Archive pour le Tag 'gentrification'

Logement : cette gentrification qui exclut les jeunes et les autres

Logement : cette gentrification qui exclut les jeunes et les autres

Le terme gentrification constitue une sorte d’élégance sémantique pour qualifier l’exclusion des résidents du centre des villes voire des villes elles-mêmes. Un phénomène international lié d’une part à la spéculation aussi à la transformation de nombre d’immeubles en hôtels plus ou moins clandestins  grâce à R&B. Des hôtels qui permettent de dégager des rentabilités exceptionnelles mais qui plombent évidemment l’hôtellerie classique, rendent les loyers inaccessibles et l’acquisition encore davantage. La spéculation immobilière pèse sur les conditions d’accès à la propriété tout autant que sur le niveau des loyers. En France, en moyenne les ménages français par exemple doivent consacrer plus en plus importante de leurs revenus aux dépenses de logement, plus de 25 %. Une sorte de d’attribution vers du capital mort qui n’apporte plus grand-chose à l’activité économique. Notons que dans les très grandes villes comme Paris par exemple la plupart des candidats à l’accession sont exclus du marché. Pour obtenir un prêt, il faut  en effet au moins 10. 000 euro de revenu. Pris en étau entre les pénuries de logements, des prix en hausse et des vies professionnelles plus chaotiques, les ménages, dans l’ensemble des pays riches, ont donc de plus en plus de mal à se loger. Ce constat émane de l’OCDE sur la base d’indicateurs touchant au marché, aux conditions de logement et aux politiques publiques. Le logement absorbe la part la plus importante du budget des ménages: 22 % pour la moyenne des pays de l’OCDE (qui compte actuellement 36 membres), 26 % en France. Et il tend à augmenter.

L’organisation internationale d’expertise économique note une hausse de 5 % de 2005 à 2015 du budget logement des ménages alors que les autres dépenses ont diminué: de 2,1 % pour la nourriture, de 1 % pour les vêtements et de 1,2 % pour les loisirs. Cela tient à la nette progression des prix, plus marquée sur le marché locatif. Au sein de l’OCDE, ils ont augmenté de 40 % depuis 2005, avec des disparités importantes selon les pays: 20 % en France, 42 % aux États-Unis, 151 % en Islande

Avenir des très grandes métropoles : de la gentrification à l’expulsion des habitants

 Avenir des très grandes métropoles : de la gentrification à l’expulsion des habitants

Pour les très grandes villes touristiques comme Paris et d’autres grandes villes internationales pour la question du devenir des résidents. Dans un premier temps, on s’est félicité de la gentrification. Terme sémantiquement très élégant tout autant qu’hypocrite pour  qualifier  l’expulsion les moins favorisés remplacés par des bobos. La modernisation des habitats et la mutation des couches sociales a fait évidemment s’ envoler les prix de l’immobilier. A cela, s’est ajouté l’énorme masse de liquidités qui inonde les marchés et la spéculation sur le secteur. Les prix ont d’ailleurs atteint une telle limite dans les grandes villes qu’ils excluent à peu près la totalité des candidats potentiels à l’accession. Par exemple à Paris, il  faut compter 1 million pour un appartement décent est présenter un  revenu de l’ordre de 10 000 € quand on sollicite un prêt. certains ont  senti la bonne affaire avec des modalités pour rentabiliser davantage l’investissement immobilier. Progressivement, des plates-formes comme R&B transforment les immeubles d’habitation en hôtels très rentables. Compte tenu du niveau de rentabilité, les résidents sont contraints d’aller vivre loin soit de manière volontaire s’ils  sont propriétaires. De manière contrainte  avec l’  évolution parallèle des loyers. Le cœur des villes historiques comme Paris va se transformer progressivement en résidence pour touristes. On objectera que le développement du tourisme constitue une activité majeure surtout en France. , il y a dés équilibres à trouver  entre les intérêts de des résidents et des touristes . Des équilibres mis en cause quand le tourisme étouffe le reste. Par ailleurs le développement de R&B et autres s’effectue effectue dans des conditions particulièrement anarchiques avec évidemment des graves distorsions de concurrence par rapport à l’hôtellerie classique mais aussi avec un phénomène de migration des habitants habituels  vers des zones plus lointaines.-Une réflexion mériterait d’être engagée si l’on ne voit que certaines grandes villes internationales très touristiques comme Paris ne transforme pas leur centre voire au-delà  en immense hôtel en chassant passage les résidents permanents.




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