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Politique–Macron à la télé: Un grand numéro de bonimenteur

Politique–Macron à la télé: Un grand numéro de bonimenteur

Ce n’est pas par hasard si Macron a décidé de parler avant son premier ministre. Il a en effet récupéré une partie de ses propositions d’Attal en y ajoutant quelques mesures ici ou là dans un discours qui relève davantage de l’auberge Espagnole que de la stratégie politique. En fait, Macron s’est largement inspiré des préoccupations du moment qui émergent des sondages pour y répondre par des mesures très partielles voire anecdotiques : exemple le pseudo service national à partir de la seconde qui ressemble davantage à une colonie de vacances qu’un service militaire . Bref encore un grand numéro de bonimenteur capable de parler de et surtout de rien. Davantage de la com que de la politique.

Curieusement, le président a utilisé l’expression de réarmement civique, lui qui n’a pas jugé bon de faire son service militaire. Le président veut limiter l’usage des écrans pour les enfants et leur apprendre à chanter la marseillaise. Il reprend la proposition de « tenue unique » pour les élèves mais pas avant 2026…. enfin peut-être. Face à l’insécurité et en particulier au trafic de drogue, Macron promet des opérations très médiatisées chaque semaine.

La seule mesure un peu nouvelle, elle aussi qualifiée de « réarmement » dans le domaine démographique concerne la mise en place d’un congé de naissance de six mois pour chacun des parents.

Pour le reste, c’est du bric-à-brac. On va encore faire appel à davantage de médecins étrangers en matière de santé, mieux coordonner privé et public. Parallèlement les médicaments seront moins remboursés.

Une allusion aussi aux couches moyennes qui travaillent en leur promettant d’être mieux récompensées mais comment ?

Un tout petit mot très timide sur la question de la délinquance des jeunes avec entre guillemets une « réponse pénale plus claire ».

Forcément aussi quelques mots pour l’agriculture en même temps que pour l’écologie.

Le flou artistique aussi sur la politique internationale et le minimum à propos de Gaza et des otages français..

Bref comme d’habitude, avec Macron s’est laissé aller à un insupportable bavardage pour couvrir la totalité des sujets est bien montrer que c’est lui le patron qui impulse, dirige et innove.

Macon a seulement adressé un carton jaune à sa ministre de l’éducation considérant qu’Amélie Oudéa-Castéra « a eu des propos maladroits » sur l’école publique.

Emmanuel Macron a confirmé l’organisation d’une cérémonie d’hommage aux victimes françaises des attentats du 7 octobre en Israël. « Le 7 février prochain, au monument pour les victimes du terrorisme » situé sur l’esplanade des Invalides à Paris, « je rendrai hommage à ces victimes aux côtés de leurs proches, de leurs familles et de tous ceux qui voudront nous y rejoindre ».

Le chef de l’Etat a rappelé que la France avait « perdu 41 de ses enfants » dans ces attaques et qu’elle avait « encore trois otages » français dans la bande de Gaza. « Nous nous battons pied à pied avec les autorités israéliennes, avec le Qatar, qui a un rôle décisif en la matière, avec plusieurs autres collègues pour les libérer », a-t-il insisté.

Macron à la télé: Un grand numéro de bonimenteur

Macron à la télé: Un grand numéro de bonimenteur

Ce n’est pas par hasard si Macron a décidé de parler avant son premier ministre. Il a en effet récupéré une partie de ses propositions d’Attal en y ajoutant quelques mesures ici ou là dans un discours qui relève davantage de l’auberge Espagnole que de la stratégie politique. En fait, Macron s’est largement inspiré des préoccupations du moment qui émergent des sondages pour y répondre par des mesures très partielles voire anecdotiques : exemple le pseudo service national à partir de la seconde qui ressemble davantage à une colonie de vacances qu’un service militaire . Bref encore un grand numéro de bonimenteur capable de parler de et surtout de rien. Davantage de la com que de la politique.

Curieusement, le président a utilisé l’expression de réarmement civique, lui qui n’a pas jugé bon de faire son service militaire. Le président veut limiter l’usage des écrans pour les enfants et leur apprendre à chanter la marseillaise. Il reprend la proposition de « tenue unique » pour les élèves mais pas avant 2026…. enfin peut-être. Face à l’insécurité et en particulier au trafic de drogue, Macron promet des opérations très médiatisées chaque semaine.

