Archive pour le Tag 'Ghosn'

« Réglement de comptes »: Carlos Ghosn réclame un milliard de dollars à Nissan

« Réglement de comptes »: Carlos Ghosn réclame un milliard de dollars à Nissan

Une affaire assez minable que cette affaire CarlosVGhosn hier adulé en France et au plan international pour avoir redressé le groupe Renault et Nissan. Ensuite arrêté au Japon pour des motifs économiques et politiques. Puis couché à terre et vilipendé par les mêmes qui l’encensaien t hier. La conséquence surtout d’une opposition entre la France et le Japon pour la maîtrise de Nissan. L’ancien chef d’entreprise accuse Nissan, ainsi que deux autres sociétés et 12 personnes, nommées dans la plainte dont Reuters a pu consulter une copie, de diffamation, calomnie et fabrication de preuves matérielles. Nissan n’a pas fait de commentaire dans l’immédiat.

Evasion. Arrêté au Japon fin 2018, Carlos Ghosn a fui de Tokyo à la fin de l’année suivante, où il était assigné à résidence en attendant son procès pour malversations financières, pour rejoindre le Liban. Une évasion afin d’échapper, a-t-il dit, à un système judiciaire « partial ».

Cette annonce judiciaire intervient alors que Nissan a indiqué vendredi dernier que son directeur des opérations, Ashwani Gupta, va quitter son poste le 27 juin. Il avait rejoint la direction du constructeur japonais fin 2019, alors que le partenaire de Renault tentait de fermer le chapitre tumultueux lié à l’arrestation et au limogeage de Carlos Ghosn.

Affaire Ghosn : Rachida Dati mise en examen pour une fausse rémunération de 900 000 €

Affaire Ghosn : Rachida Dati mise en examen pour une fausse rémunération de 900 000 €

Rachida Dati a été mise en examen le 22 juillet pour «corruption passive» et «recel d’abus de pouvoir» dans l’enquête sur ses prestations de conseil auprès de l’ex-PDG de l’alliance Renault-Nissan Carlos Ghosn, a indiqué mardi le parquet national financier Rachida Dati, qui nie toute irrégularité, aurait touché  de Renault 900.000 euros d’honoraires en tant qu’avocate entre 2010 et 2012 alors qu’elle était à l’époque aussi députée européenne.

La justice cherche notamment à savoir si les revenus de Rachida Dati correspondent à des activités déterminées ou s’il s’agissait d’un emploi de complaisance ayant pu aussi  masquer des activités de lobbying, interdites pour les députés européens.

Comment Nissan a organisé la chute de Carlos Ghosn victime d’un complot au Japon

Comment Nissan a organisé la chute de Carlos Ghosn victime d’un complot au Japon

A l’occasion du procès de l’ancien cadre de Nissan, Greg Kelly il a été révélé qu’un véritable complot a été organisé contre Carlos Ghon pour le débarquer. Un complot sans doute organisé avec la complicité du Japon qui souhaitait nationaliser l’entreprise. Dans l’opération complotiste ,  il a même été envisagé une mise «mise sous tutelle pour incapacité mentale». Pas. Un processus précis avec été prévu et il a été en grande partie réalisée avec l’arrestation de Carlos Ghosn lors de son arrivée un avion au Japon.

Rachida Dati impliquée pour une somme de 900 000 € reçus de Carlos Ghosn

Rachida Dati impliquée pour une somme de 900 000 € reçus de Carlos Ghosn

Rachida Dati, visée par une plainte aurait touché 900.000 euros d’honoraires en tant qu’avocate entre 2010 et 2012. Alain Bauer aurait quant à lui touché un million d’euros entre 2012 et 2016 pour des activités de consultant. Une enquête préliminaire avait été auparavant ouverte dans cette affaire par le PNF, après une plainte déposée le 17 avril 2019 par une actionnaire de Renault. Cette plainte visait Rachida Dati, Alain Bauer, mais aussi Carlos Ghosn et son épouse.

L’avocat de la plaignante, Me Jean-Paul Baduel, avait alors fait état de «soupçons» sur «l’usage inconsidéré des fonds de Renault» par son ancien PDG. «Les contrats sont douteux de par leurs montants, effectués au profit d’une filiale n’ayant aucune salarié», avait-il assuré. La question est évidemment de savoir quelles sont les preuves de la collaboration réelle–autre que verbale– de Rachida Dati avec le groupe Renault.

Carlos Ghosn : l’ONU déclare la détention arbitraire

Carlos Ghosn : l’ONU  déclare la détention arbitraire

L’ancien patron du groupe Renault remporte une victoire certes de symbolique mais moralement importante car l’ONU a reconnu que sa détention et son arrestation n’étaient pas conformes au droit universel.

