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La France plus riche grâce à son patrimoine ?

La France plus riche grâce à son patrimoine ?

 

La plupart des grands médias ont titré que la France s’était enrichie grâce à son patrimoine économique national dont la valeur aurait progressé de 3,1 % en 2016. Malheureusement il s’agit d’un concept assez douteux puisque l’essentiel les éléments de ce patrimoine est difficilement négociable .Le patrimoine économique national est composé 1 : du patrimoine non financier ;du patrimoine financier net (solde des créances et dettes de l’ensemble des agents résidents vis-à-vis de l’étranger).le  patrimoine non financier comprend  le capital naturel, valeur du stock des ressources renouvelables et non-renouvelables (terres agricoles, forêts, minéraux, gisements de gaz et de pétrole, …) ; les actifs produits : machines, équipements, structures, terrains urbains ; les ressources humaines ou la « valeur économique des individus ». Bref déjà une appréciation assez approximative  pour certains de ces éléments et surtout qui ne peuvent être négociés c’est-à-dire vendus comme nombre d’équipements publics et autres ’infrastructures. Il en est un peu d’eux-mêmes pour  le patrimoine des particuliers qui aurait aussi progressé. Mais une progression due essentiellement à la hausse de l’immobilier. L’immobilier représente environ les deux tiers du patrimoine des particuliers. Lui non plus ne peut évidemment être vendu actuellement pour la plupart des résidents. La valeur demeure donc très théorique. La publication de ce patrimoine vise sans doute à équilibrer l’image d’une France endettée à hauteur de 100 % du PIB soit plus de 2000 milliards d’euros. Si la valeur de ce patrimoine économique était aussi réelle, il y a sans doute longtemps qu’on aurait vendu des actifs supprimant  la dette. On objectera que les différents gouvernements ont réalisé quelques ventes d’actifs mais des ventes relativement marginales par rapport à l’enjeu de 2000 milliards.  Le patrimoine économique national de la France aurait donc  progressé de 3,1% l‘an dernier, accélérant nettement sous l‘effet de la hausse des prix des logements et des valorisations boursières après une augmentation limitée à 1,2% en 2015, selon des données publiées vendredi par l‘Insee et la Banque de France. Ce patrimoine, qui recense les actifs et passifs des acteurs économiques comptabilisés à leur valeur de marché en fin d‘année, s‘est établi à 14.023 milliards d‘euros fin 2016. A ce niveau, il représente 7,7 fois le produit intérieur net de l‘année, un montant obtenu en déduisant du produit intérieur brut (PIB) la consommation de capital fixe, qui correspond au coût d‘usure du capital au cours de la même période. Pour les seuls ménages, le patrimoine net s‘est établi à 11.145 milliards d‘euros en 2016, soit 8,3 fois leur revenu disponible net de l‘année, en hausse de 3,2% par rapport à 2015. Cette accélération par rapport à la progression de 2,2% survenue en 2015 s‘explique notamment par la hausse des prix de l‘immobilier. Le patrimoine net des ménages est composé aux deux tiers d‘actifs non financiers, principalement immobiliers, dont la valeur a progressé de 3,2% l‘an dernier, après une hausse de 1,0% en 2015. “Cette croissance reste toutefois inférieure au taux de croissance annuel moyen entre 2004 et 2014 (+3,8%)”, soulignent les auteurs de cette analyse. La partie financière du patrimoine des ménages a en revanche décéléré, avec une hausse de 3,4% (après +4,7% en 2015), avec un flux d‘acquisition net légèrement négatif. La hausse des fonds propres des entreprises non financières est restée soutenue, à +5,6% après +8,1% en 2015, portée par la poursuite de la hausse du prix des actions ainsi que des prix immobiliers. Ils ont atteint un montant total de 8.070 milliards d‘euros. Les fonds propres des sociétés financières (banques, fonds d‘investissement, assurances) ont également enregistré une nouvelle fois une forte croissance en 2016, augmentant de 5,3% après leur hausse de 4,9% l‘année précédente. Du côté des administrations publiques, le patrimoine net a continué de se dégrader fortement, plongeant de 25,9% après avoir déjà chuté de 24,5% en 2015, “sous l‘effet d‘un mouvement de ciseaux entre actifs et passifs financiers”, expliquent les hauteurs.

