Archive pour le Tag 'gens'

RETRAITES,: DUSSOPT, « PREND ,LES ,GENS, POUR ,DES, CONS »

RETRAITES: DUSSOPT « PREND LES GENS POUR DES CONS » ( Laurent Berger, CFDT)

À bout de nerfs sans doute,en tout cas à bout d’arguments,Olivier Dussopt fait l’unanimité contre lui dans la classe politique voire médiatique.
Il ne ne cesse d’affirmer tout et son contraire assurant que la réforme sera plus juste et bénéfique puis rectifiant en précisant qu’il faudra des efforts de tous. Même chose concernant le nombre de bénéficiaires de la fameuse retraite à 1200 € annoncés pour près de 2 millions de bénéficiaires potentiels. Après vérification, le chiffre reconnu par le gouverneur en serait plus proche de 10 à 20 000, une différence de taille.

Les Derniers propos d’Olivier Dussopt cherchaient à arrondir l’angle avant la mobilisation sociale de mardi. Il a même affirmé que sa réforme était le gauche ! De quoi pousser Laurent Berger, le patron de la CFDT à dire sa colère après les propos du ministre.

« Quand on est à bout d’arguments, on finit par dire n’importe quoi », avance ainsi le syndicaliste ce lundi sur France inter. Avant d’ajouter: » il faut arrêter de prendre les gens pour des cons, excusez-moi de le dire comme ça ».

Le député insoumis François Ruffin n’est guère plus tendre ce lundi sur Europe 1. Il « faut lire les propos » du ministre du Travail « avec une forme d’humour », grince ainsi l’élu de la Somme qui n’a pas non plus apprécié qu’Olivier Dussopt qualifie sa réforme « de gauche ».

« Quand il dit blanc, c’est noir, quand il dit gauche, c’est droite », estime ainsi l’élu de la Somme.

« JE N’AIME PAS TAPER SUR DES GENS DÉJÀ À TERRE » ( Bayrou à propos de Zemmour)

  »JE N’AIME PAS TAPER SUR DES GENS DÉJÀ À TERRE » ( Bayrou à propos de Zemmour)

Maintenant que Zemmour connaît de grandes difficultés politiques, il est évidemment de bon ton pour la classe politique et les journalistes de frapper l’homme à terre. Certes ces orientations méritent d’être démontées et sa vision contestée même si certains aspects de son constat sont pertinents.

Un jeu dans lequel François Bayrou ne veut pas s’inscrire estimant qu’il n’a pas tapé sur des gens déjà terre.

« C’est plus facile de critiquer les politiques que de s’avancer sur le ring et devenir soi-même un acteur du jeu. Je n’aime pas taper sur les gens qui sont déjà à terre. C’est un moment très difficile pour lui », a estimé le Haut-commissaire au Plan.

 

« Il a choisi des thèmes excessifs et la fébrilité qu’il a montré hier montre qu’il sent lui-même que ces thèmes ne correspondent pas à l’opinion. Il va avoir du mal pour les signatures (des maires) », a analysé François Bayrou.

 

 

« La désinformation de la Chine a mis en jeu la vie des gens du monde entier» (Mike Pompeo)».

« La  désinformation de la Chine a mis en jeu la vie des gens du monde entier» (Mike Pompeo)».

Au cours d’un entretien téléphonique qu’il a accordé à l’Opinion et à des journaux européens, Mike Pompeo, le secrétaire d’Etat américain, a précisé les griefs de Washington à l’égard du comportement de Pékin.

