Archive pour le Tag 'genoux'

Sans la Chine la Russie serait à genoux

Sans la Chine, la Russie serait à genoux

Pour assurer la prospérité économique mondiale, Donald Trump devrait s’inspirer de la réconciliation américano-chinoise plutôt que s’allier avec Vladimir Poutine, estime, dans une tribune au « Monde », l’économiste russe Vladislav Inozemtsev.

Depuis des années, le monde intellectuel et politique américain répète que l’Occident ne peut pas se permettre de « perdre » la Russie en la laissant se rapprocher de la Chine. Or, les liens entre l’Europe et le Kremlin n’ont cessé de se détériorer avant même que la Russie ne lance sa guerre contre l’Ukraine et « choisisse de mener une politique étrangère impérialiste, dans le but de renverser des éléments-clés de l’ordre international », comme le formule un rapport de la Maison Blanche d’octobre 2022.

par Vladislav Inozemtsev

Cofondateur du groupe de réflexions Center for Analysis and Strategies in Europe (CASE) dans Le Monde

Aujourd’hui, d’aucuns affirment que les Etats-Unis et l’Europe devraient chercher à apaiser la Russie, forcer l’Ukraine à proposer un accord de paix à Vladimir Poutine et même inviter Moscou à rejoindre le G7 − vraisemblablement pour se concentrer sur la bataille contre la Chine, un pays qui constitue, selon les dirigeants américains, « le seul concurrent qui a, d’une part, l’intention de refaçonner l’ordre mondial, et, d’autre part, de plus en plus le pouvoir économique, diplomatique, militaire et technologique de le faire ». Fin février, le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a déclaré que les Etats-Unis « ne [pouvaient] pas laisser la Russie devenir le partenaire de la Chine », comme s’il s’agissait d’un scénario possible, et non de ce qui était en train de se passer.

La Chine n’est pas la meilleure amie de l’Occident, mais au lieu de chercher à apaiser Moscou pour contrer Pékin, il est possible de réfléchir à une stratégie différente, reposant sur plusieurs points évidents.

D’abord, la Chine est bien plus puissante que la Russie. Elle possède une population dix fois plus importante et un produit intérieur brut neuf fois plus élevé. Premier exportateur mondial de produits manufacturés, elle semble être la seule puissance au monde capable de concurrencer l’Occident dans le domaine des solutions technologiques de pointe. Ensuite, la Chine a beau être communiste et régulièrement piétiner les principes occidentaux des droits humains, elle n’a pas déclenché de guerre d’agression depuis 1979.

Mobilisation retraites : Macron risque de mettre l’économie à genoux

Mobilisation retraites : Macron risque de mettre l’économie à genoux

 

Du fait du très haut niveau de mobilisation ( nettement plus d’un million de manifestants le 19 février), l’opinion a gagné le bras de fer face à Macron. Reste à savoir si le président de la république va maintenir sa réforme avec le risque de mettre à genoux une économie déjà fragilisée.

De toute manière dans les deux hypothèses possibles , le président de la république a perdu l’avance.

S’il recule–ce qui ne serait pas la première fois–ce serait la preuve de sa faiblesse et il serait discrédité tant au plan intérieur qu’au plan international notamment vis-à-vis des autorités européennes. À l’inverse, s’il maintient sa réforme, sa popularité déjà faible risque encore de ce détériorer au point qu’il sera sans doute paralysé jusqu’à la fin de son mandat.

Le problème,  c’est que l’entêtement des deux parties est particulièrement du président de la république risque de mettre à genoux le pays. En effet la répétition de manifestations et de grèves va sans doute peser de manière très négative sur l’hypothétique croissance de 2023. Le climat délétère entre Macron et l’opinion pourrait faire plonger alors  le pays dans la récession.

Si la mobilisation devait durer pendant plusieurs mois jusqu’à l’été par exemple les conséquences économiques pourraient se chiffrer en terme de pertes de croissance d’au moins 0,5 % à 1% soit une perte de 15 à 30 milliards. Un chiffre supérieur aux économies très hypothétiques attendues de la réforme des retraites.

Pire, cela risquerait d’installer dans le pays un climat de pessimisme tant chez les consommateurs que chez les chefs d’entreprise et les investisseurs. Avec une mobilisation susceptible de durer pendant des mois, un climat d’incertitude pourrait s’installer s’ajoutant ainsi aux autres facteurs qui pèsent sur la conjoncture économique maussade  de 2023 voire au-delà.

Erdogan à genoux veut normaliser les rapports entre la Turquie et la France

Erdogan à genoux veut normaliser les rapports entre la Turquie et la France

 

 

La Turquie d’Erdogan est dans une situation dramatique. Il y a d’abord la situation économique complètement dégradée et une situation sanitaire hors de contrôle. S’y ajoutent des problèmes politiques internes et internationaux. Sur le plan interne, dans la perspective des prochaines élections la colère monte en Turquie et Erdogan n’est pas certain d’être réélu. Au plan international, Erdogan s’est mis à dos beaucoup de pays notamment ceux de l’union européenne et même ceux de l’OTAN. C’est donc à genoux presque qu’Erdogan souhaite la normalisation des relations diplomatiques entre la France et la Turquie.

 

«Si la France est sincère, la Turquie est prête à normaliser sa relation avec la France», a  déclaré le ministre des affaires étrangères de la Turquie. Les relations entre la Turquie et la France se sont progressivement dégradées depuis l’an dernier, en raison notamment de désaccords sur la Syrie, la Libye, la Méditerranée orientale et plus récemment le conflit entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie au Nagorny Karabakh.

 

Mais les tensions ont été exacerbées en octobre lorsque le président turc Recep Tayyip Erdogan a mis en cause la «santé mentale» du président français Emmanuel Macron, l’accusant de mener une «campagne de haine» contre l’islam pour avoir défendu le droit de caricaturer le prophète Mahomet, et pour son discours contre le «séparatisme» islamiste en France. «Au final, nous avons eu une discussion téléphonique constructive, avec mon homologue Jean-Yves Le Drian, et nous nous sommes mis d’accord pour travailler sur une feuille de route pour normaliser nos rapports», a indiqué jeudi M. Cavusoglu.

Le chef de la diplomatie turque a par ailleurs estimé que la relation de son pays avec l’ensemble de l’UE pourrait bénéficier d’une «meilleure atmosphère» depuis le dernier sommet européen de décembre, lorsque les 27 ont décidé d’adopter des sanctions ciblées contre la Turquie pour ses activités en Méditerranée orientale.




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