Archive pour le Tag 'geste'

Rugby Toulouse-Pau : encore un geste décisif de Dupont

Rugby Toulouse-Pau  : encore un geste décisif de Dupont

Encore un geste Exceptionnel et décisif de Superdupont qui a fait alors mine de s’engouffrer dans la défense avant d’adresser une sublime passe chistera dans le dos à son talonneur, Guillaume Cramont, qui aplatit sur la ligne. Un essai transformé par Kinghorn pour faire le break, 7 à 20.

Guerre Ukraine : les russes en recul mais la crainte d’un geste désespéré de Poutine

Guerre Ukraine : les russes en recul mais la crainte d’un geste désespéré de Poutine

 

 

Poutine accumule les échecs. D’abord il n’a pas réussi son pari de s’emparer en quelques jours de la totalité de l’Ukraine. Pire aujourd’hui les forces russes ont plutôt tendance à reculer sous la pression ukrainienne. Le risque évidemment c’est un geste désespéré de Poutine pour sauver sa place et son régime. Politiquement son opération constitue un échec retentissant puisque non seulement il n’a pas soumis la totalité de l’Ukraine mais qu’en plus il y a désormais un renforcement et une recomposition de l’OTAN avec les prochaines adhésions de la Finlande et de la Suède. Sans parler de la misère sociale qui s’installe en Russie où on commence à manquer de tout et avec une inflation de 20 à 30 %.. Or, depuis le début de la guerre, les forces militaires russesse réduisent comme une peau de chagrin. En quatre-vingt jours, elles sont d’abord passées de 600 km à un peu moins de 200 pour atteindre aujourd’hui à peine 30, autour de la ville de Sievierodonetsk.

On voit mal comment pourrait se terminer cette guerre dans le cadre d’un compromis. Politiquement, Poutine ne peut pas se permettre une défaite ; inversement les ukrainiens n’accepteront pas facilement de lâcher certaines provinces russophones de l’Est. On risque de s’installer dans une situation de longue guerre notamment près du Dombass avec aussi des manœuvres russes pour déstabiliser dans le monde certain pays en mal de démocratie notamment en Afrique voire au Moyen -orient.  Mais on ne peut non plus exclure le pire avec la menace nucléaire.

 

Guerre Ukraine : la crainte d’un geste désespéré de Poutine

Guerre Ukraine :  la crainte d’un geste désespéré de Poutine

 

 

Poutine accumule les échecs. D’abord il n’a pas réussi son pari de s’emparer en quelques jours de la totalité de l’Ukraine. Pire aujourd’hui les forces russes ont plutôt tendance à reculer sous la pression ukrainienne. Le risque évidemment c’est un geste désespéré de Poutine pour sauver sa place et son régime. Politiquement son opération constitue un échec retentissant puisque non seulement il n’a pas soumis la totalité de l’Ukraine mais qu’en plus il y a désormais un renforcement et une recomposition de l’OTAN avec les prochaines adhésions de la Finlande et de la Suède. Sans parler de la misère sociale qui s’installe en Russie où on commence à manquer de tout et avec une inflation de 20 à 30 %.. Or, depuis le début de la guerre, les forces militaires russes se réduisent comme une peau de chagrin. En quatre-vingt jours, elles sont d’abord passées de 600 km à un peu moins de 200 pour atteindre aujourd’hui à peine 30, autour de la ville de Sievierodonetsk.

On voit mal comment pourrait se terminer cette guerre dans le cadre d’un compromis. Politiquement, Poutine ne peut pas se permettre une défaite ; inversement les ukrainiens n’accepteront pas facilement de lâcher certaines provinces russophones de l’Est. On risque de s’installer dans une situation de longue guerre notamment près du Dombass avec aussi des manœuvres russes pour déstabiliser dans le monde certain pays en mal de démocratie notamment en Afrique voire au Moyen -orient.  Mais on ne peut non plus exclure le pire avec la menace nucléaire.

