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Société Générale : plus de 1.000 postes supprimés grâce à la gestion d’un ancien fonctionnaire

Société Générale : plus de 1.000 postes supprimés grâce à la gestion d’un ancien fonctionnaire

 

Encore une banque dirigé par un fonctionnaire contrainte de licencier. C’est la décision de Frédéric Oudéa qui doit son poste à la politique. Cet énarque  a notamment travaillé en 1993 au cabinet de Nicolas Sarkozy, alors ministre du Budget et de la Communication, chargé notamment des questions sociales. En 1995, il entre à la Société générale. Après avoir occupé différentes fonctions à Londres et au siège français de la banque, il en devient le directeur financier en 2003. Suite à l’affaire Kerviel, il devient directeur général de la Société générale en 2008, puis PDG en mai 2009.  Le 9 mars 2009, il reçoit, avec Daniel Bouton de la Société générale, un lot de stock options (en ce qui le concerne, 150 000 titres à 24,45 euros), alors que la banque est aidée par l’État. La publicité faite à ce plan, au moment où aux États-Unis l’affaire AIG est devenue un scandale, l’oblige  le 22 mars à renoncer à ce gain exceptionnel. Sur les trois premiers mois de 2013, le groupe bancaire a vu son bénéfice net réduit de moitié à 364 millions d’euros, affecté par des charges et des éléments exceptionnels à hauteur de 488 millions d’euros.   »C’est un premier trimestre solide » dans un environnement difficile, a estimé son PDG, Frédéric Oudéa, lors d’une conférence téléphonique. Selon lui, les perspectives économiques en Europe dans les deux prochaines années s’annoncent « médiocres ».  Dans ce contexte, SocGen, qui avait annoncé en février sa réorganisation en trois pôles, vise 900 millions d’euros d’économies d’ici à 2015 en plus des 550 millions déjà réalisés en 2012, soit un objectif total de 1,450 milliard d’euros de réductions des coûts.   »Ce plan fait l’objet d’une série d’actions, avec une démarche de dialogue social approfondi dans un souci d’anticipation par rapport à des évolutions économiques, réglementaires mais aussi de comportement des clients », a expliqué M. Oudéa.  Le but est de « simplifier le fonctionnement du groupe » et de « dégager des synergies de revenus ».  Le plan d’économies concernera pour moitié la banque de détail, pour un tiers la banque de financement et d’investissement (BFI) et pour le reste les fonctions centrales, a précisé le directeur financier Philippe Heim.  Il s’accompagnera de coûts de restructuration et d’investissement de 600 millions d’euros, principalement comptabilisés en 2013 et 2014.  En France, 550 postes seront supprimés au siège, sans départs contraints et en accord avec les organisations syndicales, a précisé M. Oudéa.  Dans le monde, il y aura plus de 1.000 suppressions de postes dans les trois prochaines années, selon le directeur général délégué Jean-François Sammarcelli, interrogé sur la radio BFM Business, un chiffre qui n’a pas été confirmé par le PDG.  Le groupe emploie 154.000 personnes dans le monde, dont environ 60.000 en France.  Plus de 5,5% à la clôture  Pour un délégué syndical CGT interrogé par l’AFP, les 1.000 suppressions de postes évoquées sont un « effet d’annonce ».   »L’annonce faite ce matin n’est absolument pas nouvelle à part dans sa présentation (…). Quand vous parlez en interne, vous dites: +le verre reste à moitié plein+ et quand vous parlez au marché, vous dites +on va le vider à moitié+ », a renchéri un délégué syndical CFDT.  Les investisseurs ont salué le titre Société Générale à la Bourse de Paris: il a gagné plus de 5,5% à la clôture, dans un marché en hausse de 0,37%.   »Il est évident que le plan d’économies, même s’il était prévu, a permis de doper le titre d’autant que les investisseurs ont désormais le sentiment que Société Générale se focalise véritablement sur l’amélioration de sa rentabilité », a indiqué un analyste bancaire qui a requis l’anonymat.  Avec son plan d’économies, la banque vise un ROE (rentabilité des capitaux propres) de 10%.  Au premier trimestre, SocGen a dégagé un produit net bancaire (PNB, équivalent du chiffre d’affaires) de 5,1 milliards d’euros, en baisse de 19,4%.  Par métiers, Société Générale souligne la bonne résistance de la banque de détail, « notamment en collecte de dépôts ». Le PNB des réseaux France a baissé de 1,5% sur le trimestre, à 2,01 milliards d’euros, celui des réseaux internationaux de 7,7%, à 1,13 milliard.  Selon M. Heim, le climat économique est resté dégradé en France, ce qui est propice à l’épargne mais a pesé sur la demande de crédit.  Les revenus de la banque de financement et d’investissement (BFI) s’établissent à 1,9 milliard d’euros contre 1,867 milliard pour la même période de 2012, et le bénéfice net a augmenté de 40,7% à 494 millions d’euros.  La banque dit en outre disposer d’un ratio de fonds propres durs (capital et bénéfices mis en réserve rapportés aux crédits consentis), déterminé selon les règles Bale III, de 8,7%. Elle vise un ratio proche de 9,5% à fin 2013.