Presse nationale : du mieux grâce…… à internet

Presse nationale : du mieux grâce…… à internet

 

Une petite hausse de 1.9% en septembre de la pesse nationale mais surtout due aux versions numériques comme le montre en particulier la progression du Monde. Restera cependant à équilibrer le modèle économique dont l’avenir n’est complètement assuré. La grande presse souffre aussi d’un déficit de contenu et de manque d’investigations Trop de grands médias se limitent à reprendre les communiqués des agences de presse, du gouvernemenet ou des grandes sociétés. . En fait, la presse continue de décliner du fait de la multiplication des sources d’information. Les ventes des quotidiens nationaux ont cependant affiché une hausse quasiment continue au cours des trois premiers trimestres de l’année, selon les chiffres de l’ACPM-OJD qui vient de publier les données du mois de septembre. En septembre, la presse quotidienne nationale (Aujourd’hui en France, La Croix, les Echos, L’Equipe, Le Figaro, Libération, Le Monde) a vu sa diffusion progresser en moyenne de 1,50% par rapport à septembre 2016. Dans le détail, cinq journaux enregistrent des hausses de diffusion : Le Monde (+6,55% à 284.431 exemplaires), Le Figaro (+3,18% à 304.591 exemplaires), L’Equipe (+3,15% à 247.877 exemplaires), Libération (+0,89% à 73.354 exemplaires) et Les Echos (+0,06% à 129.431 exemplaires). En revanche, La Croix (-3,33% à 89.118 exemplaires) et Aujourd’hui en France (-10,16% à 120.373 exemplaires) voient leur diffusion reculer, comme Le Parisien (-3,13%, 200.379 ex).  »On est sur un mouvement positif depuis plusieurs mois », souligne Philippe Rincé, directeur général de l’ACPM-OJD, une hausse qui s’explique par deux éléments : « une année d’actualité forte » et « la bascule du print vers le numérique, avec un porte-drapeau qui est Le Monde ». En septembre, le quotidien du soir a vendu en moyenne 120.916 exemplaires numériques chaque jour (abonnement ou vente au numéro exclusivement numérique). Le groupe devrait finir l’année avec 160.000 abonnés purement numériques, a indiqué le président du directoire Louis Dreyfus au magazine Stratégies, sans en préciser le nombre actuel.

Chômage : « la baisse en juin grâce à moi » (Hollande)….Et la hausse en juillet ?

Chômage : « la baisse en juin grâce à moi » (Hollande)….Et la hausse en juillet ?

Il y a à peine deux jours, François Hollande s’attribuait les mérites de la baisse du chômage constaté en juin et d’ajouter que l’économie était désormais engagée sur des bases solides. Ils considéraient d’ailleurs qu’il n’était pas nécessaire de demander des efforts supplémentaires aux Français. Une attitude évidemment complètement irresponsable de la part de celui qui a laissé le pays dans un état lamentable. La question pourrait lui être posée de savoir s’il se sent ou non responsable de la hausse du chômage en juillet ! La réalité c’est que le nombre de chômeurs n’a  pas bougé un an et qu’il a même augmenté si l’on ajoute les autres catégories c’est-à-dire ceux  qui ont des petits boulots. Peu importe d’ailleurs à François Hollande dont ce n’est pas le véritable problème. Le vieux cheval de retour, comme Sarkozy, va tenter son come-back,  réunir ce qui reste des socialistes et ainsi continuer à faire ce qu’il sait faire, à savoir : de la politique politicienne. Pour le reste, il pourra vivre confortablement avec sa retraite de président de la république à laquelle s’ajoute celle de la Cour des Comptes institution dans laquelle il n’a d’ailleurs jamais mit les pieds. Pour François Hollande le chômeur est vraisemblablement un extra terrestre inconnu ce qui ne l’empêche nullement d’en parler à des fins politiques bien sûrs Il n’y a toujours pas d’inversion du chômage, la fameuse promesse de François Hollande , or le chômage de catégorie A n’a pratiquement pas bougé depuis Le chômage est reparti en nette hausse en juillet en France, repassant au-dessus du seuil de 3,5 millions d’inscrits à Pôle emploi en catégorie A pour la première fois depuis le mois de mars, selon les chiffres publiés jeudi par le ministère du Travail. En ajoutant les catégories B et C (personnes exerçant une activité réduite), le nombre d’inscrits à Pôle emploi a progressé de 1,1%, soit 58.800 personnes supplémentaires en un mois, inscrivant un nouveau record à 5.621.400 (5.926.100 en incluant les départements d’Outre-mer, en hausse de 1,0% sur un mois). La tendance est également à la hausse sur un an, avec une légère progression (+0,1%) du nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A et une augmentation bien plus franche du total des inscrits dans les catégories A, B et C (+3,1%).

