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Macron : nouveau gouvernement, nouveau virage

Macron : nouveau gouvernement, nouveau virage

Avant de s’adresser aux Français, Emmanuel Macron a donc décidé de changer de gouvernement : c’était, avec la dissolution, l’une des deux seules solutions dont il disposait pour tenter de sortir de la nasse où l’enfermaient ses adversaires. En effet, l’exécutif, pris dans les déboires procéduraux de l’examen de la loi sur l’immigration se trouvait dans une impasse. Emmanuel Macron devait dissiper l’atmosphère délétère de fin de partie entretenue par l’opposition, ainsi que les doutes apparus dans sa propre majorité, notamment sur la gauche, avec la loi Immigration. Resserrer les rangs de ses troupes, resserrer le gouvernement autour de quelques grands ministères incarnant les projets, restaurer la confiance dans l’action, s’entourer étroitement de proches totalement dévoués. En deux mots : rajeunir pour réagir, tel est le message qu’on tente d’impulser depuis l’Élysée.

par Claude Patriat
Professeur émérite de Science politique Université de Bourgogne, Université de Bourgogne – UBFC dans the Conversation

Sur les dossiers névralgiques, il se voyait systématiquement entravé à l’Assemblée nationale, du fait d’un refus total du compromis par la tacite coalition des minorités d’opposition. Au mépris du vote de juin 2022 par lequel les Français avait constitué une assemblée de type proportionnel ouvrant nécessairement la voie à des compromis politiques, la minorité plurielle s’est affirmée avant tout comme une majorité d’empêchements en refusant toute les mains tendues. La gauche emmenée par la Nupes, bloquant la majorité des propositions ; la droite tentant d’amener Renaissance à résipiscence en imposant son seul programme politique.

2023, an VII de la Présidence Macron, marque un double échec. C’est la fin de sa stratégie du « en même temps » de droite et de gauche, et plus profondément, celui de la réforme du fonctionnement politique et institutionnel. Or, c’est pourtant bien cette dernière qui aurait permis d’avancer sur le terrain des compromis politiques et qui aurait dû être entamée préalablement.

Emmanuel Macron a visiblement renoncé à toute ambition réformatrice de ce côté. Au moins pour l’instant, gardant peut-être cette idée pour un bouquet final de son quinquennat.

Pour l’heure, à moins de la moitié du second mandat, il y avait, à peine de torpeur, urgence à tourner la page de ce redémarrage difficile et à tirer les conséquences de l’obstination de ses opposants. À la dissolution, Emmanuel Macron a cru préférable de sacrifier le gouvernement Borne, dans la plus pure logique de la Ve République, comme le rappelle très justement Arnaud Mercier.
Il s’agit donc d’un changement de gouvernement et non d’un remaniement ministériel. Étrange (et peut-être délibérée) confusion entre ces deux opérations que le droit constitutionnel ne confond pas car les incidences politiques et les conséquences juridiques ne sont pas les mêmes. L’article 8 de la Constitution ne connaît que la démission du Premier ministre qui entraîne celle du gouvernement, donc son remplacement.

Or, quasi tous les commentateurs s’en tiennent, à tort, au terme de remaniement, c’est-à-dire à une procédure de départ et de remplacement de quelques ministres au sein d’un même gouvernement (comme ce fut le cas en juillet 2023 par exemple). Ce qui, on le voit, aboutit à réduire la perception de la dimension de l’évènement. Il y a changement de gouvernement lorsqu’il y a démission (volontaire ou imposée) du premier ministre, lequel peut, éventuellement, être renommé. Cette démission implique qu’il y ait un nouveau décret de nomination du premier ministre et de l’ensemble d’un nouveau gouvernement par le président de la République. Puis d’une présentation au Parlement du programme de celui-ci, éventuellement sous la forme d’une déclaration de politique générale. Cette dernière, dans la logique de présidentialisme qui prédomine toujours, sera précédée ou accompagnée d’une prise de parole présidentielle. Il s’agit donc d’abord d’une rupture ouvrant une nouvelle période de la vie politique, alors qu’un remaniement s’inscrit dans la continuité.

Surtout, lorsque l’ancien titulaire du poste est remercié, la dimension symbolique et politique s’affiche fortement. Tel est bien le cas ici avec le départ d’Elisabeth Borne qui a poussé jusqu’au bout deux réformes emblématiques et qui, toute à surmonter les obstacles, les traquenards voire les quolibets qu’on lui opposait, avait érodé son image de combattante.