 

Total super bénéfices grâce à la hausse du pétrole

Total super bénéfices grâce à la hausse du pétrole

Pas de crise du pétrole chez Total qui contrairement aux consommateurs profite comme habitude de la hausse des cours du brut. Total a de nouveau enregistré d’énormes bénéfices en 2012, le recul de la production d’hydrocarbures du géant pétrolier français ayant été contrebalancé par les prix très élevés du pétrole brut et un rebond temporaire des marges de raffinage en Europe. Le groupe a dégagé sur l’année un bénéfice (part du groupe) en baisse de 13% à 10,7 milliards d’euros, selon un communiqué publié mercredi.  Son bénéfice net ajusté –mesure la plus suivie dans le secteur, qui exclut certains effets liés à la variation des cours du brut– a au contraire grimpé de 8% à 12,4 milliards d’euros, a détaillé le groupe.  Ces résultats sont conformes aux prévisions des analystes financiers, qui tablaient sur un bénéfice ajusté de 12,4 milliards.  De tels profits colossaux, récurrents pour une compagnie pétrolière de la taille de Total, ont comme attendu reflété les prix très élevés atteints l’an dernier par les cours du pétrole brut, sur fond de tensions géopolitiques autour de l’Iran.  L’an dernier, le prix du baril de Brent coté à Londres avait atteint en moyenne 111,7 dollars, battant légèrement le record de 2011 (111,2 dollars), et a également touché un nouveau sommet historique en euros (à près de 87 euros en moyenne annuelle).  Ce facteur, couplé à un redressement en cours d’année des marges de raffinage en Europe, qui constituent depuis plusieurs années le talon d’Achille du géant pétrolier hexagonal, a permis de compenser un repli de 2% de sa production d’hydrocarbures, tombée à 2,3 millions de barils équivalent pétrole par jour en moyenne.  Ce recul de la production était attendu, du fait d’une série d’incidents qui ont plombé les activités du groupe. Le plus pénalisant a été une grave fuite de gaz en mer du Nord britannique qui a interrompu l’extraction sur les gisements voisins d’Elgin et Franklin depuis près d’un an. A ce sujet, le groupe confirme que l’activité devrait reprendre progressivement sur ces deux champs durant le premier trimestre.  Enfin, le groupe s’est félicité de la bonne avancée de son programme de cession d’actifs, qui vise à réaliser pour 15 à 20 milliards de dollars de transactions entre 2012 et 2014.  Il devrait réaliser 9 milliards de dollars de cessions cette année, après 6 milliards l’an dernier, atteignant ainsi dès fin 2013 le plancher de ce programme de cessions.  Cela devrait inclure la vente envisagée à un consortium mené par EDF et le groupe italien Snam de la filiale française de gazoduc TIGF (Transport Infrastructures Gaz France) pour 2,4 milliards d’euros, et celle à l’autrichien Borealis des activités de fertilisants du groupe en Europe.  TIGF (Transport Infrastructures Gaz France) est la filiale de transport et de stockage de gaz du groupe, basée à Pau (Pyrénées-Atlantique) qui gère le réseau gazier dans le sud-ouest de la France, et dont le groupe avait décidé l’an dernier de se défaire.  Enfin, le groupe a confirmé dans la foulée ses perspectives financières révisées en septembre dernier, avec un potentiel de production de 3 millions de barils par jour en 2017. Et il a également annoncé le redémarrage récent de sa raffinerie normande de Gonfreville-l’Orcher en Seine-Maritime, après un vaste programme de modernisation.  Total est le 3e producteur de pétrole et de gaz d’Europe de l’Ouest derrière les britanniques Shell et BP, et la 1ère entreprise de France par la valeur boursière, au coude-à-coude avec son ancienne filiale, le laboratoire pharmaceutique Sanofi.

