Grand débat national en Gironde, Macron sérieusement secoué
Cette fois encore Macron a été sérieusement secoué par une participante à une réunion qui se tenait à Pessac. Pas vraiment étonnant dans la mesure où le grand débat national est transformé en meeting. Une véritable caricature de démocratie où les intervenants savamment triés sur le volet (mais il se glisse toujours quelque contestataire quand même) ne dispose que de quelques secondes pour exposer leurs points de vue alors que Macon s’étale pendant 10 minutes voire davantage sur les bienfaits de sa politique. Non pas comme un animateur de débat mais comment partisan et un représentant de commerce qui veut vendre sa camelote politique. Cette fois Macron a été fortement critiquée à propos de ses petites phrases méprisantes. Et pour se justifier Macon réécrit l’histoire à propos de sa phrase « traverser la rue » adressée à un chômeur comme solution pour trouver du travail. Macron ment effrontément en restituant le contexte de cette phrase.
Le président de la République a rectifié à sa façon le dit « contexte », déformé depuis selon lui par les nombreux commentaires que l’épisode a suscités. « Un jeune me dit, ‘venez, embauchez-moi, je fais de l’horticulture’. Je lui dis, ‘je n’embauche pas en horticulture, qu’est-ce que vous êtes prêt à faire?’ Il me dit, ‘je suis prêt à aller dans les cafés-restaurants’ », a relaté Emmanuel Macron. Et de réitérer que, d’après lui, beaucoup d’établissements de restauration à Paris sont toujours en demande de main d’œuvre. Le problème c’est que l’intéressé n’a jamais déclaré qu’il était prêt à aller travailler dans les cafés restaurants. Le locataire de l’Élysée a vainement précisé que, face au jeune à qui il s’adressait en septembre 2018, il ne parlait pas au nom de « toutes les rues de France et de Navarre ». « Je connais suffisamment mon pays pour que ce ne soit pas le cas », s’est-il amusé !