Archive pour le Tag 'génocide'

Commémoration du génocide de Srebrenica : la résolution de l’ONU adoptée sans les voix de pays du Sud global

Commémoration du génocide de Srebrenica : la résolution de l’ONU adoptée sans les voix de pays du Sud global

Le vote à l’Assemblée générale, qui compte 193 membres, a été adopté par 84 voix contre 19, avec 68 abstentions, reflet des discours à géométrie variable de pays du Sud global notamment. La résolution désigne le 11 juillet comme « Journée internationale de réflexion et de commémoration du génocide de 1995 à Srebrenica », qui sera célébrée chaque année.

Le 11 juillet 1995, les Serbes de Bosnie ont envahi une zone de sécurité protégée par l’ONU à Srebrenica. Ils ont séparé au moins 8 000 hommes et garçons musulmans bosniaques de leurs épouses, mères et sœurs et les ont massacrés. Ceux qui tentaient de s’enfuir ont été pourchassés à travers les bois et les montagnes autour de la ville.

Les meurtres de Srebrenica ont été le point culminant sanglant de la guerre de Bosnie de 1992 à 1995, qui a eu lieu après que l’éclatement de la Yougoslavie d’alors ait déclenché des passions nationalistes et des ambitions territoriales qui ont opposé les Serbes de Bosnie aux deux autres principales populations ethniques du pays, les Croates et les Bosniaques musulmans.

La Serbie et les Serbes de Bosnie ont nié qu’un génocide ait eu lieu à Srebrenica, bien que cela ait été établi par deux tribunaux de l’ONU.

 

Génocide contre les Ukrainiens: Le terme approprié

Génocide contre les Ukrainiens: Le terme approprié

 

 

Les cruautés gratuites et l’acharnement sur les populations civiles ukrainiennes entrent dans la définition du «génocide», argumente le réalisateur François Margolin dans le Figaro , qui s’est notamment rendu à Boutcha. Ce terme de génocide est pourtant contesté par certains experts   alors que l’objectif de Poutine est bien de rayer de la carte l’Ukraine en tant que peuple indépendant. 

Par définition, un génocide est crime contre l’humanité tendant à la destruction totale ou partielle d’un groupe national, ethnique, racial ou religieux . Un génocide n’est donc pas une affaire quantitative mais qualitative. Macron, lui , confie la reconnaissance du génocide aux historiens qui ne seront sans doute pas d’accord avant une cinquantaine d’années. 

François Margolin est réalisateur, producteur et scénariste. Il a notamment réalisé le film Salafistes.

Tribune

 

On peut ergoter pendant des heures sur la justesse des mots mais la réalité est là, quand on a passé, comme moi, un moment en Ukraine, dans les banlieues Nord de Kiev, dévastées, martyrisées par les troupes russes. À Boutcha, Borodyanka, Andriivka, où j’étais encore il y a quelques jours.

Un génocide a lieu, en ce moment, en Ukraine, sous nos yeux, tous les jours, retransmis sur nos écrans de télévision. Il ne s’agit pas de crimes marginaux, commis par des soldats éméchés ou drogués, non, c’est un crime organisé, j’allais dire, comme les juges, «un crime en bande organisée». Car tous ces militaires l’ont fait avec l’assentiment, si ce n’est les ordres, de leurs chefs. Comme l’a déclaré le 18 Avril Vladimir Poutine en décorant les membres de la 64ème Brigade motorisée, soupçonnée d’être responsable des exactions à Boutcha: «Vos actions sont un modèle d’exécution du devoir militaire, de courage, de détermination et de grand professionnalisme.»

Et la nouvelle offensive lancée depuis lundi soir au Donbass risque d’amplifier ces massacres.

Pourquoi se boucher les yeux ? Pourquoi refuser les mots sous prétexte qu’ils fâchent ? Pourquoi un tel déni de la réalité ? Ce que j’ai observé là-bas dépasse tout ce que j’ai vu dans l’horreur, aussi bien en Afghanistan sous le règne des talibans, qu’à Mossoul lorsque y prospérait l’Était Islamique, ou au Liberia quand sévissaient des bandes d’enfants soldats sans foi ni loi.

Or, non seulement cela a eu lieu mais nous savons tous que cela continue et que cela va se poursuivre, à Marioupol, à Kharkov, à Kramatorsk, etc. Et nous compterons ainsi les morts tous les soirs.