Moral des cadres : en hausse grâce la défaite de Le Pen

Moral des cadres : en hausse grâce la défaite de Le Pen

L’indice synthétique du moral des cadres réalisé par Viavoice pour BFM Business, L’Express et HEC fait état d’un bond de 12 points en mai. À -9, cet indice qui avait atteint son plus bas en 2013 (-56) revient à un niveau inégalé depuis septembre 2007, c’est-à-dire peu après l’élection de Nicolas Sarkozy et quelques mois avant le début de la crise financière de 2008. Depuis la création de cet indice en 2004, il n’avait été supérieur à aujourd’hui que deux fois (mi 2006 et début 2007). Pourquoi une telle embellie? D’abord le contexte économique. « L’amélioration de l’activité économique dans les entreprises, perceptible depuis plusieurs mois et amenée à se concrétiser au cours de l’année, portant en creux la promesse d’une sortie de crise progressive après des années d’activité en berne », note l’étude. La perception des cadres de l’évolution du niveau de vie en France est redevenue très largement positive. Alors qu’en avril, seuls 19% pensaient que le niveau de vie allait s’améliorer d’ici un an (contre 36% l’inverse), ils sont 37% à croire en une amélioration (contre 23% en une dégradation). Idem pour le nombre de chômeurs dont désormais 31% pensent qu’il diminuera (30% qu’il augmentera). Une inversion des courbes jamais vue depuis plusieurs années. Mais c’est le contexte politique qui semble aussi avoir joué un rôle dans ce retournement spectaculaire. « La levée d’une incertitude majeure après la lourde défaite de Marine Le Pen, relève l’étude Viavoice. La candidate du Front national et son programme économique étaient en effet perçus comme porteurs de risques systémiques pour les entreprises françaises comme pour les investisseurs étrangers. Avec son score décevant, s’éloigne dans le même temps la possibilité d’une arrivée aux affaires de l’extrême-droite, à court ou à long terme ». . Les cadres sont ainsi 57% à penser que l’élection d’Emmanuel Macron peut créer un « choc de confiance » encourageant les investissements, l’emploi ou la consommation. Ils sont également 61% à penser que le profil du nouveau Président est « un atout pour l’activité économique et l’attractivité de la France ».

 

Macron : 66% des suffrages, grâce au naufrage de Le Pen

Macron : 66% des suffrages, grâce au naufrage  de Le Pen

 

 

Pour une part macro doit sa victoire au véritable naufrage de Marine Le Pen. Au début de la campagne électorale Marine Le Pen s’est réfugié dans le silence et cela a été très profitable à sa popularité. Les sondages de l’époque montraient  qu’elle pouvait être ne candidate dangereux voire même être élue. Mais dès lors qu’elle s’est mise à parler son score n’a cessé de diminuer. En cause évidemment les contradictions de la politique du Front national et leur caractère hasardeux voire dangereux tant sur le plan économique que sociétal. Le débat télévisé a été fatal à Le Pen ; elle s’est  poignardée elle-même en affichant son incompétence totale mais aussi à travers sa brutalité et sa vulgarité dévoilant ainsi sa vraie nature. Ce débat lui a fait perdre de leur une dizaine de points. ,  du coup Macron se retrouve avec un score assez inattendu, au-delà de ses espérances. Il le doit en partie à  Marine Le Pen. Emmanuel Macron remporte en effet  l’élection présidentielle avec plus de 66% des suffrages exprimés, selon les derniers résultats publiés par le ministère de l’Intérieur sur la base de la quasi-totalité des résultats reçus. Le candidat d’En Marche !, qui avait d’abord été donné vainqueur avec un score de plus de 65%, a remporté 66,06% des suffrages exprimés, soit plus de 20,7 millions de voix, selon un décompte fourni par le ministère de l’Intérieur sur la base de 99,99% des suffrages reçus. Sa rivale Marine Le Pen aurait remporterait 33,94% des suffrages, soit plus de 10,6 millions de voix, toujours selon ce même décompte non encore définitif.

Internet : grâce à Fillon ?

Internet : grâce à Fillon ?

 

La course à la modernité est engagée surtout entre Fillon et Macron. L’ancien premier ministre est sans doute conscient que Macron incarne mieux le modernisme que lui. Par ailleurs et surtout il constate avec inquiétude la montée de Macron dans les sondages tandis que son score se tasse après ses malheureuses déclarations notamment sur les remboursements de la sécurité sociale. Du coup, Fillon déclare sans scrupules qu’il est le promoteur d’Internet en France. Et d’ajouter sans honte  «Je ne suis pas au CES de Las Vegas pour sacrifier à une mode. Il y a les nouveaux convertis mais moi, je suis un pratiquant de longue date», a souligné l’ancien locataire de Matignon avec dans son viseur, Emmanuel Macron. «Qu’est-ce qu’a fait M. Macron en matière de technologie? Il a fait des choses? Qu’est ce que j’ai fait moi? J’ai ouvert les télécommunications à la concurrence. Vous pensez qu’il y aurait de l’internet en France si on avait toujours France Telecom avec des fonctionnaires? Et qui s’opposait à cette réforme? La gauche», a soutenu le député de Paris, au micro de l’émission Quotidien sur TMC. Une déclaration qui a bien entendu susciter de nombreuses réactions critiques et amusées. Certains internautes se demandant si Fillon n’avait pas aussi inventé l’écriture, l’imprimerie, le vaccin contre la rage ou le fils à couper le beurre. Une déclaration qui a suscité l’étonnement plus ou moins amusé des chercheurs, ingénieurs et techniciens notamment d’Orange. Pour un peu Fillon aurait affirmé que Macron était le défenseur du Minitel.