Carlos Ghosn va évidemment s’appuyer sur cette appréciation de l’ONU pour politiser l’action juridique en cours au Japon. Une politisation évidente puisqu’il y a eu collusion entre le ministère de la justice, le premier ministre et certains dirigeants japonais du groupe. Ces derniers voulaient depuis longtemps éjecter Carlos Ghosn de Nissan tout comme le gouvernement qui souhaitait rejaponiser  la marque. Le groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire a  donc jugé que l’arrestation de l’ancien patron de Nissan et Renault il y a tout juste deux ans, le 19 novembre 2018, avait été arbitraire.

 Le groupe de travails de l’ONU déclare : « les articles 9, 10 et 11 de la déclaration universelle des droits de l’homme et les articles 9, 10 et 14 du pacte international relatif aux droits civils et politiques ». Il note que les conditions de mise en liberté sous caution imposées à Carlos Ghosn « semblent avoir été exceptionnellement strictes, en particulier l’interdiction, pendant la deuxième période de mise en liberté sous caution, de tout contact avec son épouse, autrement que par l’intermédiaire de ses avocats, sans autorisation préalable du tribunal et pour une durée indéterminée ».

Une mise en cause du système judiciaire japonais qui n’a pas été appréciée  par le gouvernement d’autant que le groupe de l’ONU considère légitime une indemnisation de Carlos Ghosn Cette opinion est « totalement inacceptable et n’est pas juridiquement contraignante », a réagi le gouvernement japonais,

Japon : procès surréaliste de Ghosn

Japon : procès surréaliste de Ghosn 

 

Le procès contre Ghosn vient d’être engagé au Japon et d’une certaine manière il présente un aspect assez surréaliste puisqu’on rend responsable l’intéressé de toutes les mauvaises gestions de Nissan. Il faut prendre en compte que la direction de l’entreprise était aussi assurée par des Japonais.

Justement des japonais  qui souhaitaient prendre la place de Ghosn et qui ont dénoncé leur propre patron. La suite a démontré que ces dirigeants japonais étaient aussi coupables de mauvaise gestion et même de détournement de fonds.

La vérité c’est que ce procès est à la fois économique mais aussi surtout politique. C’est le point final de cette opération de rejaponisation d’une marque en perdition, ensuite sauvée  par Ghosn et enfin reprise en main par le nationalisme japonais .Dans cette affaire, la collusion entre certains dirigeants japonais de Nissan, entre la justice japonaise et le gouvernement était évidente.

 

Depuis ,  le Japon a bien pris conscience que se séparer définitivement de Renault serait une erreur stratégique. D’où une normalisation en cours des relations dans l’intérêt des deux sociétés.

Reste qu’il faut continuer le théâtre politique et faire porter sur le dos d’un seul homme tous les revers de l’entreprise en oubliant évidemment que Nissan serait mort depuis longtemps si Ghosn  n’avait pas réussi le spectaculaire redressement de l’entreprise

Que dire de la position de la France dans cette lamentable affaire sinon qu’elle n’a pas fait preuve d’un grand courage et pour être clair qu’elle a même abandonné Ghosn. Un règlement de comptes qui ne date pas d’aujourd’hui entre Macon et Ghosn.

Nissan: le procès japonais de Carlos Ghosn ou de la France ?

Nissan: le procès japonais de Carlos Ghosn ou de la France ?

 

 

Greg Kelly, l’ancien homme à tout faire Carlos Ghosn chez Nissan, sera donc le bouc émissaire d’un procès concernant surtout  son ancien patron, accusé de détournement de fonds. Un procès exceptionnel sur deux mois qui aura un grand retentissement au Japon et qui en toile de fond visera autant la France que les relations entre Renault et Nissan.

Sur fond de nationalisme, la crise entre Nissan et Renault à éclaté d’autant plus que les résultats de Nissan étaient catastrophiques. En réalité, le Japon a été très satisfait du redressement de Nissan par Carlos Ghosn au point d’ailleurs que l’intéressé est presque devenu un héros national. E

nsuite avec précisément cette montée du nationalisme japonais, la direction de Nissan appuyée par le gouvernement n’a cessé de torpiller l’alliance avec un objectif d’indépendance de Nissan par rapport à Renault. Bilan de toute opération, un résultat catastrophique sur le plan économique et financier.

Après réflexion, le Japon a compris récemment que l’alliance Nissan Renault était sans doute le meilleur compromis dans un secteur automobile très concurrentiel par ailleurs affronté à une crise sans précédent non seulement dû à la crise sanitaire mais aussi aux nouvelles exigences environnementales. Un procès donc aussi à vocation interne pour nourrir et entretenir le sentiment nationaliste toujours très fort au Japon. Un procès aussi qui va occuper l’actualité pendant des mois également de mettre un voile pudique sur une économie qui comme dans la plupart des pays est dans une est dans une situation particulièrement délicate.