Comment une telle chose est-elle possible ? Comment un président, notre président. Emmanuel Macron, peut-il à chaque fois contester les termes, ceux qu’utilise Joe Biden, qui traite Poutine de «boucher», de «criminel de guerre», et l’accuse de «génocide», ou ceux du premier ministre polonais, Morawiecki, qui le compare à Hitler? Pour plaire au président russe ? Pour ne pas le choquer ? Pour «garder le contact», comme il le dit souvent ? Oui mais, pour quoi et avec quel résultat ?

Les Européens, en tant que tels, n’ont rien obtenu, depuis des semaines, avec leurs visites répétées au Kremlin et leurs coups de fil hypermédiatisés. Seule la résistance d’un peuple a permis le recul de l’armée russe. Et ce qui est sans doute le plus terrible c’est que, justement, ce peuple nous fait la démonstration, à nous, Européens, que l’Europe a un sens. Que quarante-quatre millions d’Ukrainiens, unis, peuvent dire à Vladimir Poutine: «Oui, nous sommes Européens et nous ne serons plus jamais vos vassaux, vos affidés. Nous ne voulons plus d’un tsar qui supprime nos libertés et nous empêche de devenir des citoyens indépendants et responsables».

Les Ukrainiens démontrent ce qu’est une nation, fière d’elle-même, de sa culture, de son armée et de son drapeau. Exactement ce que voulaient les pères fondateurs de l’Europe, qui pensaient que pouvaient cohabiter l’idée de nation et l’idée de l’Europe.

Alors, parlons des mots. Génocide, d’abord. Oui, ce qu’il se passe en ce moment en Ukraine est bien un génocide. Et il n’y a pas besoin d’y mener une longue enquête et d’attendre ses conclusions durant des mois pour en être sûr. Il suffit d’y passer quelques heures tellement l’horreur saute aux yeux: immeubles effondrés volontairement sur leurs habitants réfugiés dans les caves, par des bombardements ininterrompus, enfants abattus sans scrupule alors qu’ils fuyaient avec leurs parents, couples de vieillards abattus au volant de leur Lada brinquebalante, femmes violées devant leurs parents, etc. La liste est longue de ces cruautés gratuites, de cet acharnement sur les populations civiles.

Ce qui est infligé aux Ukrainiens est bien pire que ce qu’il s’est passé à Srebrenica. Or, le terme de génocide y est utilisé par le Tribunal pénal international de La Haye pour qualifier le massacre de sept mille hommes par les Serbes de Bosnie. Ce que j’ai pu voir est même – c’est terrible à dire – bien pire que les crimes que commettait l’État Islamique, dont la cruauté était sans égale mais qui ne la pratiquait que sur des personnes qui enfreignaient ses « lois » et sa conception de l’Islam. Comme les Yézidis, dont le massacre des uns et l’asservissement des autres est aujourd’hui considéré comme un génocide. Bien pire aussi que les milliers de morts dus à l’emploi de gaz par Saddam Hussein au Kurdistan en 1988. À Halabja. Un autre génocide reconnu par les institutions internationales.

Il y a chez Poutine une volonté délibérée de détruire une nation et un peuple, en tant que tels, symbole, à ses yeux, d’une Europe qu’il juge faible et divisée. Il y a une volonté de «démembrer» un pays en le réduisant à une sorte d’esclavage symbolique et en reconstituant cette « grande nation russe » dont Kiev est à l’origine. Cette Russie des tsars. Ses maîtres à penser l’ont écrit, depuis longtemps, comme Alexandre Douguine, son idéologue et ami, que la nostalgie de l’Union Soviétique obsède depuis sa fin en 1990. Du coup, Poutine l’a fait: il a créé de toutes pièces un semblant d’état, la Transnistrie, entre Moldavie et Ukraine où il règne en maître, afin de semer la zizanie dans la région; il a soumis la Tchétchénie dès le début de l’an 2000; il s’est emparé de près de la moitié de la Géorgie à l’été 2008, et il a «repris» la Biélorussie il y a environ deux ans, après des manifestations gigantesques réprimées dans le sang.