Pour échapper à l’engourdissement politique et à moins de six mois des élections européennes, où les nuages populistes s’amoncellent au dessus de Strasbourg, Emmanuel Macron a désigné son ennemi principal : le Rassemblement national. Le parti est pronostiqué à 30 % au scrutin européen.

Pour le combattre, il en a signalé l’allié essentiel : l’immobilisme. Il a désigné son chef d’état-major : Gabriel Attal.

Le choix s’imposait presque naturellement : l’extrême jeunesse, synonyme d’audace qui n’attend pas le nombre des années, le sens de l’action et de la communication, le brio et l’énergie, tous éléments qui en quelques mois l’ont propulsé en tête des responsables politiques préférés des Français. Si l’on y ajoute son total dévouement à la personne du Chef de l’État, on aura le portrait idéal d’un Premier ministre pour Président voulant prendre les choses directement en main.

Nous voilà dans le style devenu classique de la Ve République présidentialisée. Rien ne manque : la formation dans l’éxécutif d’une garde rapprochée en sus de Gabriel Attal, avec Prisca Thevenot au renouveau démocratique et au porte-parolat, Stéphane Séjourné à l’Europe et aux Affaires étrangères, Marie Lebec aux relations avec le Parlement. Voilà la génération Macron en marche gouvernementale. Classique également, le congédiement des ministres ayant franchi la ligne jaune de l’espace présidentiel ou s’étant montré critiques, comme la ministre de la Culture, ou celle des Affaires étrangères.

Le cas de Stéphane Séjourné relève de la lecture hypertexte : promu en tant qu’européaniste et fidèle d’Emmanuel Macron, sa nomination s’interprète aussi comme une exfiltration du Parlement européen. Le voici dispensé d’être le leader naturel de la liste de la majorité présidentielle, son départ libérant la place pour une personnalité plus marquante et plus rassembleuse pour combattre le RN.

La priorité n’est plus aux mains tendues et aux négociations, dont l’Exécutif a pu mesurer la vanité. Par sa composition, ce gouvernement indique un changement profond de stratégie. L’heure est désormais à rendre l’action et le travail de terrain plus visibles. Emmenés par Gabriel Attal, les ministres doivent multiplier les lieux d’intervention, prendre à rebours voire devancer les partis d’opposition. Et par cette tactique de contournement, saper leurs arrières en les plaçant en contradiction avec l’opinion publique.

Cette stratégie tout terrain de l’offensive s’accompagne d’un efficace travail d’approche individuelle des membres de l’opposition. Particulièrement à droite car du côté de la gauche, tant que rôdera la tentation de la Nupes et la nostalgie des anciens responsables, il y a peu à glaner.

On observe naturellement que sur les 15 ministres déjà désignés, huit viennent de la droite : c’est que celle-ci, déchirée et inquiétée par les prélèvements du RN dans son électorat, a un urgent besoin de retrouver son centre de gravité.

L’interconnexion avec les réseaux sarkozistes a permis l’enrôlement d’une Rachida Dati, « nouvelle Madone » de la rue de Valois qui trouble profondément des Républicains en pleine incertitude.

Si le changement de gouvernement peut offrir un moment de ciel bleu au président, le fossé est encore profond qui sépare les Français de leurs gouvernants. Si l’on voit clairement l’écueil que le président Macron veut contourner, on mesure aussi la fragilité des moyens d’y parvenir, avec une majorité de plus en plus relative. Dans ce climat de doute profond quant à l’efficience des dirigeants, il est effectivement essentiel de fixer un cap pour la Nation. Cap sans lequel on s’exposerait au risque dévastateur d’un orage à sec.

Politique-Gouvernement : des changements cosmétiques

Politique-Gouvernement : des changements cosmétiques


Jean Garrigues, historien et spécialiste politique, réagit sur Franceinfo du jeudi 11 janvier à l’annonce par l’entourage de Rachida Dati de sa nomination au poste de ministre de la Culture dans le nouveau gouvernement du Premier ministre Gabriel Attal. « Le véritable problème pour le gouvernement, ce sera de trouver des majorités au Parlement », affirme-t-il, quelques minutes avant l’annonce officielle de la composition du gouvernement. L’historien questionne le rapport de Rachida Dati à la culture.

