Archive pour le Tag 'gilets'

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AU PIF, moins 0.2% de croissance à cause des gilets jaunes !

AU PIF, moins 0.2% de croissance à cause des gilets jaunes !

Il fallait s’y attendre le bouc émissaire est trouvé pour la baisse de croissance qui a affecté la France. La France avait revu à la baisse ses prévisions de croissance pour 2018 en retenant le chiffre de 1,7%. Or l’activité n’a connu qu’une progression de 1,5 %. Conclusion pour le ministre de l’économie qui se dédouane ainsi de sa mauvaise gestion : c’est la faute aux gilets jaunes. Une affirmation qui ne repose sur aucune étude scientifique sérieuse. En raison notamment des difficultés méthodologiques, il est particulièrement difficile  de savoir ce qui est imputable au ralentissement mondial, ce qui est imputable à la baisse d’activité générale française et à l’effet gilets jaune. On ne peut sans doute nier une certaine influence sur certains commerces de centre-villes et sur l’organisation logistique au début du mouvement quand des carrefours étaient occupés. De là à en conclure que la conséquence est une diminution de 02 % du PIB relève de la fumisterie la plus totale. On ferait bien d’examiner aussi l’influence d’une certaine tendance à la déconsommation liée sans doute à la diminution du pouvoir d’achat est aussi à la modification du comportement des ménages. De ce point de vue des justifications de l’INSEE paresse particulièrement vagues, aussi contradictoires. En effet sur l’ensemble de 2018, la demande intérieure finale a été le moteur de la croissance, avec une contribution de 1,4 point au PIB de l’année, un niveau inférieur à celui de 2017 (+2,0 points).

« Gilets jaunes » : le Conseil de l’Europe condamne l’usage du LBD »

« Gilets jaunes » : le Conseil de l’Europe condamne l’usage du LBD »

 

Le Conseil de l’Europe condamne clairement la France pour l’usage des balles de défense entre parenthèse LB D) lors des manifestations. Il est clair que ces balles de défense comme d’ailleurs les grenades de desencerclement sont des armes de guerre et non des outils de maintien de l’ordre de manifestations. Le conseil de l’Europe en profite aussi pour critiquer la nouvelle loi anticasseurs qui donne autorité au préfet d’interdire à une personne de participer à une mène à une manifestation alors que l’intéressé n’a aucun antécédent en matière de violence ou de condamnation. Dunja Mijatovic, la commissaire aux droits humains du Conseil de l’Europe, « condamne fermement les violences commises à l’encontre des membres des forces de l’ordre » et « déplore le nombre important de blessés dans leurs rangs ». Mais elle rappelle que leur « tâche première (…) consiste à protéger les citoyens et leurs droits humains »« Le nombre et la gravité des blessures »infligées aux manifestants « mettent en question la compatibilité des méthodes employées dans les opérations de maintien de l’ordre avec le respect de ces droits », estime-t-elle.

La commissaire invite également les autorités françaises à ne pas apporter de « restrictions excessives à la liberté de réunion pacifique », à travers la proposition de loi controversée « anti-casseurs », adoptée début février par l’Assemblée nationale. Le texte doit retourner au Sénat le 12 mars pour une deuxième lecture.

Dunja Mijatovic épingle « le pouvoir donné aux préfets (…) d’interdire à une personne constituant ‘une menace d’une particulière gravité pour l’ordre public’ de participer à une manifestation ». Il s’agirait, selon elle, d’« une grave ingérence dans l’exercice du droit à la liberté de réunion ».