 

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Le gouvernement maintient ses prévisions de croissance 2013 grâce au plan compétitivité de 2014 !! Gonflé !

Le gouvernement maintient ses prévisions de croissance 2013 grâce au plan compétitivité de 2014 !! Gonflé !

Gonflé, le gouvernement (propos d’n analyste voir ci-dessous) qui renvoie la commission européenne dans ses baskets sur la croissance ; et grâce à l’effet du plan compétitivité dont l’application n’est pourtant prévue qu’en 2014. Le gouvernement a annoncé jeudi qu’il maintenait son objectifs de croissance de 0,8% et de déficit public pour 2013 malgré des prévisions européennes moins optimistes, convaincu des effets immédiats de son plan compétitivité et d’une prochaine sortie de crise en zone euro.  Le ministre des Finances Pierre Moscovici a estimé jeudi que la commission européenne « n’avait pas toutes les cartes en mains » lorsqu’elle a établi ses prévisions.  La France maintient donc son objectif d’une croissance à 0,8% en 2013 et de la réduction de ses déficits publics à 3% du Produits intérieur brut (PIB).  La veille, la commission européenne avait refroidi les espoirs français, en prédisant une croissance à 0,4% et un dérapage des déficits à 3,5% du PIB.   »Je suis un peu plus optimiste qu’elle, car nous avons une politique économique solide et crédible, c’est pour ça que nous sommes confiants et que la prévision de la France est maintenue », a expliqué M. Moscovici.  Le gouvernement base ses calculs sur « un scénario de sortie de crise de la zone euro qui commence à se matérialiser en 2013″ mais aussi sur « nos mesures de politique économique et en particulier le pacte pour la compétitivité », précisait-on jeudi à Bercy.  Selon le ministère des Finances, le « signal économique » donné par ce pacte de compétitivité, qui fera l’objet d’un collectif budgétaire début 2013, « sera effectif dès 2013″.   »L’objectif de ce plan est bien de déclencher des décisions d’investissements, d’embauches, qui contribuent à la croissance dès 2013 dans les entreprises », a-t-on encore rappelé.   »C’est vraiment gonflé », commente pour l’AFP l’économiste Thomas Piketty, directeur d’étude à l’EHESS. « La mesure s’appliquera plutôt en 2014 donc j’ai du mal à croire qu’on fasse 0,4% de croissance grâce à ça », estime-t-il.   »L’investissement risque de ne pas repartir tout de suite, même si on donne les moyens aux entreprises », renchérit Jean-Christophe Caffet, économiste chez Natixis. « C’est une très bonne chose de leur donner mais il ne faut pas s’attendre à ce qu’elles dépensent ces 20 milliards d’euros immédiatement, elles attendront peut-être d’avoir un peu plus de visibilité », assure-t-il à l’AFP.  Natixis prévoit lui une contraction de 0,4% du PIB en 2013. « Pour moi, la commission et le gouvernement sont dans le même lot des prévisions optimistes », ironise-t-il.  Selon M. Caffet en effet, le gouvernement appuie ses calculs de prévisions sur « un jeu d’hypothèses très favorables », et toutes très optimistes quant à la situation internationale et intérieure.  Il faut dire, analyse Michel Martinez, économiste en chef à la Société Générale que « c’est toujours un exercice délicat de faire des prévisions de conjoncture ». Lui-même prédit une croissance à 0.   »Le gouvernement a une position assez volontariste sur le fait que les incertitudes vont être levées, que les entreprises vont reprendre leurs investissements, que les ménages vont être rassurés sur l’avenir à la fois par ce qui se passe en zone euro et par le fait que le gouvernement ait pris les bonnes décisions », commente-t-il.  Est-ce la seule raison de ces différences dans les chiffres des uns et des autres ? Selon lui, les prévisionnistes de Bercy appliquent des « modèles anciens, traditionnels », pour calculer ces chiffres. Il a été récemment observé, note-t-il, que « les vieux modèles macroéconomiques qu’on utilisait pour connaître l’impact d’une politique d’austérité sur la croissance marchent moins », qu’ils ne répercutent pas assez la réalité des politiques d’austérité sur la croissance.

 

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