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Grâce à Macron, le retour des anti passe

Grâce à Macron, le retour des anti passe

Les manifestations anti passe était devenues tellement minoritaires et même insignifiantes que les médias ne leur accordaient plus une seule ligne. Macron avec sa déclaration emporte-pièce indiquant qu’il voulait emmerder les non vaccinés  redonne en quelque sorte de l’oxygène à un mouvement qui  en a manqué beaucoup.

Certes la participation n’atteint pas un niveau très exceptionnel puisqu’au total pour l’ensemble de la France on compte environ 100 000 manifestants agités essentiellement par des mouvements d’extrême droite comme celui de Florian Philippot à la recherche d’une radicalité pour concourir à l’élection présidentielle.

Soit moyenne 1000 personnes par département, un mouvement donc très minoritaire aux enjeux sans doute autant politique que sanitaire.

À Paris, 18.000 personnes se sont rassemblées à l’appel des Patriotes du candidat pro-Frexit à la présidentielle Florian Philippot. À Lyon, une petite foule de manifestants de tous âges et peu masqués s’est rassemblée dans une ambiance bon enfant sur la place Bellecour, en centre-ville. Parmi eux quelques «gilets jaunes», des drapeaux tricolores et un rouge de la CGT. Slogans dénonçant «l’apartheid social» et huées contre le président Emmanuel Macron et son premier ministre ont ponctué la manifestation. Un autre rassemblement de moins de 200 personnes se tenait non loin, avec une banderole «Contre la ‘covictature’. Ni cobaye, ni anti-vax». À Bordeaux, entre 500 et 1000 personnes, selon la police, ont manifesté malgré la pluie sous les cris de «Macron on t’emmerde».

Assurance-chômage : retour à l’équilibre financier grâce à la croissance

Assurance-chômage : retour à l’équilibre financier grâce à la croissance

Il est vrai que l’assurance-chômage retrouvera un équilibre des 2022 du fait en particulier de la hausse sensible des cotisations assises sur l’emploi et la croissance. La barre des 500 000 postes créés est en effet anticipée pour 2021, avant un net ralentissement : +23.000 emplois en 2022 et + 96.000 en 2023. Selon l’Urssaf, qui collecte les cotisations sociales auprès des employeurs, les recrutements ont atteint des sommets en septembre, à près de 840.000.

Il y a aussi la récente réforme des conditions d’attribution des indemnités chômage suspendues  pendant un temps par le conseil d’État mais qui viennent d’être validées.

L’assurance-chômage a aussi supporté la charge très lourde des aides sur le chômage partiel pendant la crise sanitaire. Du coup le rétablissement des comptes devrait se réaliser plus tôt que prévu. La situation n’est cependant pas encore totalement florissante sur le plan financier loin s’en faut. Il faut en effet tenir compte de l’ampleur de la dette qui atteindra près de 65 milliards à la fin de l’année. Elle commencera à ­diminuer en 2022 pour s’établir à 60,9 milliards fin 2023.  À ce rythme, le désendettement total n’interviendra qu’en 2055 ou 2057 .

 

Engie : Électricité  » 100 % » verte mais des profits grâce au nucléaire !

Engie : Électricité  » 100 % »  verte mais des profits grâce au nucléaire !

 

Engie a relevé ses objectifs pour l’année, et vise désormais un résultat net récurrent (hors exceptionnel) entre 2,5 et 2,7 milliards d’euros, contre 2,3 à 2,5 milliards attendus auparavant, précise-t-il dans un communiqué.Mais un résultat surtout dû au profit réalisé dans le nucléaire. Par ailleurs, il poursuivra son programme de cession de certains actifs – de 9 milliards d’euros sur la période 2021-2023 -, annoncé en juillet 2020, dont le but est de simplifier le groupe et donner un coup d’accélérateur sur les énergies renouvelables.

« Les résultats du groupe se sont améliorés, grâce à un solide deuxième trimestre tiré principalement par les activités de gestion d’énergie, le nucléaire, des températures inférieures à la moyenne et l’amélioration de la performance des Solutions Clients au cours du deuxième trimestre par rapport au premier », a commenté Isabelle Kocher, Directrice Générale d’Engie.

Engie : Électricité 100 % verte mais des profits grâce au nucléaire !

Engie : Électricité 100 % verte mais des profits grâce au nucléaire !