 

Ukraine : les forces russes en recul mais la crainte d’un geste désespéré de Poutine

Ukraine : les forces russes en recul mais la crainte d’un geste désespéré de Poutine

 

 

Poutine accumule les échecs. D’abord il n’a pas réussi son pari de s’emparer en quelques jours de la totalité de l’Ukraine. Pire aujourd’hui les forces russes ont plutôt tendance à reculer sous la pression ukrainienne. Le risque évidemment c’est un geste désespéré de Poutine pour sauver sa place et son régime. Politiquement son opération constitue un échec retentissant puisque non seulement il n’a pas soumis la totalité de l’Ukraine mais qu’en plus il y a désormais un renforcement et une recomposition de l’OTAN avec les prochaines adhésions de la Finlande et de la Suède. Sans parler de la misère sociale qui s’installe en Russie où on commence à manquer de tout et avec une inflation de 20 à 30 %.. Or, depuis le début de la guerre, les forces militaires russesse réduisent comme une peau de chagrin. En quatre-vingt jours, elles sont d’abord passées de 600 km à un peu moins de 200 pour atteindre aujourd’hui à peine 30, autour de la ville de Sievierodonetsk.

On voit mal comment pourrait se terminer cette guerre dans le cadre d’un compromis. Politiquement, Poutine ne peut pas se permettre une défaite ; inversement les ukrainiens n’accepteront pas facilement de lâcher certaines provinces russophones de l’Est. On risque de s’installer dans une situation de longue guerre notamment près du Dombass avec aussi des manœuvres russes pour déstabiliser dans le monde certain pays en mal de démocratie notamment en Afrique voire au Moyen -orient.  Mais on ne peut non plus exclure le pire avec la menace nucléaire.

 

 

Hausse prix des carburants : un geste insignifiant du gouvernement

Hausse prix des carburants : un geste insignifiant du gouvernement

 

À bas bruit , le prix du litre du carburant se dirige doucement vers les deux euros (ainsi parfois atteint à l’intérieur de Paris) ; leprix des carburants a atteint des chiffres record qui dépassent même ceux qui avaient justifié le mouvement des filets jaunes. Plus généralement, cette hausse spécifique participe de l’inflation à laquelle ne répond pas le gouvernement. Pire,  il en profite puisque plus les prix du carburant s’envolent et plus les recettes fiscales progressent. Pris au dépourvu sans doute ,Jean Castex, a annoncé mardi 25 janvier que le barème de l’indemnité kilométrique serait rehaussé de 10% « dès cette semaine », par un arrêté.

 

À noter cependant que cette disposition ne prendra effet qu’après la déclaration d’impôt de 2022 c’est-à-dire en 2023. D’autre part qu’elle ne concernera qu’une partie assez limitée des automobilistes.

De toute évidence c’est mesure n’est pas à la hauteur de l’enjeu. Il faudra bien se résoudre à un moment ou un autre à diminuer’certaines taxes provisoirement par exemple la TVA ou encore instaurer des taxes flottantes évoluant en fonction de l’évolution des prix.

 

Plus globalement comme déjà indiqué, c’est la question de l’inflation qui est posée. Une inflation qui aura atteint dollar de 3 % sur un an en France et qui pour l’instant n ‘est compensée que par une hausse en général de 1 % sur les salaires, les retraites et l’épargne. Bref une perte sèche de 2 %.

Croissance : tassement mondial (FMI)

 

Croissance : tassement mondial

 

 

Le fonds monétaire international a procédé à une révision générale des prévisions de croissance notamment dans les deux plus importantes zones économiques que  sont des États-Unis et la Chine. En cause, une crise sanitaire dans les effets sont encore loin d’être terminée et alors que la pandémie n’est pas encore complètement contrôlée loin s’en faut avec l’apparition du virus omicron.

 

Le deuxième facteur de refroidissement de la croissance tient sans doute au resserrement prévu des politiques monétaires. Les banques centrales ont en effet déversé sans compter des liquidités massives sur l’économie qu’il faut maintenant amortir. Un amortissement qui se fait de façon classique par le relèvement des taux d’intérêt et l’inflation.

Demeurent aussi des difficultés d’ordre logistique du fait de la recomposition d’une partie des processus de production et de répulsion.