Greg Kelly est accusé, ainsi que son ancien employeur Nissan, d’avoir conspiré pour dissimuler pendant près d’une décennie 9 milliards de yens (71,6 millions d’euros) de rémunération à verser à Carlos Ghosn. Dans ce procès on oubliera sans doute que l’ancien directeur principal procureur de Ghosn aujourd’hui mis à l’écart à lui aussi été coupable de malversations et de manœuvres délictuelles.

De toute manière ce procès se fera sans Carlos gone puisque l’extradition n’est pas possible entre le Liban et le Japon. Il y a fort à parier qu’on jugera aussi la France derrière Ghosn et Renault. Un procès assez lamentable qui vise  surtout à renforcer encore le nationalisme japonais pour masquer les erreurs de la direction japonaise de Nissan et la dégradation socio-économique du pays.

la France m’a abandonné » (Carlos Ghosn )

la France m’a abandonné » (Carlos Ghosn )

L’ ancien PDG de Renault accuse les pouvoirs publics français de l’avoir abandonné dans l’affaire Nissan au Japon. La déclaration peut paraître excessive chez quelqu’un qui finalement a réussi grâce à son influence et à son argent à échapper au piège infernal conduit non seulement par Nissan mais aussi par le gouvernement japonais. De toute évidence, Carlos Ghosn  n’est pas un saint, il a sans doute un peu abusé des largesses des entreprises qu’il dirigeait. Ceci étant  s’il fallait mettre en prison tous les dirigeants qui ont un peu trop confondu  leur portefeuille avec la trésorerie de leur entreprise, il faudrait sans doute lancer un immense plan de construction de prisons spécifiques.

Carlos Ghosn  a sans doute été beaucoup trop gourmand. Ce n’est toutefois pas ce motif qu’il est tombé mais d’abord en raison des querelles intestines notamment chez Nissan. Il y avait d’abord des questions de jalousie personnelle de certains dirigeant japonais de Nissan. Mais tout cela s’est déroulé sur fond de rejaponisation n de l’économie nipponne. Avec le soutien en particulier d’un premier ministre très nationaliste. En fait,  on a reproché à Carlos Ghosn  de continuer de diriger une entreprise au motif qu’il l’avait sauvée. En clair le Japon voulait récupérer Nissan assaini et se détacher de Renault.

Il est vrai que la France n’a pas manifesté un grand enthousiasme pour défendre Carlos Ghosn . Pour dire vrai elle l’a complètement laissé tomber. Il faut voir derrière cette affaire la haine récurrente de Macon vis-à-vis d’un chef d’entreprise un peu trop puissant, un peu trop efficace aussi il faut bien dire un peu trop gourmand. Sur le plan stratégique Carlos Ghosn  a aussi fait des erreurs comme d’autres d’ailleurs dans cette industrie en pleine mutation.

On ne devrait cependant pas oublier que Carlos zone a d’abord réussi à sauver Renault menacé de disparition. Ensuite qu’il a sauvé Nissan puis qu’il a été capable de créer l’un des premiers groupes mondiaux d’automobiles. Il a commis sans doute des erreurs stratégiques par exemple sur le problème des perspectives de la voiture électrique voire sur d’autres aspects. Tout cela ne justifiait sans doute pas que la France abandonne à ce point Carlos Ghosn .

Encore une fois c’est loin d’être un saint mais c’est un patron qui a fait la preuve de son efficacité même si son tempérament est souvent assez insupportable . ? Dans un entretien accordé à la chaîne Al Arabiya, l’homme d’affaires s’en prend à l’État français, estimant avoir été «abandonné» par les pouvoirs publics. «Le gouvernement français m’a aidé de la même manière qu’ils aideraient n’importe quel citoyen, sans plus», a-t-il jugé.

«Ils m’ont soutenu brièvement, puis ils m’ont abandonné en novembre», a regretté l’homme d’affaires, qui estime ne pas avoir obtenu de traitement de faveur, malgré son rôle d’ancien PDG et sa contribution «majeure» à l’économie française. «Ils m’ont soutenu le premier mois. Je pense que ce soutien aurait dû être meilleur. Un officiel m’a dit que s’il avait été président de la République, il m’aurait fait sortir en 24h. L’ambassadeur américain au Japon a dit à son homologue français que si j’avais été président d’une entreprise américaine, j’aurais été dehors en 24h», s’est-il insurgé.

«lls m’ont traité encore moins bien qu’un citoyen français lambda. C’est un point négatif que je retiens à l’encontre de la France», a-t-il ajouté, considérant que le Liban était le «seul gouvernement à ses côtés» durant ces moments difficiles. «La seule personne qui est venue me rendre visite au Japon était l’ancien président Nicolas Sarkozy, qui m’a rencontré une demi-heure à l’ambassade de France au Japon lorsqu’il représentait Emmanuel Macron à la cérémonie organisée pour le nouvel empereur japonais», s’est souvenu l’ex-PDG de Renault.