Une liste gilets jaunes tomberait à 3% aux européennes

Une liste gilets jaunes tomberait à  3% aux européennes

D’après un sondage Harris interactive Epoka pour RTL, LCI et Le Figaro, une liste gilets jaunes aux élections européennes ne recueillerait plus que 3 %  pourtant en janvier dernier, un sondage Elabe réalisé avant toute officialisation d’une liste gilets jaunes plaçait une telle équipe en troisième position, nantie de 13% de suffrages. Une chute  raison de l’affaiblissement global du mouvement passé de 300 000 manifestants le 17 novembre à environ 50 000 le week-end dernier ; cela aussi en raison des nombreuses contradictions qui affectent les différents courants des gilets jaunes et leurs leaders. Des leaders qui se sont laissés prendre au piège de la médiatisation et qui ont largement contribué au discrédit du mouvement dans l’opinion puisqu’aujourd’hui une majorité de Français souhaitent  que les manifestations cessent. Le mouvement des gilets jaunes dérape surtout en raison des postures très contradictoires de leurs leaders. Par exemple la liste RIC aux européennes  a sérieusement du plomb dans l’aile depuis la défection de plusieurs de ses candidats et en particulier de sa tête de liste,  Ingrid le Vavasseur. Cette dernière a même été chassée de la manifestation de dimanche dernier par des autres gilets jaunes qui la soupçonnent de récupération politique au bénéfice de Macron. D’autres au contraire ont pris des postures de caractère révolutionnaire en glissant des revendications initiales à caractère social à des objectifs politiques qui servent d’autres intérêts que ceux d’Ingrid le Vavasseur Le soutien aux manifs des gilets jaunes devient minoritaire dans l’opinion publique et bascule en raison des dérives de certains leaders : Dérives extrémistes, dérives politiques et dérives personnelles sans parler des violences qui ternissent le mouvement. Certes une majorité soutient encore les gilets jaunes mais la même majorité condamne les manifestations.  Deux principaux leaders radicaux des gilets jaunes en particulier sont en train de tuer le mouvement : Maxime Nicolle et Eric Drouet  (sans parler de Christophe Chalençon qui parle de prise de pouvoir par des paramilitaires !). Heureusement d’autres leaders plus réalistes considèrent les dérives politiques comme irresponsables.  Finalement, certains leaders autoproclamés  n’ont pu résister au parfum médiatique très éphémère qui peut donner l’impression à un individu d’atteindre la notoriété éternelle et de prétendre au rôle de leader majeur dans la société. Malheureusement, ils sont tombés dans le piège du système qu’ils dénoncent eux-mêmes, celui de la personnalisation, de la médiatisation et du star-system. Ils ont d’abord largement dénaturé la nature et l’objet du mouvement fondé sur une revendication de justice sociale et de justice fiscale. Cela pour y substituer des revendications plus politiques notamment l’illusoire référendum d’initiative citoyenne qui se substituerait au fonctionnement démocratique actuel. Certes un fonctionnement très critiquable mais qui appelle des transformations autrement plus élaborées que le seul recours à un référendum. Ces deux leaders autoproclamés ont certes des soutiens nombreux mais ce sont essentiellement les plus radicaux. Plus la mobilisation s’affaiblit et plus le mouvement se radicalise, ce  qui du coup découragent les plus modérés. Tout cela se termine en général par des actions  qui ne reposent plus que sur les plus extrémistes. Un phénomène bien connu dans le mouvement social : plus l’action devient minoritaire et plus on propose des formes d’action dure et cela jusqu’à l’extinction des forces. Bref le contraire d’une gestion responsable d’une action collective. En plus du caractère extrémiste et d’une  idéologie sulfureuse anarcho légèrement de droite des deux leaders évoqués,  il faut noter  leur grande insuffisance en matière de connaissances économiques voire sociétales. Leur expression est particulièrement confuse et contradictoire. Bref, le costume de leader politique est un peu grand pour eux. Aujourd’hui l’opinion publique n’approuve plus les manifestations répétées chaque week-end non seulement en raison des violences mais aussi du manque total de perspective de ce mouvement conduit de manière totalement anarchique et irresponsable. Finalement la plupart des gilets jaunes avaient bien raison de se méfier de tous les leaders autoproclamés et de leur dérive. Le mouvement des gilets jaunes méritait mieux.

 

Gilets jaunes : 55% des Français pour l’arrêt des manifs

Gilets jaunes : 55% des Français pour l’arrêt des manifs

un sondage Odoxa Dentsu-Consulting réalisé pour France Inter, l’Express et la presse régionale publié lundi 25 février. Selon l’étude, 55% des personnes interrogées souhaitent la fin du mouvement, contre 66% fin novembre et 55% en janvier dernier.

Ce chiffre n’est pas une surprise car le soutien se délitait lentement. Le rejet est sans doute lié à la dégradation de l’image des « gilets jaunes ». La lassitude, voire l’agacement touche désormais de très nombreux Français aisés (72%), de cadres (69%) et de personnes habitant en zones urbaines et notamment à Paris (60%) alors que ces derniers étaient tous majoritairement favorables à sa poursuite au début du mouvement.

Ceux qui continuent de soutenir les « gilets jaunes » sont très « typés » d’un point de vue politique comme d’un point de vue sociologique. Politiquement, seuls les sympathisants des partis d’extrême-gauche et d’extrême-droite, Insoumis(74%) et RN (67%), veulent une poursuite du mouvement. À l’inverse, les sympathisants socialistes (58%) comme ceux de LR (66%) ont rejoint leurs homologues de La République en Marche (92%) et sont désormais une nette majorité à dire « stop » aux gilets jaunes.