« Je ne suis pas sûr que le choix de Rachida Dati apporte quelque chose au projet de réarmement civique », analyse Jean Garrigues. Pour lui, les changements opérés dans le gouvernement sont « cosmétiques » et non pas « significatifs ». Le choix de Rachida Dati apparaît comme « un choix de stratégie politique », et non pas politique « au sens idéologique du terme », estime Jean Garrigues. Avec l’arrivée de Rachida Dati, le gouvernement est droitisé dans sa nouvelle composition. « C’est aussi un problème vis-à-vis de l’aile gauche de la macronie, (…) ça peut affaiblir encore plus le gouvernement de Gabriel Attal », conclut-il.

Nouveau gouvernement : À droite , en même temps , plus à droite

Nouveau gouvernement : À droite mais en même temps encore plus à droite

Hormis la surprise du Premier ministre et l’étonnement pour Rachida Dati, l’épine dorsale du gouvernement reste à peu près la même. Un gouvernement encore un peu plus à droite. Les principaux détenteurs de portefeuilles restent en place comme pour le ministère de l’économie, le ministère de l’intérieur, le ministère de la justice ou encore le ministère des armées.

Quelques aménagements seulement pour satisfaire aux règles de dosage en matière d’égalité hommes femmes, d’équilibre politique et de pan sur le bec pour les ministres un peu frondeurs.

Jean Garrigues, historien et spécialiste politique, réagit sur Franceinfo du jeudi 11 janvier à l’annonce par l’entourage de Rachida Dati de sa nomination au poste de ministre de la Culture dans le nouveau gouvernement du Premier ministre Gabriel Attal.

« Je ne suis pas sûr que le choix de Rachida Dati apporte quelque chose au projet de réarmement civique », analyse Jean Garrigues. Pour lui, les changements opérés dans le gouvernement sont « cosmétiques » et non pas « significatifs ». Le choix de Rachida Dati apparaît comme « un choix de stratégie politique », et non pas politique « au sens idéologique du terme », estime Jean Garrigues. Avec l’arrivée de Rachida Dati, le gouvernement est droitisé dans sa nouvelle composition. « C’est aussi un problème vis-à-vis de l’aile gauche de la macronie, (…) ça peut affaiblir encore plus le gouvernement de Gabriel Attal », conclut-il.

La liste officielle

Ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique : Bruno Le Maire

Ministre de l’Intérieur et des Outre-mer : Gérald Darmanin

Ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités : Catherine Vautrin

Ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques : Amélie Oudéa-Castéra

Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire : Marc Fesneau

Ministre de la Culture : Rachida Dati

Ministre des Armées : Sébastien Lecornu

Ministre de la Justice : Éric Dupond-Moretti

Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères : Stéphane Séjourné

Ministre de la Transition écologique : Christophe Béchu

Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche : Sylvie Retailleau

Ministre déléguée chargée du renouveau démocratique et Porte-parole du gouvernement : Prisca Thévenot

Ministre déléguée chargée des relations avec le Parlement : Marie Lebec

Ministre déléguée à l’égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations : Aurore Bergé

Composition du gouvernement : François Bayrou entre en résistance… molle

Composition du gouvernement : François Bayrou entre en résistance… molle

Du côté des centristes, c’est le mécontentement qui s’exprime à propos de la composition du nouveau gouvernement avec la présence de huit ministres de droite sur 14 et seulement un centriste. Du coup, François Bayrou va jusqu’à menacer d’une liste autonome aux élections européennes.

Il est vrai que le breuvage est difficile à avaler pour Bayrou; lui dont le soutien à Macron a sans doute été le plus décisif pour permettre l’élection de ce président. Un président qui désormais non seulement abandonne la gauche mais aussi et surtout le centre. Mais de ce point de vue, Macon naguère la reconnaissance du ventre et rejoint sans doute l’opinion de François Mitterrand à propos du centre qui disait « : où se situe le centre ? Réponse: au fond du couloir à droite ! »

Le centre a toujours été considéré comme une force d’appoint par Macron donc seulement utile au moment des élections. Pour preuve Bayrou n’a jamais pu accéder à une fonction stratégique dans les gouvernements de Macon qu’il a pourtant favorisé. Pas étonnant pour ce président Jupitérien qui ne veut surtout pas de concurrence. Même Édouard Philippe qui n’est pas particulièrement rebelle en a fait les frais.