Pour lui, la vérité est loin d’avoir été établie et « aujourd’hui encore, on a besoin d’informations sur l’origine du virus, ce qu’il en reste, combien de cas il y a, et quelle est la nature réelle de cette maladie. Tout cela exige une transparence énorme. On a également besoin de la participation de tous les pays. Ce n’est pas juste de coopération qu’il s’agit, mais d’action pour sauver des vies. »

Toujours à propos de la Chine, le chef de la diplomatie américaine ajoute : « Un pays, un dirigeant qui organise la désinformation met en jeu la vie de ses citoyens, mais aussi celle du reste du monde. Le monde entier a besoin de transparence, d’informations fiables et de chiffres crédibles. L’idée que ce virus, comme cela a été dit en Chine, puisse venir de l’armée américaine est totalement fausse. » Et pour souligner à quel point il met en doute les informations données par Pékin, Mike Pompeo précise : « Ca veut dire que nous voulons être sûrs que les journalistes ont la bonne information, qu’ils sont libres de poser des questions, que des équipes internationales peuvent enquêter sur l’origine du virus, sa propagation, et comment on le soigne. C’est impératif. »

Offensive. Cette offensive a naturellement pour objectif de contrer ce qu’on a appelé « la diplomatie du masque », cette grande opération menée par Pékin un peu partout dans le monde pour, au travers de la fourniture de centaines de millions de masques de protection contre le Covid-19, accroître l’influence chinoise en démontrant l’efficacité du régime face à la crise.

Dans ce contexte tendu, l’idée qui avait poussé depuis la semaine dernière par la France d’organiser rapidement un sommet des cinq membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations Unies (Etats-Unis, Chine, Russie, France et Grande-Bretagne) semble encore loin d’aboutir. Emmanuel Macron avait eu à deux reprises une conversation avec Donald Trump pour mettre en place cette formation restreinte, une sorte de commando international de riposte coordonnée à la pandémie……

La présence de plus en plus visible de la Chine en Europe, par exemple en Italie, ne semble pas faire douter Mike Pompeo que « les Etats-Unis sont de loin le pays qui apporte le plus d’aide et d’assistance dans le monde, sous des formes multiples, y compris au travers d’ONG. Et cela concerne aussi l’Italie. Nous allons continuer, et aucun pays ne fera plus que nous. »

Cela concerne également les pays qui sont frappés de sanctions économiques de la part de l’administration américaine. Ainsi en Iran, « dans ce pays particulièrement touché par le coronavirus, aucune sanction n’affecte ni la fourniture de médicaments, ni l’aide médicale et humanitaire. Idem vis-à-vis du Venezuela et de la Corée du Nord ». Mais, rappelle le diplomate, « dans tous les pays, l’essentiel est que les chefs d’Etat prennent d’abord soin de leur peuple ». Or « en Iran par exemple, les dirigeants corrompus détournent le cash », l’argent de l’aide internationale, et « se le mettent dans la poche plutôt que de le consacrer à soigner la population. » Dans ces pays, la pandémie pourrait faire comprendre aux habitants « à quel point ces régimes sont destructeurs pour leurs propres habitants ».

La guerre contre la pandémie, l’autre face du combat de la démocratie contre les dictatures.

Incendie à Rouen : « Qu’on arrête de mentir aux gens »(Michel Onfray)

Incendie à Rouen : « Qu’on arrête de mentir aux gens »(Michel Onfray)

 

Sur Europe 1, le philosophe dénonce l’attitude du gouvernement et le traitement médiatique suite à l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen.

INTERVIEW

Normand de cœur (région où il a créé l’université populaire de Caen), Michel Onfray a évidemment été peiné du drame qui a touché Rouen, avec l’incendie qui a touché l’usine Lubrizol. Depuis, l’inquiétude est grande chez les habitants de la ville, qui craignent des conséquences sanitaires et environnementales désastreuses. Chez Anne Roumanoff sur Europe 1, le philosophe dénonce le traitement médiatique de l’événement et l’inaction du pouvoir politique.

« Le truc habituel du pouvoir »

« Ce qui m’a peiné, c’est surtout le traitement médiatique. Évidemment, il y a eu la mort de Chirac qui a volé un peu la vedette, mais on retrouve ce qui s’est passé avec Tchernobyl : ‘le nuage n’est pas toxique’, nous dit-on », estime Michel Onfray. L’auteur de Décadence déplore que l’attention médiatique se soit presque uniquement concentrée sur la mort de l’ancien président, et que les médias aient traité l’incendie de Rouen « comme ça en passant ».

« C’est le truc habituel du pouvoir qui nous dit qu’il ne se passe rien, qu’il faut circuler, il n’y a rien à voir », ajoute-t-il, rappelant que les sites classés Seveso représentent des  »risques industriels majeurs ».

