Archive pour le Tag 'Grande -Bretagne'

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Grande-Bretagne : sortie de l’union européenne en 2016 ?

Grande-Bretagne : sortie de l’union européenne en 2016 ?

La question de la sortie de la Grande-Bretagne n’est plus à exclure, elle pourrait être prononcée lors  de la consultation qui aura lieu vers le milieu de l’année 2016. Ce départ est d’autant plus vraisemblable que le chef de l’État britannique pose des conditions à l’Europe qui sont inacceptables. Pour résumer il s’agit pour lui que la Grande-Bretagne puisse bénéficier de tous les avantages de l’union européenne mais qu’en revanche il soit possible de refuser le dispositif législatif européen. Une exigence évidemment inacceptable car elle remet en cause le principe même de solidarité et d’union au sein de l’Europe. Tout dépendra aussi de la situation économique au moment du vote. Si la croissance européenne repart ce sera forcément un argument pour voter oui au maintien dans l’Europe. À l’inverse si cette croissance est toujours aussi atone et si une nouvelle crise financière devait ( montée brusque des taux par exemple) des arguments een faveur du non pourraient peser leur du référendum. Le référendum sur l’appartenance de la Grande-Bretagne à l’Union européenne sera donc  organisé d’ici un an, rapporte l’Independent on Sunday, David Cameron, à l’origine de cette initiative, espérant ainsi inciter ses partenaires à faire rapidement des concessions à Londres. Selon le journal dominical, le Premier ministre prévoit d’annoncer la date de la consultation pendant le congrès du Parti conservateur en octobre prochain, le mois de juin 2016 semblant le choix le plus probable. Un porte-parole du 10, Downing Street n’a pas souhaité commenter cette information de presse. David Cameron a promis avant la victoire de son parti aux législatives de mai dernier d’organiser un référendum d’ici à la fin 2017. Il a depuis entamé une tournée des capitales européennes pour défendre les réformes qu’il réclame pour appeler à voter « oui », dont l’autorisation de réduire les prestation sociales des ressortissants de l’UE qui s’installent au Royaume-Uni ou le droit pour les pays membres de bloquer la législation européenne.

Grande Bretagne : manif anti-austérité

Grande Bretagne :  manif anti-austérité

Puiseurs milliers de manifestants pour protester contre la volonté du gouvernement réduire les dépenses sociales, y compris les pensions de retraite, de 12 milliards de livres (16,8 milliards d’euros) sur un budget annuel de 220 milliards de livres.. Des médias ont rapporté que le ministre des Finances, Osborne, avait été pressé par ses collègues du gouvernement conservateur réélu en mai dernier de limiter ces baisses de dépenses qui devraient peser le plus lourdement sur les travailleurs à faibles revenus. Le déficit budgétaire du Royaume-Uni représente un peu moins de 5% du produit intérieur brut, soit davantage que la plupart des autres économies des pays développés. Fort de la réélection des conservateurs aux législatives du 7 mai dernier, George Osborne vise un excédent budgétaire d’ici l’exercice fiscal 2018/2019, et entend obliger les futurs gouvernements à faire de même. Selon le Sunday Times, le gouvernement compte interdire les aides au logement aux moins de 25 ans ou encore réduire les crédits d’impôts accordés aux couples avec deux enfants. Samedi, plusieurs dizaines de milliers de manifestants ont défilé de la Banque d’Angleterre, dans la City, au Parlement pour protester contre ces nouvelles coupes budgétaires, en les jugeant inutiles et de nature à creuser encore les inégalités.

