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Budget : la loi spéciale votée , en attendant Godot

Budget : la loi spéciale votée , en attendant Godot

Paradoxalement alors que le pays est en crise, en panne de gouvernement, de loi finance et de croissance, l’assemblée nationale va se trouver en vacances forcées d’ici la fin de l’année après son vote de la loi spéciale qui reconduit simplement le droit d’emprunter et de percevoir l’impôt. La France et Mayotte attendront !

L’Assemblée a donc adopté le texte par À 481 voix pour – 0 contre et 63 abstentions   dont l’objectif premier est d’assurer «la continuité des services publics et de la vie du pays».  Cette loi, qui sera débattue au Sénat mardi, va autoriser l’État à continuer de percevoir les impôts existants et à reconduire les dépenses au même niveau que 2024.

Au cours des débats, tous en sont convenus, cette loi d’urgence, qui répond à «une situation exceptionnelle et grave», dixit le ministre démissionnaire de l’Économie, Antoine Armand, n’est qu’un pansement en attendant deux véritables textes pour doter l’État d’un budget. «Ce texte ne préempte en aucun cas les futures discussions budgétaires. Il n’a qu’un objectif : assurer à titre exceptionnel et transitoire la continuité de la vie de la nation. Cette loi spéciale permet d’éviter le shutdown », a de son côté insisté le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin.

Au cours de la discussion, toutes les oppositions ont fait savoir qu’elles ne s’opposeraient pas à cette loi, avant de revenir sur les raisons de la censure votée contre le gouvernement Barnier. «La censure n’est pas l’origine ni la cause de l’instabilité politique. Elle était politiquement nécessaire car l’Assemblée nationale représente le peuple français», a défendu Éric Coquerel (LFI). «Il n’y aura pas de ’shutdown’. La France tient debout sans vous, malgré vous, et contre vous. Les cartes vitales fonctionneront, les fonctionnaires seront payés, les retraites seront versées», a ensuite tempêté le député RN Jean-Philippe Tanguy, accusant le camp présidentiel d’avoir fait preuve d’alarmisme. «Le macronisme ne tient que par les peurs et les angoisses que vous agitez», a-t-il également pilonné.

Alors que la note de la France a été dégradée par l’agence de notation américaine Moody’s, les débats budgétaires qui auront lieu début 2025 ont largement animé les discussions. «La loi spéciale a l’inconvénient de mettre terriblement sous pression le Parlement», a regretté le socialiste Philippe Brun, pointant le risque que la France se retrouve en «cessation de paiements», fin mars, en l’absence de vote d’un projet de loi de finances. Et appelant le gouvernement à «ouvrir le dialogue» avec la gauche «pour sortir de la crise et rééquilibrer l’effort entre les Français qui travaillent et les grandes entreprises».

Pour le nouveau premier ministre, François Bayrou, les consultations amorcées ces derniers jours et la composition de son futur gouvernement seront donc capitales en vue des débats budgétaires à venir. En attendant, d’ici la fin de l’année, les députés seront au chômage technique.

Hydrogène « vert » : En attendant Godot !

Hydrogène « vert » : En attendant Godot !

Il n’y aura encore pas un sou pour l’enveloppe constituée l’enveloppe de soutien au développement de l’hydrogène dans l’avenir semble aussi hypothéquer par la question de la compétitivité dans les conditions actuelles de production

Concrètement, l’idée était de ramener le prix de l’hydrogène décarboné, produit à partir d’électricité et d’eau, vers celui de l’hydrogène « gris » issu de gaz fossile. Tandis que le premier coûte en moyenne 5 à 12 euros le kilo (en fonction de la taille et de la nature des unités de production), le deuxième ne dépasse pas 1,50 à 2,50 euros. Difficile, dans ces conditions, de dégager un modèle à la fois vertueux et rentable. L’Etat devait ainsi combler l’écart pour certains énergéticiens sélectionnés, en signant des « contrats pour différence » (CfD) sur le modèle de ce qu’il fait déjà pour les exploitants d’éoliennes et de panneaux photovoltaïques.

La  France dispose d’un avantage considérable. Grâce à son parc nucléaire, l’Hexagone peut s’appuyer sur un mix largement décarboné. Et par là même, alimenter les électrolyseurs en continu, en les raccordant à son réseau national d’électricité – c’est-à-dire sans dépendre directement de champs d’éoliennes ou de panneaux solaires à la production trouve intermittente. Et àcondition, bien sûr, que ce mode de production soit considéré comme « vert » par la Commission européenne.