 

Chômage : baisse grâce à la précarité

Chômage :  baisse grâce  à la précarité

 

 

D’une certaine manière,  il s’agit d’une baisse en trompe-l’œil car si effectivement les chômeurs de catégorie A  (c’est-à-dire sans aucune activité) a  diminuée depuis  trois mois, dans le même temps on constate que le nombre d’inscrits à pôle emploi incluant les précaires (catégorie B et C) a globalement augmenté. On ne peut donc parler réellement d’inversion de la courbe du chômage d’autant que ce chômage aura progressé de près de 600 000 depuis 2012). La diminution constatée provient aussi de deux autres phénomènes : d’une part du plan de formation, d’autre part des mesures d’aide à l’embauche pour les bas salaires. Un plan de formation évidemment utile voire indispensable mais qui a permis aussi d’exclure des statistiques les chômeurs intéressés. Par ailleurs,  les embauches de personnel à  bas salaire bénéficiant d’aides de l’État ne sont pas forcément pérennes. Conclusion, l’année 2016 n’est pas réellement marquée par l’inversion de la courbe du chômage espérée par l’exécutif depuis 2013. François Hollande a d’ailleurs reconnu au début du mois, en annonçant qu’il renonçait à briguer un nouveau mandat, qu’il restait « à un niveau très élevé » malgré la diminution « enfin » amorcée depuis le début de l’année. La vraie question est celle de la relance de la croissance par les chiffres de 2016 ne sont pas suffisamment dynamiques dans ce domaine pour faire diminuer le chômage et les perspectives de 2017 sont encore moins favorables entre parenthèses prévision d’une hausse du PIB de seulement 1 %). Selon les chiffres publiés lundi par le ministère du Travail, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A (sans aucune activité) a reculé de 0,9% le mois dernier, soit 31.800 de moins qu’à fin octobre, pour s’établir à 3.447.000, un plus bas depuis janvier 2013. Pour la seule catégorie A, sur les trois mois à fin novembre, la diminution du nombre d’inscrits s’élève à 3,1%, ce qui représente près de 110.000 personnes de moins « soit la meilleure performance depuis plus de 15 ans », a déclaré à la presse la ministre du Travail Myriam El Khomri en marge d’un déplacement dans une entreprise à Taverny (Val-d’Oise). En ajoutant les catégories B et C (personnes exerçant une activité réduite), le nombre d’inscrits à Pôle Emploi a en revanche augmenté de 0,3%, soit 15.000 personnes supplémentaires en un mois, à 5.475.800 (5.778.000 en incluant les départements d’Outre-mer, également en hausse de 0,3% sur un mois). Sur un an, le nombre de demandeurs de catégorie A recule de 3,4% tandis que le total des inscrits dans les catégories A, B et C augmente de 0,5%. Depuis le début de l’année, les effectifs de la catégorie A ont reflué de 133.500 et le cumul des inscrits dans les catégories A, B et C a diminué de 28.000. Le nombre d’inscrits en catégorie D – qui regroupe les demandeurs d’emploi non tenus de rechercher un emploi, en raison par exemple d’une formation ou d’une maladie – a augmenté de 4,3% sur un mois, soit 14.100 personnes supplémentaires, pour un total de 338.300. Les effectifs de cette catégorie sont notamment alimentés par le plan de 500.000 formations supplémentaires pour les demandeurs d’emploi annoncé par François Hollande mi-janvier. Ils affichent un bond de 21,9% sur un an, avec 64.100 inscrits supplémentaires depuis le début de l’année. La baisse du nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A en novembre a principalement concerné les moins de 25 ans, avec un recul de 2,3% du nombre d’inscrits. A 472.700, le nombre de jeunes inscrits à Pôle emploi revient ainsi à un plus bas depuis mai 2011. Sur le mois, le nombre d’inscrits a également diminué de 1,1% chez les 25-49 ans mais il a progressé de 0,2% chez les 50 ans ou plus. La tendance sur un an est comparable mais plus marquée, avec un recul de 9,2% pour les jeunes, une baisse de 4,1% chez les 25-49 ans et une hausse de 1,6% chez les seniors. Le nombre de chômeurs inscrits depuis plus d’un an à Pôle emploi, considérés comme chômeurs de longue durée, a augmenté de 0,2% en novembre, à 2,421 millions et il décroît de 1,2% par rapport à novembre 2015.