Fondamentalement; un autre danger menace celui de l’éclatement de bulle financière gonflée précisément pendant la période de politiques accommodantes des banques centrales qui ont accordé des fonds de manière très généreuse et dont une partie a été utilisée de manière très spéculative.

Le Fonds monétaire international a donc  révisé à la baisse (-0,5 point) ses prévisions de croissance du PIB planétaire pour 2022 de 4,9% à 4,4%. L’activité aux Etats-Unis et en Chine devrait être beaucoup moins robuste que prévu.

Parmi les révisions à la baisse il faut signaler celle des États-Unis.. Après un plongeon a en 2020 (-3,4%), un redressement spectaculaire en 2021 (5,6%) un tassement des prévisions est à prévoir; le FMI a fortement révisé à baisse ses prévisions de croissance à 4% contre 5,2% en octobre dernier.

De son côté,l’économie chinoise devrait fortement marquer le pas en 2022. Après un pic à 8,1% en 2021la croissance du PIB attendue est de 4,8% cette année contre 5,6% lors des projections d’automne dernier.

La croissance en Europe pourrait passer de 5,2% en 2021 à 3,9% en 2022 et 2,5% en 2023. Le FMI a révisé à la baisse ses prévisions de croissance du PIB pour cette année de 0,4 point par rapport à l’automne dernier. Toutes les grandes économies de la zone euro ont enregistré une dégradation des projections par le FMI. Parmi les baisses les plus marquées figure l’Allemagne (-0,8 point).

La première économie de la zone euro devrait néanmoins voir son PIB augmenter entre 2021 et 2022 de 2,7% à 3,8%. Si le rebond l’année dernière est moins spectaculaire que celui de la France (6,7%), il faut néanmoins rappeler que le plongeon de l’activité en Allemagne a été nettement moins violent. En revanche, l’industrie outre-Rhin est toujours empêtrée dans de fortes difficultés d’approvisionnement. de l’Etat fédéral en fin d’année dernière succédant à Angela Merkel.

En France aussi, la croissance du PIB pourrait être moins robuste qu’attendu. Après une énorme chute (-8% en 2020) et un rebond en partie mécanique de 6,7% en 2021, la croissance devrait ralentir plus que prévu selon le FMI. Les économistes basés à Washington tablent sur une croissance de 3,5% cette année contre 3,9% en octobre 2021.

. Dans le sud de l’Europe, l’activité devrait également être moins robuste qu’anticipé. L’Italie (3,8% en 2022) et l’Espagne (5,8% en 2022) ont également vu leurs chiffres de croissance revus à la baisse (respectivement de -0,4 point et -0,6 point).

Le rattrapage économique suite à la profonde récession de 2020 et la remonté des prix du pétrole et ceux des matières premières ont fait ressurgir le spectre de l’inflation aux Etats-Unis et dans les autres pays riches. Au total, le FMI table sur une hausse de l’indice des prix de 3,9% en 2022 contre 3,1% en 2021 et 0,7% en 2020 dans les économies avancées. L’inflation devrait marquer le pas à partir de 2023 à 2,1%.

Refus de vaccination : UN « GESTE POLITIQUE » ?

Refus de vaccination : UN « GESTE POLITIQUE » ?

Le professeur Éric Caumes conteste l’argumentation de certains personnels soignants contre la vaccination obligatoire. Un argumentation syndicale voire politique considère-t-il dans le JDD.

« L’argument principal utilisé c’est: « plutôt d’avoir des soignants vaccinés, on aimerait commencer par avoir des soignants ». Cela ne me parait pas être un argument recevable. Pour eux le problème ce n’est pas la vaccination des soignants, c’est qu’il faut plus de soignants, ce qui est absolument une évidence qu’on répète depuis un an et demi. Mais je pense qu’il ne faut pas mettre les deux en opposition, et qu’il faut comprendre que quand on a un métier de soignant, notre métier c’est aussi de prévenir la transmission de maladies ».

« C’est d’autant plus bizarre à comprendre que les soignants sont vaccinés contre l’hépatite B, c’est obligatoire sinon ils ne peuvent même pas démarrer des études d’infirmier » s’interroge Éric Caumes.