L’industrie a encore fortement ralenti en avril en Grande-Bretagne

L’industrie a encore fortement ralenti en avril en Grande-Bretagne

L’indice des directeurs d’achats (PMI) de Markit est ressorti en avril à un plus bas de sept mois de 51,9 contre 54,0 en mars, un recul sans précédent en ampleur depuis février 2013. L’indice est inférieur aux prévisions de l’ensemble des 31 économistes qui avaient été interrogés par Reuters. Tous avaient prédit une modeste accélération du rythme de croissance. »Le PMI n’est pas particulièrement positif pour le secteur manufacturier », observe Rob Dobson, économiste de Markit. « On cherche encore en vain des signes de rééquilibrage de l’économie vers l’industrie et l’exportation». La composante des prix facturés révèle une baisse des prix d’une ampleur inédite depuis septembre 2009, tandis que l’embauche n’a jamais été aussi faible depuis juin 2013. Les nouvelles commandes à l’exportation ont diminué au rythme le plus soutenu depuis janvier 2013, conséquence, affirment les entreprises concernées, de la vigueur du sterling qui a inscrit en mars un pic de plus de sept ans contre l’euro. Le premier trimestre avait déjà faiat apparaître un tassement surprise de la croissance au Royaume Uni, seulement 0.3% au premier trimestre ( 0.4% pour la France). Le PIB britannique a progressé sur les trois premiers mois de 2015 de 0,3 % seulement, contre 0,9 % au trimestre précédent. . C’est la plus faible croissance enregistrée par le pays depuis le dernier trimestre 2012. Le ralentissement est général dans tous les secteurs de l’économie, avec un recul de l’industrie manufacturière (- 0,1 % sur un trimestre) et dans la construction (-1,6 %). Quant au secteur des services, fer de lance de l’économie britannique, sa croissance passe de 0,9 % à 0,5 %, principalement, selon l’ONS, l’Insee britannique, en raison de la stagnation de l’industrie financière sur le trimestre (+0,1 % contre +1,3 % au dernier trimestre de 2013).

 

Grande- Bretagne : hausse de la croissance

Grande- Bretagne : hausse de la croissance

Une hausse de croissance de  0,8% au deuxième trimestre par rapport au premier mais l’augmentation du produit intérieur brut (PIB) par rapport à la même période de 2013 est encore plus marquée qu’initialement prévu, selon des données officielles publiées vendredi. L’Office national de la statistique (ONS) a ainsi précisé que, d’une année sur l’autre, le PIB avait progressé de 3,2% contre +3,1% en estimation initiale. Il s’agit du taux de croissance sur un an le plus élevé depuis la fin de 2007, ajoute l’ONS. Au premier trimestre, la croissance avait été de 0,8% par rapport aux trois derniers mois de 2013 et de 3,0% sur un an. L’ONS explique la révision à la hausse du PIB sur un an par le secteur de la construction, qui a affiché une activité plus soutenue qu’initialement prévu. Les données de l’ONS confirment que la taille de l’économie britannique est désormais de 0,2% supérieure à celle qu’elle était au premier trimestre 2008, son dernier pic juste avant la crise financière.

 

La Grande Bretagne veut contrôler les OPA étrangères

La Grande Bretagne veut contrôler les OPA étrangères

 

Au pays du libéralisme triomphant on veut désormais contrôler les OPA étrangères qui menaceraient les intérêts stratégiques du pays. Le débat sur les OPA étrangères au Royaume-Uni s’est ouvert au printemps lorsque le géant américain de la pharmacie Pfizer, a tenté en vain de prendre le contrôle d’AstraZeneca, ce qui a fait craindre des pertes importantes pour l’emploi et la recherche britanniques. « Ce qu’a fait alors le gouvernement, c’est s’engager dans des négociations pour obtenir des assurances. Ce que nous devons faire désormais, c’est nous assurer que lorsque des engagements sont pris, il n’y ait pas de marge de manœuvre », a dit Vince Cable à la BBC. Pour tenter de mettre la main sur AstraZeneca, Pfizer avait promis de mener à bien l’installation d’un centre de recherche à Cambridge, de conserver une usine dans le nord de l’Angleterre et de maintenir en Grande-Bretagne 20% de ses effectifs de recherche. Mais il avait précisé que ces promesses étaient susceptibles d’être modifiées si les circonstances évoluaient « considérablement ». En 2010, le groupe américain d’alimentation Kraft, lors du rachat de Cadbury, s’était engagé à laisser ouverte l’une des usines du britannique jugée menacée par l’opération. Mais il était revenu sur cette promesse sitôt l’opération bouclée. « Nous pourrions aller vers des pénalités financières afin de faire en sorte que ces engagements soient contraignants (…) Il existe des marges de manœuvre dans les règles existantes et nous voulons parvenir à ce qu’il ne soit pas possible d’y échapper », a dit le ministre. Il a ajouté que la modification de la réglementation nécessiterait sans doute l’adoption d’un nouveau texte de loi mais que celui-ci pourrait entrer en vigueur rapidement.  Vince Cable a précisé que le Parti libéral-démocrate, allié des conservateurs au sein de la coalition gouvernementale, souhaitait doter l’Etat de pouvoirs d’intervention dans les opérations concernées en cas de refus de l’acheteur de s’engager « Il faut un dernier recours dans lequel le gouvernement peut intervenir, peut invoquer l’intérêt général », a-t-il dit.