La seule mesure un peu nouvelle, elle aussi qualifiée de « réarmement » dans le domaine démographique concerne la mise en place d’un congé de naissance de six mois pour chacun des parents.

Pour le reste, c’est du bric-à-brac. On va encore faire appel à davantage de médecins étrangers en matière de santé, mieux coordonner privé et public. Parallèlement les médicaments seront moins remboursés.

Une allusion aussi aux couches moyennes qui travaillent en leur promettant d’être mieux récompensées mais comment ?

Un tout petit mot très timide sur la question de la délinquance des jeunes avec entre guillemets une « réponse pénale plus claire ».

Forcément aussi quelques mots pour l’agriculture en même temps que pour l’écologie.

Le flou artistique aussi sur la politique internationale et le minimum à propos de Gaza et des otages français..

Bref comme d’habitude, avec Macron s’est laissé aller à un insupportable bavardage pour couvrir la totalité des sujets est bien montrer que c’est lui le patron qui impulse, dirige et innove.

Macon a seulement adressé un carton jaune à sa ministre de l’éducation considérant qu’Amélie Oudéa-Castéra « a eu des propos maladroits » sur l’école publique.

Emmanuel Macron a confirmé l’organisation d’une cérémonie d’hommage aux victimes françaises des attentats du 7 octobre en Israël. « Le 7 février prochain, au monument pour les victimes du terrorisme » situé sur l’esplanade des Invalides à Paris, « je rendrai hommage à ces victimes aux côtés de leurs proches, de leurs familles et de tous ceux qui voudront nous y rejoindre ».

Le chef de l’Etat a rappelé que la France avait « perdu 41 de ses enfants » dans ces attaques et qu’elle avait « encore trois otages » français dans la bande de Gaza. « Nous nous battons pied à pied avec les autorités israéliennes, avec le Qatar, qui a un rôle décisif en la matière, avec plusieurs autres collègues pour les libérer », a-t-il insisté.

Politique- Macron: Un nouveau grand débat national ?

Politique- Macron: Un nouveau grand débat national ?

Macron en perte de vitesse en matière de popularité cherche désespérément à exister pour compenser son absence de majorité absolue à l’Assemblée nationale.
Comme d’habitude, il va essayer de contourner les institutions et organisations officielles, les élus bien sûr mais aussi les organisations représentatives.
Bref, une sorte de nouveau débat national décentralisé qui lui permettra notamment d’intervenir souvent en province devant un parterre acquis d’avance.

La dernière initiative de Macron était celle du conseil de la Refondation dont plus personne ne parle et qui n’a débouché sur strictement rien. Même chose pour les rencontres politiques de Saint-Denis qui ont été boycottés par une grande partie des organisations politiques.

Le sujet proposé pourrait être cette fois liée à la question du plein emploi et du travail; un sujet choisi parce qu’il risque d’être soutenu en principe par » les républicains » voir même par le front national.

L’objectif n’est pas tellement de réformer mais de faire semblant, de parler haut, fort et souvent, dans la perspective d’une très forte résonance médiatique.

Le chef de l’État pourra bien trouver un sujet ou de voir davantage pour alimenter le bavardage qui constitue sa principale activité.

Le problème c’est que la répétition des interventions du président risque de lasser encore un peu plus d’autant qu’il n’a pas réellement de vision et encore moins de détermination.

Macron: Un nouveau grand débat national ?

Macron: Un nouveau grand débat national ?

Macron en perte de vitesse en matière de popularité cherche désespérément à exister pour compenser son absence de majorité absolue à l’Assemblée nationale.
Comme d’habitude, il va essayer de contourner les institutions et organisations officielles, les élus bien sûr mais aussi les organisations représentatives.
Bref, une sorte de nouveau débat national décentralisé qui lui permettra notamment d’intervenir souvent en province devant un parterre acquis d’avance.

La dernière initiative de Macron était celle du conseil de la Refondation dont plus personne ne parle et qui n’a débouché sur strictement rien. Même chose pour les rencontres politiques de Saint-Denis qui ont été boycottés par une grande partie des organisations politiques.