« Je n’arrive pas à le comprendre en tant que médecin. J’ai l’impression que les soignants en refusant la vaccination en font un geste politique. C’est mon impression, je ne peux pas vous dire que c’est une réalité, mais j’ai cette impression de clivages qui n’ont pas lieu d’être. Ce n’est pas un acte politique de se vacciner, c’est un acte altruiste. » estime-t-il.

Sport: « Le genou à terre » est un geste étranger Rachel Khan

Sport: « Le genou à terre » est un geste étranger Rachel Khan

 

 

Rachel Khan , l’essayiste, auteur de Racée (Éditions de l’Observatoire), juge que notre pays n’a pas de leçon ni d’ordre à recevoir des États-Unis en la matière. ( Notons que les footballeurs français n’ont pas voulu se plier à cet exercice avant le match Allemagne France)

 

Tribune dans le Figaro

 

 Jamais le body langage, langage du corps en anglais, n’aura fait autant parler de lui. L’annonce que l’équipe de France avait décidé de mettre un genou à terre sur la pelouse de Munich lors du match d’ouverture de l’Euro face à l’Allemagne, pour afficher son opposition au racisme et aux discriminations, a suscité de nombreuses tensions.

 

Il ne s’agit ici pas de remettre en cause l’existence du racisme et de l’antisémitisme. Il faudrait vivre dans un monde parallèle pour ne pas voir à quel point les identitaires de tous bords et de toutes origines cristallisent le sujet de la «race» et par là même nourrissent intolérances, actes de violences racistes et s’autoalimentent dans les sondages et autre fanbase.

Tarifs douaniers américains: Un petit geste sur les taxes des importations de France

Tarifs douaniers américains. Un petit geste sur les taxes des importations de France

 

L’administration de Trump mécontente des décisions de l’organisation mondiale du commerce (affaire Boeing–Airbus) qui avait autorisé l’augmentation de tarifs douaniers sur les importations en provenance des États-Unis avait décidé de taxes spécifiques notamment sur les produits français comme par exemple le vin .

La même administration en signe d’apaisement vient de décider l’annulation de cette taxe de rétorsion américaine.

Le bureau du représentant américain au commerce (USTR) a déclaré que les droits de douane de 25% sur les importations de produits français, qui sont évalués à environ 1,3 milliard de dollars par an et devaient entrer en vigueur mercredi, seraient suspendus indéfiniment.

Washington avait annoncé les tarifs en juillet après qu’une enquête américaine ait montré qu’une taxe française sur les services numériques (DST) avait injustement distingué des entreprises américaines telles que Google, Facebook, Apple et Amazon.

La France et d’autres pays considèrent les taxes sur les services numériques comme un moyen d’augmenter les revenus des opérations locales des grandes entreprises technologiques qui, selon eux, profitent énormément des marchés locaux tout en ne contribuant que de manière limitée aux caisses publiques.

L’USTR a déclaré que la suspension de l’action contre la France permettrait à Washington de poursuivre une réponse coordonnée dans 10 enquêtes sur des taxes similaires en Inde, en Italie, en Grande-Bretagne et dans d’autres pays. Il n’a donné aucun calendrier pour de nouvelles mesures.

Les dirigeants européens et les groupes industriels ont bien accueilli cette nouvelle, affirmant que cela donnerait plus de temps pour que les discussions sur une solution fiscale mondiale portent leurs fruits.

« Le représentant américain au commerce a décidé de suspendre les tarifs à la lumière de l’enquête en cours sur des DST similaires adoptés ou à l’étude dans dix autres juridictions », a déclaré l’agence dans un communiqué, ajoutant qu’elle n’avait pas encore déterminé d’éventuelles actions commerciales dans les autres cas. .

Le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, a déclaré que les tarifs n’auraient de toute façon pas été «légitimes» selon les règles de l’OMC et a redoublé son appel à une solution mondiale.

« Les différends commerciaux entre les États-Unis et l’Europe … ne feront que des perdants, en particulier en cette période de crise », a-t-il déclaré.

Le commissaire européen chargé du commerce, Valdis Dombrovskis, a souligné la volonté de Bruxelles de travailler sur une solution globale pour une taxation équitable du secteur.