Une chance pour Macron grâce à Fillon

Une chance pour Macron grâce à Fillon

Il est clair que si Juppé doit être vainqueur de la primaire cela fermera en grande partie les perspectives progressistes pour Macron. En effet Juppé est susceptible de mordre très largement dans le camp des modérés et de ceux  qui veulent un changement plus moderniste. À l’inverse la position très radicale de Fillon mais relativement conservatrice offre des opportunités à Macron pour se placer au centre. Une situation  très bien comprise par  François Bayrou qui s’interroge maintenant sur sa propre candidature. En effet Macron pourrait bien occuper tout l’espace laissé au centre (centre-droit, centre-gauche). La victoire désormais probable de François Fillon au second tour de la primaire de la droite pour l’élection présidentielle de 2017 ouvre DONC de nouvelles perspectives pour Emmanuel Macron face à un candidat plus conservateur que son rival Alain Juppé. L’ancien ministre de l’Economie de François Hollande entend sortir du carcan des partis pour promouvoir un large rassemblement de « progressistes », au grand dam des formations de gauche, PS en tête. Avec Fillon « Ça lui ouvre un espace bien plus évident que si c’était Alain Juppé qui gagnait », estime Céline Bracq, de l’institut de sondage Odoxa. « Le programme de François Fillon est un programme de droite traditionnelle, conservatrice. Quand ce programme sera mieux connu, ça lui sera plus simple de marquer sa différence. » Qui s’interroge maintenant sur sa propre candidature. En effet macro pourrait bien occuper tout l’espace laissé au centre (centre-droit, centre-gauche). St datée, archaïque et profondément réactionnaire », a déclaré à Reuters le député socialiste Richard Ferrand, secrétaire général d’ »En Marche ! », son mouvement. « Ça correspond à l’état de la droite militante mais pas à l’état d’esprit des Français. » « La probable victoire de François Fillon va mettre plus en exergue encore ce qui est porté par Emmanuel Macron face à un programme très conservateur et très dur socialement », renchérit le député PS Stéphane Travers, autre soutien de l’ex-ministre. Pour le porte-parole d’ »En Marche ! », Benjamin Griveaux, réconcilier les deux droites, incarnées par Alain Juppé et François Fillon, sera en tout état de cause difficile pour le vainqueur de la primaire, quel qu’il soit. « Ils n’ont rien en commun sur des sujets fondamentaux et sont condamnés à une synthèse bancale au soir du 27 novembre », explique-t-il. Un écueil qu’évitera selon lui Emmanuel Macron en refusant d’entrer dans le jeu de la primaire du PS. Refus réitéré lundi par l’ancien ministre de l’économie en marge d’un déplacement en province, en réponse à un nouvel appel lancé par le premier secrétaire du PS. Pour Céline Bracq, une inconnue, pour Emmanuel Macron, est l’attitude du président du MoDem, François Bayrou, qui soutient Alain Juppé et avait fait savoir qu’il se présenterait à la présidentielle si Nicolas Sarkozy gagnait la primaire de droite. « Emmanuel Macron a lancé une OPA sur le centre. L’arrivée de Bayrou lui rendrait la tâche plus difficile », estime-t-elle. Un proche collaborateur d’Emmanuel Macron estime cependant qu’une candidature de François Bayrou n’est plus à craindre. « L’anti-sarkozysme qu’il pouvait incarner à droite et au centre est désormais purgé », explique-t-il. « Si Fillon gagne, Juppé aura sans doute la sagesse de se ranger derrière lui et Bayrou apparaîtrait complètement isolé. S’il veut avoir des députés, il aura aussi intérêt à s’aligner sur Fillon. »

Espagne : Podemos battu, Rajoy, vainqueur, grâce au brexit ?

Espagne : Podemos battu,  Rajoy, vainqueur, grâce au brexit ?

 

Il se pourrait bien que le brexit ait  joué un certain rôle pour renverser toute les prévisions lors des sélections espagnoles. On s’attendait en effet dans les grands médias à une victoire de Podemos  alors que finalement c’est le parti populaire conservateur de Mariano qui est le grand vainqueur. Deux éléments fondamentaux ont sans doute joué contre le jeune parti Podemos,  sans doute son alliance avec les communistes qui a fait peur, ensuite la promesse de référendum en particulier en Catalogne. Des référendums pouvant conduire à l’indépendance mais en même temps à l’affaiblissement économique notoire du pays. De ce point de vue la panique créée en Grande-Bretagne avec les résultats du brexit  ont pu influencer des électeurs qui ont pu craindre que l’Espagne ne s’enfonce davantage dans la crise alors que beaucoup condamnent déjà l’austérité qu’on leur a imposée. Une leçon peut-être dont pourrait tirer parti d’autres pays qui auront à affronter prochainement des élections. Il est possible en effet que les conséquences néfastes du brexit  en Grande-Bretagne avec en particulier la perspective d’une récession ramènent certains sélecteurs à la raison, des électeurs qui pourraient se méfier des promesses populistes et démagogiques des oppositions de droite comme de gauche. Les sondages sortis des urnes – et ceux publiés jusqu’à ce jour de vote en Espagne – s’étaient lourdement trompés. Finalement, Unidos Podemos (UP), l’alliance de Podemos, d’Izquierda Unida, formée des Communistes et des Ecologistes, n’a pas réussi à dépasser le parti socialiste, le PSOE, qui reste la deuxième force politique du pays derrière le Parti Populaire (PP) conservateur de Mariano Rajoy.  Le PP qui, sur 95 % des bulletins dépouillés, a obtenu 32,9 % des voix et 137 sièges contre 28,7 % et 123 sièges le 20 décembre. Le président du gouvernement sortant Mariano Rajoy peut s’estimer satisfait de ce résultat. Il apparaît qu’il a bénéficié, comme le PSOE, mais dans une plus grande ampleur, d’un réflexe de retour aux partis traditionnels. Réflexe certes limité, puisque le PP avait obtenu 45 % des voix et la majorité absolue en 2011, mais la progression de près de quatre points est nette et elle donne clairement à l’équipe sortante la légitimité pour tenter de former un gouvernement. Le président du gouvernement pourra prétendre avoir gagné ces élections du 26 juin et effacé en partie les lourdes pertes subies entre 2011 et 2015. Sans doute faut-il y voir un effet de crainte face à la crise politique que traverse le pays et la volonté, en conséquence, de renforcer le gouvernement sortant. Mais la vraie surprise de ces élections, c’est la progression des Socialistes du PSOE que l’on donnait pour moribond. Avec 22,8 % des voix contre 22 % le 20 décembre, il perd 5 sièges à 85 sièges contre 90 voici six mois. Le secrétaire général du PSOE Pedro Sánchez a fait mentir tous les pronostics et est parvenu à conserver largement la deuxième place dans l’échiquier politique espagnol en se renforçant. Il peut désormais espérer imposer sa candidature alternative à celle de Mariano Rajoy pour la présidence du Congrès qui avait échoué le 2 mars dernier en jouant cette fois sur l’affaiblissement d’Unidos Podemos. 