 

Engie a relevé ses objectifs pour l’année, et vise désormais un résultat net récurrent (hors exceptionnel) entre 2,5 et 2,7 milliards d’euros, contre 2,3 à 2,5 milliards attendus auparavant, précise-t-il dans un communiqué.Mais un résultat surtout du au profit réalisé dans le nucléaire. Par ailleurs, il poursuivra son programme de cession de certains actifs – de 9 milliards d’euros sur la période 2021-2023 -, annoncé en juillet 2020, dont le but est de simplifier le groupe et donner un coup d’accélérateur sur les énergies renouvelables.

« Les résultats du groupe se sont améliorés, grâce à un solide deuxième trimestre tiré principalement par les activités de gestion d’énergie, le nucléaire, des températures inférieures à la moyenne et l’amélioration de la performance des Solutions Clients au cours du deuxième trimestre par rapport au premier », a commenté Isabelle Kocher, Directrice Générale d’Engie.

 

Croissance États-Unis : la reprise grâce à l’investissement

Croissance États-Unis : la reprise grâce à l’investissement

Un article de Sarah Chaney Cambon Dans le Wall Street Journal

Aux Etats-Unis, l’investissement s’impose peu à peu comme un élément phare de la reprise.

Ordinateurs, machines, logiciels : de plus en plus confiantes en l’avenir, les entreprises multiplient les achats.

Au premier trimestre, portées par les logiciels et les équipements technologiques, les dépenses non résidentielles en actifs fixes, qui permettent d’apprécier les dépenses des entreprises, ont progressé de 11,7 % sur un an en données corrigées des variations saisonnières, selon le département du Commerce. Après s’être effondré en raison des confinements, l’investissement avait déjà enregistré une hausse à deux chiffres au troisième et au quatrième trimestre 2020. Il a désormais dépassé le niveau qu’il atteignait avant la pandémie.

Les commandes de biens d’équipement hors défense et hors avions, qui permettent aussi de voir comment évolue l’investissement, frôlent leur plus haut niveau depuis le lancement de cette série statistique dans les années 1990, révèle une autre publication du département du Commerce.

« L’investissement des entreprises a été un moteur important de la reprise économique américaine », analyse Robert Rosener, économiste senior spécialiste des Etats-Unis chez Morgan Stanely. Pour nous, c’est sans conteste un point positif pour l’avenir. »

Les dépenses des ménages, qui représentent environ deux tiers de l’activité économique, portent le début de la reprise. Profitant de leur épargne et des aides publiques, les Américains ont acheté des biens et des services, ce qu’ils n’avaient pas réellement pu faire pendant la pandémie.

Pour que cette reprise se poursuive une fois que l’impulsion donnée par la relance budgétaire et la réouverture des magasins s’estompera, il faut que l’investissement prenne le relais, estiment certains économistes.

De fait, plus d’investissement, c’est plus de croissance, mais aussi plus de productivité, c’est-à-dire de production par heure travaillée. Cette variable, qui n’avait connu qu’une hausse poussive lors de la dernière expansion économique, semble cette fois-ci rebondir.

Le rebond de l’investissement semble bien plus net que celui qui avait suivi la récession de 2007-2009. « Les événements, surtout fin 2008 et début 2009, ont beaucoup fait souffrir les entreprises, souligne Phil Suttle, fondateur de Suttle Economics. Pour moi, beaucoup d’entre elles se sont dit qu’il valait mieux être prudentes pendant un certain temps. »

Aujourd’hui, le risque semble leur faire moins peur.

Après la crise financière, les entreprises se sont développées en recrutant des salariés plutôt qu’en investissant dans du matériel : abondante et relativement bon marché, la main-d’œuvre était plus intéressante que le capital fixe. Aujourd’hui, les travailleurs se font plus rares. Les entreprises augmentent les salaires pour attirer les talents et il leur semble donc plus pertinent d’investir.

Selon les économistes de Morgan Stanley, l’investissement devrait atteindre 116 % de son niveau d’avant-récession d’ici trois ans. A titre de comparaison, il lui avait fallu dix ans pour y arriver après la crise de 2007-2009.

De fait, les chefs d’entreprise sont de plus en plus optimistes pour l’économie. L’indice Business Roundtable des perspectives économiques, qui traduit les projets des grandes entreprises en matière de recrutement et de dépenses et leurs prévisions commerciales, a progressé de 9 points au deuxième trimestre, à 116, frôlant son record de 2018, révèle l’enquête réalisée entre le 25 mai et le 9 juin. Au deuxième trimestre, 59 % des entreprises disaient vouloir augmenter leurs investissements, contre 57 % au premier.