Aujourd’hui, Carlos Ghosn explique avoir été lâché par une grande partie de son entourage : «tous ceux autour de moi voulaient mon bonheur. 98% de ces personnes ne me parlent plus, mais 2 à 3% me sont restées loyales. Et, bien entendu, je récompenserai leur loyauté. Ma chute m’a montré qui sont les personnes loyales sur qui je peux compter», a-t-il déclaré. Il a promis de revenir sur les «fausses» accusations portées par les autorités japonaises «dans un livre qui sera publié avant la fin de l’année». Ce dernier devrait contenir des «documents et des témoins» pour appuyer ses déclarations. L’affaire est donc plus complexe qu’il n’y paraît que ce mail des enjeux de stratégie économique et technologique, des enjeux politiques et les rapports exécrables entre Macon et Carlos gone.

 

Ghosn: information judiciaire en France pour enfoncer encore davantage Renault

Ghosn: information judiciaire en France pour enfoncer encore davantage Renault

 

 

On peut se demander si le gouvernement et sa justice sont réellement conscients des dangers qui menacent Renault. Ce groupe qui a réussi sous la houlette de Ghosn à devenir le premier acteur mondial connaît une crise qui pourrait bien le faire éclater. Preuve, le déclassement récent de sa note financière, aussi les énormes déficits enregistrés et les milliards de dévalorisations boursières de l’entreprise. Rien n’est réglé au sein de Renault quant à ses liens avec Nissan et Mitsubishi. Nissan qui est à l’origine de l’affaire Ghosn . L’objectif était clairement d’éjecter Carlos Ghosn et la France de Nissan. Par son immobilisme diplomatique coupable, la France a largement contribué à enfoncer Carlos Ghosn et en même temps Renault. Pire maintenant la France lance une information judiciaire qui viendra encore conforter Nissan dans ses velléités d’obtenir une certaine autonomie vis-à-vis de Renault voire même son indépendance. Encore une fois, Carlos Ghosn n’est pas un saint;  comme beaucoup de grands patrons,  il a confondu son portefeuille avec la trésorerie de son entreprise. Son autoritarisme et son orgueil en parfois dépassé les bornes. Pour autant,  Carlos Ghosn était un très grand patron qui d’abord a sauvé Renault, ensuite à sauvé Nissan pour enfin constituer le plus grand groupe d’automobiles. Dans cette affaire, l’attitude du gouvernement et de Macron en particulier aura été assez lamentable. Un véritable fiasco politique et économique qui se poursuit avec cette enquête qui intervient vraiment au mauvais moment. La moindre des choses aurait été d’attendre l’évolution du dossier judiciaire au Japon avant nous-mêmes de nous infliger une punition inutile. L’urgence maintenant est de sauver Renault et rapidement et non de plonger l’entreprise dans une crise encore plus profonde.

Un an après l’ouverture d’une enquête préliminaire, plusieurs juges d’instruction sont désormais chargés de prendre le relais des investigations, a précisé le parquet de Nanterre (Hauts-de-Seine) dans un communiqué, confirmant des informations de Reuters.

“Le 12 février 2020, le procureur de la République de Nanterre a ouvert une information judiciaire contre X pour abus de biens sociaux, abus de biens sociaux aggravés, abus de confiance aggravés, recel de ces infractions, faux et usage, blanchiment aggravé d’abus de biens sociaux et d’abus de confiance aggravés, faits commis entre 2009 et 2020”, peut-on lire dans le document.

A l’intérieur même de Renault Carlos Ghosn compte quelques amis qui ont contribué a déstabiliser le groupe. En effet Renault ( qui ?) avait alerté la justice française l’an dernier après avoir découvert l’existence de paiements suspects entre 2011 et 2016 à un partenaire commercial de Renault-Nissan à Oman. Curieux qu’on n’ait rien dit quand Ghosn dirigeait e groupe !

L’ancien dirigeant, qui conteste les accusations portées à son encontre, affirme être victime d’un complot en raison de ses projets pour l’alliance automobile franco-japonaise.

Dans son communiqué, le parquet de Nanterre explique que les investigations menées dans le cadre de l’enquête préliminaire ont été étayées par des signalements des commissaires aux comptes de Renault et de Tracfin, organisme de Bercy chargé de la lutte contre le blanchiment et la fraude, ainsi que par la communication de rapports d’audits internes.

La désignation de juges d’instruction permettra de poursuivre ces investigations, “en particulier à l’étranger”, ajoute le parquet de Nanterre dans son communiqué.