Grande–Bretagne : un Britannique sur deux favorable à une sortie de l’UE

Grande–Bretagne : un Britannique sur deux favorable à une sortie de l’UE

Selon un sondage publié ce dimanche 23 mars par le journal Sun on Sunday, seuls 41% des Britanniques estiment que la Grande-Bretagne doit rester dans l’Union européenne. A l’inverse, 41% des sondés se déclarent favorables à sa sortie. Un autre sondage réalisé pour le journal Mail on Sunday révèle lui que 48% de Britanniques voteraient pour sortir de l’UE dans le cas d’un référendum et 39% se prononceraient pour y rester contre 13% d’indécis. Par ailleurs seuls 20% des sondés estiment que David Cameron peut ménager un meilleur sort à la Grande-Bretagne au sein de l’UE alors que le Premier ministre a promis un référendum sur la question en 2017 s’il est réélu en 2015. Celui-ci promet depuis des mois de tenir un référendum d’ici la fin 2017 s’il est réélu l’année prochaine et se targue d’être le seul grand dirigeant de parti à vouloir demander leur avis au peuple britannique. Sur une échelle de préférence de 27 pays et institutions, le parlement européen – pour le renouvellement duquel des élections vont avoir lieu en mai – n’arrive en outre qu’à la 21e place et l’Union européenne seulement à la 23e place. Dans le classement des préférences, seuls l’Arabie saoudite, l’Iran et la Corée du Nord arrivent derrière le parlement européen.

 

Grande Bretagne : forte baisse du chômage ; à 7,1%

Grande Bretagne : forte baisse du  chômage ;  à 7,1%

La politique monétaire accommodante porte ses fruits en Grande Bretagne (comme aux Etats –Unis). Le chômage chute nettement. Le taux de chômage en Grande-Bretagne a reculé nettement à 7,1% sur la période septembre-novembre, à son plus bas niveau depuis janvier-mars 2009 et à un cheveu du seuil de 7% en dessous duquel la Banque d’Angleterre (BoE) pourrait envisager de relever ses taux. Cette dernière a cependant rassuré les investisseurs en soulignant, dans le compte rendu de sa dernière réunion monétaire publié mercredi, qu’une hausse de taux n’était pas à l’ordre du jour. La baisse du taux de chômage est plus forte que prévu, les économistes anticipant une décrue à 7,3% après 7,4% en août-octobre. Sur le seul mois de décembre, a précisé l’Office national des statistiques, le nombre de personnes demandant des indemnités chômage a reculé de 24.000, à comparer à un consensus de -35.000. La statistique a fait monter le sterling à un plus haut d’un an face à l’euro, à 81,81 pence contre 82,26 juste avant et la devise britannique a également atteint un plus haut de près de trois semaines contre le dollar. En août 2013, la BoE avait placé l’emploi au coeur de ses priorités en s’engageant à ne pas relever son taux directeur -maintenu à un plus bas record de 0,5% depuis 2009- jusqu’à ce que le taux de chômage revienne à 7%. Le gouverneur Mark Carney a toutefois affirmé depuis qu’une baisse du chômage à 7% n’entraînerait pas automatiquement un resserrement monétaire, et le compte rendu de la réunion monétaire des 8-9 janvier va dans le même sens.

 