«L’UE est prête à explorer toutes les options si les États-Unis appliquent unilatéralement ces mesures commerciales», a-t-il déclaré.

Le sursis donne au président élu Joe Biden et à sa candidate au poste de tsar du commerce, Katherine Tai, le temps de travailler avec la France et d’autres pays pour trouver une solution multilatérale, a déclaré la Coalition of Services Industries.

Un petit geste financier pour la médecine de ville

Un petit geste financier pour la médecine de ville

Dans le cadre du budget de la Sécurité sociale (PLFSS), actuellement examiné en première lecture au Sénat, Olivier Véran a donc accordé lundi 300 millions d’euros supplémentaires à la ville (sur les 12,5 milliards de dépenses supplémentaires prévues dans le budget. Les médecins vont percevoir 46 à 76 euros pour le prélèvement et l’analyse des tests antigéniques au cabinet ou au domicile du patient symptomatique.

Ils ont également obtenu la prolongation de plusieurs mesures dérogatoires, dont une majoration d’urgence accordée pour chaque visite en Ehpad et – mesure très prisée par la profession – la téléconsultation prise en charge intégralement par l’Assurance-maladie, en particulier par téléphone.

Mais d’après le Dr Jean-Paul Ortiz, président « amer et en colère » du syndicat médical CSMF : « Sur les 12,5 milliards de dépenses supplémentaires prévues dans le PLFSS pour l’année prochaine, 300 millions d’euros sont consacrés à la hausse de la rémunération de l’ensemble des professionnels de ville, soit 400 000 soignants. Comparé aux milliards octroyés à l’hôpital, c’est dire le degré de considération du gouvernement pour nous ! » La centrale syndicale a claqué mi-octobre la porte de la Caisse nationale d’assurance-maladie, sans l’intention de revenir sur ses pas.

 

Un « petit » geste de Paris pour Carlos Ghosn

Un petit geste de Paris pour Carlos  Ghosn

Dans l’affaire Carlos Ghosn, il est clair que le gouvernement a fait preuve d’une grande lâcheté. En effet si l’intéressé n’est pas exempt de critiques et qu’il a pu comme nombre d’autres grands patrons confondre la caisse de l’entreprise avec son propre portefeuille, il n’empêche que le traitement dont est victime au Japon constitue un scandale au regard des critères normaux de la justice. Sans doute faut-il voir la le résultat de relations qui ont toujours été exécrables entre Carlos Ghosn et Macon. Cependant l’enjeu n’est pas la. En effet pour le Japon il ne s’agit d’une entreprise d’une opération pour japonais et Nissan dont Renault et l’actionnaire principal. Devant cette attitude assez indigne du gouvernement français, le ministre des affaires étrangères vient de faire le minimum syndical ou plutôt en l’occurrence le minimum diplomatique en rappelant à son collègue japonais que la France était attachée au respect de la présomption d’innocence. On ne pouvait évidemment faire moins. “J’ai évidemment évoqué le cas de M. Carlos Ghosn avec mon collègue Taro Kono”, a-t-il dit lors de la conférence de presse de clôture de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 à Dinard (Ille-et-Vilaine).“Je lui ai dit deux choses : d’abord que la France respectait totalement la souveraineté et l’indépendance de la justice japonaise et j’ai rappelé aussi notre attachement au respect de la présomption et à la pleine application de la protection consulaire”, a-t-il ajouté. Quelques heures avant son arrestation, Carlos Ghosn a demandé l’aide du gouvernement français lors d’une interview à TF1 et LCI. Le patron déchu, qui clame son innocence, avait été remis en liberté le 6 mars contre le versement d’une caution de neuf millions de dollars après 108 jours passés en détention. Les procureurs japonais soupçonnent l’ex-dirigeant franco-libano-brésilien d’avoir violé ses obligations professionnelles et d’avoir causé à Nissan des pertes financières de cinq millions de dollars (4,45 millions d’euros) entre décembre 2015 et juillet 2018.

Retraite : un tout petit geste de Macron ?

Retraite : un tout petit geste de Macron ?