Est considérée par le Code pénal français comme génocide, «l’exécution d’un plan concerté tendant à la destruction totale ou partielle d’un groupe national, ethnique, racial ou religieux, ou d’un groupe déterminé à partir de tout autre critère arbitraire.» La volonté de détruire une nation est donc, bien évidemment, incluse dans cette définition. Or, il y a sans doute plus de vingt mille morts à Marioupol, plusieurs centaines dans les caves des immeubles de Borodyanka, sans parler des morts de Boutcha et des milliers de morts dans les autres villes et villages à travers le pays.

Alors pourquoi Poutine fait-il tellement peur à nos dirigeants qui prétendent vouloir éviter une prochaine guerre mondiale, qui crient au risque de guerre nucléaire, et qui se battent la coulpe pour avoir «osé» proposer à l’Ukraine d’adhérer à l’Otan ? Comme l’avaient fait les ex-pays de l’Est, ou les pays baltes? Quelle curieuse fascination exerce-t-il sur ces hommes politiques de tous bords?

Comme me l’on dit des responsables politiques ukrainiens: «Même si nous lui laissions la Crimée, il considérerait cela comme un aveu de faiblesse, et il poursuivrait son lent grignotage, dusse-t-il attendre quelques mois ou quelques années.» Après, ce sera la Lituanie, la Finlande ou la Suède…

Je ne voudrais pas que, dans cinquante ans, la même honte nous envahisse en pensant à cette lâcheté à intervenir.

Derrière ce faux débat sur les mots, se cachent deux enjeux cruciaux: celui de l’arrêt immédiat de l’importation de gaz russe par l’Europe et d’abord par l’Allemagne, et celui de la fourniture d’armes que les Européens font plus que modérément. À l’exception des Polonais. Alors que, dans le même temps, Américains et Anglais ne se gênent pas pour le dire et pour livrer des armes sophistiquées.

Ce que l’on ne veut pas voir c’est que, pour Vladimir Poutine, la troisième guerre mondiale a déjà commencé et que pour la tuer dans l’œuf, la seule solution est d’aider l’Ukraine à battre militairement l’armée russe. Il faut aussi assécher totalement les finances de Moscou en bloquant les gazoducs Nordstream 1 et 2 et, avec eux les milliards de dollars versés quotidiennement – plus de quarante depuis le début de l’invasion de l’Ukraine. Ce sera plus efficace que des sanctions qui ne semblent guère faire peur au Kremlin, qui s’y était préparé.

Dans un documentaire récent, diffusé sur Arte, il était raconté les atermoiements du gouvernement anglais, en 1944, autour de l’idée de bombarder les voies ferrées qui arrivaient à Auschwitz. Les Anglais, comme les Américains, savaient ce qu’il s’y passait, ils possédaient les photos aériennes des lieux et avaient les moyens d’organiser des bombardements qui auraient épargné la vie de près de 300.000 Juifs, hongrois en particulier. Or, malgré la volonté de Churchill, ils eurent peur et invoquèrent toutes sortes de raisons, aujourd’hui totalement honteuses, pour ne pas le faire.

Comparaison n’est pas raison. Mais je ne voudrais pas que, dans cinquante ans, la même honte nous envahisse en pensant à cette lâcheté à intervenir. Quand il y a un génocide, et c’en est un qui a lieu aujourd’hui en Ukraine, le monde civilisé ne peut rester indifférent, ni contester des mots pour justifier son indécision.

 

La position très ambiguë de Macron à propos du génocide en Ukraine

La position très ambiguë de Macron à propos du génocide en Ukraine

 

Macron est de plus en plus critiquée pour ces relations particulières avec Poutine et la Russie. En cause le fait que ses conversations avec Poutine n’ont jamais débouché sur quoi que ce soit de positif. En outre Macron ne veut pas qualifier de génocide ce qui se passe en Ukraine. Et pour cela il utilise la dialectique bien connue de l’ENA pour se laver les mains:
« Les mots ont un sens, et il faut être très prudent »

Et il renvoie la responsabilité de définir la situation de génocide aux historiens. Lesquels mettront bien une cinquantaine d’années pour se mettre d’accord. Une attitude particulièrement ambiguë dénoncée même par le président ukrainien

Mercredi, Volodymyr Zelensky a jugé « très blessante » la position d’Emmanuel Macron, qui a refusé de reprendre le terme « génocide » employé par Joe Biden pour qualifier la situation en Ukraine.
Lors de son déplacement au Havre ce jeudi, le président et candidat à sa réélection Emmanuel Macron a tenu à répondre aux reproches adressés par son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a jugé « très blessante » la position de la France concernant le potentiel génocide commis par l’armée russe en Ukraine.
Interrogé sur ces propos mercredi sur France 2, Emmanuel Macron a refusé de suivre le positionnement de son homologue américain. Il a récusé une « escalade des mots » en indiquant vouloir « rester prudent ».
« Je dirais que la Russie a déclenché d’une manière unilatérale une guerre brutale » s’est borné à commenter le président de la République.