Le sujet proposé pourrait être cette fois liée à la question du plein emploi et du travail; un sujet choisi parce qu’il risque d’être soutenu en principe par » les républicains » voir même par le front national.

L’objectif n’est pas tellement de réformer mais de faire semblant, de parler haut, fort et souvent, dans la perspective d’une très forte résonance médiatique.

Le chef de l’État pourra bien trouver un sujet ou de voir davantage pour alimenter le bavardage qui constitue sa principale activité.

Le problème c’est que la répétition des interventions du président risque de lasser encore un peu plus d’autant qu’il n’a pas réellement de vision et encore moins de détermination.

Politique-Macron: Un nouveau grand débat national ?

Politique-Macron: Un nouveau grand débat national ?

Macron en perte de vitesse en matière de popularité cherche désespérément à exister pour compenser son absence de majorité absolue à l’Assemblée nationale.
Comme d’habitude, il va essayer de contourner les institutions et organisations officielles, les élus bien sûr mais aussi les organisations représentatives.
Bref, une sorte de nouveau débat national décentralisé qui lui permettra notamment d’intervenir souvent en province devant un parterre acquis d’avance.

La dernière initiative de Macron était celle du conseil de la Refondation dont plus personne ne parle et qui n’a débouché sur strictement rien. Même chose pour les rencontres politiques de Saint-Denis qui ont été boycottés par une grande partie des organisations politiques.

Le sujet proposé pourrait être cette fois liée à la question du plein emploi et du travail; un sujet choisi parce qu’il risque d’être soutenu en principe par » les républicains » voir même par le front national.

L’objectif n’est pas tellement de réformer mais de faire semblant, de parler haut, fort et souvent, dans la perspective d’une très forte résonance médiatique.

Le chef de l’État pourra bien trouver un sujet ou de voir davantage pour alimenter le bavardage qui constitue sa principale activité.

Le problème c’est que la répétition des interventions du président risque de lasser encore un peu plus d’autant qu’il n’a pas réellement de vision et encore moins de détermination.

Un nouveau grand débat national ?

macron: Un nouveau grand débat national ?

Macron en perte de vitesse en matière de popularité cherche désespérément à exister pour compenser son absence de majorité absolue à l’Assemblée nationale.
Comme d’habitude, il va essayer de contourner les institutions et organisations officielles, les élus bien sûr mais aussi les organisations représentatives.
Bref, une sorte de nouveau débat national décentralisé qui lui permettra notamment d’intervenir souvent en province devant un parterre acquis d’avance.

La dernière initiative de Macron était celle du conseil de la Refondation dont plus personne ne parle et qui n’a débouché sur strictement rien. Même chose pour les rencontres politiques de Saint-Denis qui ont été boycottés par une grande partie des organisations politiques.

Le sujet proposé pourrait être cette fois liée à la question du plein emploi et du travail; un sujet choisi parce qu’il risque d’être soutenu en principe par » les républicains » voir même par le front national.

L’objectif n’est pas tellement de réformer mais de faire semblant, de parler haut, fort et souvent, dans la perspective d’une très forte résonance médiatique.

Le chef de l’État pourra bien trouver un sujet ou de voir davantage pour alimenter le bavardage qui constitue sa principale activité.

Le problème c’est que la répétition des interventions du président risque de lasser encore un peu plus d’autant qu’il n’a pas réellement de vision et encore moins de détermination.

Éoliennes : le grand gâchis continue

Éoliennes : le grand gâchis continue

En France , pour ne pas mécontenter les écolos bobos, on continu la politique ruineuse des éoliennes dont le rendement énergétique est complètement anecdotique en plus des caractères intermittents. Sans parler évidemment du faite que les technologies viennent toutes de Chine ou d’Allemagne. ( Deux pays en pointe sur les technologies électrique grâce à la production d’électricité au charbon)

La gauche bobo en Europe soutient les éoliennes surtout pour combattre le système de production nucléaire pourtant beaucoup plus productif, plus compétitif et sans rejet de carbone.