Il est peu vraisemblable que les centristes iront jusqu’à déposer une liste autonome aux européennes car même sur ce terrain qui leur est cher ils ont fait preuve d’une grande timidité et d’une grande prudence. Même au « Plan » dont Bayrou est supposé être responsable on a laissé l’institution figé dans l’immobilisme. Pendant que des institutions bidon de Macon étaient supposées remplacer !

L’alliance au pouvoir n’obtiendra sans doute même pas 18 % en cas de liste unique aux européennes et les centristes seuls ne dépasseraient peut-être pas 5 %. Bref, la confirmation de leur utilité électorale mais de leur marginalité politique après les échéances.

Gouvernement : des changements cosmétiques

Gouvernement : des changements cosmétiques


Jean Garrigues, historien et spécialiste politique, réagit sur Franceinfo du jeudi 11 janvier à l’annonce par l’entourage de Rachida Dati de sa nomination au poste de ministre de la Culture dans le nouveau gouvernement du Premier ministre Gabriel Attal. « Le véritable problème pour le gouvernement, ce sera de trouver des majorités au Parlement », affirme-t-il, quelques minutes avant l’annonce officielle de la composition du gouvernement. L’historien questionne le rapport de Rachida Dati à la culture.

« Je ne suis pas sûr que le choix de Rachida Dati apporte quelque chose au projet de réarmement civique », analyse Jean Garrigues. Pour lui, les changements opérés dans le gouvernement sont « cosmétiques » et non pas « significatifs ». Le choix de Rachida Dati apparaît comme « un choix de stratégie politique », et non pas politique « au sens idéologique du terme », estime Jean Garrigues. Avec l’arrivée de Rachida Dati, le gouvernement est droitisé dans sa nouvelle composition. « C’est aussi un problème vis-à-vis de l’aile gauche de la macronie, (…) ça peut affaiblir encore plus le gouvernement de Gabriel Attal », conclut-il.

Le projet de nouveau gouvernement aussi sous les eaux !

Le projet de nouveau gouvernement aussi sous les eaux !

C’est la deuxième fois en peu de temps que le Nord est victime de graves inondations en particulier dans le pas de Calais. Et il aura fallu attendre presque une semaine pour que l’Élysée et le gouvernement se réveille enfin. Un gouvernement qui jusque-là était. té complètement figé par la perspective d’un remaniement.

Par cette évolution politique n’est pas vraiment la priorité des Français puisque 70 % estiment qu’un changement de gouvernement ne changerait pas grand chose en tout cas qu’ils n’en attendent rien attende rien.

Donc brusquement dimanche soir le président change son fusil d’épaule et s’intéresse enfin à la crise météo du nord de la France.

Cela témoigne à l’évidence de la versatilité d’un président qui tente désespérément de se rapprocher de français.

Cela cache sans doute l’échec de Macon concernant la perspective d’un nouveau gouvernement. Il y a de d’abord quelques poids-lourds qui n’en veulent pas comme le ministre de l’économie ou encore Bayrou. Par ailleurs et surtout le parti républicain ne veut pas se griller les ailes avec un président maintenant trop discrédité.
Enfin il y a la difficulté à trouver des personnalités de poids. Cela d’autant plus que Macon entend diriger seul et sans risque d’être contesté.

Bref le profil exigé pour ce poste rend inutile le changement surtout si c’est pour mettre un inconnu comme Élisabeth borne à la place de premier ministre.

Politique- Gouvernement – mini remaniement repoussé

Politique- Gouvernement – mini remaniement repoussé

Il ne fallait sans doute pas attendre grand-chose du mini remaniement du gouvernement envisagée un temps par Macron. Pas davantage que celui déjà en place. D’où la décision du président de reporter un éventuel changement après la défaite annoncée aux élections européennes.

Certes 66 % des Français souhaitent le départ d’Élisabeth Borne met 70 % n’attendent cependant rien de ce changement. Et pour cause, ce gouvernement pléthorique constitué surtout d’inconnus ne marquera pas l’histoire. Sur 40 ministres, à peine une dizaine peuvent être identifiés. Et le seul qui a un peu émergé de cet anonymat global, c’est Attal.

De ce mini changement de gouvernement aurait été de nommer un nouveau premier ministre. Mais pourquoi faire ?