 

Le pouvoir prépare l’opinion à des mesures cosmétiques suite au grand débat. Ainsi plusieurs responsables ont-ils évoqué la possibilité d’une petite mesure en faveur des petites retraites. En gros ce qui est visé, c’est une vraie indexation peut-être de ses retraites sur le coût de la vie. Visiblement le pouvoir n’a pas compris que cette question des retraites est centrale dans le mouvement des gilets jaunes et le mécontentement social en général. En effet en aucune circonstance Macron dans son programme électoral n’avait indiqué qu’il s’en prendrait aux retraités. Il avait même affirmé exactement le contraire. En outre le fait de s’attaquer aux pouvoir d’achat des retraités constitue un déni de démocratie tant que la réforme des retraites n’a pas été complètement élaborée et adoptée. Cette mesure est à mettre en parallèle avec les 40 milliards accordés sans aucune contrainte aux grandes entreprises et aux cadeaux fiscaux aux plus aisés. Certes on comprendra qu’il faille sans doute améliorer la compétitivité des entreprises, pour cela alléger la fiscalité encore faudrait-il assigner des objectifs, mettre en place des mesures d’évaluation et cibler les secteurs qui sont effectivement menacés par la compétitivité internationale. Or dans l’opération des secteurs comme la poste ont bénéficié de l’allégement fiscal !  Cette injustice fiscale est au cœur de la crise sociale mais Macron veut s’en sortir avec des mesurettes. Emmanuel Macron a en effet estimé vendredi que le “grand débat” lancé pour désamorcer la crise des “Gilets jaunes” devait déboucher sur un geste en direction des petites retraites. “Je ne vois pas comment on sort de ce ‘grand débat’ sans apporter une réponse à ces retraites contributives modestes, parce que ça nourrit le ressentiment des classes moyennes dans notre pays”, a dit le président français devant des élus des Hauts-de-France, à l’Elysée. “Il faut qu’on trouve la ressource pour pouvoir contribuer à cela, moi j’y suis favorable, je veux apporter une réponse à ce sujet. Je pense que ça doit faire partie de nos réponses de sortie de crise”, a-t-il ajouté. “On ne peut pas se dérober devant cela.” Des mots, des mots, des mots. Comme d’habitude

 

Baisses d’impôts : un geste démagogique (l’ avocat fiscaliste Jean-Philippe Delsol)

Baisses d’impôts : un geste démagogique (l’ avocat fiscaliste Jean-Philippe Delsol)

La baisse d’impôts annoncés par le gouvernement est un geste démagogique considère Jean-Philippe Delsol, avocat fiscaliste dans une interview au Figaro. Dans un article récent nous avions démontré que c’est de réduction d’impôt était complètement anecdotique puisqu’elle représente environ 15 € par habitant et qu’elle ne concernera une faible partie des contribuables qui bénéficieront d’une petite ristourne de l’ordre de 200 €. Cette annonce à grand renfort de tambours doit se situer dans une enveloppe limitée à 1 milliard alors que les ménages ont depuis 2012 subits une augmentation fiscale de l’ordre de 50 milliards !

 

-Michel Sapin a annoncé un geste fiscal pour un montant d’un milliard d’euros. Comment interprétez-vous cette annonce?

Jean-Philippe DELSOL - C’est un geste démagogique de plus, éminemment et évidemment électoral. Aujourd’hui on a seulement 46 % des foyers qui payent l’impôt. Cela signifie que 54 % sont exonérés, ce qui est antidémocratique. Cela signifie que la majorité de Français pèse sur les autres. C’est l’«anti-réforme», la réforme qu’il ne fallait pas faire. Tout le monde devrait payer l’impôt, même a minima, afin que tous aient le sentiment d’appartenance à la même communauté dont ils partagent les charges et profitent des bénéfices. Quand on ne paie pas, on n’a pas conscience du poids et du coût du service dont on profite. Il faut faire prendre conscience du prix de la société. Un service gratuit est dangereux car il détruit la relation entre celui qui donne et celui qui reçoit. Et il faut que les Français puissent être motivés par une récompense qui ne leur soit pas dérobée par l’État. Dans le cas contraire, ils sont découragés. C’est comme cela qu’on tue l’économie.