Sociologiquement aussi, le mouvement s’est réduit à un socle très étroit des seuls ouvriers (58%) et Français aux plus bas revenus (57%) qui souhaitent sa poursuite alors que les employés et les Français aux revenus moyens – inférieurs, qui soutenaient encore majoritairement la poursuite du mouvement ces dernières semaines, ont fait volte-face et ne le souhaitent plus désormais (respectivement 49% et 53%).

Enfin, dernier coup dur pour les gilets jaunes, même au niveau territorial son socle de soutien rural et périurbain s’étiole : si les Français habitant les grandes villes (58%) veulent l’arrêt du mouvement, ils ne sont pas les seuls. Leurs homologues habitant des petites villes (51%) et des zones rurales (52%) le demandent aussi désormais.

 

Gilets jaunes: entre 50 000 et 100 000 manifestants

Gilets jaunes: entre  50 000 et 100 000  manifestants 

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Comme d’habitude les chiffres des manifestants ne coïncident pas selon qu’il s’agit du ministère de l’intérieur ou des gilets jaunes. D’après le ministère de l’intérieur, on compterait autour de 50 00 manifestants en France soit une légère remontée par rapport à la semaine précédente. De leur côté, les gilets jaunes décomptent de l’ordre de 100 000 participants. C’est à la fois peu et beaucoup. C’est peu, si l’on se réfère aux mobilisations classiques des syndicats. Mais c’est toujours aussi spectaculaire. C’est beaucoup car le mouvement dure maintenant depuis plus de deux mois. En cause, le fait qu’aucune négociation n’a été engagée pour tenter de résoudre cette crise d’une part parce que les gilets jaunes ne souhaitent pas désigner une coordination nationale, d’autre part parce que le gouvernement lui-même a mis sur la touche les syndicats. Bref la France s’enfonce dans la crise. Le grand débat n’est pas inintéressant dans la mesure où il permet à certains de s’approprier la problématique économique et sociale. Mais un grand débat qui pose le problème de son débouché dans la mesure où il ressort que les principales priorités des Français portent sur des aspects sociaux et fiscaux et que le pouvoir ne compte pas changer de politique dans ce domaine mais au contraire accélérer ses réformes. La seule issue possible en l’absence de médiation passera donc inévitablement le moment venu par un changement de gouvernement voir des élections législatives anticipées dans la mesure où la perspective d’un référendum apparaît très réductrice des enjeux du conflit. Notons aussi que les gilets jaunes sont très divisés quant à l’avenir de leur mouvement notamment entre ceux qui veulent conserver un caractère essentiellement social aux protestations et ceux qui privilégient des débouchés politiques sans parler des déviances de certains leaders  sans doute un peu enivrés par le parfum médiatique.

Gilets jaunes :  » l’individualisme exacerbée responsable de la crise » ? (Dominique Schnapper, sociologue)

Gilets jaunes :  » l’individualisme exacerbée responsable de  la crise » (Dominique Schnapper, sociologue)

Dans une interview au JDD, la sociologue Dominique Schnapper analyse le mouvement des gilets jaunes. Une analyse de sociologue un peu réductrice  qui fait quand même l’impasse sur le contexte social et fiscal .

Comment analysez-vous la forme de protestation inédite incarnée par les Gilets jaunes?
La manifestation de rue est un grand classique de l’histoire ­politique française. Elle était jusqu’à présent organisée par des syndicats ou des partis. Cette fois, nous sommes confrontés à des ­manifestants qui récusent toute forme d’organisation. Le gouvernement se retrouve sans interlocuteurs avec lesquels il pourrait discuter. Lorsqu’un Gilet jaune manifeste son intention d’ouvrir un dialogue, il est aussitôt contesté par d’autres qui disent : il ne nous représente pas. Cette situation explique à la fois la longévité du mouvement, qui pourrait durer encore des semaines, et la difficulté de sortir de la crise.

 

Cette crise de la démocratie ne tient-elle pas aussi à l’action des élus?
Je ne crois pas. Les ministres, les députés ou les maires d’aujourd’hui ne sont pas plus ­incompétents ou corrompus que leurs prédécesseurs. C’est l’individualisme poussé à l’extrême qui provoque la crise : personne ne peut me représenter sauf moi-même ! Cette conviction de plus en plus partagée conduit à refuser les contraintes qu’impose tout collectif. J’y vois le risque de sombrer dans une sorte d’anarchie qui ferait le lit du totalitarisme. Le rejet du débat démocratique par les ­Gilets jaunes a pour conséquence le ­caractère contradictoire des ­revendications. Comment peut-on à la fois réclamer moins d’impôts et plus de services publics ? Tout le monde connaît la phrase de ­Maurice Thorez [secrétaire général du Parti communiste français de 1930 à 1964] : il faut savoir finir une grève. Il tenait un discours de professionnel de la lutte sociale, cherchant une issue aux conflits.