Son remplacement n’est pas aisé car le président ne souhaite aucune concurrence, aucune personnalité qui lui fasse de l’ombre. Des grosses pointures comme Darmanin ou Bayrou n’ont donc aucune chance.

On pourra par contre distribuer à gogo des portefeuilles de débauchage car le gouvernement comprend une quarantaine de ministres dont la plupart ne sert pas grand chose.

Un gouvernement qui ne peut apporter d’éléments très nouveaux puisque la question centrale n’est pas au gouvernement mais dans la majorité. Macron gouverne avec une minorité à l’Assemblée nationale. La seule solution serait de s’allier avec les républicains mais qui réclameraient alors les postes les plus importants . . Ce que ne souhaitent pas non plus Macron.

Conclusion, Le président a décidé de reporter à plus tard un changement qui de toute façon n’aurait pas modifié grand chose sur le plan des rapports politiques en particulier à l’Assemblée nationale.

Politique- Gouvernement : vers un mini remaniement

Politique- Gouvernement : vers un mini remaniement

Il est vraisemblable qu’on va assister assez rapidement à un remaniement du gouvernement. La première mise en cause sera la première ministre Élisabeth Bornes qui a été incapable de bâtir une majorité durable comme l’avait demandé le président.

Son remplacement n’est pas aisé car le président ne souhaite aucune concurrence, aucune personnalité qui lui fasse de l’ombre. Des grosses pointures comme Darmanin ou Bayrou n’ont donc aucune chance.

On pourra par contre distribuer à gogo des portefeuilles de débauchage car le gouvernement comprend une quarantaine de ministres dont la plupart ne sert pas grand chose.

Un gouvernement qui ne peut apporter d’éléments très nouveaux puisque la question centrale n’est pas au gouvernement mais dans la majorité. Macro gouverne avec une minorité à l’Assemblée nationale. La seule solution serait de s’allier avec les républicains mais qui vont réclamer alors les postes les plus importants et finalement prendre le pouvoir dans les institutions. Ce que ne souhaitent pas non plus Macron.

Conclusion quelques modifications pour la forme, peut-être une nouvelle promotion pour Attal mais pas d’arrivée de poids lourd susceptible de faire ombrage au monarque républicain.

Changement de Gouvernement : vers un mini remaniement

Changement de Gouvernement : vers un mini remaniement

Il est vraisemblable qu’on va assister assez rapidement à un remaniement du gouvernement. La première mise en cause sera la première ministre Élisabeth Bornes qui a été incapable de bâtir une majorité durable comme l’avait demandé le président.

Son remplacement n’est pas aisé car le président ne souhaite aucune concurrence, aucune personnalité qui lui fasse de l’ombre. Des grosses pointures comme Darmanin Bayrou n’ont donc aucune chance.

On pourra par contre distribuer à gogo des portefeuilles de débauchage car le gouvernement comprend une quarantaine de ministres dont la plupart ne sert pas grand chose.

Un gouvernement qui ne peut apporter d’éléments très nouveaux puisque la question centrale n’est pas au gouvernement mais dans la majorité. Macro gouverne avec une minorité à l’Assemblée nationale. La seule solution serait de s’allier avec les républicains mais qui vont réclamer alors les postes les plus importants et finalement prendre le pouvoir dans les institutions. Ce que ne souhaitent pas non plus Macron.

Conclusion quelques modifications pour la forme, peut-être une nouvelle promotion pour Attal mais pas d’arrivée de poids lourd susceptible de faire ombrage au monarque républicain.

Gouvernement : vers un mini remaniement

Gouvernement : vers un mini remaniement

Il est vraisemblable qu’on va assister assez rapidement à un remaniement du gouvernement. La première mise en cause sera la première ministre Élisabeth Bornes qui a été incapable de bâtir une majorité durable comme l’avait demandé le président.

Son remplacement n’est pas aisé car le président ne souhaite aucune concurrence, aucune personnalité qui lui fasse de l’ombre. Des grosses pointures comme Darmanin Bayrou n’ont donc aucune chance.

On pourra par contre distribuer à gogo des portefeuilles de débauchage car le gouvernement comprend une quarantaine de ministres dont la plupart ne sert pas grand chose.

Un gouvernement qui ne peut apporter d’éléments très nouveaux puisque la question centrale n’est pas au gouvernement mais dans la majorité. Macro gouverne avec une minorité à l’Assemblée nationale. La seule solution serait de s’allier avec les républicains mais qui vont réclamer alors les postes les plus importants et finalement prendre le pouvoir dans les institutions. Ce que ne souhaitent pas non plus Macron.