FED : hausse des taux grâce à l’emploi

FED : hausse des taux grâce à l’emploi

 

La FED va pouvoir s’appuyer sur les très bons résultats de l‘emploi pour engager sa première hausse des taux (voisins de zéro actuellement). Parallèlement la croissance se montre très solide et la FED ne peut plus arguer de la situation intérieure pour reculer encore l’échéance. Ceci étant cette hausse des taux pourrait être très timide car l’environnement international; lui, se dégrade  Le marché du travail américain a été encore plus dynamique qu’attendu en novembre, un nouveau signe de bonne santé de l’économie qui laisse le champ libre à la Réserve fédérale pour relever ses taux lors de sa prochaine réunion de politique monétaire, dans moins de deux semaines.  L’économie a créé 211.000 postes le mois dernier, a annoncé le ministère du Travail vendredi, et les chiffres de septembre et octobre ont été révisés en hausse, de 35.000 au total, par rapport aux estimations antérieures. Le taux de chômage, lui, est resté stable à 5,0%, son plus bas niveau depuis sept ans et demi, malgré une légère remontée, à 62,5%, du taux de participation à la population active, qui mesure la part des Américains en âge de travailler qui occupent ou recherchent activement un emploi.  Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne 200.000 créations d’emploi en novembre et un taux de chômage inchangé.   »On a franchi le dernier obstacle à une hausse de taux. La Fed guettait une évolution positive des salaires et c’est un peu ce qu’on observe. Il n’y a absolument rien dans ce rapport qui puisse empêcher la Fed de relever les taux », a commenté Chris Gaffney, président d’EverBank World Markets. Ceci étant d’autres mesures de l’évolution du marché du travail surveillées avec attention par la Fed sont plus mitigés. La mesure large du taux de chômage incluant les personnes qui ont renoncé à chercher un poste et celles qui travaillent à temps partiel contre leur gré a ainsi augmenté d’un dixième de point, à 9,9%.

PIB de l’Allemagne : seulement 0.3% au troisième trimestre grâce à la demande intérieure

PIB de l’Allemagne : seulement 0.3% au troisième trimestre grâce à la demande intérieure

 

 

Finalement l’Allemagne n’a pas fait mieux que la France en matière de croissance au troisième trimestre avec un petit 0,3 % comme hausse du PIB  notamment grâce à Une hausse de la consommation des ménages.  Au deuxième trimestre, la croissance avait été de 0,4%. Sur un an, la hausse du PIB a été confirmée également à 1,8% au troisième trimestre après +1,6% sur la période avril-juin. La consommation des ménages a augmenté de 0,6% et les dépenses publiques ont bondi de 1,3%, du jamais vu depuis 2009. Dans son ensemble, la demande intérieure a contribué à hauteur de 0,7 point de pourcentage au PIB. « Bien sûr, les coûts (liés à l’arrivée massive) de réfugiés ont joué un rôle. On voit les premiers effets sur les dépenses publiques », a commenté un responsable de l’Office fédéral de la statistique. Les exportations ont de leur côté moins augmenté que les importations, en raison notamment d’une faiblesse de la demande en provenance de la Chine et d’autres pays émergents. Le commerce extérieur a eu un impact négatif de 0,4 point de pourcentage sur le PIB, sa plus faible contribution en deux ans. Toujours en septembre, les commandes à l’industrie se sont contractées de manière inattendue, enregistrant un troisième mois consécutif de recul sous l’effet d’un ralentissement de la demande extérieure, Mais le sentiment des investisseurs, mesuré par l’institut ZEW, s’est nettement amélioré en novembre après sept mois consécutifs de baisse. , les résultats préliminaires de l’enquête mensuelle Markit auprès des directeurs d’achats ont montré que la croissance du secteur privé allemand s’était accélérée en novembre.