David Cameron : autosatisfaction et leçon à Hollande

David Cameron : autosatisfaction et leçon à Hollande

David Cameron n’y va pas par quatre chemins avec des propos qui relèvent entièrement de l’autosatisfaction. Selon lui, la Grande-Bretagne va renouer avec la croissance « grâce à une politique qui tourne le dos aux grandes erreurs ayant conduit à la grande récession : plus d’emprunts, plus de dépenses et plus de dettes ».  A aucun moment, le locataire du 10 Downing Street cite la France mais le propos sonne comme un pic envoyé directement à François Hollande au lendemain de ses propres vœux télévisés. Se livrant à une sérieuse charge contre les Travaillistes – clairement comparés aux socialistes français – le chef du gouvernement britannique appelle à ne pas ressusciter ce que sont à ses yeux « les dangereuses idées qui nous ont plongé dans la crise  ». «  Regardez, dit-il, les pays qui sont en train de suivre cette approche font face à un chômage croissant, une stagnation industrielle et leurs entreprises sont en chute libre… l’opposé de ce que nous faisons ici », conclut David Cameron. Ils montrent l’état d’esprit dans lequel est la Grande-Bretagne, le camp conservateur en particulier. Tenir des propos aussi forts le Jour de l’An est symbolique. C’est le moment où l’on prend les bonnes résolutions pour les 12 mois qui s’annoncent.  Dans cette tribune du Times, David Cameron fait passer le message : en 2014, la Grande-Bretagne s’affirmera encore plus qu’elle ne l’a fait jusqu’à présent en pesant par exemple sur certaines décisions prises à Bruxelles. On ne peut s’empêcher de penser aux élections européennes du printemps prochain.  Le ton est donné, c’est du pur esprit british, prenant à contre-pied les pro-européens qui sont bien en peine de « vendre » auprès de leur opinion publique une Europe jugée trop lointaine, compliquée et technocratique.  En 2013, les britanniques ont repris espoir après des années 2010 à 2012 très difficiles. Le chômage est tombé à 7.5%  de la population active… selon l’OCDE, le Royaume-Uni peut espérer une croissance économique supérieure à 2% dès 2014. Une fois les Travaillistes évincés en 2010, le libéral Cameron a relancé la machine, baissé les impôts sur les sociétés, mais avec de lourdes conséquences pour les britanniques eux-mêmes comme la réduction des prestations sociales, des indemnités chômage ou le relèvement de l’âge de la retraite à 69 ans horizon 2040.

 

Grande Bretagne : déficit commercial britannique au plus bas

Grande Bretagne : déficit commercial britannique au plus bas

Du mieux en matière de croissance amis aussi de balance commerciale. Le déficit commercial de la Grande-Bretagne s’est contracté plus que prévu en juin, pour revenir à un plus bas niveau depuis près d’un an, en raison notamment d’une hausse des exportations, a annoncé vendredi l’Office des statistiques. Le déficit est ressorti à 8,082 milliards de livres (9,39 milliards d’euros environ), son plus bas niveau depuis juillet 2012, contre 8,668 milliards (révisé) en mai. Les économistes tablaient en moyenne sur un déficit de 8,5 milliards de livres. Le déficit des échanges hors Union européenne s’est également resserré à 2.646 milliards de livres en juin, contre 4,019 milliards en mai, alors que les économistes anticipaient une baisse inférieure à 3,80 milliards. Sur la période allant d’avril à juin, les exportations ont enregistré une progression de 5,9%, une hausse deux fois plus élevée que celle des importations.

 

Grande Bretagne : Cameron minimise la perte du triple A

Grande Bretagne : Cameron minimise la perte du triple A

 

Le Premier ministre britannique, David Cameron, qui sait que son pays va perdre son triple A,  a déclaré que la crédibilité de sa politique de réduction des déficits était plus importante que le jugement des agences de notation. Ainsi après s’être glorifié de ce triple A, il en minimise désormais la portée. La Grande-Bretagne conserve pour l’instant la note suprême « triple A » auprès des trois grandes agences de notation alors que les Etats-Unis et la France ont subi des dégradations. Mais le statut de Londres semble de plus en plus fragile avec la détérioration des perspectives économiques, qui menace le Royaume-Uni de sa troisième récession depuis la crise financière. L’agence Fitch a annoncé le mois dernier qu’elle allait reconsidérer sa note en 2013 en soulignant que la remise en cause de l’objectif de réduction de la dette publique du gouvernement avait nui à la crédibilité de Londres. Signe de cette montée des tensions: vendredi, le coût de l’emprunt à dix ans britannique a brièvement dépassé celui de la France pour la première fois depuis 2011. Une perte du « triple A » constituerait un revers pour David Cameron et la coalition qu’il conduit, dont la réduction des déficits est l’un des chevaux de bataille. Sur la BBC dimanche, le chef du gouvernement a cependant déclaré que le jugement des marchés internationaux de la dette était plus important que celui des agences de notation. « Ce qui importe avant tout, c’est que l’on soit capable de payer ses dettes, de maintenir un taux d’intérêt bas sur ses dettes », a-t-il dit. « Les notes que l’on obtient sont extrêmement importantes mais d’une certaine manière, le véritable jugement, ce sont les taux d’intérêt que le reste du monde exige pour détenir votre dette. » David Cameron a ajouté que la politique de lutte contre les déficits de son gouvernement était capitale pour conserver la confiance des marchés. « On ne peut conserver des taux d’intérêt bas que si l’on dispose d’une stratégie crédible pour reprendre en main son déficit et reprendre en main sa dette », a-t-il dit. La faiblesse relative des coûts de financement de la Grande-Bretagne est due pour une bonne part à la politique menée par la Banque d’Angleterre (BoE), qui maintient son taux directeur à son plus bas historique et qui a surtout racheté pour 375 milliards de livres (305 milliards d’euros) de dettes sur les marchés.