Une liste Gilets jaunes avec Jean Lassalle !!!

Une liste Gilets jaunes avec Jean Lassalle !!!

Décidément la récupération politique du mouvement des gilets jaunes va bon train. On avait déjà noté que l’extrême droite et l’extrême-gauche tentaient de s’attribuer les « vertus » des gilets jaunes. Même du côté du pouvoir, on apporte un soutien discret à une liste gilets jaunes qui pourrait prendre des voix justement aux extrêmes. Jusqu’à aujourd’hui ont constaté quatre ou cinq possibilités de liste de gilets jaunes aux européennes. Le problème c’est que le capital de voix d’une éventuelle liste tourne autour de 12 % et que si on divise ce potentiel par cinq,  chaque liste en moyenne ne recueillerait que 2 %, c’est-à-dire aucun député sans parler des conséquences financières. Cette perspective de liste politique des gilets jaunes aux européenne est de plus en plus contestée à l’intérieur même du mouvement mais aussi à l’extérieur. Pour nombre de gilets jaunes, la transformation du mouvement en organisation politique constitue une sorte de trahison. Se présenter politiquement sur une liste autonome ou  sur une liste d’un parti constitue une manière de conforter un système qu’on condamne par ailleurs. À l’extérieur du mouvement il y a les récupérateurs habituels style Francis Lalanne et maintenant Jean Lassalle. Jean Lassalle pourrait en effet prendre la tête de liste de ceux  qui prévoyaient précédemment de se présenter sur la liste RIC. De quoi déconsidérer encore un peu plus le mouvement car si le personnage de Jean Lassalle est sympathique par contre son orientation politique est aussi fumeuse que celle de certains gilets jaunes.  Les «gilets jaunes» Marc Doyer et Christophe Chalençon, un temps candidats sur la liste «RIC» avant d’en claquer la porte, ont donc décidé de placer toutes leurs ambitions sous le patronage, aussi politique que singulier, de l’ancien candidat à la présidentielle Jean Lassalle. Une offre, transmise à l’intéressé via son imprimeur historique, que le député des Pyrénées-Atlantiques n’a pu refuser. «Un certain nombre de “gilets jaunes” m’ont proposé de les rallier. Je ne suis pas contre. Je pensais moi-même présenter une liste de maires et de petits entrepreneurs, confirmait mercredi matin au Figaro Jean Lassalle.

Les gilets jaunes victimes de leurs leaders

Les gilets jaunes victimes de leurs leaders

 

 

 

 

Le mouvement des gilets jaunes dérape surtout en raison des postures très contradictoires de leurs leaders. Par exemple la liste RIC aux européennes  a sérieusement du plomb dans l’aile depuis la défection de plusieurs de ses candidats et en particulier de sa tête de liste,  Ingrid le Vavasseur. Cette dernière a même été chassée de la manifestation de dimanche dernier par des autres gilets jaunes qui la soupçonnent de récupération politique au bénéfice de Macron. D’autres au contraire ont pris des postures de caractère révolutionnaire en glissant des revendications initiales à caractère social à des objectifs politiques qui servent d’autres intérêts que ceux d’Ingrid le Vavasseur Le soutien aux manifs des gilets jaunes devient minoritaire dans l’opinion publique et bascule en raison des dérives de certains leaders : Dérives extrémistes, dérives politiques et dérives personnelles sans parler des violences qui ternissent le mouvement. Certes une majorité soutient encore les gilets jaunes mais la même majorité condamne les manifestations.  Deux principaux leaders radicaux des gilets jaunes en particulier sont en train de tuer le mouvement : Maxime Nicolle et Eric Drouet  (sans parler de Christophe Chalençon qui parle de prise de pouvoir par des paramilitaires !). Heureusement d’autres leaders plus réalistes considèrent les dérives politiques comme irresponsables.  Finalement, certains leaders autoproclamés  n’ont pu résister au parfum médiatique très éphémère qui peut donner l’impression à un individu d’atteindre la notoriété éternelle et de prétendre au rôle de leader majeur dans la société. Malheureusement, ils sont tombés dans le piège du système qu’ils dénoncent eux-mêmes, celui de la personnalisation, de la médiatisation et du star-system. Ils ont d’abord largement dénaturé la nature et l’objet du mouvement fondé sur une revendication de justice sociale et de justice fiscale. Cela pour y substituer des revendications plus politiques notamment l’illusoire référendum d’initiative citoyenne qui se substituerait au fonctionnement démocratique actuel. Certes un fonctionnement très critiquable mais qui appelle des transformations autrement plus élaborées que le seul recours à un référendum. Ces deux leaders autoproclamés ont certes des soutiens nombreux mais ce sont essentiellement les plus radicaux. Plus la mobilisation s’affaiblit et plus le mouvement se radicalise, ce  qui du coup découragent les plus modérés. Tout cela se termine en général par des actions  qui ne reposent plus que sur les plus extrémistes. Un phénomène bien connu dans le mouvement social : plus l’action devient minoritaire et plus on propose des formes d’action dure et cela jusqu’à l’extinction des forces. Bref le contraire d’une gestion responsable d’une action collective. En plus du caractère extrémiste et d’une  idéologie sulfureuse anarcho légèrement de droite des deux leaders évoqués,  il faut noter  leur grande insuffisance en matière de connaissances économiques voire sociétales. Leur expression est particulièrement confuse et contradictoire. Bref, le costume de leader politique est un peu grand pour eux. Aujourd’hui l’opinion publique n’approuve plus les manifestations répétées chaque week-end non seulement en raison des violences mais aussi du manque total de perspective de ce mouvement conduit de manière totalement anarchique et irresponsable. Finalement la plupart des gilets jaunes avaient bien raison de se méfier de tous les leaders autoproclamés et de leur dérive. Le mouvement des gilets jaunes méritait mieux.