« La demande liée à la réouverture est vraiment forte et l’investissement s’inscrit souvent dans cette dynamique », affirme Joe Song, économiste senior spécialiste des Etats-Unis chez BofA Securities.

Selon lui, la confiance et l’investissement devraient aussi profiter d’une moindre incertitude quant aux relations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis. « A tout le moins, les entreprises comprendront la stratégie que l’administration Biden essaie de suivre et pourront s’organiser en fonction », explique-t-il.

Une partie du rebond de l’investissement est liée au manque de matières premières auquel beaucoup d’industriels ont été confrontés ces derniers mois.

« Le problème des goulets d’étranglement logistiques que l’on observe aujourd’hui, c’est l’accumulation des commandes », souligne Robert Rosener, qui ajoute que cette accumulation a dopé l’activité industrielle.

La demande en biens manufacturés a augmenté en mai et les stocks sont tombés à un point bas historique, d’après l’enquête de l’Institute for Supply Management (ISM).

Le secteur secondaire est très gourmand en capital : il faut un investissement bien plus important pour fabriquer une voiture que pour servir un repas au restaurant, explique Robert Rosener. D’après lui, la production devrait rester dynamique pendant plusieurs trimestres encore puisque les entreprises reconstituent leurs stocks.

Et, même à plus long terme, les perspectives de l’investissement sont radieuses. Bien que l’incertitude économique ait tendance à dissuader les entreprises d’investir, un événement comme la Covid-19 les encourage à le faire. La pandémie a obligé les entreprises à limiter les contacts entre consommateurs et salariés, ce qui les a poussées à investir dans des technologies numériques qui permettent d’augmenter la productivité, une tendance que beaucoup d’économistes considèrent comme durable.

« Le secteur des services, tous segments confondus, utilise beaucoup la technologie, souligne Phil Suttle. Et c’est forcément difficile à faire sans acheter davantage. »

Nouveau record de créations d’entreprises en 2020 : grâce aux livreurs en vélo !

  • Nouveau record de créations d’entreprises en 2020 : grâce aux livreurs en vélo !
  • Évidemment la plupart des grands médias ont repris bêtement le titre et les chiffres de l’INSEE qui se félicite de la croissance du nombre d’entreprises en 2020.
  • Globalement les créations d’entreprises auraient progressé  pendant la crise sanitaire de 2020 de 4 %. La vérité c’est que nombre d’entreprises sont paralysées et que des milliers et des milliers vont disparaître. En fait la progression est surtout le faite des micro entreprises et des autos entrepreneurs en particulier des livreurs en vélo.
  • Il n’y a évidemment pas de secret, la croissance a diminué de plus de 8 % en 2020 et mécaniquement,  c’est presque autant d’entreprises en moins. Pourtant l’INSEE se félicite du dynamisme de création d’entreprise mais en examinant de près le texte de l’institut de statistique on constate évidemment que c’est un leurre:
    • « Selon les données publiées par l’Insee ce vendredi, le nombre d’entreprises créées en 2020 a augmenté de 4% par rapport à 2019. Au total, ce sont 848.164 entreprises qui ont vu le jour l’an dernier dans ce contexte anxiogène. «Les créations d’entreprises individuelles augmentent fortement (+5,6%) tandis que les créations de sociétés sont en léger recul (-0,2 %)», précise l’Insee.Les créations d’entreprises ont enregistré un léger coup de frein au mois de décembre (-4,2%), mais sur l’ensemble du dernier trimestre, la tendance était à la hausse. Le nombre cumulé d’entreprises créées entre octobre et décembre a bondi de 16,3% par rapport aux mêmes mois de l’année 2019. Sur cette période, c’est le secteur «transports et entreposage» qui tire le chiffre vers le haut avec 13.100 créations. «Au sein de ce secteur, c’est dans les autres activités de poste et de courrier que la hausse est la plus importante (+13.600 créations sur les trois derniers mois)», souligne l’Insee. Un essor qui «reflète notamment le développement des services de livraison à domicile», très plébiscités en cette période de pandémie, explique l’institut. Ce secteur affiche une hausse du nombre de créations de près de 22% sur l’ensemble de l’année.

Birmanie : la répression continue grâce à l’odieux appui de la Russie et de la Chine

Birmanie : la répression continue grâce à l’odieux appui de la Russie et de la Chine

En dépit des protestations internationales et aussi de la contestation interne, la répression continue en Birmanie. Les États-Unis ont promis de prendre immédiatement des sanctions économiques. Cependant la dictature militaire peut s’appuyer sur l’odieux soutien de la Russie et de la Chine, deux dictatures également qui légitiment  à peu près toutes les atteintes à la démocratie y compris les crimes.