Au plan intérieur en France, d’innombrables associations ont protesté contre ces éoliennes inutiles et improductives qui en plus saccagent le paysage et pèse négativement sur le prix du foncier.

Du coup, le pouvoir a changé son fusil d’épaule pour favoriser l’éolien en mer mais même là il rencontre de nombreuses oppositions. Sans parler de l’équilibre financier qui ne tient pas sans aide massive des pouvoirs publics.

Revente des cadeaux de Noël : le grand gaspillage

Revente des cadeaux de Noël : le grand gaspillage

D’après un sondage, un tiers des ménages serait prêt à revendre leurs cadeaux de Noël ce qui constitue à la fois le signe d’un grand gaspillage en même temps qu’un signe de pauvreté.

Des cadeaux qui vont perdre évidemment une grande valeur et qui opèrent un transfert entre le donateur, le bénéficiaire et l’acheteur en dernier ressort. Pourquoi dès lors acheter des produits dont on sait presque à l’avance qu’ils seront presque aussitôt revendus ? Le sommet sans doute d’une société de consommation et de gaspillage.

Mais dans beaucoup de cas c’est une contrainte budgétaire qui amène des ménages à revendre leurs cadeaux pour boucher les trous du budget. En ce sens, c’est un indicateur de montée des difficultés financières face à l’inflation.
Ce phénomène affecte particulièrement les familles les moins favorisées

Environnement-Le grand gâchis écologique de l’automobile

Le grand gâchis écologique de l’automobile

Pourquoi des milliers de voitures doivent être sauvées de la casse chaque année ? Par David Tuchbant, Président de Roole dans la Tribune

L’automobile est engagée dans une transformation indispensable qui a notamment conduit à la mise en place de ZFE et à l’interdiction de la vente de véhicules thermiques en 2035. Cette trajectoire est juste et doit être défendue. Pour autant, chaque année, des milliers de véhicules envoyés à la casse sont encore en bon état de marche…

C’est dans ce contexte que la proposition de loi du groupe Écologiste en faveur du réemploi des véhicules anciens – faisant l’objet d’une reprise contre une prime à la conversion – au service des mobilités durables et solidaires sur les territoires sera débattue au Sénat.

Un texte qui s’inscrit pleinement dans les enjeux actuels autour du « réemploi », dans la ligne du « bonus réparation textile », déjà en place pour certains objets électroniques ou encore de la dernière campagne (controversée) de l’ADEME pour une consommation plus responsable.

En France, chaque année, 15 à 20% des véhicules éligibles à la conversion sont parfaitement fonctionnels, mais envoyés à la casse. L’explication de ce paradoxe : la qualité de l’air, qui représente un enjeu de santé publique majeur et auquel le véhicule électrique apporte une réponse. Pour autant, s’agissant de l’empreinte environnementale, ne fait-on pas tout simplement fausse route ?

En ayant déjà assumé le coût écologique de leur fabrication, l’utilisation de ces voitures thermiques existantes reste pour l’instant l’option la moins consommatrice en ressources naturelles et la plus accessible pour les publics précaires.

En effet, si l’impact environnemental du véhicule électrique est meilleur que son équivalent thermique lorsqu’il roule, sa fabrication émet, pour l’instant, plus de gaz à effet de serre, essentiellement du fait de la production de sa batterie. L’étiquette « Crit’Air » indique la quantité d’émissions de CO2 rejetées par le véhicule lors de son usage, mais ne rend pas encore compte de l’empreinte carbone générée pour sa fabrication et sa destruction.

L’automobile de demain se construit avec rythme et détermination. En attendant, l’enjeu est de ne pas laisser les plus fragiles sur le bord de la route.

Une deuxième vie pour ces voitures et une chance pour les exclus de la mobilité
Encore aujourd’hui, dans des territoires ruraux et périurbains, de nombreuses personnes souffrent de « précarité-mobilité » : 1 Français sur 4 aurait déjà renoncé à un travail ou une formation faute de moyen de transport pour se déplacer. La mobilité est l’un des principaux facteurs d’insertion et d’accès à l’emploi.

Aller travailler, faire ses courses ou encore se rendre chez le médecin, autant de besoins vitaux auxquels seule la voiture permet de répondre dans les zones encore mal desservies en solutions alternatives. Ainsi, ce flux de voitures pourrait être réinjecté dans le circuit vertueux de la mobilité durable et solidaire.