Banque centrale européenne et taux d’intérêt: en attendant Godot !

Banque centrale européenne et taux d’intérêt: en attendant Godot !

 

Une nouvelle fois la BCE a choisi l’attentisme pour faire face à une inflation galopante qui pourrait bien à la fin tuer le pouvoir d’achat des entreprises et des ménages.

 

Comme d’habitude, Christine Lagarde a fait preuve d’une prudence habituelle chez elle qui consiste surtout à s’aligner le moment venu sur le mouvement majoritaire plutôt que de l’anticiper.

La BCE prévoit que l’inflation refluera dans les prochains mois et reviendra en 2023 puis en 2024 juste en dessous de son objectif de 2%. Mais certains dirigeants de la banque centrale ne cachent pas leurs doutes sur la validité de ce scénario, en s’appuyant sur le fait qu’elle a dû à plusieurs reprises revoir à la hausse ses prévisions d’inflation.

« Cette approche attentiste contraste avec les attentes du marché, qui tablait sur des hausses de taux d’intérêt dès cette année. Cela pourrait accroître la divergence avec les investisseurs qui voient la position de la BCE augmenter le risque sur les actifs obligataires. Compte tenu de l’incertitude sur l’évolution des prix de l’énergie et de possibles nouveaux effets inflationnistes créés par les tensions sur les marchés du travail, il y a des risques que l’inflation persiste, appelant éventuellement à une hausse des taux en 2023″, indique Pietro Baffico, économiste chez abrdn.

 En vérité la BCE suivra  sans doute le mouvement mais le moment venu. « Face à des taux directeurs moyens anticipés proche des 1.00% dans un an pour le G10, Christine Lagarde a laissé la porte ouverte à toutes les options possibles pour 2022. C’est donc possiblement le début d’un revirement monétaire et dans ce contexte les taux courts ont monté de près de 12 points de base. Le mimétisme pourrait donc finalement pousser la BCE à sortir de son isolement monétaire », anticipe pour sa part Nicolas Forest, responsable de la gestion obligataire chez CANDRIAM.

S’il paraît évident qu’une brutale hausse des taux d’intérêt serait de nature à tuer la dynamique de croissance ( accessoirement à mettre en faillite certains Etats très endettés), inversement ne pas contrôler l’inflation constitue une manière d’amortir la politique de liquidités très accommodante et de la faire  payée à travers une baisse de fait  des revenus du travail, de l’épargne et des retraites.

La difficulté est évidemment de trouver le bon équilibre dans la bonne progressivité mais certainement pas dans l’attentisme……En attendant Godot !

BCE et taux: en attendant Godot !

BCE et taux: en attendant Godot !

 

Une nouvelle fois la BCE a choisi l’attentisme pour faire face à une inflation galopante qui pourrait bien à la fin tuer le pouvoir d’achat des entreprises et des ménages.

 

Comme d’habitude Christine Lagarde a fait preuve d’une prudence habituelle chez elle qui consiste surtout à s’aligner le moment venu sur le mouvement majoritaire plutôt que de l’anticiper.

La BCE prévoit que l’inflation refluera dans les prochains mois et reviendra en 2023 puis en 2024 juste en dessous de son objectif de 2%. Mais certains dirigeants de la banque centrale ne cachent pas leurs doutes sur la validité de ce scénario, en s’appuyant sur le fait qu’elle a dû à plusieurs reprises revoir à la hausse ses prévisions d’inflation.

« Cette approche attentiste contraste avec les attentes du marché, qui tablait sur des hausses de taux d’intérêt dès cette année. Cela pourrait accroître la divergence avec les investisseurs qui voient la position de la BCE augmenter le risque sur les actifs obligataires. Compte tenu de l’incertitude sur l’évolution des prix de l’énergie et de possibles nouveaux effets inflationnistes créés par les tensions sur les marchés du travail, il y a des risques que l’inflation persiste, appelant éventuellement à une hausse des taux en 2023″, indique Pietro Baffico, économiste chez abrdn.

 

En vérité la BCE suivra  sans doute le mouvement mais le moment venu. « Face à des taux directeurs moyens anticipés proche des 1.00% dans un an pour le G10, Christine Lagarde a laissé la porte ouverte à toutes les options possibles pour 2022. C’est donc possiblement le début d’un revirement monétaire et dans ce contexte les taux courts ont monté de près de 12 points de base. Le mimétisme pourrait donc finalement pousser la BCE à sortir de son isolement monétaire », anticipe pour sa part Nicolas Forest, responsable de la gestion obligataire chez CANDRIAM.