Ghosn: information judiciaire en France pour enfoncer encore davantage Renault

Ghosn: information judiciaire en France pour enfoncer encore davantage Renault

 

 

On peut se demander si le gouvernement et sa justice sont réellement conscients des dangers qui menacent Renault. Ce groupe qui a réussi sous la houlette de Ghosn à devenir le premier acteur mondial connaît une crise qui pourrait bien le faire éclater. Preuve, le déclassement récent de sa note financière, aussi les énormes déficits enregistrés et les milliards de dévalorisations boursières de l’entreprise. Rien n’est réglé au sein de Renault quant à ses liens avec Nissan et Mitsubishi. Nissan qui est à l’origine de l’affaire Ghosn . L’objectif était clairement d’éjecter Carlos Ghosn et la France de Nissan. Par son immobilisme diplomatique coupable, la France a largement contribué à enfoncer Carlos Ghosn et en même temps Renault. Pire maintenant la France lance une information judiciaire qui viendra encore conforter Nissan dans ses velléités d’obtenir une certaine autonomie vis-à-vis de Renault voire même son indépendance. Encore une fois, Carlos Ghosn n’est pas un saint;  comme beaucoup de grands patrons,  il a confondu son portefeuille avec la trésorerie de son entreprise. Son autoritarisme et son orgueil en parfois dépassé les bornes. Pour autant,  Carlos Ghosn était un très grand patron qui d’abord a sauvé Renault, ensuite à sauvé Nissan pour enfin constituer le plus grand groupe d’automobiles. Dans cette affaire, l’attitude du gouvernement et de Macron en particulier aura été assez lamentable. Un véritable fiasco politique et économique qui se poursuit avec cette enquête qui intervient vraiment au mauvais moment. La moindre des choses aurait été d’attendre l’évolution du dossier judiciaire au Japon avant nous-mêmes de nous infliger une punition inutile. L’urgence maintenant est de sauver Renault et rapidement et non de plonger l’entreprise dans une crise encore plus profonde.

Un an après l’ouverture d’une enquête préliminaire, plusieurs juges d’instruction sont désormais chargés de prendre le relais des investigations, a précisé le parquet de Nanterre (Hauts-de-Seine) dans un communiqué, confirmant des informations de Reuters.

“Le 12 février 2020, le procureur de la République de Nanterre a ouvert une information judiciaire contre X pour abus de biens sociaux, abus de biens sociaux aggravés, abus de confiance aggravés, recel de ces infractions, faux et usage, blanchiment aggravé d’abus de biens sociaux et d’abus de confiance aggravés, faits commis entre 2009 et 2020”, peut-on lire dans le document.

A l’intérieur même de Renault Carlos Ghosn compte quelques amis qui ont contribué a déstabiliser le groupe. En effet Renault ( qui ?) avait alerté la justice française l’an dernier après avoir découvert l’existence de paiements suspects entre 2011 et 2016 à un partenaire commercial de Renault-Nissan à Oman. Curieux qu’on n’ait rien dit quand Ghosn dirigeait e groupe !

L’ancien dirigeant, qui conteste les accusations portées à son encontre, affirme être victime d’un complot en raison de ses projets pour l’alliance automobile franco-japonaise.

Dans son communiqué, le parquet de Nanterre explique que les investigations menées dans le cadre de l’enquête préliminaire ont été étayées par des signalements des commissaires aux comptes de Renault et de Tracfin, organisme de Bercy chargé de la lutte contre le blanchiment et la fraude, ainsi que par la communication de rapports d’audits internes.

La désignation de juges d’instruction permettra de poursuivre ces investigations, “en particulier à l’étranger”, ajoute le parquet de Nanterre dans son communiqué.

 

En plombant Carlos Ghosn, la France a plombé Renault

En plombant Carlos Ghosn, la France a plombé Renault

On sait que Carlos Ghosn  est brutalement passé du statut de star à celui de pestiféré, de victime expiatoire de ces représentants insatiables des grandes entreprises internationales. Pourtant force est de constater que depuis le début de l’affaire la situation du groupe Renault n’a fait que se dégrader, Renault  perdant au passage des milliards tant en matière de résultats qu’en matière de capitalisation. La France ne peut s’exonérer de responsabilité dans cette affaire car elle a clairement lâché  l’intéressé pris dans les mailles  inextricables du filet de la justice japonaise. La France n’a rien fait pour le sortir de là;  elle a plutôt contribué l’enfoncer . Pour preuve, même des accusations parallèles conduites en France, vraiment à un mauvais moment.

Les pertes ont commencé surtout chez Nissan qui depuis des mois ne cessait de contester l’autorité de Carlos Ghosn et même la présence de la France dans la société. Pourtant cette entreprise menacée de disparition avait été sauvée par le groupe Renault et Carlos Ghosn. Encore une foi,s il n’est pas question de défendre cet appétit invraisemblable de certains chefs d’entreprise qui confondent la trésorerie de leur société avec leur portefeuille personnel. Ceci étant,  Carlos Ghosn n’est pas le premier à avoir trouvé des biais  pour contourner les dispositions salariales et fiscales. On ne peut approuver non plus cet orgueil et cette attitude monarchique de Carlos Ghosn.