Détruire ces voitures c’est aussi détruire des emplois. Des solutions de rétrofit existent (E85, GPL, électrique), mais la prometteuse filière demeurera embryonnaire en France tant que ces véhicules seront détruits au lieu d’être réemployés. Cette initiative constitue une opportunité pour l’État de répondre à une attente légitime de nos concitoyens, de faire émerger une filière vertueuse, et de protéger la transformation du secteur qui sera mise à mal si son coût social est trop élevé. Sa mise en œuvre est réaliste et soutenue par le secteur associatif, les professionnels de l’automobile, les services de l’État et les territoires. Ce laboratoire grandeur nature du réemploi et de la mobilité inclusive placerait la France parmi les pays les plus innovants et agiles en la matière en Europe.

Permettre aux plus fragiles de louer à tarif modeste ces voitures rétrofitées et fléchées par des dispositifs solidaires évite de manière évidente le gaspillage de ressources et d’énergie qui ont servi à leur fabrication. Il s’agit de ne pas négliger les opportunités offertes par cette « écologie du réemploi » pour nos concitoyens qui n’ont pas encore d’alternative. C’est une solution de transition qui a le mérite d’amortir le choc social des nécessaires changements à l’œuvre dans la mobilité.

Pour toutes ces raisons, nous devons cesser d’envoyer chaque année ces milliers de véhicules en bon état à la casse, et nous engager dans une écologie du réemploi au bénéfice des populations les plus fragiles.

Le grand gâchis écologique de l’automobile

Le grand gâchis écologique de l’automobile

Pourquoi des milliers de voitures doivent être sauvées de la casse chaque année ? Par David Tuchbant, Président de Roole dans la Tribune

L’automobile est engagée dans une transformation indispensable qui a notamment conduit à la mise en place de ZFE et à l’interdiction de la vente de véhicules thermiques en 2035. Cette trajectoire est juste et doit être défendue. Pour autant, chaque année, des milliers de véhicules envoyés à la casse sont encore en bon état de marche…

C’est dans ce contexte que la proposition de loi du groupe Écologiste en faveur du réemploi des véhicules anciens – faisant l’objet d’une reprise contre une prime à la conversion – au service des mobilités durables et solidaires sur les territoires sera débattue au Sénat.

Un texte qui s’inscrit pleinement dans les enjeux actuels autour du « réemploi », dans la ligne du « bonus réparation textile », déjà en place pour certains objets électroniques ou encore de la dernière campagne (controversée) de l’ADEME pour une consommation plus responsable.

En France, chaque année, 15 à 20% des véhicules éligibles à la conversion sont parfaitement fonctionnels, mais envoyés à la casse. L’explication de ce paradoxe : la qualité de l’air, qui représente un enjeu de santé publique majeur et auquel le véhicule électrique apporte une réponse. Pour autant, s’agissant de l’empreinte environnementale, ne fait-on pas tout simplement fausse route ?

En ayant déjà assumé le coût écologique de leur fabrication, l’utilisation de ces voitures thermiques existantes reste pour l’instant l’option la moins consommatrice en ressources naturelles et la plus accessible pour les publics précaires.

En effet, si l’impact environnemental du véhicule électrique est meilleur que son équivalent thermique lorsqu’il roule, sa fabrication émet, pour l’instant, plus de gaz à effet de serre, essentiellement du fait de la production de sa batterie. L’étiquette « Crit’Air » indique la quantité d’émissions de CO2 rejetées par le véhicule lors de son usage, mais ne rend pas encore compte de l’empreinte carbone générée pour sa fabrication et sa destruction.

L’automobile de demain se construit avec rythme et détermination. En attendant, l’enjeu est de ne pas laisser les plus fragiles sur le bord de la route.

Une deuxième vie pour ces voitures et une chance pour les exclus de la mobilité
Encore aujourd’hui, dans des territoires ruraux et périurbains, de nombreuses personnes souffrent de « précarité-mobilité » : 1 Français sur 4 aurait déjà renoncé à un travail ou une formation faute de moyen de transport pour se déplacer. La mobilité est l’un des principaux facteurs d’insertion et d’accès à l’emploi.