Six milliards de baisse d’impôt ont été accordés aux ménages au cours du quinquennat de Hollande. Quant à la hausse d’impôt, elle a été beaucoup plus élevée. Quels sont les ménages visés par les baisses et les hausses?

 

On estime à 60 milliards d’euros la hausse d’impôts au total depuis le début du quinquennat de Hollande. Quant aux cadeaux, ils sont destinés toujours aux mêmes: les ménages défavorisés. Mais cette fois, Hollande cherche manifestement le vote des classes moyennes puisqu’il cible les cinq premiers déciles. Jusque-là, il visait plutôt les deux premiers.

Ceux qui trinquent sont toujours les classes moyennes supérieures: les propriétaires de biens immobiliers, ceux qui payent l’ISF, qui ont des plus-values et des dividendes, qui payent des droits de succession. Elles sont plus touchées encore que les très riches qui parviennent à échapper à l’impôt en s’exilant ou en vivant en capital et non en revenu. Au fond ce geste est une niche supplémentaire qui, par ailleurs, complique un peu plus la fiscalité.

 

Pourquoi s’attaque-t-on toujours aux mêmes catégories de Français?

Parce que nous sommes gouvernés par l’idéologie socialiste qui veut tuer les riches. Leur obsession est l’égalité et en réalité, chacun sait que quand on veut atteindre l’égalité à marche forcée, on y arrive, mais par le bas. Cela se termine par des sociétés où tous sont misérables sauf les apparatchiks (membres du parti, ceux qui connaissent le système NDLR). C’est avec ce type de mesures que se développe un système inégalitaire: plus l’impôt monte, plus les lobbys se développent. Et ils obtiennent ainsi des niches. Il faudrait un impôt à taux unique ou à double taux: très bas pour les plus pauvres, et raisonnable, de l’ordre de 15 %, pour les autres. Tout le monde gagnerait à la suppression totale des niches. Il existe en France 700 niches fiscales et sociales qui représentent un coût pour l’État de 195 milliards d’euros, soit une fois et demi le rendement de la TVA. Avec la suppression de toutes ces niches, on pourrait réduire sans problème l’impôt sur le revenu.

Nouveau geste en faveur des céréaliers en difficulté

Nouveau geste en faveur des céréaliers en difficulté

En raison d’une baisse catastrophique des rendements de blé (de l’ordre de 40 à 50 %),  le gouvernement avait décidé d’un certain nombre de mesures mercredi dernier pour faciliter la gestion des trésoreries ;  hier le ministère de l’agriculture a annoncé de nouvelles mesures.  Pas sûr cependant que ces dispositions soient de nature à combler les pertes qui pourraient atteindre 400 € par hectare. Point « Compte tenu des difficultés rencontrées par de nombreuses exploitations céréalières ou de polyculture-élevage », le niveau du prélèvement sur les aides du premier pilier de la PAC destiné à financer le paiement redistributif sera maintenu à 10% en 2017, a annoncé le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, dans un communiqué. Le niveau de ce prélèvement pour le paiement redistributif – une aide majorée pour les 52 premiers hectares de chaque exploitation – était de 5% en 2015, 10% en 2016 et devait passer à 15% en 2017, a précisé le ministère. L’humidité du printemps, le manque de luminosité et l’absence d’hiver ont favorisé le développement de maladies», déplore Alexis Patria, exploitant dans l’Oise, l’un des greniers à blé du pays.  Dans ce contexte particulièrement défavorable surtout après une année record l’an dernier, Stéphane Le Foll veut que les agriculteurs concernés «disposent de la trésorerie nécessaire à la relance d’un nouveau cycle de production». Pour atteindre cet objectif, il a mis au point un plan d’aide en cinq points qui reprend des mesures qui ont déjà montré leur utilité l’an dernier lors de la crise de l’élevage, comme par exemple le report d’un an des remboursements de prêts ou le dégrèvement de la taxe foncière sur la part non bâtie. Le détail des mesures déjà annoncées lors du dernier Conseil des ministres:

• les dispositifs de garantie des prêts par Bpifrance et de l’année blanche bancaire, mis en place dans le cadre du plan de soutien à l’élevage, sont étendus au secteur des grandes cultures;