 

Gilets jaunes: » ne pas bloquer pour bloquer « (Priscillia Ludosky)

Gilets jaunes: » ne pas bloquer pour bloquer « (Priscillia Ludosky)

 

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Priscillia Ludosky, l’une des initiatrices de la mobilisation des Gilets jaunes est sans doute lune des plus réalistes des leaders du mouvement. A plusieurs reprises, elle set désolidarisé des sulfureux  Maxime Nicolle et Eric Drouet  (sans parler de Christophe Chalençon qui parle de prise de pouvoir par des paramilitaires !).Ces derniers favorisant les solutions politiques par rapport aux revendications sociales. La baisse de fréquentation d’uen part le désaveu majoritaire des Français vis-à-vis des manifestations rituelles (56% les désapprouvent tout en soutenant cependant les revendications sociales initiales)). Les baises de participation aux manifs doivent en effet appeler une analyse sur les suite à donner sur un mouvement qui s’enlise. Pour autant  Priscillia Ludosky estime dans le JDD qu’il ne faut « pas arrêter les marches du samedi ». « Les violences ont fait de l’ombre au mouvement. Elles alimentent les médias et jouent sur l’opinion publique. Mais il ne faut pas arrêter les marches du samedi. Elles sont très fédératrices et nous permettent d’être visibles », explique-t-elle. Interrogée sur la baisse du soutien des Français aux Gilets jaunes, l’autoentrepreneuse élude : « Je n’ai jamais fait attention aux sondages, bons ou mauvais. Je ne constate pas de démobilisation. Il y a peut-être moins de gens qui manifestent, mais je ne pense pas qu’ils soient moins impliqués. » Priscillia Ludosky indique également que les Gilets jaunes réfléchissent à une évolution du mouvement : « Il ne faut pas bloquer pour bloquer. Je reste favorable aux manifestations du samedi, mais on ne doit pas se limiter à ça. D’autres initiatives peuvent avoir lieu. Par exemple, nous devons faire davantage pression sur les grandes entreprises qui ne paient pas assez d’impôts. Cela financerait la baisse de la TVA sur les produits de première nécessité, l’une de nos revendications. »Finalement c qui est notamment en question c’est de savoir si les gilets jaunes demeurent une sorte de syndicat de citoyens ou une organisation politique. La question est fondamentale car les objectifs et les moyens ne sont pas les m^mes. Dans les deux cas, il conviendra cependant de muscler sérieusement l’argumentaire et les orientations pour l’instant un peu primaires et immatures.

Le mouvement des gilets jaunes victime de ses leaders

Le mouvement des gilets jaunes victime de ses leaders

 

 