« Quand il s’agit vraiment d’être écologiste, il n’y a plus personne »

Selon le philosophe, l’incendie de Rouen est aussi une manière de mettre en lumière un double discours politique sur l’écologie. « Qu’on arrête de mentir aux gens en disant que l’écologie est la chose la plus essentielle, quand on s’en moque complètement », fustige-t-il,  »quand il s’agit vraiment d’être écologiste, il n’y a plus personne. »

 

 

JO dopage : «Arrêtez de prendre les gens pour des cons» (Philippe Lucas)

JO dopage : «Arrêtez de prendre les gens pour des cons» (Philippe Lucas)

 

Panem et circenses, la devise est toujours d’actualité surtout en période de crise. Les jeux notamment olympiques font oublier le reste,  au moins pendant un temps. Mais Philippe Lucas l’entraîneur en natation, met  les pieds dans le plat à propos du dopage et affirme que nombres de nations sont concernés par le phénomène.  Estimant qu’il n’y a pas seulement la Russie, éclaboussée par le récent scandale du dopage d’Etat, ou même la Chine, qu’il faut pointer du doigt, Lucas rappelle que le fléau du dopage touche de nombreuses nations. Mais, selon lui, certains pays bénéficient d’une indulgence incompréhensible. Il est clair que le dopage concerne de nombreuses disciplines en particulier celles qui exigent  des performances physiques très éprouvantes. Le phénomène ne gangrène pas seulement le sport professionnel mais aussi le sport amateur. Dans un article du Nouvel Observateur un économiste du sport considère que la lutte actuelle contre le dopage est une illusion.  Dans le livre La Société dopée, qu’il publiera au Seuil dans quelques mois avec son collègue Jean-Jacques Gouguet, Jean-François Bourg Chercheur au Centre de droit et d’économie du sport, à Limoges, montre à quel point il est illusoire de vouloir lutter contre le dopage dans un monde sportif empreint des principes de l’économie de marché – concurrence, dépassement de soi, course à la performance et à la rentabilité.   Les scandales liés au dopage semblent se multiplier – dans l’athlétisme, le tennis, le foot, le cyclisme… Jusqu’à quel point la triche a-t-elle envahi le sport professionnel?   Le dopage est inhérent à la compétition de haut niveau. Aujourd’hui, à quelques exceptions près, le sport professionnel est totalement gangrené, quelle que soit la discipline. La très faible proportion de sportifs contrôlés positif est un leurre. Les quelques rares compétiteurs à se faire prendre sont ceux qui ont commis une erreur dans les délais d’élimination des produits, ou qui ne sont pas accompagnés par un staff médical performant. Tous les autres savent jouer avec la liste des substances interdites et les seuils. Ou alors ils prennent des produits nouveaux, inconnus, et donc indétectables.   Mais comment pourrait-il en être autrement? Les limites physiques du corps humain, au moins pour l’athlétisme, le cyclisme et la natation, sont quasi atteintes. Et pourtant, tout, à commencer par la devise olympique « Plus vite, plus haut, plus fort », pousse à la recherche de la performance. L’évolution vers le sport business a été parallèle à celle de la libéralisation de l’économie, où tout le monde est en concurrence, où il faut se dépasser en permanence. Dans ces conditions, le dopage devient un rouage essentiel du sport moderne.   Tout converge vers le milieu des années 80. C’est à ce moment-là que la dérégulation et les privatisations ont réellement commencé dans l’économie en général. Le sport n’y a pas échappé. La première cotation en Bourse d’un club de foot date de 1983. Le Comité international olympique (CIO) a ouvert les jeux aux sportifs professionnels et aux sponsors en 1984. A la même époque, il y a eu la multiplication des chaînes payantes un peu partout dans le monde, dont Canal+ en France. La télévision est devenue un financeur majeur du sport, qui permet une croissance du chiffre d’affaires du secteur. Peu à peu, les clubs, jusque-là des associations à but non lucratif, se sont transformés en sociétés privées à but commercial.   Le résultat est qu’aujourd’hui tout le monde a intérêt à ce qu’il y ait du dopage. Les sportifs, pris dans une sorte de course aux armements sans fin, avec des gains potentiellement très importants - Lance Armstrong, au sommet de sa carrière, gagnait 23 millions d’euros par an, pour un « budget dopage » estimé à 100000 euros annuels. Les fédérations, assises sur une rente de monopole: la vente des droits commerciaux représente un gigantesque gisement financier. Les sponsors, dans l’attente d’un retour sur leurs investissements. Les Etats, enfin, qui voient souvent le sport comme un élément de leur soft power en Russie, par exemple, c’est toujours une stratégie d’Etat…   Que représente le marché mondial du dopage?   J’ai tenté de l’évaluer en croisant les budgets consacrés au dopage dans les équipes où des scandales ont éclaté avec les données sur le chiffre d’affaires des principales substances dopantes (stéroïdes anabolisants, testostérone, EPO…). J’estime qu’il atteint environ 30 milliards d’euros par an. Le principal pays producteur est la Russie, où l’on trouve de nombreux scientifiques et laboratoires de grande qualité, issus de la vieille industrie chimique de l’ex-URSS. Tout de suite derrière arrivent la Chine et l’Inde.   Le seul rôle de la lutte antidopage est de maintenir l’illusion d’un sport propre. Mais je crois que les spectateurs ne sont pas dupes. Il y a une sorte d’acceptation générale: le spectacle est grandiose, et tout le monde admet qu’il n’y a pas d’éthique. Le Tour de France en est le meilleur exemple: malgré les scandales, l’épreuve reste populaire.   Aujourd’hui, la lutte antidopage est cogérée par les fédérations et les agences de contrôle. Un peu comme si un criminel était jugé par sa famille! Notez d’ailleurs que les grosses affaires sortent toujours par un biais extérieur au mouvement sportif: contrôles douaniers, enquêtes journalistiques, dénonciations. Créons des agences de contrôle indépendantes des fédérations et des Etats, et donnons-leur beaucoup plus de moyens. Pas pour multiplier les contrôles – comme aujourd’hui, où l’on dépense des fortunes pour chercher des produits que les sportifs n’utilisent plus -, mais pour faire de la recherche et trouver quelles sont les substances réellement utilisées. Pour l’instant, elles ont toujours cinq à dix ans de retard sur les sportifs…