Marchés : en attendant Godot….. ou la crise

Marchés : en attendant Godot….. ou la crise

De  lavis de la plupart des experts,  la déconnexion totale des marché par rapport à une économie réelle qui s’enfonce et va tutoyer la récession se traduira inévitablement par un nouvelle crise du type de celle de 2007. La question n’est pas de savoir si  cette crise se produira mais quand . A la différence de la pièce de Beckett, le Godot de la finances pourrait bien apparaitre.  L’ampleur des prise de bénéfices de fin de l’année 2019 pourrait déjà constituer un bon indicateur. L’économiste américain Nouriel Roubini annonce depuis un an cette crise financière pour 2020. Il y a trois semaines, il est revenu à la charge, s’alarmant de la « déconnection entre les marchés financiers et l’économie réelle [devenant] plus prononcée. Les investisseurs se réjouissent de l’atténuation des risques à court terme et du retour des banques centrales à une politique accommodante. Mais les risques fondamentaux pesant sur l’économie mondiale demeurent » met-il en garde dans un point de vue intitulé « pourquoi la nouvelle exubérance des marchés financiers est irrationnelle ».

La crise économique et financière apparaît en plus inévitable aux experts même de la finance interrogés par Natixis IM. D’après une enquête auprès des plus grands investisseurs mondiaux ( 15 000 milliards  de dollars d’actifs en gestion), l’écrasante  majorité d’entre eux s’attend à une crise financière mondiale dans les années à venir. Une crise qui pourrait se produire d’ici cinq ans. Plusieurs facteurs explicatifs sont à prendre en compte mais pour simplifier le système va forcément exploser avec le décalage entre la masse monétaire ( grâce à la planche à billets des banques centrales), la richesse réelle produite et la valeur très spéculative des actifs boursiers. Une crise financière qui s’imbrique évidemment dans une crise économique.

Depuis maintenant presque un an, certains observateurs qui ne se limitent pas à reprendre bêtement les projections des institutionnels ne cessent d’attirer l’attention sur la phase baissière de la croissance . Cette tendance vaut toutes les économies dans le monde. Plusieurs phénomènes, d’abord la fin d’un cycle classique de croissance qui n’a pu être prolongée que grâce à une politique monétaire très accommodante. Aujourd’hui l’endettement global public et privé atteint des limites qui nécessairement vont peser sur les équilibres. La politique des taux bas voire négatifs accroissent encore le risque d’éclatement des bulles. S’ajoutent à cela des évolutions géo stratégiques qui menacent la paix en tout cas les rapports entre grandes zones. La mode générale est au repli nationaliste, ce qui perturbe de manière sensible le commerce international ; témoin le tassement économique en particulier en Chine. Se pose enfin un problème fondamental à savoir les conditions de répartition de la richesse dans le monde. Aujourd’hui on arrive aux limites raisonnables de la concentration des richesses alors qu’inversement se développe souvent dans les mêmes pays une misère sociale. Les 1 % les plus riches possèdent désormais un peu plus de la moitié (50,1 %) de la fortune mondiale des ménages. 6,4 % La richesse mondiale totale s’est accrue de 6,4 % pour atteindre 28 000 milliards de dollars américains au cours des douze derniers mois. Finalement la crise économique n’éclatera peut être pas en 2020 mais nombre de pays vont tutoyer la récession en se contentant d’une croissance du PIB voisine de 0.5%.

Conséquences les experts de la fiances sont 48% à penser que ce sont les marchés d’actions qui connaîtront la plus forte correction  correction l’an prochain, ils  46% à anticiper une chute de la valeur des crypto-actifs.

Le Bitcoin, le plus connu des crypto-actifs et la plus forte capitalisation de ce jeune marché (135 milliards de dollars), a presque doublé cette année, passant de moins de 4.000 à 7.500 dollars, dépassant même les 10.000 dollars cet été.

 Les institutionnels interrogés par Natixis IM « voient des risques importants  car  54% pensent que le marché ignore les fondamentaux et 57% craignent que le phénomène ait concentré le contrôle entre les mains d’un trop petit nombre d’actionnaires« .

Un peu partout dans le monde, les indices boursiers viennent d’inscrire de nouveaux plus hauts historiques, à l’image de l’Eurostoxx 50 et du DAX à Francfort, qui affichent un gain de plus de 25% depuis le début de l’année. A la Bourse de Paris, le CAC 40 a franchi le 16 décembre le cap symbolique des 6.000 points, qu’il n’avait pas atteint depuis juillet 2007, et gagne plus de 26%. Idem à Wall Street, où le Dow Jones, le S&P 500 et le Nasdaq ont encore pulvérisé leurs records courant décembre et accentué leur progression (+25% à 30%), sur fond de détente commerciale sino-américaine et d’apaisement des craintes d’un Brexit désordonné.

