Archive pour le Tag 'genres'

Affaire Dupond-Moretti : Mélange des genres et mauvais casting

Affaire Dupond-Moretti : Mélange des genres et mauvais casting

 

La situation est inédite parce que la Cour de justice de la République s’en prend pour la première fois à un ministre en exercice, accusé de mélanger les genres entre ses anciennes et ses nouvelles fonctions relève dans une tribune au « Monde » le juriste Thomas Clay

 

 

Tribune.

Destinée à masquer l’inanité du dernier changement de gouvernement, la nomination d’Eric Dupond-Moretti comme garde des sceaux était un « coup de com » qui tourne désormais chaque jour davantage à la confirmation de l’erreur de casting. Avoir remplacé la valeureuse Nicole Belloubet, professeure de droit, ancienne membre du Conseil constitutionnel, ayant fait aboutir la grande loi pluriannuelle du 23 mars 2019, par l’« ogre des prétoires », la « bête noire » des juges – comme il se qualifie lui-même –, s’inscrit dans ce primat du « vu à la télé » qui a peu à voir avec les exigences ministérielles, surtout celles de la Place Vendôme, les plus exigeantes entre toutes. 

C’est du reste la raison pour laquelle François Bayrou avait démissionné avant même d’être mis en examen. Autres temps, autres mœurs, dira-t-on ? Et pourtant, c’était il y a quatre ans, dans ce quinquennat débutant, fort de ses nouvelles valeurs qui alors forçaient le respect. La mise en examen du garde des sceaux est triplement inédite : parce que c’est la première fois qu’une mise en examen par la Cour de justice de la République touche un ministre en exercice, parce qu’elle concerne précisément l’objet des fonctions actuellement occupées et parce qu’il s’agit du ministre de la justice.

Cette mise en examen ne vise pas, par exemple, un financement politique illégal passé ou un acte de corruption déjà accompli. Elle porte bien sur le mode d’exercice actuel de ses fonctions par le garde des sceaux, à qui il est reproché de mélanger les genres entre son ancien métier et sa charge actuelle. En clair, on le suspecte de continuer à se faire l’avocat de ses anciens clients, voire de les venger du sommet de la hiérarchie judiciaire où il se trouve désormais.

La situation permettant l’infraction est donc actuelle. La précaution élémentaire eût pu consister à lui demander de se retirer à la fois pour mettre fin à cette situation génératrice de délits et pour mettre fin à ce soupçon, même si M. Dupond-Moretti est bien sûr à ce stade présumé innocent.

Mais ce conflit d’intérêts, s’il est avéré, ne surprendra pas vraiment, car nombreux étaient ceux qui s’attendaient à ce que Me Dupond-Moretti soit rattrapé par ses affaires. En effet, l’autoproclamé « Acquitator », que l’examen attentif de son bilan comme avocat (affaires Balkany, Merah, Pastor, pour ne prendre que les plus récentes) devrait faire figurer sous le sobriquet plus conforme de « Condamnator », avait trop de dossiers en cours pour que sa nomination place Vendôme n’en télescope pas quelques-uns.

Des bancs publics « genrés » à Lyon

  • Des bancs publics « genrés »  à Lyon
    • Après l’interdiction des crèches, des sapins de Noël, les critiques sur le tour de France le fantaisiste et gauchiste maire de Lyon met en place un budget dit genré. Cela concerne y compris des bancs publics qui seront adaptés aux femmes. Sans parler des espaces sportifs notamment de foot qui pourraient être réservés aux femmes à certains moments allant alors à l’encontre de tout concept de mixité. Une décision d’autant plus curieuse que le football féminin à Lyon jouit d’une exceptionnelle considération puisqu’il domine le football européen depuis des années. Bref une accumulation de mesures destinées surtout à montrer l’originalité des écolos bobos qui proposent par exemple aussi des potagers et des vergers en pleine ville !
    • La plupart n’ont évidemment aucune notion de l’agriculture ou du jardinage et n’entretiennent que des liens ésotériques avec le milieu rural quand ils sont dans leur maison de campagne.

Confusion des genres au sommet de l’Etat (Anticor)

Confusion des genres  au sommet de l’Etat (Anticor)

 

 

Dans une interview au JDD, le Jean-Christophe Picard, président de l’association anticorruption dénonce les conflits d’intérêts de ces fonctionnaires qui ont un pied dans le privé, un pied dans le public.