 

Le prélèvement à la source : plus simple pour les gens…pas pour les entreprises

Le prélèvement à la source : plus simple  pour les gens…pas pour les entreprises

 

 

D’après Michel sapin le prélèvement à la source sera plus simple les gens à partir de 2018. Plus simple sans doute pour les contribuables mais pas pour les entreprises qui devront à nouveau se transformer en collecteur d’impôts. Michel Sapin considère en outre qu’il est vraisemblable que la future majorité ne reviendra pas sur cette réforme. De ce point de vue, il a sans doute raison car l’État pourrait bien avoir trouvé avec ce prélèvement une sorte de martingale fiscale pour augmenter en douceur les prélèvements fiscaux. En apparence ce serait une  bonne réforme et ce serait même souhaité par les Français. Principal argument cela étale dans le temps le poids des prélèvements, second argument cela évite d’être imposé sur des revenus de référence passés alors que les revenus présents peuvent avoir diminué. Des arguments pertinents. Mais cette retenue à la source présente aussi de nombreux inconvénients. Cela n’aurait d’intérêt que dans le cadre d’une  grande réforme fiscale (en intégrant notamment la CSG ce qui élargirait l’assiette.). Or cette opération complexe ne pourra être effectuée avant 2017. Le danger c’est qu’on en profit pour augmenter discrètement l’impôt en le rendant plus indolore. Le danger c’est que cette réforme ne constitue en fait qu’un gadget et se limite à un prélèvement mensuel sans réforme fiscale. Une  réforme inutile puisque près de 70% des imposables sont déjà mensualisés. Bref une  réforme à la mode Hollande, une  reforme molle.  Manuel Valls a promis aux socialistes que le gouvernement allait «réussir», notamment en engageant «le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu, première étape d’une modernisation de notre imposition». Selon la définition de l’Insee, le prélèvement à la source correspond à «un mode de recouvrement de l’impôt consistant à faire prélever son montant par un tiers payeur, le plus souvent l’employeur ou le banquier, au moment du versement au contribuable des revenus sur lesquels porte l’impôt». Ainsi, plus aucun impôt ne serait prélevé une fois le salaire net touché. Qu’est-ce que cela change concrètement pour le particulier? Entre la dématérialisation, la feuille pré-remplie et la mensualisation, l’administration fiscale a déjà facilité la tâche au contribuable. Mais Michel sapin confirme qu’il s’agit cependant d’une grande simplification : « cette grande modernisation de l’impôt va faciliter la vie des gens, surtout en cas de changements professionnels ou familiaux. Le calcul des impôts ne change pas, c’est le prélèvement qui aura lieu à la source, comme pour la CSG ou les cotisations, au moment où l’on touche son revenu. Pour 90 % des Français qui perçoivent uniquement un salaire ou une retraite, ce sera d’une simplicité absolue et d’une grande sécurité. Durant ce quinquennat, nous aurons réformé jusqu’au bout. Je ne vois pas qui remettrait en cause une disposition de cette nature, qui sera votée en fin d’année et entrera en vigueur au 1er janvier 2018. Elle sera appliquée quelle que soit la majorité. »