Kyi Toe, membre du comité d’information de la Ligue nationale pour la démocratie (NLD) de Suu Kyi, a déclaré que Kyaw Tint Swe, proche de l’ancienne chef du gouvernement arrêté, et quatre autres personnes liées au gouvernement précédent avaient été emmenées de chez elles pendant la nuit.

Il a déclaré que des responsables de la commission électorale avaient également été arrêtés du jour au lendemain, y compris certains jusqu’au niveau des communes.

. Des dizaines de fonctionnaires ont été arrêtés depuis le coup d’État.

Le président américain Joe Biden a approuvé mercredi un décret pour de nouvelles sanctions contre les responsables du coup d’État et des demandes répétées pour que les généraux renoncent au pouvoir et libèrent les dirigeants civils.

Biden a déclaré que l’ordre permettait à son administration «de sanctionner immédiatement les chefs militaires qui ont dirigé le coup d’État, leurs intérêts commerciaux ainsi que les membres de leur famille proche».

Washington identifierait la première série d’objectifs cette semaine et prenait des mesures pour empêcher les généraux du Myanmar, également connu sous le nom de Birmanie, d’avoir accès à 1 milliard de dollars de fonds du gouvernement du Myanmar détenus aux États-Unis.

«Nous allons également imposer des contrôles rigoureux des exportations. Nous gelons les avoirs américains qui profitent au gouvernement birman, tout en maintenant notre soutien aux soins de santé, aux groupes de la société civile et à d’autres domaines qui bénéficient directement au peuple birman », a déclaré Biden à la Maison Blanche.

Le coup d’État et la détention de Suu Kyi du 1er février présentent à Biden sa première crise internationale majeure et un test de sa double promesse de recentrer les droits de l’homme dans la politique étrangère et de travailler plus étroitement avec ses alliés.

Suu Kyi, 75 ans, ancienne chef du gouvernement arrêté par les militaires a remporté le prix Nobel de la paix en 1991 pour avoir fait campagne pour la démocratie et reste extrêmement populaire dans son pays en dépit de l’atteinte à sa réputation internationale face au sort des Rohingyas.

Elle a passé près de 15 ans en résidence surveillée et fait maintenant face à des accusations d’importation illégale de six talkies-walkies. Son avocat dit qu’il n’a pas été autorisé à la voir.

E-commerce : la hausse grâce au Covid y compris chez les personnes âgées

E-commerce : la hausse grâce au Covid y compris chez les personnes âgées

 

Sur franceinfo, Philippe Moati, professeur d’économie à l’université de Paris, cofondateur de l’ObSoCo (l’Observatoire société et consommation), observe une explosion du e-commerce du fait du Coronavirus y compris chez les personnes âgées parfois peu familières des technologies de communication. Interview France Info)

 

franceinfo : Comment définiriez-vous le mode de consommation actuel ?

 

Philippe Moati : On est clairement dans un régime de consommation sous contrainte. Horaires d’ouverture des magasins, plus ou moins tôt, plus ou moins tard, crainte de la sortie. Encore énormément de gens hésitent à sortir par peur de la contamination. Donc, si on se met à acheter en ligne c’est parce qu’on ne veut ou ne peut pas acheter en magasin. Il y a eu un boom et de nouveaux acheteurs.

« On voit que 8% des Français ont fait leurs premières courses sur internet durant la crise sanitaire, notamment des personnes âgées pour l’alimentaire car c’est une offre des services qui leur est particulièrement adaptée. »

Philippe Moati à franceinfo

On a constaté d’une manière générale que les personnes âgées se sont mises au numérique pendant la crise sanitaire. Il y a un verrou qui a sauté. On peut penser que certaines de ces habitudes demeureront. Clairement, le e-commerce en a profité.

Que pensez-vous d’Amazon ?

 

On a eu une vague ces derniers mois d’Amazon bashing y compris à la tête du gouvernement. Mais dans nos enquêtes ce n’est pas ce que l’on voit. On a plus de répondants qui nous disent qu’ils achètent davantage sur Amazon qu’avant que de personnes qui disent acheter moins. Donc, si on se base sur nos données, il y a un accroissement de la fréquentation d’Amazon. L’image est plutôt bonne. Le groupe est très bien noté sur les aspects consommateurs, que ce soit sur la livraison, le choix, les prix, plutôt mal noté sur les aspects sociaux, mais ce qui l’emporte c’est une satisfaction. Donc, il y a un décalage entre le discours qui désigne Amazon comme le mal absolu et les consommateurs qui y vont parce qu’ils y trouvent leur compte.