Jacques Delors : « l’Europe mais sans les Anglais »

Jacques Delors : « l’Europe mais sans les Anglais »

Pas facile de faire vivre l’Europe avec d’un coté l’Allemagne aux positions hégémoniques qui dirige la zone euro en imposant des cures d’austérité qui vont tuer la croissance, de l’autre une Grande Bretagne qui au sein de l’union économique ne s’intéresse qu’à ce qui est bénéfique pour elle et bloque le reste ; Du  coup, des responsables européens et Delors imaginent une sortie de la grande Bretagne de l’Europe , ce qui serait un acte de clarification nécessaire vis-à-vis d’un pays qui pense toujours être un des plus grande nation du monde mais qui en réalité ( comme la France)  à est devenue une nation secondaire au regard de l’influence géopolitique mondiale ;Les partenaires européens de David Cameron commencent à perdre patience. Face aux eurosceptiques du Royaume-Uni, auxquels le premier ministre conservateur mêle sa voix, des leaders de l’Union européenne (UE) ont décidé de réagir. Dans un entretien accordé jeudi au quotidien anglais The Guardian, le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, a avoué que «si tous les États membres pouvaient choisir toutes les politiques existantes qu’ils apprécient le plus et se retirer de celles qu’ils apprécient le moins, l’Union en général et le marché unique en particulier se déliteraient rapidement». Il a par ailleurs comparé le retrait du Royaume-Uni de l’UE au «départ d’un ami dans le désert». L’ex-président de la Commission européenne Jacques Delors s’est montré bien moins sentimental vendredi dans les pages du quotidien allemand Handelsblatt. Visiblement agacé, le Français a voulu remettre ses voisins à leur place: «Le Royaume-Uni est stratégique et économiquement important, mais comme le sont aussi d’autres pays», comme l’Inde et la Chine. Il estime que «les Britanniques s’intéressent seulement à leurs intérêts économiques, à rien de plus. On pourrait leur proposer une autre forme de partenariat», comme «un accord de libre-échange» ou «l’espace économique européen». Enfin, l’ancien premier ministre belge Guy Verhofstadt rappelle que «l’Europe à la carte ne fonctionne pas. La Grande-Bretagne est perçue comme un fauteur de trouble. Si Cameron va de l’avant avec son offre d’une deuxième classe de membres, il peut l’obtenir. Mais les Britanniques verront que ce n’est pas dans leur intérêt ; les eurosceptiques veulent une nouvelle relation, quelque chose comme la Norvège: très bien, vous payez, mais ne pouvez rien dire.» Cet argument a été largement avancé mercredi dernier par le vice-premier ministre libéral-démocrate anglais Nick Clegg, très proeuropéen. «Vous pouvez obtenir une réforme en dirigeant, plutôt qu’en se retirant, a-t-il rappelé. Pour gagner, il faut être dedans !» Ces prévisions néfastes ne devraient pas infléchir la politique d’un David Cameron, désormais pressé de toutes parts et qui a appelé en octobre à la tenue en 2015 d’un référendum sur l’appartenance de son pays à l’UE. Un événement qu’il pourrait confirmer et préciser ces prochaines semaines dans son très attendu discours pour les quarante ans de l’entrée de son pays dans la Communauté européenne.