Conclusion quelques modifications pour la forme, peut-être une nouvelle promotion pour Attal mais pas d’arrivée de poids lourd susceptible de faire ombrage au monarque républicain.

Serbie : troubles sur soupçon d’élections truquées par un gouvernement pro Poutine

Serbie : troubles sur soupçon d’élections truquées par un gouvernement pro Poutine

Les manifestations violentes se multiplient en Serbie pour contester le résultat des élections législatives du 17 décembre dernier. Des élections qui aurait été truquées par le président nationaliste proche de Poutine. Une situation qui réjouit le dictateur russe dont l’influence s’avance mais sûrement à l’intérieur de l’Europe puisque la Serbie est candidate sérieuse à l’union européenne.

L’opposition conteste le résultat des élections législatives. Dimanche à Belgrade, une trentaine de manifestants ont été arrêtés et deux policiers « grièvement blessés », selon le président nationaliste Aleksandar Vucic. La Russie accuse les Occidentaux de « déstabilisation ».

Des irrégularités ont aussi été pointées par des observateurs internationaux de l’OSCE, l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe. Dimanche, des manifestants ont tenté de s’introduire dans la mairie de Belgrade. La police anti-émeutes a repoussé l’assaut.

Le président serbe dément, de son côté, toute irrégularité. Aleksandar Vucic est dans une position d’équilibriste depuis plusieurs mois, à la fois proche de Moscou mais aussi désireux de rejoindre l’Union européenne. La Serbie est officiellement candidate, alors que les négociations d’adhésion ont débuté il y a près de dix ans.

Bayrou: Pour un changement de gouvernement

Bayrou: Pour un changement de gouvernement


François Bayrou: Les Français approuvent massivement cette loi, dans tous les courants de l’opinion, même à l’extrême gauche. Et tout responsable politique conscient devrait aussi approuver le principe d’une telle loi. Car c’est la situation actuelle qui est inacceptable, insupportable et inhumaine.
dans le JDD.

D’un côté, l’impression d’une impuissance généralisée face à la pression migratoire. Déclarations multipliées, mais efficacité jamais atteinte. Le droit d’asile est détourné. Le droit d’étudier souvent aussi.

D’un autre côté, la situation des migrants, livrés aux mafias de passeurs et, lorsqu’ils parviennent en France, enfermés dans la clandestinité. Dans une ville comme celle dont je suis maire, à Pau, ils sont plusieurs centaines. Des dizaines et des dizaines de jeunes hommes, confinés ensemble aux frais de l’État dans des hôtels réquisitionnés, interdits de travail, condamnés à l’oisiveté avec tous les risques de dérives, de bandes communautaires, que les associations et les mairies occupent comme elles peuvent en les faisant jouer au foot. Accepter que cette situation dure, cela aurait été pure lâcheté.

Mais que s’est-il passé pour parvenir à ce que vous avez vous-même qualifié de désordre ?

Le projet du gouvernement était équilibré. Il a été présenté d’abord au Sénat et amendé. Il aurait dû être ensuite débattu par l’Assemblée nationale. Mais il s’est passé un fait inédit. Les oppositions, extrêmes de droite et de gauche, ont additionné leurs voix pour décider que l’Assemblée ne devait pas examiner le texte ! Ils sont élus pour faire la loi et ils décident qu’ils ne feront pas leur travail ! Dès lors, le texte du Sénat restait le seul. Et la procédure où sept députés et sept sénateurs cherchent un accord était difficile.

On ne doit pas devenir français « à l’insu de son plein gré ».
S’en est suivi le coup de Trafalgar du Rassemblement national destiné à faire croire que c’est l’extrême droite qui était à l’origine de cette loi et que le gouvernement était pris en otage. Nous avons pu déjouer cette manœuvre en prouvant que les voix des extrêmes n’avaient pas été nécessaires à l’adoption. On est passé près d’un accident politique.

Que répondez-vous à ceux qui estiment que certains dispositifs consacrent la victoire idéologique du Rassemblement national ?

À aucun moment et sur aucun article du texte cette affirmation n’est justifiée. Par exemple, ceux qui voulaient supprimer l’aide médicale ont été écartés. Soigner les malades, d’où qu’ils viennent, c’est le devoir de tout médecin. Enlever la nationalité française à des binationaux auteurs de crimes, c’est la moindre des choses.