 

Charbon australien : reprise des importations chinoises grâce à Biden

Charbon australien : reprise des importations chinoises grâce à Biden

 

On sait que les relations économiques et politiques devenues détestables entre la Chine et l’Australie. La Chine avait d’ailleurs imposé un embargo sur les importations australiennes de charbon à titre de représailles. La Chine considérait  que l’Australie constituait l’avant-garde américaine dans la guerre engagée par les États-Unis vis-à-vis de l’empire du milieu. Mais brutalement la Chine a changé de discours vis-à-vis des États-Unis sitôt la victoire de Biden confirmée. Elle espère un changement de politique – qui n’est pourtant pas assurée –et dans ce cadre tente de normaliser sa politique diplomatique et économique avec les pays avec lesquels elle entretenait des relations très conflictuelles comme avec l’Australie.

 

Didier Julienne, Président de Commodities & Resources » (*). Explique dans la Tribune ce revirement.

 

 

Depuis octobre 2020, les bateaux chargés de charbon australien n’étaient plus autorisés à décharger leur cargaison dans les ports chinois. Sachant que les importations chinoises de charbon australien représentent environ 30 % des exportations charbonnières de Canberra, les quantités en attente de débarquement représentent un mois et demi du flux habituel entre l’Australie et la Chine. Comment comprendre une fin non confirmée d’un éventuel embargo non déclaré ?

Depuis ce blocus qui ne dit pas son nom, la production de charbon sidérurgique des mines nationales ou les importations de Mongolie restent insuffisantes par rapport à la forte production d’acier chinoise en hausse continue. En conséquence, les prix de charbon métallurgique pékinois ont augmenté d’environ 70 %.

Températures hivernales

Les importations de l’autre charbon australien, celui utilisé dans les centrales électriques, ont, elles aussi, été interdites. Mais le surcroît de consommation électrique liée aux températures hivernales amollit l’interdit, car les mines chinoises, les importations indonésiennes ou russes n’ont jamais réussi à totalement remplacer les volumes de Sydney. Les basses températures hivernales qui frappent la Chine et les Etats voisins, Corée et Japon, entraînaient une hausse des prix en fonction des pays exportateurs — Indonésie, Colombie, Australie ou Afrique du Sud — de 55 % à 100 % depuis août dernier.

Le grand gagnant de cet hiver rigoureux est le gaz naturel. Le prix de GNL asiatique a été multiplié par 15 depuis mai 2020 et par 4 depuis fin novembre. Il est donc plus que normal que le nœud autour des importations de charbon australien se desserre, que les prix se détendent et que les températures à l’intérieur des bâtiments publics du parti communiste chinois remontent. Tout comme l’éclairage nocturne, ils étaient mis à contribution pour économiser l’énergie.

Explication conspirationniste

Une autre explication, totalement conspirationniste, de cette détente pourrait s’inspirer de la série télévisée australienne « Pine Gap ». L’Australie y est prise en étau entre son allié étatsunien dont le président va-t-en guerre lui demande son appui dans un conflit contre Pékin en mer de Chine, et son premier client, la Chine, qui, en retour d’une continuation de ses importations de matières premières, lui demande sa neutralité dans ce même conflit.

 

Dans la réalité, l’interdiction du charbon australien n’ayant jamais été officialisée, sa suppression ne le sera pas non plus, et c’est sans aucun doute le hasard hivernal qui conjugue la détente autour des importations et l’arrivée de Joe Biden dans ses fonctions.

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(*) Didier Julienne anime un blog sur les problématiques industrielles et géopolitiques liées aux marchés des métaux. Il est aussi auteur sur LaTribune.fr.

Sondage Macron : plus 10 points en six mois grâce à la crise sanitaire

 

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Dans le baromètre mensuel Elabe pour « Les Echos » et Radio Classique, la cote de confiance du chef de l’Etat progresse de 3 points en janvier pour atteindre 35 %. Après avoir perdu 3 points le mois dernier suite notamment à l’affaire Michel Zecler, tabassé par des policiers, Emmanuel Macron retrouve ce seuil des 35 %, autour duquel sa cote de confiance oscille depuis septembre dernier. Son socle reste stable. Marquée par la crise sanitaire, l’année 2020 n’a pas beaucoup modifié l’évolution de la perception du président par les Français. Au contraire la crise sanitaire permet de maintenir un certain niveau de popularité à Macron .