Grande Bretagne : menace sur le triple A par Standard & Poor’s

Grande Bretagne :  menace sur le triple A par Standard & Poor’s

 

Dettes et croissance menacent le triple A. Standard & Poor’s a annoncé jeudi avoir abaissé de « stable » à « négative » sa perspective sur la note AAA, la plus élevée possible, de la Grande-Bretagne, en évoquant notamment la perspective d’une hausse de l’endettement du pays jusqu’en 2015. S&P était la dernière des trois grandes agences de notation à maintenir une perspective stable sur la note souveraine de la Grande-Bretagne. Sa décision de l’abaisser intervient un peu plus d’une semaine après que le ministre des Finances britannique David Osborne a reconnu qu’il ne pourrait pas tenir sa promesse de faire baisser le niveau d’endettement du Royaume-Uni d’ici 2016 en raison de la dégradation des perspectives de croissance. Standard & Poor’s explique dans un communiqué qu’elle pourrait abaisser la note britannique d’ici deux ans « si les résultats budgétaires se détériorent au-delà de nos anticipations actuelles ». « Nous pensons que ceci pourrait arriver du fait d’une reprise économique reportée et déséquilibrée ou en raison d’une moindre volonté politique à consolider les finances publiques », ajoute S&P. Pour sa part, le ministère des Finances a estimé que le communiqué de S&P constituait un soutien au plan de réduction des déficits du pays. « Standard & Poor’s reconnaît ‘l’engagement fort du gouvernement à mettre en oeuvre son mandat budgétaire’ et met spécifiquement en garde contre le ralentissement du ‘rythme et de l’ampleur de la consolidation budgétaire’ », a dit un porte-parole du ministère. Le communiqué de S&P a été publié après la fermeture du marché obligataire britannique. Alan Clarke, économiste chez Scotiabank, « la Grande-Bretagne n’a pas encore été dégradée mais cela sa rapproche. Le Royaume-Uni doit cesser de décevoir sur la croissance et les finances publiques. »

 

Grande Bretagne : l’austérité ça ne marche pas, alors on continue !

Grande Bretagne : l’austérité ça ne marche pas, alors on continue !

 

L’aveuglement continue aussi en Grande Bretagne, pas de croissance, augmentation de la dette mais on continue. La faute à l’étranger, aux Etats Unis, à la zone euro mais pas à la politique britannique ! Le ministre britannique des Finances, George Osborne, a été contraint d’annoncer mercredi que l’austérité à laquelle est soumis le pays durerait plus longtemps que prévu, après avoir dû revoir à la baisse ses objectifs de croissance et admis que la dette baisserait moins vite qu’attendu. « Nous étendons la consolidation budgétaire d’un an supplémentaire, jusqu’en 2017-2018″, a-t-il déclaré devant le Parlement à l’occasion de son traditionnel discours d’automne sur l’état de l’économie. Chantre de la rigueur, le chancelier de l’Échiquier a dû admettre qu’il ne tiendrait pas son objectif de réduction du ratio dette/produit intérieur brut (PIB) à partir de 2015-2016 et que cela interviendrait seulement en 2016-2017. Le gouvernement a aussi revu à la baisse ses prévisions de croissance, prévoyant désormais une contraction de 0,1 % de l’économie cette année, contre une précédente prévision de + 0,8 %, et une croissance de 1,2 % en 2013 contre + 2 %. « Nous sommes confrontés à une multitude de problèmes venant de l’étranger », a déclaré George Osborne, citant les États-Unis et la zone euro, tout en assurant que « cela prend du temps mais (que) l’économie britannique est en train de guérir ». Le chancelier de l’Échiquier a confirmé la poursuite de la politique d’austérité menée par le gouvernement de coalition entre conservateurs et libéraux-démocrates, assurant que « la Grande-Bretagne est sur la bonne voie et (que) faire demi-tour serait un désastre ». Il a dans la foulée annoncé de nouvelles mesures d’économie, prévoyant de limiter certaines prestations sociales et de lutter contre l’évasion fiscale.

Grande Bretagne, ultralibéralisme mais pas pour les banques ; conséquences : 82 milliards perdus !

Grande Bretagne, ultralibéralisme mais pas pour les banques ; conséquences : 82 milliards perdus !