On ne peut cependant contester que Carlos Ghosn a d’abord sauvé Renault entreprise également menacée de disparition à un moment. Ensuite qu’il a sauvé Nissan puis progressivement réussi à créer le premier groupe automobile mondial. Le déclin du groupe Renault a éclaté au moment de l’affaire Carlos Ghosn, emprisonné brutalement au Japon. Du coup,  les investisseurs ont commencé à douter de la cohérence et de la pérennité d’un groupe complètement déstabilisé, sans vrai patron en plus que la France abandonnait au plan diplomatique. Une erreur fondamentale évidemment mais qui est à relier malheureusement aux relations détestables que Macron entretenait- depuis qu’il était ministre des finances sous Hollande- avec Carlos Ghosn.

On sait que Macron ne se caractérise pas par une grande capacité de clairvoyance et de compassion. En fait en abandonnant Carlos Ghosn , il a réglé ses comptes avec l’intéressé. En même temps, il a contribué à enfoncer Renault. Aujourd’hui le groupe s’interroge pour savoir s’il ne doit pas fermer des usines. Un bel exemple de gestion politique et économique.

Eviction de Carlos Ghosn: un article prémonitoire du 14 juin 2017

Eviction de Carlos Ghosn: un article prémonitoire du 14 juin 2017

 

 

Rappel d’un article prémonitoire de ce site en date du 14 juin 2017 qui peut expliquer la mise à l’écart de Carlos Ghosn.

 

gros conflit à prévoir avec Carlos Ghosn

« Le gouvernement précédent et en particulier Emmanuel Macron s’était opposé à l’augmentation de rémunération du patron de Renault Nissan. Un nouveau conflit encore plus important pourrait naitre  avec le montage financier qui va permettre de faire croire encore davantage les bonus des dirigeants du groupe Renault. Cela d’autant plus qu’il s’agit d’un montage financier très sulfureux créé aux Pays-Bas les précisément pour contourner la législation actuelle. D’une certaine manière, Carlos Ghosn, certes très brillant dirigeant mais un peu entêté, joue avec le feu. À ce petit jeu le gouvernement pourrait rechercher des moyens de le pousser vers la sortie. D’ores et déjà on envisage de lui coller un adjoint en vue de préparer un éventuel départ.  Les banquiers de l’alliance Renault-Nissan ont en effet élaboré un projet permettant de verser des millions d’euros de bonus annuels supplémentaires au PDG Carlos Ghosn et à d’autres dirigeants via une société de service créée spécialement pour l’occasion, selon des documents vus par Reuters. La proposition préliminaire prévoit que Renault, Nissan et maintenant aussi Mitsubishi versent à la société enregistrée aux Pays-Bas une portion des nouvelles synergies dégagées grâce à l’alliance. Celles-ci devraient atteindre 5,5 milliards d’euros l’an prochain, un nouveau record après 4,3 milliards en 2016. Les fonds transférés sous la forme de bonus en numéraire et en titres serviraient à « encourager les dirigeants à poursuivre les opportunités de synergies », selon une présentation d’Ardea Partners, société de banque d’investissement conseillant Carlos Ghosn sur les questions d’intégration accrue de l’alliance. Catherine Loubier, porte-parole de l’alliance, a déclaré : « Cet article n’est pas basé sur une information fournie par l’alliance ou les entreprises qui en sont membres, et aucune décision de cette sorte n’a été prise. » L’Etat français, principal actionnaire de Renault, s’oppose régulièrement au PDG Carlos Ghosn sur sa rémunération. A l’assemblée générale de 2016, le PDG a sauvé sa rémunération de 7,2 millions d’euros malgré un vote sanction des actionnaires, dont l’Etat. En ajoutant le salaire versé par Nissan, la rémunération de Carlos Ghosn atteint 15,6 millions d’euros, faisant de lui le troisième patron le mieux payé des dirigeants du CAC 40. Les actionnaires de Renault auront à nouveau l’occasion de se prononcer sur la rémunération du PDG cette semaine lors de l’assemblée générale annuelle du groupe. Le « say on pay » reste consultatif sur le montant de rémunération de l’exercice écoulé, mais devient contraignant sur la politique de rémunération à venir. L’Etat et Carlos Ghosn se sont également affrontés en 2015 sur la question des droits de vote doubles. En février, le PDG de Renault-Nissan a déclaré que son principal actionnaire, qui détient actuellement près de 20% du capital, ne laisserait pas les deux partenaires de l’alliance aller jusqu’à une fusion. Le projet de bonus de l’alliance vise à encourager Renault et son partenaire japonais, dont il détient 44%, à opérer davantage comme une seule et même entité sans aller jusqu’à modifier la structure capitalistique. Il aboutirait à créer une nouvelle strate de rémunération des dirigeants qui échapperait à la supervision des actionnaires. Elle viendrait s’ajouter aux systèmes de bonus existants chez Renault, Nissan et Mitsubishi, dont Nissan a pris l’an dernier une participation de contrôle de 34%.