Fortune des Le Pen : grâce à la politique

Fortune des Le Pen : grâce à la politique

 

Dénoncée  par Xavier bertrand sur Itélé,  la fortune des Le Pen est aussi dans le viseur de la justice, le patrimoine du fondateur du Front national a subitement pris de la valeur dans les années 1970, contribuant à l’ascension du leader frontiste.  Le président et fondateur du Front national ne s’en cache pas : il possède une fortune conséquente. Pourtant, Jean-Marie Le Pen, né en 1928 en Bretagne, est issu d’une famille populaire. Son père était un pêcheur breton qui a sauté sur une mine allemande pendant la Seconde Guerre mondiale tandis que sa mère était une couturière, fille de paysans. Durant son enfance comme pupille de la Nation, il a même exercé des métiers manuels éprouvants tels que marin-pêcheur, mineur de fond ou métreur d’appartements.  Mais dans les années 1970, la chance autant que la fortune lui sourissent. Il fait alors la rencontre d’un certain Hubert Lambert, héritier de la société de ciment éponyme. Celui-ci se prend d’amitié pour le futur dirigeant du FN ; il faut dire que l’héritier est l’auteur de nombreux articles dans des revues nationalistes. Mais l’homme meurt sans descendance en 1976, à l’âge de 42 ans. Cependant, dans son testament, celui-ci a pris soin avant de mourir de léguer son patrimoine à Jean-Marie Le Pen. Ce dernier hérite alors de beaucoup d’argent, 30 millions de francs, et aussi du luxueux hôtel particulier de Montretout, à Saint-Cloud, aujourd’hui domaine familiale de la famille le Pen. Une succession qui ne s’est pas passée sans remous : un cousin du défunt qui s’est senti lésé par le testament d’Hubert Lambert envisageait d’attaquer Jean-Marie Le Pen, mais les deux hommes ont finalement trouvé un accord. Invité dans l’émission L’heure de vérité, le 16 octobre 1985, Jean-Marie Le Pen a eu l’occasion de s’expliquer sur cette somme importante en répondant à Franz-Olivier Giesbert qui le questionnait sur l’héritage. « Il a rapporté beaucoup plus à l’Etat français, voyez-vous ! », avait-il fait savoir en indiquant que l’Etat lui avait pris « 65 % sans parler des frais ». « Je me demandais pourquoi on insultait mes amis Lambert (…) Ils ont donné leur argent à Le Pen, et ça c’est scandaleux ! », avait-il encore ironisé pour répondre aux critiques des journalistes de l’époque. Au fil des ans, la fortune du « patriarche de Montretout » augmente, notamment à la suite de plusieurs autres testaments en sa faveur, à tel point que ce dernier est assujetti à l’Impôt sur la fortune (ISF) depuis qu’il a été instauré par François Mitterrand. Une fortune qui est aujourd’hui dans le viseur des médias et de la justice. En 2013, le site Médiapart révélait ainsi que Jean-Marie Le Pen avait ouvert un compte en Suisse en 1981. L’incriminé avait alors expliqué l’ouverture de ce compte par un emprunt souscrit à l’UBS « dans le cadre de la loi, avec l’intervention des autorités françaises ». Lundi, le même site d’informations affirmait que Jean-Marie le Pen a été le bénéficiaire d’un « trust » de 2,2 millions d’euros géré par son majordome en Suisse.

 

Résultats financier Google : en hausse grâce à la pub

Résultats financier Google :  en hausse  grâce à la pub

 

Finalemenet c’est surtout la pub qui permet à Google près de 4 milliards de bénéfice net. Plus évidemment l’optimisation fiscale qui progresse avec le chiffre d’affaires.  Le chiffre d’affaires du troisième trimestre a atteint 18,68 milliards de dollars, contre 16,52 milliards un an plus tôt, alors que les analystes prévoyaient en moyenne 18,53 milliards selon le consensus établi par Thomson Reuters I/B/E/S. Le bénéfice net a progressé à 3,98 milliards de dollars, soit 5,73 dollars par action de classes A et B, contre 2,74 milliards (3,98 dollars) un an plus tôt. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action ressort à 7,35 dollars, à comparer à un consensus de 7,21 dollars.

Croissance Etats-Unis : forte hausse grâce à la consommation intérieure

Croissance Etats-Unis : forte hausse grâce à la consommation intérieure

 