Aller travailler, faire ses courses ou encore se rendre chez le médecin, autant de besoins vitaux auxquels seule la voiture permet de répondre dans les zones encore mal desservies en solutions alternatives. Ainsi, ce flux de voitures pourrait être réinjecté dans le circuit vertueux de la mobilité durable et solidaire.

Détruire ces voitures c’est aussi détruire des emplois. Des solutions de rétrofit existent (E85, GPL, électrique), mais la prometteuse filière demeurera embryonnaire en France tant que ces véhicules seront détruits au lieu d’être réemployés. Cette initiative constitue une opportunité pour l’État de répondre à une attente légitime de nos concitoyens, de faire émerger une filière vertueuse, et de protéger la transformation du secteur qui sera mise à mal si son coût social est trop élevé. Sa mise en œuvre est réaliste et soutenue par le secteur associatif, les professionnels de l’automobile, les services de l’État et les territoires. Ce laboratoire grandeur nature du réemploi et de la mobilité inclusive placerait la France parmi les pays les plus innovants et agiles en la matière en Europe.

Permettre aux plus fragiles de louer à tarif modeste ces voitures rétrofitées et fléchées par des dispositifs solidaires évite de manière évidente le gaspillage de ressources et d’énergie qui ont servi à leur fabrication. Il s’agit de ne pas négliger les opportunités offertes par cette « écologie du réemploi » pour nos concitoyens qui n’ont pas encore d’alternative. C’est une solution de transition qui a le mérite d’amortir le choc social des nécessaires changements à l’œuvre dans la mobilité.

Pour toutes ces raisons, nous devons cesser d’envoyer chaque année ces milliers de véhicules en bon état à la casse, et nous engager dans une écologie du réemploi au bénéfice des populations les plus fragiles.

Fibre optique : le grand ralentissement !

Fibre optique : le grand ralentissement !


Comme c’était Prévisible le développement de la fibre optique n’est pas du tout au rythme prévu et ce ralentissement est très critiqué par l’Arcep, le gendarme des télécoms. En clair, le rythme d’équipement ralentit de manière significative.

« La couverture en fibre optique a progressé de seulement 1 point ce trimestre et atteint 84% », déplore l’Arcep dans un communiqué publié ce jeudi. Et l’Arcept se demande même si l’objectif gouvernemental d’apporter la fibre à tous les Français d’ici à 2025 sera tenu. « La couverture en fibre optique a progressé de seulement 1 point ce trimestre et atteint 84% », insiste le gendarme des telecoms. Aujourd’hui, environ 37 millions de locaux sont raccordables à cette technologie dans l’Hexagone, sur un total de 43,9 millions. « Près de 8 millions de locaux restent à rendre raccordables », rappelle le gendarme des télécoms.

Les retards concernent les zones très denses, les zones moyennement denses et évidemment aussi les zones plus rurales.

Dans les faits, on a surtout équipé prioritairement les zones qui paraissaient les plus rentables. Pour le reste, il faudra attendre. notamment la bonne volonté d’Orange qui a passé un accord avec le pouvoir pour se charger de la dynamique équipement. Un accord critiqué par les concurrents.

L’association de consommateurs UFC–que choisir aurait préféré un véritable droit au très haut débit plutôt que cet accord.

Social grand âge: « Bien vieillir » : une loi bâclée

Social grand âge: « Bien vieillir » : une loi bâclée

Le gouvernement et la majorité ne cessent de repousser sans cesse le grand débat concernant le financement de la dépendance liée à l’âge. Du coup pour faire semblant de combler le vide, on a en toute hâte bâcler l’adoption d’une loi intitulée « bien vieillir ». En fait, une disposition réglementaire sur des mesures très accessoires qui portent sur la lutte contre l’isolement des personnes âgées et un dispositif pour signaler les cas de maltraitance.

Seuls les groupes PCF et LFI ont voté contre, LR ne participant pas au vote. Dans ses explications de vote, la députée LFI Martine Étienne a dénoncé une loi qui se résume à une « succession de mesurettes, de fausses bonnes idées et d’effets d’annonce » masquant « l’inaction [du gouvernement] sur la question de l’autonomie ».