• la procédure de dégrèvement d’office de la taxe sur le foncier non bâti pour les parcelles sinistrées est instaurée également pour les céréaliers. Sont aussi accordés des délais de paiement ou des remises gracieuses des différents impôts et taxes auxquels sont assujettis les exploitants les plus en difficulté ;

• les céréaliers qui connaissent des problèmes de trésorerie peuvent également solliciter des reports de paiement de leurs cotisations auprès de leurs caisses de MSA ;

• les conditions d’accès aux remboursements mensuels des crédits de TVA sont assouplies. Cette mesure vise à améliorer à court terme la trésorerie des céréaliers en leur permettant de bénéficier d’un remboursement accéléré de TVA en 2016 ;

• le cas de force majeure sera invoqué auprès de Bruxelles pour que les agriculteurs concernés par les intempéries ne soient pas pénalisés. Ils devraient donc pouvoir toucher l’intégralité de leurs aides européennes même s’ils ne respectent pas les conditions environnementales pour les percevoir. C’est le cas par exemple pour l’implantation des cultures intermédiaires pièges à nitrates (Cipan) où des dérogations pourront être envisagées; Du côté des syndicats agricoles on reste mitigé. «Au bout de quatre ans, Stéphane Le Foll s’est enfin rendu compte de nos problèmes, note Philippe Pinta, président de l’Agpb (Association générale des producteurs de blé). Il reprend certaines de nos propositions mais pas totalement. Le cautionnement par la BPI pour renégocier les prêts à des taux plus faibles est une bonne chose mais il devrait être beaucoup moins cher. Par ailleurs il n’a rien dit sur la redistribution des aides de la Politique agricole commune vers d’autres filières à nos dépens». «Le montant de ce plan d’aide sera affiné début septembre lorsque les estimations de récolte seront confirmées», annonce-t-on au ministère de l’Agriculture. Une évaluation sera faite en octobre « pour faire le point sur la répartition de l’ensemble des aides européennes par type d’exploitation et par région, afin d’évaluer les conditions de la poursuite du paiement redistributif, pour atteindre l’objectif de 20% en 2018″, poursuit le communiqué.

(Avec Reuters)

Petit geste fiscal pour les retraités

Petit geste fiscal pour les retraités

 

 

En cette année près électorale, le gouvernement cherche à produire un effet d’annonce concernant la fiscalité des retraités les plus modestes, le plus vraisemblable consisterait à augmenter le seuil de prélèvement de la CSG. Selon Les Échos, Bercy réfléchirait à des moyens pour doper le pouvoir d’achat des Français l’année de l’élection présidentielle. Première option: relever le seuil de prélèvement de la CSG pour les retraités, ce qui permettrait aux plus modestes de bénéficier d’un taux réduit, voire d’une exonération. La mesure présente les avantages de corriger les effets néfastes des mesures fiscales de début de quinquennat, qui avaient lourdement pénalisé ces mêmes retraités. Mais le dispositif ne ciblerait pas les fameuses «classes moyennes» que le président entendait choyer. Autre possibilité: augmenter la prime d’activité, «ou du moins certaines de ses composantes», indique le journal. Cette mesure bénéficierait notamment aux «actifs isolés», exposés à la pauvreté mais qui ne font pas non plus partie des classes moyennes. Enfin, toucher à l’impôt sur le revenu reste un scénario envisagé par le ministère des Finances mais pas dans la perspective d’un nouveau geste sur le bas du barème. Bercy s’intéresse cette fois davantage à l’autre extrémité, travaillant «sur des mesures concernant les déciles de revenus supérieurs, sans faire de nouveaux non-imposables», soulignent Les Échos. Le gouvernement devra rapidement trancher, les annonces étant attendues fin août. À moins que les gestes successifs déjà dévoilés par François Hollande ne rebattent les cartes. En mai, le président avait en effet martelé qu’un geste ne serait possible que si le budget laissait des «marges de manœuvre, que «les comptes s’amélio[raient]» et que «la croissance se confir[mait]». Or, cet alignement des planètes n’a pour l’instant rien de gagné.

(Le Figaro)

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