Une croissance sur un rythme annuel de 3,7 % aux États-Unis, croissance essentiellement soutenue par une forte demande intérieure qui représente les deux tiers du PIB. De quoi rendre jalouse une Europe qui hésite toujours entre une politique de relance et la contrainte budgétaire. La croissance de l’économie américaine au deuxième trimestre a été revue à la hausse en raison d’une reprise des dépenses de consommation reflétant une dynamique qui pourrait inciter la Réserve fédérale américaine à relever ses taux cette année. Le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis a progressé de 3,7% en rythme annualisé, selon la deuxième estimation publiée jeudi par le département du Commerce. Une première estimation, publiée le mois dernier, faisait état d’une croissance de 2,3%.  Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient pour la deuxième estimation une croissance de 3,2%. Wall Street a ouvert en nette hausse après la publication de cet indicateur, dans le sillage duquel le dollar a progressé face à un panier de devises de référence et le rendement des Treasuries s’est tendu. Les chiffres du PIB devraient rassurer les investisseurs et les représentants de la Fed sur la capacité de résistance de l’économie américaine. L’économie américaine a enregistré une croissance de 0,6% au premier trimestre et la hausse du PIB ressort à 2,2% sur le premier semestre contre 1,9% pour la période correspondante de 2014. Les dépenses de consommation, qui représentent plus des deux tiers de l’activité économique américaine, ont augmenté de 3,1% contre une hausse de 2,9% précédemment. Elles restent soutenues en début de troisième trimestre comme l’a montré la forte hausse des ventes de détail au mois de juillet.  L’amélioration du marché du travail, la baisse des prix de l’essence et la hausse des prix de l’immobilier soutiennent la richesse et le pouvoir d’achat des ménages, alimentant la bonne tenue de la consommation. Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont baissé plus que prévu la semaine dernière, confirmant le raffermissement du marché du travail. Les inscriptions au chômage ont baissé à 271.000 lors de la semaine au 22 août contre 277.000 (inchangé) la semaine précédente, a annoncé jeudi le département du Travail.

Chômage : une stabilité……grâce au tripatouillage méthodologique

Chômage : une stabilité……grâce au tripatouillage  méthodologique

Il s’agit en fait d’ une stabilité uniquement due au bricolage  statistiques puisque la méthodologie a été modifiée pour calculer le nombre de chômeurs. En fait on a éliminé 10 000 chômeurs. De toute manière sur un an environ, on constate  5 % chômeurs en plus sans aucune activité  7% avec une activité réduite.  soit plus de 500 000 supplémentaires depuis l’arrivée  de Hollande. D’une certaine manière le ministère du travail ne manque pas d’humour en indiquant qu’il convient d’examiner cette stabilité avec prudence. On semble aussi regretter au ministère l’insuffisance des radiations c’est-à-dire de chômeurs qui renoncent à s’inscrire faute de perspective d’emploi. À noter aussi cette contradiction entre cette pseudo stabilité et la diminution du nombre d’offres d’emplois reçus par pôle emploi. Il y a fort à parier que la fameuse inversion du chômage ce produira lors d’un prochain bricolage méthodologique. Le chômage serait donc  quasi stable en juin en France, la baisse du nombre de jeunes inscrits à Pôle Emploi, après trois mois consécutifs de hausse, permettant de compenser la progression des autres catégories d’âge, surtout les seniors, selon les chiffres publiés lundi par le ministère du Travail. La hausse du nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A (sans aucune activité) a ainsi été limitée à 1.300, pour un total 3.553.500 en métropole. En ajoutant les catégories B et C (personnes ayant exercé une activité réduite), le nombre d’inscrits à Pôle Emploi a reculé de 0,3%, soit 16.800 personnes, pour un total de 5.397.400 (5.703.000 en incluant les départements d’Outre-mer.) Sur un an, à fin juin, la métropole compte 4,7% de demandeurs d’emploi en plus en catégorie A et 7,1% en incluant les catégories B et C. Les catégories A, B et C ont enregistré en juin leur première baisse mensuelle pour l’ensemble des catégories A, B et C depuis août 2013, mois où la collecte des données avait été perturbée par un « bug » informatique. Dans un communiqué, le ministère du Travail invite toutefois à interpréter cette baisse « avec prudence ». Il invoque d’une part des changements intervenus le mois dernier dans la collecte de données administratives qui permettent à Pôle Emploi « de mieux connaître les demandeurs d’emploi en formation, en service civique ou en contrat aidé dans l’insertion par l’activité économique ». S’y ajoute l’effet prolongé des fortes baisses toujours inexpliquées du nombre de sorties de Pôle emploi pour défaut d’actualisation enregistré en mai. « Une partie non quantifiable de cet effet demeure sur le nombre de demandeurs d’emploi inscrits fin juin 2015″, souligne le ministère. En juin, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A a baissé de 1,1% chez les moins de 25 ans, mais progressé de 0,1% chez les 25-49 ans et de 0,6% chez 50 ans et plus. Le nombre de chômeurs inscrits depuis plus d’un an à Pôle Emploi, considérés comme chômeurs de longue durée, a continué d’augmenter, de 0,5% sur un mois et de 10,8% sur un an. Leur part dans le nombre total des demandeurs d’emploi inscrits a progressé à 44,1% (+0,4 point sur le mois et +1,6 point un an). L’ancienneté moyenne des inscriptions est en hausse à 556 jours (+7 jours). Les entrées à Pôle Emploi ont reculé de 0,6% en métropole, et les sorties ont bondi de 18,7% après leur chute de 9,5% en mai. Le nombre d’offres d’emploi collectées par Pôle Emploi a diminué de 2,6%.

 

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