Pour LR, Ian Boucart a dit ne vouloir voter ni pour ni contre une loi « sympathique » et avec même quelques « petites avancées », mais qui « se contente à ce stade de bonnes intentions », loin du grand texte promis au début de son premier quinquennat par Emmanuel Macron. Il a rappelé que l’examen de la loi avait été interrompu en avril, pour ne reprendre que sept mois plus tard, ce qui « en dit beaucoup sur la priorité qu’accorde la majorité à cette question ».

France: Sans grand projet commun, l’unité impossible

France: Sans grand projet commun, l’unité impossible

Alors que l’exécutif a appelé à l’unité républicaine en réponse aux tensions observées en France depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, Julie Martinez, avocate et rapporteure générale de la Commission France Positive, fait valoir qu’il n’y aura pas d’unité nationale sans définition d’un grand projet national français pour les prochaines années.

« Le passage d’une conscience historique commune à une conscience sociale et culturelle de soi se retrouve aujourd’hui dans les fractures entre nos concitoyens dès que l’on aborde les questions identitaires ou d’immigration ainsi que les conflits internationaux faisant appel à des mémoires sur notre territoire. »

« Le passage d’une conscience historique commune à une conscience sociale et culturelle de soi se retrouve aujourd’hui dans les fractures entre nos concitoyens dès que l’on aborde les questions identitaires ou d’immigration ainsi que les conflits internationaux faisant appel à des mémoires sur notre territoire. »

Depuis le début des années 2000, chaque crise au Proche-Orient a une résonance extrêmement forte sur le territoire français. En réponse à la montée vive des tensions dans notre pays suite à l’attaque terroriste du Hamas le 7 octobre et à la riposte israélienne, Emmanuel Macron a appelé à l’unité républicaine[1].

Il n’y aura pas d’unité nationale sans définition d’un grand projet national français pour les prochaines années. Les fractures nationales sur fond d’enjeux internationaux qui déchirent nos compatriotes sont symptomatiques d’un pays enlisé dans l’actualité et le présent, qui ne maitrise plus son histoire ni ne sait quel projet ambitieux guidera notre avenir collectif. Elles indiquent la disparition progressive de la prédominance de nos valeurs universelles et l’absence d’idéaux pour demain. Elles démontrent encore l’oubli de la place de la France dans le monde d’hier et ses difficultés à penser son rang international dans les prochaines années.

Il ne faut pas sous-estimer l’importance de notre histoire pour l’unité nationale. Pourtant, ce besoin d’histoire unitaire va à contre-courant d’une réalité sociologique et politique actuelle. Le passage d’un récit national à l’avènement des identités sociales dans les années 70 a fait changer d’échelle les tensions de notre pays entre histoire et politique. Depuis, l’émiettement progressif de l’identité nationale en de multiples récits identitaires fragilise ce récit commun nécessaire. Chacun se reconnaît dans son histoire, plutôt que dans celle de la France – dans toutes ses acceptations, ses nuances et ses défis.

En cherchant à ce que chaque régime identitaire puisse constituer sa propre mémoire vécue dans le privé, chaque mémoire s’affirme en isolement à l’égard des autres et s’intègre difficilement dans une histoire nationale collective – brouillant un peu plus un récit unitaire nécessaire. Si la reconnaissance de ces diverses mémoires est importante, leur intégration au sein du récit national français n’est pas efficacement actée, fragilisant l’unité nationale plus qu’elle ne peut aujourd’hui la renforcer. Ce passage d’une conscience historique commune à une conscience sociale et culturelle de soi se retrouve aujourd’hui dans les fractures entre nos concitoyens dès que l’on aborde les questions identitaires ou d’immigration ainsi que les conflits internationaux faisant appel à des mémoires sur notre territoire.