 

 

Pourquoi visez-vous le secrétaire général de l’Élysée?
Nous n’avons rien de personnel contre Alexis Kohler. À travers ce cas, nous souhaitons lancer un débat sur le mélange des genres au sommet de l’État et sur les allers et retours public-privé. C’est l’occasion de montrer les carences de la législation, afin que la majorité la corrige. C’est le cas de toutes nos affaires : avec Alstom, nous pointons la mauvaise gestion de l’État ; dans l’affaire Richard Ferrand, le manque d’encadrement des conflits d’intérêts dans le privé.

 

Les affaires que vous dénoncez sont le plus souvent révélées par la presse ; n’êtes-vous qu’une chambre d’écho?
Anticor est née après le 21 avril 2002 pour réhabiliter la démocratie participative et rétablir la confiance entre citoyens, élus et administration. Nous ne pensons pas que les élus sont « tous pourris », mais qu’il faut détecter et mettre hors d’état de nuire les indélicats. L’association est agréée par le ministre de la Justice, ce qui lui permet de se constituer partie civile dans le cadre d’une liste limitée d’infractions. Nous recevons dix alertes par jour. Nos plaintes portent souvent sur des faits ­publics, évoqués par les médias ou la Cour des comptes. Si les autorités judiciaires ne s’en saisissent pas, nous y allons. Anticor pallie les carences du système.

Vos détracteurs vous accusent de cibler le gouvernement et la droite. Est-ce le cas?
Pour mémoire, Paul Giacobbi, divers gauche, a été condamné à la suite de notre action. Comme l’ont été le maire PCF de Givors, Martial Passi, ou des personnalités de gauche comme Agnès Saal. Nous sommes partie civile contre l’ancien socialiste Jean-Noël Guérini et avons, cette année, attribué une « triple casserole » à Jean-Jacques Urvoas.

Le nauséabond mélange des genres : politique-finance-administration

Le nauséabond mélange des genres :  politique-finance-administration

 

L’affaire Tapie illustre ce nauséabond mélange des genres administration-politique-finances. L’ancien directeur de cabinet de C. Lagarde était déjà directeur de cabinet de Borloo qui faisait des affaires avec Tapie. Avant d’être directeur de cabinet, le PDG d’Orange, énarque bien entendu,  a pu grâce à son passage en cabinet passer dans le monde des affaires. Il est revenu dans les cabinets pour être nommé ensuite à la tête d’Orange. Ce mélange politique est nuisible à plusieurs titres car il encourage évidemment les conflits d’intérêt ; il est en effet évident que Tapie n’aurait pas bénéficié d’un traitement de faveur s’il n’avait pas soutenu la candidature de Sarkozy ; de la même manière il n’aurait jamais pu prendre la tête d’Adidas sans le soutien des banques facilité à l’époque par ses amitiés à gauche et notamment Mitterrand. Le seul politique à avoir dénoncé ces ambigüités est Raymond Barre qui voulait interdire aux fonctionnaires de choisir définitivement soit faire de la politique soit demeurer dans l’administration. Beaucoup de ces fonctionnaires se servent de leur passage en cabinet pour accéder à la direction des plus grandes entreprises ; dès lors on peut douter de leur objectivité quand i s’agit d’en réguler l’activité. Dans l’affaire Tapie les conflits d’intérêt se compliquent avec la mise en cause d’un représentant de la justice : le juge était déjà intervenu en faveur de Tapie  avant l’épisode Adidas.  Au-delà des détournements de fonds publics ou de la bienveillance manifestée à l’égard de la fiscalité des grandes sociétés, le plus dommageable c’est sans doute la consanguinité sociologique et idéologique qui fait perdre aux responsables politiques tout sens des réalités économiues et sociales de la France moyenne. D’une certaine manière,  les responsables politiques s’enivrent du parfum du pouvoir financier sans même s’en rendre compte. Pour eux le chômage, les difficultés financières du quotidien, voire la misère n’a plus aucune signification concrète. Ils en parlent parfois mais comme on devait parler du bas peuple à la cour de Louis XVI. Une exception toutefois, le temps des périodes électorales où là toute les démagogies (et le ridicule) sont permises. Du coup la crise de gouvernance ne favorise pas une sortie rapide de la crise économique et sociale. A l’incompétence au manque de courage s’ajoutent le manque d’honnêteté. Un seul exemple : Sur les 6000 noms français d’exilés fiscaux en Suisse de la liste HSBC; à ce jour 80 seulement ont été inquiétés ! Tous pourris ? Certainement pas mais consciemment ou inconsciemment complices  d’un système oligarchique qui confisque la démocratie.




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