Encore moins de participation ce week-end. Le soutien aux manifs des gilets jaunes bascule en raison des dérives de certains leaders : Dérives extrémistes, dérives politiques et dérives personnelles sans parler des violences qui ternissent le mouvement. Certes une majorité soutient encore les gilets jaunes mais la même majorité condamne les manifestations.  Deux principaux leaders radicaux des gilets jaunes en particulier sont en train de tuer le mouvement : Maxime Nicolle et Eric Drouet  (sans parler de Christophe Chalençon qui parle de prise de pouvoir par des paramilitaires !). Heureusement d’autres leaders plus réalistes considèrent les dérives politiques comme irresponsables.  Finalement, certains leaders autoproclamés n’ont pu résister au parfum médiatique très éphémère qui peut donner l’impression à un individu d’atteindre la notoriété éternelle et de prétendre au rôle de leader majeur dans la société. Malheureusement, ils sont tombés dans le piège du système qu’ils dénoncent eux-mêmes, celui de la personnalisation, de la médiatisation et du star-system. Ils ont d’abord largement dénaturé la nature et l’objet du mouvement fondé sur une revendication de justice sociale et de justice fiscale. Cela pour y substituer des revendications plus politiques notamment l’illusoire référendum d’initiative citoyenne qui se substituerait au fonctionnement démocratique actuel. Certes un fonctionnement très critiquable mais qui appelle des transformations autrement plus élaborées que le seul recours à un référendum. Ces deux leaders autoproclamés ont certes des soutiens nombreux mais ce sont essentiellement les plus radicaux. Plus la mobilisation s’affaiblit et plus le mouvement se radicalise, ce  qui du coup décourage les plus modérés. Tout cela se termine en général par des actions  qui ne reposent plus que sur les plus extrémistes. Un phénomène bien connu dans le mouvement social : plus l’action devient minoritaire et plus on propose des formes d’action dure et cela jusqu’à l’extinction des forces. Bref le contraire d’une gestion responsable d’une action collective. En plus du caractère extrémiste et d’une  idéologie sulfureuse anarcho légèrement de droite des deux leaders évoqués,  il faut noter  leur grande insuffisance en matière de connaissances économiques sociales voir sociétales. Leur expression est particulièrement confuse et contradictoire. Bref, le costume de leader politique est un peu grand pour eux. Aujourd’hui l’opinion publique n’approuve plus les manifestations répétées chaque week-end non seulement en raison des violences mais aussi du manque total de perspective de ce mouvement conduit de manière totalement anarchique et irresponsable. Finalement la très grande majorité des gilets jaunes avait bien raison de se méfier de tous les leaders autoproclamés et de leur dérive. Le mouvement des gilets jaunes méritait mieux.

 

Le mouvement des gilets jaunes dérape

Le mouvement des gilets jaunes dérape

Le soutien aux manifs des gilets jaunes bascule en raison des dérives de certains leaders : Dérives extrémistes, dérives politiques et dérives personnelles sans parler des violences qui ternissent le mouvement. Certes un majorité soutient encore les gilets jaunes mais la même majorité condamnent les manifestations.  Deux principaux leaders radicaux des gilets jaunes en particulier sont en train de tuer le mouvement : Maxime Nicolle et Eric Drouet  ( sans parler de Christophe Chalençon qui parle de prise de pouvoir par des para-mimitaires !). Huerisement d’autres leaders plus réalistes considèrent les dérives politiques comme irresponsables.  Finalement,certains leaders auto-proclamés n’ont pu résister au parfum médiatique très éphémère qui peut donner l’impression à un individu d’atteindre la notoriété éternelle et de prétendre au rôle de leader majeur dans la société. Malheureusement, ils sont tombés dans le piège du système qu’ils dénoncent eux-mêmes, celui de la personnalisation, de la médiatisation et du star-system. Ils ont d’abord largement dénaturé la nature et l’objet du mouvement fondé sur une revendication de justice sociale et de justice fiscale. Cela pour y substituer des revendications plus politiques notamment l’illusoire référendum d’initiative citoyenne qui se substituerait est au fonctionnement démocratique actuel. Certes un fonctionnement très critiquable mais qui appelle des transformations autrement plus élaborées que le seul recours à un référendum. Ces deux leaders autoproclamés ont certes des soutiens nombreux mais ce sont essentiellement les plus radicaux. Plus la mobilisation s’affaiblit et plus le mouvement se radicalise, ce  qui du coup découragent les plus modérés. Tout cela se termine en général par des actions  qui ne reposent plus que sur les plus extrémistes. Un phénomène bien connu dans le mouvement social : plus l’action devient minoritaire et plus on propose des formes d’action dure et cela jusqu’à l’extinction des forces. Bref le contraire d’une gestion responsable d’une action collective. En plus du caractère extrémiste et d’une  idéologie sulfureuse anarcho légèrement de droite des deux leaders évoqués,  il faut noter  leur grande insuffisance en matière de connaissances économiques sociales voir sociétales. Leur expression est particulièrement confuse et contradictoire. Bref, le costume de leader politique est un peu grand pour eux. Aujourd’hui l’opinion publique n’approuve plus les manifestations répétées chaque week-end non seulement en raison des violences mais aussi du manque total de perspective de ce mouvement conduit de manière totalement anarchique et irresponsable. Finalement la très grande majorité des gilets jaunes avait bien raison de se méfier de tous les leaders autoproclamés et de leur dérive. Le mouvement des gilets jaunes méritait mieux.