En effet la problématique du Coronavirus est partagée par nombre de Français. Parler d’autres questions très stratégiques mais particulièrement  clivantes dans le domaine économique, social ou encore financier serait susceptible de fragiliser l’audience du président

 

La relance verte grâce à la filière bois

La relance verte grâce à la filière  bois

La relance verte pourra notamment passer par le développement de la filière boit estime Paul Jarquin, Pdg de REI Habitat et président de Fibois Ile-de-France (*).( Chronique dans la Tribune)

 

 

« Dans son discours du 14 juillet dernier, le Président de la République affirmait : « La France peut redevenir une grande nation industrielle grâce à l’écologie. Arrêtons d’importer des matériaux de l’autre bout du monde et recommençons à produire dans nos régions françaises ! »

Oui, il est temps ! Et le premier de ces matériaux, il est naturel, il est renouvelable, il existe en abondance sur le territoire français, il a des propriétés quasi magiques car il stocke le carbone de l’atmosphère, il peut créer de l’énergie propre et se substituer aux énergies fossiles, c’est un matériau de choix pour construire nos bâtiments et créer des lieux de vie bénéfiques pour la santé, il crée de l’emploi pérenne sur nos territoires, c’est le bois.

Déjà, en 2018, Emmanuel Macron annonçait, lors d’un déplacement dans une scierie des Vosges, son souhait de « développer » la filière forêt-bois en France, considérant qu’ « il y [avait] trop peu d’emplois créés » et appelant à « mettre en place une politique volontariste sur laquelle travailler avec la filière ». Depuis, des investissements ont depuis été réalisés, mais une forte impulsion manque encore.

Lire aussi : Construction en bois : les promoteurs disent chiche à Macron

En France, la forêt représente 16 millions d’hectares pour 450.000 emplois, alors que l’Allemagne affiche plus d’un million d’emplois pour 11 millions d’hectares de forêts. La France exporte toujours beaucoup de bois brut, et importe de plus en plus de bois transformé. Ce qui entraine un déficit commercial de la filière de 7 milliards d’euros. À ce rythme, la tendance ne s’inversera jamais !

Dans le plan de relance, alors que le Premier ministre a annoncé 40 milliards d’euros pour l’industrie, la filière forêt-bois est la plus concrète pour investir dans notre économie et avoir un impact dans la lutte contre le changement climatique. Développer la filière forêt bois, c’est faire preuve de bon sens écologique.

Rappelons que les forêts, couvrant 31% de la surface terrestre, constituent le deuxième plus grand puits de carbone dans le monde après les océans. Grâce au processus de photosynthèse : en grandissant, l’arbre retire du carbone de l’atmosphère, qui vient se stocker dans la matière.

Plus encore, la culture de la forêt et l’utilisation du bois local, couplés à des pratiques sylvicoles raisonnées et durables, sont des solutions d’atténuation du changement climatique (cf. étude INRA IGN de 2017). En France, chaque année, ce sont 15% des émissions de gaz à effet de serre qui sont stockées par nos forêts, d’où la nécessité d’encourager des pratiques d’exploitation forestière durables et raisonnées puisqu’aujourd’hui seule la moitié de l’accroissement naturel de la forêt est récoltée.

Et investir dans la forêt, ce n’est pas seulement bénéfique pour le stockage carbone. Les impacts positifs sont très nombreux : en termes de préservation et d’accroissement de la biodiversité, de lutte contre l’érosion des sols, de paysage et d’accès à la nature et de création d’emploi pérennes sur les territoires.

 

Le secteur de la construction est d’une importance majeure car il est à lui seul responsable de 25 à 30% des émissions de gaz à effet de serre du pays. C’est pourquoi l’État s’est donné un objectif de neutralité carbone des bâtiments d’ici 2050. Ce qui nous semble plus que nécessaire.

Mais cet objectif est illusoire sans un changement radical dans les techniques de construction, et sans passage du béton – très émissif et qui utilise des ressources comme le sable et les cailloux qui s’épuisent – aux matériaux biosourcés. Le bois reste aujourd’hui minoritaire dans les constructions en Île-de-France, avec à peine 5% des réalisations.

On estime que si l’utilisation des produits bois dans le secteur du bâtiment doublait (de 4,2 millions de tonnes actuels à 10 millions), le bâtiment pourrait réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 30% par an, soit 11 millions de tonnes de CO2 en moins chaque année.