Carlos Ghosn, un sale type mais un exceptionnel chef d’entreprise

Carlos Ghosn, un sale type mais un exceptionnel chef d’entreprise

 

 

 

Carlos Ghosn n’inspire pas forcément la sympathie du fait en particulier de son accoutumance à la drogue de l’argent (mais il n’est cependant pas rémunéré davantage que ses collègues américains) , il est aussi peu apprécié pour ses méthodes monarchiques. Pour autant , c’est un patron exceptionnel dont il existe peu d’exemplaires dans le monde. Il a certes un peu trop confondu son portefeuille avec l’argent de l’entreprise mais sa gestion a permis de créer l’un des plus grands groupes automobiles du monde, cela en partant d’entreprises moribondes. Il a aussi eu le génie d’imposer sur le marché la voiture la moins chère et la plus fiable avec la Sandero.  Il est clair que les grands médias en pleine déconfiture économique se contentent d’aborder la plupart des questions de manière très superficielle, c’est le cas pour cette affaire Renault Nissan et la fuite de Carlos Ghosn du Japon. La plupart de ces grands médias veulent savoir Carlos Ghosn s’est enfui dans une malle ou autrement. Ce qui est certain, c’est qu’effectivement il s’est fait la malle et peu importe la manière. Là n’est pas le sujet. L’affaire est celle d’un pays, le Japon, qui a voulu empêcher un rapprochement plus significatif avec Renault et même qui a tenté de ce réapproprier Nissan après le redressement spectaculaire opéré par Carlos Ghosn.

 

Carlos Ghosn comme nombre  d’autres patrons a pioché dans la caisse de l’entreprise ( rémunérations excessives, des stock-options et des retraites chapeaux avec des montages juridiques ad hoc en plus pour éviter la fiscalité). Reste que Carlos Ghosn a démontré qu’il était un exceptionnel patron, qu’on lui doit le redressement de Renault en quasi faillite, le redressement de Nissan et la constitution d’un des premiers groupes automobiles mondiales.

 

Aujourd’hui, le groupe Renault est particulièrement fragilisé notamment du fait de l’attitude nationaliste et même confiscatoire du japon . Curieux pour un pays dont l’économie a surtout reposé longtemps sur sa capacité d’exportation mais qui refuse les règles juridiques et financières internationales. Le bilan de cette affaire Carlos Ghosn sur le plan économique est catastrophique. Ce qu’a indiqué Carlos Ghosn dans sa récente confession en conférence de presse : La valorisation de Nissan depuis mon arrestation a baissé de plus de 10 milliards de dollars. Ils ont perdu plus de 40 millions de dollars par jour pendant cette période », a-t-il dit aux journalistes.

« C’est pas mieux pour Renault, parce que la valorisation de Renault a baissé, depuis mon arrestation, de plus de 5 milliards d’euros, ce qui signifie 20 millions d’euros par jour », a-t-il ajouté. Au sujet de l’alliance Renault-Nissan, Carlos Ghosn a affirmé qu’elle n’existait plus.

 

« Il n’y a plus d’alliance. L’alliance a raté l’immanquable avec Fiat Chrysler. C’est incroyable, ils se sont alliés à PSA. Comment peut-on rater une occasion énorme de devenir un acteur dominant de son secteur ? »

 

Carlos Ghosn: « un complot pour empêcher la fusion Renault Nissan »

Carlos  Ghosn: « un complot pour empêcher la fusion Renault Nissan »

 

Même si Carlos Ghosn  a pioché dans la caisse de Renault de manière excessive , reste qu’il demeure un patron assez exceptionnel et que le vrai motif de son arrestation au Japon était une plus grande  fusion entre Renault et Nissan. L’argumentation de Carlos Ghosn es totalement fondée. Le pouvoir politique japonais bien content que Carlos Ghosn  ait redressé Nissan en situation de quasi faillite avait pour ambition de rejaponiser  l’entreprise pour éviter à tout prix sa dilution dans un super groupe Renault. Le pire c’est que la France est également complice dans cette affaire qu’elle aussi -notamment Macron o lorsqu’il était ministre de François Hollande’ s ‘est  s’opposée aussi à la recomposition capitalistique de Renault. Notons d’ailleurs l’indécente timidité de la France à défendre Carlos Ghosn. Ce qui est reproché à Carlos Ghosn est sans doute condamnable mais il a fait ce que font la plupart des grands patrons à savoir s’attribuer des rémunérations excessives y compris contre l’avis des jeux assemblés générales de leur entreprise, des paquets de stock-options et des retraites chapeaux. Carlos Ghosn a poussé le bouchon  un peu loin mais l’enjeu n’est pas la. Le véritable enjeu c’est l’avenir du groupe Renault dont à juste titre Carlos Ghosn  pense désormais qu’il est menacé. Carlos Ghosn s’est donc livré mercredi à un réquisitoire contre la justice japonaise, affirmant que les accusations portées contre lui étaient fausses et que les conditions dans lesquelles il avait été détenu puis assigné à résidence au Japon visaient à le “briser”.