 

La fin du soutien majoritaire des manifs de gilets jaunes : pourquoi ?

 

 

Le soutien aux manifs des gilets jaunes bascule en raison des dérives de certains leaders : Dérives extrémistes, dérives politiques et dérives personnelles sans parler des violences qui ternissent le mouvement. Certes un majorité soutient encore les gilets jaunes mais la même majorité condamnent les manifestations.  Deux principaux leaders radicaux des gilets jaunes en particulier sont en train de tuer le mouvement : Maxime Nicolle et Eric Drouet . Finalement ils n’ont pu résister au parfum médiatique très éphémère qui peut donner l’impression à un individu d’atteindre la notoriété éternelle et de prétendre au rôle de leader majeur dans la société. Finalement, ils sont tombés dans le piège du système qu’ils dénoncent eux-mêmes, celui de la personnalisation, de la médiatisation et du star-system. Ils ont d’abord largement dénaturé la nature et l’objet du mouvement fondé sur une revendication de justice sociale et de justice fiscale. Cela pour y substituer des revendications plus politiques notamment l’illusoire référendum d’initiative citoyenne qui se substituerait est au fonctionnement démocratique actuel. Certes un fonctionnement très critiquable mais qui appelle des transformations autrement plus élaborées que le seul recours à un référendum. Ces deux leaders autoproclamés ont certes des soutiens nombreux mais ce sont essentiellement les plus radicaux. Plus la mobilisation s’affaiblit et plus le mouvement se radicalise, ce  qui du coup découragent les plus modérés. Tout cela se termine en général par des actions  qui ne reposent plus que sur les plus extrémistes. Un phénomène bien connu dans le mouvement social : plus l’action devient minoritaire et plus on propose des formes d’action dure et cela jusqu’à l’extinction des forces. Bref le contraire d’une gestion responsable d’une action collective. En plus du caractère extrémiste et d’une  idéologie sulfureuse anarcho légèrement de droite des deux leaders évoqués,  il faut noter  leur grande insuffisance en matière de connaissances économiques sociales voir sociétales. Leur expression est particulièrement confuse et contradictoire. Bref, le costume de leader politique est un peu grand pour eux. Aujourd’hui l’opinion publique n’approuve plus les manifestations répétées chaque week-end non seulement en raison des violences mais aussi du manque total de perspective de ce mouvement conduit de manière totalement anarchique et irresponsable. Finalement la très grande majorité des gilets jaunes avait bien raison de se méfier de tous les leaders autoproclamés et de leur dérive. Le mouvement des gilets jaunes méritait mieux.

 

Maxime Nicolle et Eric Drouet vont tuer le mouvement des gilets jaunes

 

 

Maxime Nicolle  et Eric Drouet vont tuer le mouvement des gilets jaunes 

Les deux principaux leaders radicaux des gilets jaunes sont en train de tuer le mouvement. Finalement ils n’ont pu résister au parfum médiatique très éphémère qui peut donner l’impression à un individu d’atteindre la notoriété éternelle et de prétendre au rôle de leader majeur dans la société. Finalement, ils sont tombés dans le piège du système qu’ils dénoncent eux-mêmes, celui de la personnalisation, de la médiatisation et du star-system. Ils ont d’abord largement dénaturé la nature.et l’objet du mouvement fondé sur une revendication de justice sociale et de justice fiscale. Cela pour y substituer des revendications plus politiques notamment l’illusoire référendum d’initiative citoyenne qui se substituerait est au fonctionnement démocratique actuel. Certes un fonctionnement très critiquable mais qui appelle des transformations autrement plus élaborées que le seul recours à un référendum. Ces deux leaders autoproclamés ont certes des soutiens nombreux mais ce sont essentiellement les plus radicaux. Plus la mobilisation s’affaiblit et plus le mouvement se radicalise, ce  qui du coup découragent les plus modérés. Tout cela se termine en général par des actions  qui ne reposent plus que sur les plus extrémistes. Un phénomène bien connu dans le mouvement social : plus l’action devient minoritaire et plus on propose des formes d’action dure et cela jusqu’à l’extinction des forces. Bref le contraire d’une gestion responsable d’une action collective. En plus du caractère extrémiste des deux leaders évoqués,  il faut noter  leur grande insuffisance en matière de connaissances économiques sociales voir sociétales. Leur expression est particulièrement confuse et contradictoire. Aujourd’hui l’opinion publique n’approuve plus les manifestations répétées chaque week-end non seulement en raison des violences mais aussi du manque total de perspective de ce mouvement conduit de manière totalement anarchique et irresponsable. Finalement la très grande majorité des gilets jaunes avait bien raison de se méfier de tous les leaders autoproclamés et de leur dérive. Le mouvement des gilets jaunes méritait mieux.