Gouvernement: « ces gens sont des menteurs » (E. Leclerc)

Gouvernement: « ces gens sont des menteurs » (E.  Leclerc)

 

E. Leclerc a mal digéré la taxe sur les surfaces commerciales pour la grande distribution, « la Tascom ». Notamment car le gouvernement avait promis qu’aucune hausse d’impôts n’interviendrait en 2015. « Le président l’a dit, Valls l’a dit, Macron l’a dit, Sapin l’a dit. Et, de manière cumulée, on se tape 800 millions de hausse d’impôts en 2015. Ces gens sont des menteurs », s’est-il emporté. « Le pire, c’est qu’Amazon ne paye pas d’impôts, bénéficie du CICE et ne paiera pas cette taxe ». D’autant qu’au final, « c’est le consommateur qui va payer, c’est comme une TVA ».  L’amende record infligée jeudi à 13 entreprises – dont L’Oreal, Colgate ou Unilever – a visiblement satisfait Michel-Edouard Leclerc. Invité de BFMTV et RMC, le dirigeant en a même rajouté une couche: Ce qui m’étonne, c’est que ça vous étonne, a-t-il ironisé face à Jean-Jacques Bourdin, qui l’interrogeait sur la question. Selon lui, il s’agit même d’une « tendance naturelle des grandes entreprises ».   »Ca existe encore, et parfois sous l’autorité de l’Etat », a-t-il poursuivi. « Sur les produits agroalimentaires, sur les produits agricoles, qu’est-ce que vous croyez qu’il se passe? Il y a des agriculteurs qui n’ont pas beaucoup de revenus, leurs syndicats font le siège du ministère. On vient me demander de pratiquer un prix un peu plus cher, décidé par les syndicats, pour que les agriculteurs traversent la crise. J’ai ça sur la fraise, le lait, etc. Ce n’est pas de l’entente illicite car c’est le ministre qui l’a organisée! ». Et même s’il salue le travail de l’Autorité de la concurrence, Michel-Edouard Leclerc souligne que cette amende « médiatico-pédagogique, ce sont aussi les consommateurs qui vont la payer », puisque les entreprises concernées la répercuteront sur leurs prix.   Michel-Edouard Leclerc a également maintenu sa position sur le travail dominical: « Je ne suis pas fermé à ce que les grands magasins parisiens ouvrent. Mais en province ça ne va pas être un succès considérable. Nos salariés y sont majoritairement défavorables et moi aussi », a-t-il fait savoir. « C’est bien quand on est consommateur de trouver tout. Mais quand on est travailleur, c’est quand même vachement bien d’avoir un temps de pause et d’avoir la famille avec soi »

 




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