LREM : la dictature comme ciment des godillots?
Chez Macron comme à LREM, on ne tolère pas la contestation. Le parti du président est tellement ficelé qu’on a du mal à citer un nom de député ayant un peu d’originalité et de charisme. Un vrai parti de godillots avec la menace d’expulsion pour les contestataires. Cette expulsion pourrait être réalité pour un député LREM de la Vienne qui ne veut pas voter la loi immigration. D’autres sont en désaccord mais il ses taisent. La quasi totalité des députés ne sont redevables de leur mandat qu’envers Macron qui les a recrutés par petites annonces. Et le chef des députés Richard Ferrandd (lui aussi ficelé mais en plus avec un affaire politico financière sur le dos) obéit et confirme que l’exclusion du député sera nécessaire en cas de vote négatif de l’intéressé. Encore heureux qu’on ne fasse pas venir un bataillon de CRS pour l’expulser de l’assemblée au nom de « L’état de droit » bien sur ! Richard Ferrand pourrait ordonner l’expulsion de Jean-Michel Clément, élu de la Vienne, qui a annoncé son intention de voter contre le projet de loi Asile et Immigration. Pour le chef du groupe LREM à l’Assemblée, Richard Ferrand, seule l’abstention est tolérée: « Si s’abstenir était un péché véniel, voter contre un texte était un péché mortel qui méritait l’exclusion », avait-il déclaré, comme le rappelle Le Parisien. « Mourir pour ses idées, il y a pire comme sanction », a rétorqué Jean-Michel Clément, assurant que la question de son exclusion « n’était pas d’actualité». Pourtant, l’élu de la Vienne devrait recevoir un courrier pour une convocation à une réunion spéciale du bureau du groupe le 9 mai. « Les règles statutaires sont claires: tout le monde peut faire valoir ses raisons mais ensuite c’est la position majoritaire du groupe qui prévaut. Sinon c’est l’anarchie », explique l’entourage de Richard Ferrand.