Lorsque François Hollande proteste aujourd’hui, il oublie que c’est lui, lorsqu’il était président, qui a voulu l’introduire. Quant au droit du sol, demander à un jeune qui souhaite devenir français à 18 ans d’en faire simplement la demande solennelle, c’est prendre au sérieux son choix et l’appartenance à notre nation. On ne doit pas devenir français « à l’insu de son plein gré ». Ernest Renan disait : « La nation, c’est un plébiscite quotidien. » Nous ne devons pas être un pays qui braderait sa nationalité.

Vous souscrivez à tout ?

Bien sûr que non, je n’approuve pas l’obligation d’exiger une caution pour les étudiants étrangers. Cela signifie que les plus pauvres n’auraient pas la chance de venir étudier chez nous. On aurait ainsi écarté Senghor ? De la même façon, la possibilité de régularisation par le travail, par la langue et par la formation à nos valeurs républicaines aurait pu être mieux rédigée.

Les deux blocs, c’est fini ! Le pluralisme est la loi de l’avenir.

La majorité présidentielle a montré des signes de grande fébrilité, ça aurait pu finir plus mal. Comment l’expliquez-vous ?

Nous n’avons pas encore appris les règles et la pratique parlementaire d’une assemblée sans majorité absolue. On ne comprend pas que le pluralisme est la loi de la démocratie, et que cela ne cessera pas. Les deux blocs, c’est fini ! À droite, certains députés étaient favorables à la loi, d’autres y étaient opposés. À gauche, les anciens amis de Manuel Valls, ceux de Bernard Cazeneuve, l’auraient sans doute votée.

Le pluralisme est la loi de l’avenir. Mais il faut en réapprendre la pratique. Grâce à nos institutions, le pluralisme ne conduit plus au désordre. C’est pour cela que la Ve République a été créée par le général de Gaulle. C’est au président, élu au suffrage universel, de prendre en compte les différentes sensibilités, et à son chef de gouvernement de chercher le consensus le plus large sur les lois qu’ils portent.

Vous appelez Emmanuel Macron à prendre « un nouveau départ » après les fêtes. En clair, plaidez-vous pour un changement de Premier ministre et de gouvernement ?

Je ne donne pas d’injonction au président de la République. Je dialogue avec lui et ne mets jamais en cause les prérogatives de sa fonction. Le cap qui est le sien, porter toutes les réformes nécessaires, tout en gardant le pays uni, c’est pour moi l’essentiel.

Il y a deux sortes de politiques : il y a ceux qui cherchent leur carburant politique dans la division, dans la détestation et la haine de l’adversaire. C’est ce que fait Trump par exemple. Et c’était mon désaccord avec Nicolas Sarkozy. Et il y a ceux qui ne perdent pas de vue l’indispensable et vitale unité du pays. C’est en cela que le cap d’Emmanuel Macron est pour moi fort et juste. Quitte à affronter des tempêtes, à commettre des erreurs.

On garde le cap, mais on change de Premier ministre et de gouvernement ?

Avec cette loi sur l’immigration s’achève une période de dix-huit mois qui a été très difficile. Les suites du covid, la guerre en Ukraine, l’inflation, la loi sur les retraites, l’immigration, les tensions dans le pays, dans le gouvernement parfois, c’était dur et il a fallu résister. Une nouvelle page s’ouvre. Il faut un élan nouveau, un renouvellement. Mais avec quelles personnalités, quelle architecture gouvernementale semblable ou différente, la même ou plus resserrée, comme je le souhaite ? C’est au président de le décider.

Faut-il ouvrir le gouvernement à des personnalités issues des Républicains ou du Parti socialiste ?

La Ve République, ce ne sont pas des accords d’appareil, avec des partis qui tirent à hue ou à dia. C’est un projet, porté par une personnalité élue au suffrage universel, autour de laquelle on forme une équipe. Cette équipe doit garder sa cohérence et son centre de gravité. Dès lors, les personnalités différentes, riches d’expérience sont les bienvenues.