Il faut donc la mise en place de circuits courts, d’investissements majeurs dans la gestion durable des forêts locales, la préservation de la biodiversité et la compensation carbone et écologique.

Il est temps de passer d’une industrie basée sur la surexploitation d’énergies fossiles à une utilisation durable de la biomasse, à travers la redirection des investissements vers la bioéconomie ; une économie basée sur la biomasse et les circuits courts.

Alors que 62% des Français approuvent les propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat. Qu’une vague verte a déferlé dans les grandes villes françaises lors des élections municipales. Que la prise de conscience écologique collective est réelle, la forêt et le bois sont une réponse concrète, efficace, évidente, pour créer une France plus autonome et plus reconnectée à la nature. »

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(*) Fibois Île-de-France est l’interprofession et de la forêt et du bois.

L’euro en hausse grâce à la BCE

L’euro en hausse grâce à la BCE

 

 

D’une certaine manière la BCE a prit le pouvoir en Europe; en tout cas elle anticipe les décisions prises tant par l’union européenne que par les Etats eux-mêmes. ( Il faudra cependant être attentif aux réactions généralement négatives de la Bundesbank) L’euro grimpe à un plus haut de trois mois après les annonces de la Banque centrale européenne (BCE) sur une nouvelle augmentation de son soutien à l’économie de la zone euro face au choc provoqué par la pandémie de coronavirus. Les marchés ont pris en compte la décision de la BCE d’augmenter de 600 milliards d’euros, pour le porter à 1.350 milliards, le montant du “Programme d’achats d’urgence pandémique” (PEPP), un plan d’achats de dettes sur les marchés visant à faire baisser les coûts de financement des Etats, des entreprises et des ménages.

La BCE n’a ainsi pas déçu les fortes attentes des investisseurs, au contraire. “Les marchés s’attendaient à une augmentation de 500 milliards”, a déclaré à Reuters Valentin Bissat, économiste senior chez Mirabaud. “On vit une situation extraordinaire (…) qui appelle une réponse exceptionnelle à la fois de la BCE et des gouvernements européens et c’est ce à quoi s’attelle la banque centrale actuellement. Les marchés d’actions sont bien soutenus, même s’ils marquent un peu le pas aujourd’hui, mais ce programme de rachats d’actifs va dans la bonne direction.”

De son côté, le gouvernement allemand a annoncé que les partis membres de la coalition avaient conclu un accord sur un plan de relance de 130 milliards d’euros, qui prévoit entre autres une baisse temporaire de la TVA sur de nombreux produits.

« Retour en grâce de la souveraineté économique pour le Medef « ?

« Retour en grâce de la souveraineté économique pour le Medef « ?

Le président du Medef, dans un entretien au « Monde s’explique sur l’environnement économique.(Interview Le Monde)

Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef, plaide pour un plan de relance « massif » de la part du gouvernement, passant par un soutien à la compétitivité des entreprises, seul moyen, selon lui, pour que la crise économique ne se transforme pas en crise sociale.

Quand pensez-vous que la France retrouvera une activité économique « normale » ?

Geoffroy Roux de Bézieux : Il faudra sûrement de nombreux mois, ne serait-ce que parce que les mesures sanitaires vont peser sur l’offre comme sur la demande. Quand une chaîne automobile est nettoyée à chaque changement d’équipe, l’intervention prend une heure ou deux et la capacité de production diminue. Lorsqu’il y a moins de monde qui entre dans un magasin, le chiffre d’affaires baisse également. Plus globalement, malgré l’épargne forcée qui s’est constituée durant le confinement, il n’est pas du tout sûr que les consommateurs se précipitent pour dépenser tout de suite, car la question de la confiance dans l’avenir se posera.

Jugez-vous ces mesures sanitaires trop contraignantes ?

Je ne juge pas les mesures sanitaires, elles sont nécessaires. Mais ce qui est sûr, c’est qu’elles entraînent des surcoûts significatifs. Si ceux-ci sont temporaires, les entreprises pourront les absorber. Mais s’ils s’avèrent durables, une réflexion devra être conduite, car ils pourraient se traduire par un surcroît d’inflation qui ne sera pas supportable par tous les acteurs.

Que pensez-vous du choix de l’exécutif de commencer à réduire la voilure sur le chômage partiel dès juin ?