 

Gilets jaunes – Européennes: Ingrid Levavasseur laisse tomber la liste « Ralliement d’initiative citoyenne »

Gilets jaunes – Européennes: Ingrid Levavasseur laisse tomber la liste « Ralliement d’initiative citoyenne »

Ça branle dans le manche sérieusement chez les gilets jaunes du fait des contradictions et de l’instrumentalisation du mouvement d’une part par des factions politiques mais aussi par l’arrivisme de quelques leaders autoproclamés. Ces leaders n’échappent pas aux dérives qu’ils dénoncent dans les partis politiques et plus généralement dans le système. Comme les autres, ils utilisent l’éclairage médiatique à leur profit personnel. Le pire c’est qu’Ingrid Levasseur ne renonce pas pour autant à se présenter mais sur une autre liste, c’est dire si le parfum du pouvoir peut enivrer. En effet il, est clair que la plupart des leaders des gilets jaunes ne  maîtrisent  absolument pas la problématique socio économique. Qu’ils n’ont pas d’expérience sociale et politique sans parler pour la plupart de leurs limites culturelles. Pour parler clair, quand les gilets jaunes s’expriment publiquement on a parfois l’impression d’assister à une discussion de bistrot quand encore ils sont capables de faire une phrase à peu près correcte. Ces contradictions et ses dérives personnelles vont tuer le mouvement des gilets jaunes d’autant que l’instrumentalisation du mouvement s’ajoute aussi la provocation permanente des casseurs. Aussi à celle de Castaner pas mécontent que les violences discréditent les gilets jaunes.  Plusieurs membres de la liste, qui faisaient partie de l’aventure initiale, avaient d’ores et déjà décidé de quitter le navire à quelques mois de l’échéance électorale. C’est le cas du directeur de campagne Hayk Shahinyan, de l’ancien Marcheur Marc Doyer ou de la conseillère municipale de Seine-et-Marne Brigitte Lapeyronnie. Des dissensions s’étaient creusées ces dernières années entre les membres de la liste et le reste des gilets jaunes des ronds-points, depuis l’annonce du soutien de l’homme d’affaire Bernard Tapie.

Gilets jaunes : « ils ont eu ce qu’ils voulaient, qu’il nous foutent la paix ! » -(Les élites)

Gilets jaunes : « ils ont eu ce qu’ils voulaient, qu’il nous foutent la paix ! » -(Les élites)

 

 

 

De toute évidence, l’hystérisation autour du débat des gilets jaunes à tendance à obscurcir la raison de nombre de personnalités et autres experts s’exprimant dans les médias. D’un côté, il y a évidemment certains gilets jaunes qui au-delà des revendications initiales s’appuient sur des idéologies révolutionnaires de type anarcho gauchiste ( notons aussi la présence de groupes d’extrêmes droite contestant eux la démocratie voir réclamant le retour de la monarchie), de l’autre des catégories plutôt aisées qui ont du mal à comprendre les difficultés de vie quand on a tout juste le SMIC voire moins. Dans le contexte de violence qui affecte la fin de nombre de manifestations de gilets jaunes, les plus nantis ont tendance à considérer que « maintenant, ça suffit », que les gilets jaunes ont eu ce qu’ils voulaient notamment avec les 10 milliards qui leur a été accordés. Une analyse qui relève évidemment de la caricature car nombre de gilets jaunes n’ont strictement rien touché. En outre le propos condescendant traduit un certain mépris de classe. Il ne s’agit sans doute pas pour autant de justifier les conditions de gestion du mouvement des gilets jaunes qui parait maintenant assez anarchique en raison notamment des différents courants idéologiques des leaders qui animent le mouvement. D’une certaine manière, on peut considérer que les gilets jaunes- comme le gouvernement- n-offre actuellement aucune perspective crédible pour une issue à la crise. Cela n’enlève rien à la légitimité des revendications sociales de départ concernant davantage de justice fiscale et sociale voir la remise en cause du modèle démocratique en France. En tout état de cause, ce n’est pas par des réactions épidermiques, et simplistes qu’on parviendra à trouver une issue à cette crise ; les élites qui s’expriment en particulier dans les médias devraient notamment éviter de se précipiter dans des schématisations qui évitent un effort  Le débat risque  de tomber dans le caniveau quand ce comédien pourri par l’argent déclare : » ils font chier ces gilets jaunes » et le même le propos est repris et approuvé dans un article du site Atlantico et par d’autres.

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