Gouvernement : un problème, une loi (et / ou un impôt) comme sur les paris sportifs
Pour toute question qui se pose, le gouvernement a la même recette, une loi et/ou un impôt. C’est la gouvernance à la française. Dernier exemple en date, la tricherie supposée des paris de Hand ; l’enquête n’est à peine entamée que Fourneyron sort son remède magique, la loi. Une loi qui sera comme toutes autres plus ou moins appliquées mais qui va mobiliser la justice déjà surchargée et aussi sans doute des milliers de fonctionnaires nouveaux ; Pourquoi pas une agence de contrôle des paris avec des succursales régionales et locales, de quoi occuper 50 000 fonctionnaires avec un impôt nouveau sur les parieurs et aussi sur les non parieurs pour les dissuader au cas ils seraient tentés de jouer. A quoi sert un ministre des sports ? A rien comme une bonne vingtaine de ministres sur les 40. Il faut donc exister alors quoi faire ? Sinon des lois, encore des lois, des impôts encore des impôts. A ce rythme mieux vaudrait saisir la totalité des revenus et redonner à chacun ce que l’Etat estime suffisant comme pouvoir d’achat ; plus initiatives non plus, chaque matin chacun recevrait sa feuille de route de l’Etat pour prendre connaissance de activités qui lui sont imposées et celles qui sont interdites. La vraie liberté quoi ? Vue par les socialistes et autres fonctionnaires qui ne sont pas nécessairement à gauche. La ministre des Sports veut renforcer l’arsenal législatif concernant les paris sportifs afin de lutter contre les compétitions truquées après l’affaire des joueurs de handball de Montpellier, déclare Valérie Fourneyron au Journal du dimanche. Dans une interview, la ministre juge que l’affaire Cesson-Montpellier est « très douloureuse pour l’image du handball et du sport » et montre « qu’aucun pays et qu’aucune discipline ne sont à l’abri des paris truqués ». Interrogée sur l’efficacité du dispositif législatif actuel, la ministre estime qu’il « doit être renforcé ». « S’il est établi qu’une personne dispose d’une information qui permet de mettre en doute la sincérité d’une compétition, et qu’elle ne la divulgue pas, elle doit être sanctionnée », ajoute-t-elle, précisant qu’elle souhaite que ce dispositif « entre en vigueur en 2013, par une nouvelle loi ou un amendement à la loi existante. » Concernant la possibilité de croiser les fichiers des fédérations, des opérateurs de paris et de l’autorité de régulation, la ministre souligne que le décret d’application, en cours de rédaction, « sera publié avant la fin de l’année ». Et ce afin que les personnes interdites de paris en raison d’un conflit d’intérêt (joueurs, techniciens, organisateurs, intermédiaires, etc.) soient connus par les opérateurs et les autorités de régulation. Elle estime également qu’il y a « une réflexion à mener sur les types de paris autorisés » qui se sont « multipliés » (gain d’un set, score à la mi-temps, nom d’un buteur..), facilitant ainsi les trucages.