On ne peut pas avoir des millions de Français payés par la collectivité durant des mois. Mais commencer à diminuer le niveau de prise en charge le 1er juin serait une erreur majeure parce que, dans une quinzaine de jours, les entreprises tourneront encore à un rythme faible. Il faut maintenir en l’état le dispositif de chômage partiel jusqu’à l’été. Puis, à la rentrée, imaginer des mécanismes pour servir de passerelle afin de garder les effectifs et les compétences. Car si on arrête le chômage partiel, le risque, c’est le chômage tout court.

Faut-il augmenter la durée du travail ?

Je ne crois pas que la question se pose de manière générale. La situation des entreprises va être très différenciée selon les branches. Dans certains secteurs, la demande peut être soutenue, mais les contraintes sanitaires font que la productivité baisse : ce sont dans ces secteurs-là que la question du « travailler plus » peut se poser, mais elle ne peut l’être qu’avec les salariés et entreprise par entreprise.

Grâce à la chloroquine moins de cas dans les pays pauvres ( Pr Raoult )

Grâce à la chloroquine moins de cas dans les pays pauvres ( Pr Raoult   )

Aux yeux du microbiologiste, il existe une « cassure dans le monde »: « Le monde des pauvres, des moins riches du Sud qui ont utilisé la chloroquine, ensuite l’hydroxychloroquine, et l’azithromycine, comme on a fait nous ( à Marseille NDLR), d’une manière massive, et qui ont des taux de mortalité très bas. »

« C’est spectaculaire, c’est la première fois que dans les pays les plus riche, il y a la plus forte mortalité. On est les seuls à ne pas avoir traité. Les autres ont détecté, traité. Tous ceux qui on traité ont une mortalité inférieure à la notre. »

Ce dernier fait notamment référence à plusieurs pays d’Afrique, qui se servent déjà de la chloroquine contre le paludisme. Pour lutter contre le coronavirus, des dérivés de l’hydroxychloroquine sont depuis utilisés au Bénin, au Cameroun, au Burkina Faso, ou au Sénégal, rappelle France Info. L’Inde, premier producteur mondial de chloroquine, ou le Brésil donc, sont également en faveur de ce traitement.

Pour autant, les effets bénéfiques de la choloroquine et de l’hydroxychloroquine n’ont « pas encore été démontrés », indiquait encore récemment l’Agence européenne des Médicaments (EMA). Cette dernière soulignait également des « effets secondaires graves et dans certains cas fatals », notamment sur le rythme cardiaque.

Sondage Macron: +13% grâce au coronavirus

Sondage Macron: +13% grâce au coronavirus

 

 

L a crise du Coronavirus aura masqué , en tout cas pour un temps, les autres questions  politiques. Du coup, tous les hommes politiques remontent dans l’opinion des Français y compris le chef de l’État qui remonte de 13 points et franchit pour la première fois la barre des 50% depuis près de deux ans, et celle d’Édouard Philippe gagne 10 points, selon un sondage Harris Interactive-Epoka publié vendredi. Le chef de l’État progresse dans toutes les tranches d’âge, de 10 points chez les 65 ans et plus à 17 points chez les moins de 35 ans. Il gagne 17 points dans les catégories supérieures et 12 dans les catégories populaires.

Porté par la gestion de la crise sanitaire, Emmanuel Macron obtient pour la première fois la confiance d’une majorité de Français depuis le printemps 2018, dans ce baromètre mensuel pour LCI réalisé dans le contexte des interventions télévisées fortement suivies de l’exécutif. Également très exposé depuis le début de la crise, le premier ministre obtient quant à lui la confiance de 48% des Français interrogés, son meilleur niveau depuis décembre 2017.

Le regain de confiance dans l’exécutif se traduit également par une hausse de 6 points de la cote du gouvernement à 35%. La cote d’Olivier Véran, peu connu le mois dernier, bondit de 26 points à 48% et le ministre de la Santé vient talonner Jean-Yves Le Drian, son collègue chargé des Affaires étrangères, en tête à 49% (+3). Bruno Le Maire (Économie) gagne 10 points à 45%, Jean-Michel Blanquer (Éducation) 8 à 43%, Gérald Darmanin (Comptes publics) 9 à 40% et Christophe Castaner (Intérieur) 7 à 32%.

Plusieurs  autres personnalités sont en nette hausse dans cette enquête réalisée au lendemain du premier tour des élections municipales, dont François Baroin (36%, +6), François Bayrou (29%, +5) ou Gérard Larcher (26%, +4).

Enquête réalisée en ligne du 17 au 19 mars auprès de 917 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d’erreur de 1,4 à 3,1 points.

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