L’ancien patron de Renault et de Nissan, qui s’est spectaculairement soustrait à son assignation à résidence au Japon pour se réfugier au Liban dans les tout derniers jours de l’année dernière, a ajouté avoir été victime d’un complot associant des cadres dirigeants de Nissan et les procureurs de Tokyo pour se débarrasser de lui. Une erreur stratégique fondamentale pour l’ancien président Renault

La valorisation de Nissan depuis mon arrestation a baissé de plus de 10 milliards de dollars. Ils ont perdu plus de 40 millions de dollars par jour pendant cette période », a-t-il dit aux journalistes.

« C’est pas mieux pour Renault, parce que la valorisation de Renault a baissé, depuis mon arrestation, de plus de 5 milliards d’euros, ce qui signifie 20 millions d’euros par jour », a-t-il ajouté.

Au sujet de l’alliance Renault-Nissan, Carlos Ghosn a affirmé qu’elle n’existait plus.

« Il n’y a plus d’alliance. L’alliance a raté l’immanquable avec Fiat Chrysler. C’est incroyable, ils se sont alliés à PSA. Comment peut-on rater une occasion énorme de devenir un acteur dominant de son secteur ? »

 

L’affaire Ghosn : Amélie de Montchalin (LREM) manque encore une occasion de se taire !

L’affaire Ghosn :  Amélie de Montchalin (LREM) manque encore une occasion de se taire !

On peut légitimement demander se demander ce qui a  pris la jeune Amélie de Montchalin de s’exprimer de façon particulièrement inopportune à propos de l’affaire Ghosn. Elle a en effet déclaré  « Il n’y a pas d’affaire en France, ce n’est pas une affaire française. On est sur un sujet qui, aujourd’hui, concerne le Liban et le Japon », . Première observation, ce dossier ne relève pas de sa compétence puisqu’elle est secrétaire d’État aux affaires européennes. À moins que la géographie ait récemment évolué, le Japon demeure assez loin de la problématique européenne.

 

Sur le fond, sa déclaration est particulièrement malhabile. La France est forcément concernée d’abord parce que l’enjeu économique essentiel concernait les rapports entre Nissan et Renault. Nissan voulant rejaponiser son entreprise tandis que  l’ancien PDG voulait effectuer une opération capitalistique hypothéquant l’indépendance de Nissan. Dans cette affaire, au Japon comme en France on a détourné l’objet du conflit en accusant, sans doute à juste titre, le PDG d’avoir abusé des fonds du groupe. Notons cependant que s’il fallait mettre en prison tous les grands patrons qui abusent de leur société avec des rémunérations injustifiées, des stock-options démesurés et des retraites chapeaux, il faudrait sans doute construire de nouveaux établissements pénitentiaires. Le ministre de l’économie, lui ,dans cette affaire s’est montré beaucoup plus prudent et pour cause car la France a aussi évidemment une responsabilité dans l’arrestation de Ghosn ; arrestation qu’elle a laissé  faire pour éjecter un PDG un peu trop puissant, un peu trop indépendant.

 

Prudent, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire n’a souhaité faire  »aucun commentaire particulier sur une affaire de justice ». »Ce qui m’importe, c’est l’avenir de Renault et de faire en sorte que Renault, qui est une magnifique entreprise française, se porte bien, investisse dans les nouvelles technologies et reste le champion industriel automobile mondial qu’il est aujourd’hui », a-t-il affirmé aux journalistes lors d’une visite aux commerçants parisiens. Aujourd’hui âgé de 65 ans, le Franco-libano-brésilien avait été arrêté en novembre 2018 au Japon puis inculpé pour diverses malversations financières présumées.

L’ex-patron de Renault-Nissan a affirmé jeudi avoir organisé « seul » sa fuite rocambolesque au Liban, où il vit librement malgré une demande d’arrestation relayée par Interpol. La jeune secrétaire d’État aux affaires européennes Amélie de Montchalin a aussi oublié les poursuites judiciaires actuellement en cours en France contre Carlos Ghosn.

Carlos Ghosn fait en effet l’objet de plusieurs procédures judiciaires en France. Une enquête préliminaire a été ouverte en mars 2019, qui s’intéresse à deux soirées organisées au château de Versailles en échange d’une convention de mécénat entre le constructeur automobile Renault et l’établissement qui gère le château. Une information judiciaire pour « abus de biens sociaux » et « corruption » a aussi été ouverte en France par le parquet national financier concernant des contrats de conseil conclus par la filiale néerlandaise de l’alliance Renault-Nissan, RNBV.

 

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