« Les marchés financiers dansent sur un volcan » considère Jean-Jacques Ohana, responsable de la gestion d’actifs chez Ycap AM. « Les marchés d’actions demeurent sur leurs plus hauts alors même que les bénéfices estimés sur 12 mois glissants n’affichent plus de croissance, voire chutent dans certaines régions (Asie, Europe) » met-il en garde dans une note du 2 décembre, s’interrogeant sur ce qui provoquera « le dégonflement de la bulle d’optimisme qui anime les opérateurs de marché. »

Reprise économique : en attendant Godot ! (Griveaux)

 Reprise économique : en attendant Godot ! (Griveaux)

 

: « Nous attendons que les entreprises soient au rendez-vous » avaient récemment déclaré Benjamin Griveaux  le porte-parole du gouvernement. C’est un peu comme en attendant Godot dans la pièce de Beckett. La croissance est l’objet de tous les espoirs mais elle se fait désirer. Les derniers résultats enregistrés par l’INSEE le démontrent, seulement plus 0, 4 % d’augmentation du PIB en 2018 qui ne parvient pas  à compenser les résultats désastreux des deux premiers trimestres de l’année. Au total on espérait 2 % du côté du gouvernement, finalement on a consenti à abaisser la prévision à 1,7 %. Il est vraisemblable qu’on atteindra péniblement 1,5 % pour l’année en cours. Un niveau particulièrement dangereux car il fait repartir le chômage et accroît encore les déséquilibres financiers. Difficile de trouver un personnage politique aussi plat et avec aussi peu de charisme que Benjamin Griveaux , nourri au lait des banalités technocratiques de l’ENA. Du coup il interpelle les chefs d’entreprise pour qu’il relance la dynamique de l’emploi. Malheureusement il n’y a pas de dynamique de l’emploi sans croissance. Et Benjamin grimaud de se lancer dans une réflexion très approximative qui mélange un peu tout :  « Avons nous trop donné aux entreprises, pas assez aux ménages ? J’entends bien les critiques mais le débat ne se pose pas en ces termes. Nous avons beaucoup fait pour l’emploi et nous attendons que les entreprises soient au rendez-vous. Tout le combat de ce quinquennat porte sur le travail : il faut qu’il intègre et qu’il paye mieux. Cela passe par des mesures fiscales mais aussi par l’éducation. Les 60 000 gamins qui ont bénéficié des classes dédoublées l’an dernier seront 190 000 cette année. Ils sauront lire, écrire et compter à la fin du CP. Ils ne décrocheront pas dix ans plus tard. Si on arrive à faire en sorte que dans notre pays on ne mette plus six générations à passer d’un milieu populaire à une classe moyenne, on aura remporté la plus belle des batailles. » On a du mal à percevoir le lien actuel entre la nécessaire amélioration de l’enseignement en CP et le niveau actuel de l’emploi !

 

Nouveau gouvernement » : en attendant Godot »

Nouveau gouvernement » : en attendant Godot »

 

La formation du nouveau gouvernement prend décidément une tournure dramaturgique. Finalement on attendait un nouveau gouvernement mais il faudra se contenter d’un simple remaniement. Ce qui ne change rien à la théâtralité de l’événement mais qui privera le Premier ministre d’un discours d’investiture à l’assemblée nationale. Une manière sans doute pour Macron de museler son Premier ministre. L’attente est forte parce que les incertitudes sont grandes. C’est un peu en attendant Godot car comme dans la pièce de Beckett, le renouvellement prévu n’aura pas lieu. D’abord Macron ne dispose pas des ressources humaines pour un vrai changement. Certaines grosses pointures se sont d’ailleurs désistées sans doute pour ne pas se noyer avec un gouvernement à la dérive. Par ailleurs, il est impossible de trouver un autre équilibre à ce gouvernement puisque Macron n’a pas l’intention de changer de ligne politique. Il faudra donc se contenter de quelques opportunistes de droite, du centre et de gauche. Dernière contradiction,  Macron souhaite s’entourer de personnalités mais quand même pas trop marquantes afin d’éviter de lui faire de l’ombre. Interpellant Edouard Philippe lors de la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, le chef de file des députés LR, Christian Jacob, a renchéri en fustigeant “l’étroitesse, pour ne pas dire le vide de l’assise politique” de la majorité. “Quand les premiers soutiens n’y croient plus, c’est la Bérézina annoncée”, a-t-il déclaré, en référence au départ de Gérard Collomb, soutien de la première heure d’Emmanuel Macron, qui a quitté la place Beauvau pour briguer la mairie de Lyon lors des municipales de 2020. Gilles Le Gendre, président du groupe LaREM à l’Assemblée, Interrogé sur le retard pris pour la formation du gouvernemenet à défaut de répondre sur le fond s’est voulu d’un lyrisme douteux : Ce n’est pas parce que c’est long que c’est douloureux. Il y a des bonheurs qui s’éternisent, vous savez”, a-t-il déclaré. “Je sais parfaitement où nous allons, je sais parfaitement pourquoi.” !!!

