explique Laurence Parisot. Le président de l’Afep, Pierre Pringuet, loue pour sa part « la qualité de dialogue et d’écoute dont ont fait preuve le ministre de l’Economie et ses services ». Ce code de bonne conduite prévoit notamment que les assemblées générales d’actionnaires des entreprises s’expriment sur la rémunération individuelle de chaque mandataire social. « Ce sera un vote consultatif », explique Pierre Pringuet. En cas de vote négatif, « le conseil d’administration se réunit et doit indiquer publiquement les conclusions qu’il en tire. » Laurence Parisot estime que cela suffira à encadrer les rémunérations des dirigeants. « Avec le ‘say on pay’ nous posons un principe très fort (…): se soumettre ou expliquer, ‘comply or explain’ », explique la présidente du Medef en fin de mandat. « Stocks options, retraites supplémentaires, indemnité de départ n’ont jamais été autant encadrées que dans ce nouveau code », renchérit Pierre Pringuet. Selon le Figaro, qui a révélé l’information, les « retraites-chapeaux » seront ainsi plafonnées à 45% du revenu de référence. Autre innovation: la création d’un haut comité de suivi de la gouvernance des entreprises, qui pourra se saisir lui-même. « Nous avions le code de la route, nous créons un gendarme », souligne Laurence Parisot. Selon Pierre Pringuet, ce comité « sans équivalent en Europe » sera composé de dirigeants et d’anciens dirigeants d’entreprise mais également de personnalités qualifiées. Ce comité, qui comptera sept membres, selon Le Figaro, surveillera l’ensemble des entreprises. Enfin, le nouveau code de conduite fixe un nombre de mandats maximum en France et à l’étranger.

 

 

Salaires des grands patrons

Salaires des grands patrons

 

L’année dernière, la rémunération globale (le salaire fixe, les bonus, les actions gratuites, les options et les indemnités de départ, hors régime de retraites supplémentaires) des patrons exécutifs des 40 sociétés-phares de la place parisienne a atteint en moyenne 4 246 000 euros, en hausse de 4 % par rapport à l’année précédente, selon les données recueillies dans les rapports annuels de chaque société.  Certes, une fois déduites les indemnités de départ de certains d’entre eux (auxquelles a été intégré des bonus différés de Maurice Lévy), la hausse se transforme en une légère baisse de 3 %. Mais il ne faut pas oublier qu’il intervient après une hausse de 34 % en 2010. Le repli reste donc très modeste, surtout quand on le compare aux résultats des sociétés concernées : en 2011, le CAC 40 a chuté de 17 %, et le bénéfice net cumulé a reculé de 10 %.  Alors, bien sûr, la crise n’a pas été sans effet sur la paie des grands patrons. La rémunération moyenne d’un patron du CAC 40 reste loin de son niveau de 2006 (5,7 millions d’euros). Et si l’on élargit la photographie aux patrons du SBF 120, les rémunérations n’atteignent pas le même niveau. Les patrons du SBF 120, hors CAC 40, ont gagné en moyenne 2,1 millions d’euros en 2011. Au final, par rapport au reste de l’Europe, les grands patrons français ne sont pas les mieux lotis. Ils arrivent largement derrière les Anglais, mais aussi derrière les Allemands, les Italiens, les Espagnols et les Suisses.  Mais leur rémunération semble toutefois moins sensible à la crise que celle de leurs voisins. Proxinvest s’inquiète en effet de la hausse de la part fixe, c’est-à-dire la part indépendante des résultats de l’entreprise. Pour la première fois, la rémunération fixe moyenne excède 1 million d’euros pour les patrons du CAC 40. « C’est une somme colossale pour éventuellement rémunérer l’échec », s’indigne Loïc Dessaint, directeur associé de Proxinvest. Depuis 2006, la hausse atteint plus de 9 %, soit plus que l’inflation. Mais ce chiffre en dissimule un autre encore plus impressionnant. Si l’on considère uniquement les patrons qui sont restés en place sur la période, la rémunération fixe a bondi de 25 %. Les autres patrons du SBF 120 sont eux aussi concernés par cette augmentation de la rémunération fixe. Pour eux, elle a atteint 18,6 % en un an ! Pratique, en période de crise…

Sondage-patrons : les grands impopulaires; les PME appréciées

 

 

Sondage-patrons : les grands impopulaires, les PME appréciées

Les grands patrons sont quatre fois plus impopulaires en France que les dirigeants de petites et moyennes entreprises, selon un sondage* Ifop publié par le Journal du Dimanche, qui révèle aussi qu’un Français sur quatre a envie de créer ou de reprendre une entreprise. Seuls 12% des Français ont une « plutôt mauvaise » ou « très mauvaise » opinion des dirigeants de PME, une proportion qui grimpe à 50% pour les dirigeants de grandes entreprises, selon cette enquête d’opinion. Quand les sondés sont interrogés sur leur propre patron, 25% d’entre eux en ont une « plutôt » ou « très » mauvaise opinion. Si l’on se place cette fois du côté des opinions favorables, les dirigeants de PME sont plébiscités (87% d’opinion « très bonne » ou « assez bonne »), devant le patron de sa propre entreprise (74%) et très loin devant les grands patrons (49%). La proportion d’opinion « très » favorables reste néanmoins globalement faible : 15% pour les dirigeants de PME, 21% pour son propre patron et 5% pour les chefs de grandes entreprises, selon l’étude Ifop publiée par le JDD.

 

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