Après avoir sauvé les banques, il faut privatiser en Grande Bretagne, c’est une exigence idéologique. Bilan de l’ordre de 80 milliards qui seront perdus par le contribuable. L’État pourrait en effet ne jamais récupérer la totalité des 66 milliards de livres (82 milliards d’euros) injectés au capital des banques Royal Bank of Scotland (RBS) et Lloyds Banking Group au plus fort de la crise, redoute une commission parlementaire, dans un rapport publié ce vendredi. Sa crainte est que les candidats au rachat soient trop peu nombreux pour valoriser ces établissements, lorsqu’ils seront privatisés. Les pouvoirs publics – et donc les contribuables – détiennent toujours 81% de RBS et 39,6% de Lloyds.  Le document, très critique sur la gestion de la crise financière par le gouvernement travailliste, accuse le Trésor d’avoir pris «part à une faillite collective monumentale» en raison de son incapacité à «comprendre comment le boom» du secteur bancaire avant la crise «pouvait amener à une crise bancaire». La commission parlementaire des finances publiques prend pour exemple le sauvetage de la banque Northern Rock en 2007-2008, qu’il étrille sévèrement. «Le Trésor manquait de compétences pour comprendre Northern Rock. Il a mis trop de temps à nationaliser la banque», juge la commission. «Le sauvetage de Northern Rock devrait coûter au contribuable environ 2 milliards de livres», ajoute la députée travailliste Margaret Hodge, qui préside cette commission. Le parti travailliste au pouvoir n’avait eu d’autres choix que de nationaliser à grand frais Northern Rock, dont la politique de prêts risqués a été particulièrement préjudiciable.  Plus inquiétant encore, le rapport met en doute la capacité du Trésor à gérer une nouvelle crise. Il «doit s’assurer qu’il est préparé pour gérer toute future crise», réclame la commission.

Grande Bretagne : referendum sur l’Europe ?

Grande Bretagne : referendum sur l’Europe ?

 

C’est ce que demande Cohn Bendit ; il a raison car depuis l’adhésion de la Grande Bretagne, l’Europe est en permanence torpillée par la Grande Bretagne. A cause d’elle, l’Europe s’est réduite à une seule zone de libre échange, à cause delle la zone euro ne peut avancer car Cameron veut être présent dans les nouvelles instances européennes de la zone euro, à cause d’elle l’Europe ne peut se doter d’un outil budgétaire à la hauteur. Le problème de la Grande Bretagne, c’est celui de la France, elle se croit encore un des premiers pays du monde, la  sœur des Etats Unis alors que, comme la France, c’est devenu un petit pays ; de plus qui s’enfonce dans la récession. La grande puissance mondiale au rang d’un pays en déclin, comme la France. L’histoire, la superbe, la prétention ne suffisent plus à cacher la misère de ce pays qui veut être dans l’Europe mais aussi en dehors, à coté mais au cœur, proche mais éloigné en même temps. Le président du groupe écologiste au Parlement européen Daniel Cohn-Bendit s’est dit favorable à un référendum en Grande-Bretagne sur son maintien dans l’Union européenne, dans une interview au quotidien allemand Tagesspiegel. Le président du groupe écologiste au Parlement européen Daniel Cohn-Bendit s’est dit favorable à un référendum en Grande-Bretagne sur son maintien dans l’Union européenne, dans une interview au quotidien allemand Tagesspiegel. Il était interrogé après le vote du Parlement britannique poussant le Premier ministre David Cameron à radicaliser son attitude vis-à-vis de l’Europe sur la question du budget. A cet égard, le leader écologiste critique sévèrerent l’attitude des travaillistes britanniques qui ont voté avec les eurosceptiques pour mettre en difficulté M. Cameron. « Le comportement des députés travaillistes constitue le plus gros scandale », estime-t-il, dénonçant leur « pur opportunisme ». « Ils surfent uniquement sur une vague d’euroscepticisme en Grande-Bretagne parce qu’ils savent qu’ainsi ils peuvent coincer Cameron », dit-il. S’agissant du Premier ministre britannique, M. Cohn-Bendit estime qu’il souhaite exercer « le chantage permanent » avec l’Europe et qu’un référendum posant aux électeurs la question du maintien dans l’UE empêcherait par la suite ce type de comportement. Les eurosceptiques et l’opposition travailliste ont infligé mercredi un cinglant camouflet au Premier ministre britannique David Cameron, pressé de radicaliser son attitude en vue d’obtenir une réduction du budget pluriannuel de l’UE, au lieu du simple gel qu’il exige aujourd’hui. La chancelière Angela Merkel doit se rendre mercredi à Londres pour s’entretenir dans la soirée avec M. Cameron.

 

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