Primaire 2017 : la gauche en attendant Godot

Primaire 2017 : la gauche en attendant Godot

En attendant l’introuvable  belle primaire populaire, les socialistes tentent de meubler le vide par des petites phrases préparant la candidature de François Hollande. On parle de tout, surtout de rien, enfin si, des éternelles promesses de changement. Bref on cause comme dans la pièce de Beckett. La gauche classique pourrait faire sienne cette citation célèbre de la pièce

 

En attendant, essayons de converser sans nous exalter, puisque nous sommes incapables de nous taire.

 

François Hollande s’exprimera donc la semaine prochaine sur les thèmes de la recherche et de l’enseignement supérieur, puis sur la démocratie le 6 octobre à l’hôtel de Lassay, à l’invitation du président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone. Si la réforme des institutions est évoquée comme l’un des thèmes potentiellement importants de la campagne, le président se pose plus facilement en garant de l’Etat de droit qu’en rénovateur téméraire. « Il faudrait diminuer drastiquement le nombre de parlementaires, mieux représenter les différents courants politiques, favoriser le référendum. Mais sur ces sujets, François Hollande, pur produit de la Ve République, est d’une prudence de sioux », commente un ami de longue date. L’automne présidentiel sera jalonné de discours thématiques, de longs entretiens dans les médias et d’une grande conférence de presse qui reste à confirmer. « En plein dans le débat politique et à distance du débat politicien », résume un autre proche, qui prédit des interventions sur l’Europe, l’égalité ou encore l’environnement. Un « visiteur du soir » du chef de l’Etat appelle quant à lui de ses voeux une « réflexion sur la manière de faire évoluer la politique et la République. Une évolution plus qu’une rupture ». Bref un changement sans changer grand-chose ! (Avec Reuters)

BCE-Draghi : Super Mario « en attendant Godot ! »

BCE-Draghi : Super Mario « en attendant Godot ! »

Finalement Draghi aura surtout dit de grandes banalités lors de sa conférence de presse. Il constate la baisse du taux de croissance à 0.8% en 2014 et à pas plus de 1% en 2015. Il constate auusi les risques de déflation. Il constate la baisse du pétrole, des matières premières en général et se donne encore du temps pour décider un jour mais quand ? début 2015, courant 2015, plus tard d. ?  En fait Draghi est coincé entre les positions divergentes des gouverneurs qui siègent à la BCE. Ce n’est plus de la prudence vis à vis d’un  assouplissement monétaire c’est de l’attentisme. Les indicateurs économiques de novembre sont plutôt clairs, on se dirige vers le rouge. Sans parler des risques géopolitiques. Du coup Draghi a déçu marchés et experts Lors de sa conférence de presse mensuelle, Mario Draghi a donc clairement déçu le marché en reconnaissant que l’option d’un ‘QE’ devait encore être débattue au sein de la BCE. Si la mise en œuvre d’un ‘QE’ semble toujours recueillie une vaste majorité, il n’y a plus unanimité des gouverneurs en faveur du recours à la planche à billet. Le patron de la BCE relativise par ailleurs le danger déflationniste sous-jacent du fait de la chute spectaculaire des prix du pétrole et des matières premières. Le président de la BCE a néanmoins indiqué que l’institution réévaluerait en début d’année prochaine ses outils de politique monétaire face au ralentissement anticipé de l’inflation. La question est quand ? Draghi depuis un moment c’est un peu «  en attendant Godot », « super Mario » donne du temps au temps pour éviter l’affrontement entre notamment la France et l’Allemagne. Mais ce temps supplémentaire est défavorable à la croissance. D’autant qu’aux Etats Unis la création d’emplois n’est pas aussi dynamique qu’attendu. En clair l’Europe n’est toujours pas décidé à relancer une dynamique de croissance.




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