Majorité : un changement de gouvernement ou la dissolution de l’assemblée début 2024

Majorité : un changement de gouvernement ou la dissolution de l’assemblée début 2024

Après la très grande confusion qui a caractérisé le vote de la loi immigration, force est de constater la crise qui va sans doute s’installer de manière durable au sein même de la majorité. En effet un quart des députés de la majorité n’ont pas voulu soutenir le projet qui s’est dégagé de la commission mixte paritaire du Parlement soutenu par le gouvernement. Pire certains responsables et même des ministres ont menacé de démissionner.

A minima, le président sera donc bien obligé de procéder à un changement ministériel voire même un changement de gouvernement tellement la première ministre voire même le ministre de l’intérieur ont été usés par les péripéties de cette loi.

On pourrait aussi imaginer que face à une crise d’une telle ampleur que la dissolution de l’Assemblée nationale remette les compteurs à zéro pour repréciser l’appartenance des uns et des autres à la majorité comme à l’opposition.

Compte tenu du caractère particulier du président qui n’a cessé d’afficher des contradictions en même temps que son immobilisme, on peut imaginer que le pouvoir décidera de réformer a minima le gouvernement.

Pourtant avec cette réforme de l’immigration sonne la fin officielle de ce qu’on appelait le macronisme sorte de parenthèse politique confuse qui se traduit surtout par la gestion du pays par un homme seul, inexpérimenté, contradictoire et responsable d’amplification de grandes faiblesses dans le pays

Majorité : un changement de ministres, de gouvernement ou la dissolution

Majorité : un changement de ministres, de gouvernement ou la dissolution

Après la très grande confusion qui a caractérisé le vote de la loi immigration, force est de constater la crise qui va sans doute s’installer de manière durable au sein même de la majorité. En effet un quart des députés de la majorité n’ont pas voulu soutenir le projet qui s’est dégagé de la commission mixte paritaire du Parlement soutenu par le gouvernement. Pire certains responsables et même des ministres ont menacé de démissionner.

A minima, le président sera donc bien obligé de procéder à un changement ministériel voir même un changement de gouvernement tellement la première ministre voire même le ministre de l’intérieur ont été usés par les péripéties de cette loi.

On pourrait aussi imaginer que face à une crise d’une telle ampleur que la dissolution de l’Assemblée nationale remette les compteurs à zéro pour repréciser l’appartenance des uns et des autres à la majorité comme à l’opposition.

Compte tenu du caractère particulier du président qui n’a cessé d’afficher des contradictions en même temps que son immobilisme, on peut imaginer que le pouvoir décidera de réformer a minima le gouvernement.

Pourtant avec cette réforme de l’immigration sonne la fin officielle de ce qu’on appelait le macronisme sorte de parenthèse politique confuse qui se traduit surtout par la gestion du pays par un homme seul, inexpérimenté, contradictoire et responsable d’amplification de grandes faiblesses dans le pays.

Immigration: Les Français veulent un changement de gouvernement

Immigration: Les Français veulent un changement de gouvernement

Globalement peu de français soutiennent le projet de texte qui a été rejeté par l’Assemblée nationale. Pire, maintenant ils souhaitent un changement de gouvernement et notamment de première ministre. D’après un sondage Odoxa-Backbone Consulting , Une majorité des Français estiment que le gouvernement a subi un grave échec; un «échec» pour Gérald Darmanin (62%), mais aussi Élisabeth Borne (62%) et Emmanuel Macron (61%). Plus d’un sondé sur deux (54%) estime même que le chef de l’État aurait dû accepter la démission du ministre de l’Intérieur, qui la lui a présentée au soir du camouflet reçu au Palais Bourbon.

Résultat, dans le contexte actuel, le pays réclame un remaniement gouvernemental d’ampleur, avec un changement de premier ministre (63%). Quelque 56% disent aussi souhaiter une dissolution de l’Assemblée nationale, en dépit de la fin de non-recevoir que le président de la République a opposée sur ce sujet aux demandes du Rassemblement national et de La France Insoumise.

Conscientes de la victoire qu’ils ont remportée face à l’exécutif – une première depuis le début de la législature -, les différentes forces d’opposition tentent depuis de capitaliser sur la séquence. Notamment auprès de leurs électorats respectifs qui, contrairement aux Français dans leur ensemble, leur en savent plutôt gré : Marine Le Pen est saluée par 66% des sympathisants RN contre 36% du pays ; Jean-Luc Mélenchon par 45% (Nupes) contre 31% ; et Éric Ciotti par 36% (LR) contre 21%. Une opération que chacun aura donc réussi auprès de sa base.

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