Aux difficultés historiques, s’ajoute l’obscurcissement de l’avenir. Disloquée, l’unité nationale française devrait pouvoir se reconstituer autour d’un grand projet national optimiste et enthousiaste. Nous savons tous que la France doit se projeter dans le futur, mais peut-on vraiment affirmer que les Français y voient clair quant à notre avenir collectif ? Sait-on ce que nos dirigeants envisagent pour la France pour les cinquante prochaines années ? Quelle place devra avoir notre pays dans le monde ? Comment, malgré les différences, réunir l’ensemble des Français autour d’un projet commun ambitieux ? Quel doit être ce projet ? Ces questions sont occultées au profit d’une actualité dévorante, le cap ne semble pas être fixé – ou s’il l’est, n’est pas suffisamment communiqué comme tel auprès des Français, ne permettant pas cette adhésion et unité nationale sur le temps long, au-delà des divergences. C’est sûrement la raison du mal Français, son pessimisme augmente à mesure que disparaît le sentiment national. Sans grand projet commun, l’unité des Français est difficilement imaginable sur le temps long, et sans unité, la France pourrait bien disparaître de l’histoire.

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[1] Adresse du Président de la République aux Français, le jeudi 12 octobre 2023

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Politique africaine : le grand flou de Macron

Politique africaine : le grand flou de Macron

Ce qui caractérise la politique africaine de Macon c’est surtout le grand flou. Non seulement il y a eu la débâcle de la force barkhane au Sahel mais d’une façon générale le président a fait preuve d’un certain désintérêt et de contradictions avec beaucoup de pays d’Afrique. D’une certaine manière, il a aussi contribué à renforcer encore le sentiment anti France qui par ailleurs est alimenté par des puissances étrangères qui instrumentalisent certains pays d’Afrique pour accroître leur poids diplomatique et économique dans le monde. C’est notamment le cas de la Chine et de la Russie.

On objectera sans doute que ces les hésitations du président et ce « en même temps » aussi en Afrique ont également caractérisé l’ensemble de sa politique étrangère. Du coup, les relations se sont détériorées avec beaucoup de pays.

L’Assemblée nationale s’est penchée sur le sujet pour tenter de comprendre comment redorer, du moins en partie, l’image de la France dans le continent. Les députés Bruno Fuchs (MoDem) et Michèle Tabarot (LR) ont corédigé un rapport qui analyse les raisons de ce violent rejet et dessiné des pistes pour réagir «en urgence car ce désamour est contagieux».

S’ils assurent qu’il ne «s’agit toutefois pas de condamner sans nuance les erreurs faites par notre pays», le bilan est néanmoins très sévère. Certes, ils rappellent l’analyse de l’historien Achille Mbembe de «la fin d’un cycle» inévitable entamé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, mais ils soulignent aussi les errements de tous les présidents français depuis 1990, et ceux d’Emmanuel Macron en particulier.

Politique africaine : le grand flou de Macron

Politique africaine : le grand flou de Macron

Ce qui caractérise la politique africaine de Macron c’est surtout le grand flou. Non seulement il y a eu la débâcle de la force barhane au Sahel mais d’une façon générale le président a fait preuve d’un certain désintérêt et de contradictions avec beaucoup de pays d’Afrique. D’une certaine manière, il a aussi contribué à renforcer encore le sentiment anti France qui par ailleurs est alimenté par des puissances étrangères qui instrumentalisent certains pays d’Afrique pour accroître leur poids diplomatique et économique dans le monde. C’est notamment le cas de la Chine et de la Russie.

On objectera sans doute que ces les hésitations du président et ce « en même temps » aussi en Afrique a également caractérisé l’ensemble de sa politique étrangère. Du coup, les relations se sont détériorées avec beaucoup de pays.

L’Assemblée nationale s’est penchée sur le sujet pour tenter de comprendre comment redorer, du moins en partie, l’image de la France dans le continent. Les députés Bruno Fuchs (MoDem) et Michèle Tabarot (LR) ont corédigé un rapport qui analyse les raisons de ce violent rejet et dessiné des pistes pour réagir «en urgence car ce désamour est contagieux».

S’ils assurent qu’il ne «s’agit toutefois pas de condamner sans nuance les erreurs faites par notre pays», le bilan est néanmoins très sévère. Certes, ils rappellent l’analyse de l’historien Achille Mbembe de «la fin d’un cycle» inévitable entamé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, mais ils soulignent aussi les errements de tous les présidents français depuis 1990, et ceux d’Emmanuel Macron en particulier.

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