Un positionnement mesuré, qui a été sévèrement jugé à Kiev. À l’occasion d’une conférence de presse organisée dans le cadre de la visite en Ukraine des présidents polonais, lituanien, estonien et letton, Volodymyr Zelensky a réagi aux déclarations d’Emmanuel Macron, qu’il a jugées « très blessantes pour nous », « si elles sont vraies ».

   »Si c’est un génocide, et j’attire l’attention de tout le monde, les États qui considèrent que c’est un génocide se doivent, par les conventions internationales, d’intervenir. Est-ce que c’est ce que les gens souhaitent? Je ne le crois pas. Cela voudrait dire devenir cobelligérant », a ainsi indiqué le président, pointant l’importance que « tout le monde sache garder raison » et d’éviter de tomber dans une situation « où les mots n’auraient plus de sens ».

On retrouve là toute l’ambiguïté de l’idéologie des énarques qu’on peut résumer en une phrase :
« la situation est complexe et il convient d’être prudent »

 

Les États-Unis vont dénoncer ce samedi le génocide arménien

Les États-Unis vont dénoncer ce samedi le génocide arménien 

.Le génocide arménien, reconnu par plus d’une vingtaine de pays et de nombreux historiens, est contesté par la Turquie. Jusque-là les États-Unis avaient évité de rejoindre le camp de ceux qui ont dénoncé ce tragique événement. Les Arméniens estiment qu’un million et demi des leurs a été tués de manière systématique pendant la Première Guerre mondiale par les troupes de l’Empire ottoman, alors allié à l’Allemagne et à l’Autriche-Hongrie. Ils commémorent ce génocide chaque année le 24 avril.

Par conviction sans doute, sur pression de la diaspora arménienne mais aussi par calcul politique, Biden va donc reconnaître officiellement ce génocide. Erdogan a été avisé par Biden lui-même de cette prise de position.

Il y a aussi chez Biden un certain calcul politique pour rappeler un peu à l’ordre un Erdogan qui prend des libertés avec l’OTAN dans son rapprochement avec les Russes et qui multiplie des interventions dangereuses dans plusieurs pays au risque de les déstabiliser un peu plus et de menacer la paix.

Il faut observer qu’Erdogan depuis quelques semaines mais la pédale douce sur sa posture d’empereur ottoman compte tenu de la dégradation de la situation interne du pays tant sur le plan démocratique qu’économique ou sanitaire.

 

Erdogan pourraient bien être menacés politiquement lors des prochaines élections car la situation sociale économique devient explosive. Et la seule solution trouvée par Erdogan jusque-là es t de licencier les ministres et autres au fonctionnaire pour les rendre responsables de la situation.

 

Même vis-à-vis de l’Europe Erdogan fait aussi le dos rond essentiellement pour obtenir la précieuse aide financière de l’union économique contre la promesse de contenir toujours les flux migratoires vers l’Europe.

Reconnaissance du génocide arménien par les États-Unis : nouvelle défaite d’Erdogan

Reconnaissance du génocide arménien par les États-Unis : nouvelle défaite d’Erdogan

 

 

Erdogan voient actuellement son étoile pâlir un peu partout y compris aux États-Unis,  l’allié de l’OTAN. En effet les États-Unis s’apprêtent à reconnaître le génocide des Arméniens par l’empire ottoman. Ce qu’ont toujours contesté les Turcs. C’est sans doute la preuve que les relations entre Erdogan et Biden demeurent très tendues d’une part en raison de la posture ambiguë de la Turquie à l’intérieur de l’OTAN  mais aussi des opérations militaires turques considérées comme dangereuses à l’extérieur de ses frontières.

 

Le Congrès américain avait reconnu le génocide arménien en décembre 2019 lors d’un vote symbolique. Le texte avait été défendu par des sénateurs des deux bords mais avait été bloqué à plusieurs reprises par des alliés républicains de Donald Trump. Au début de son mandat, ce dernier avait qualifié le massacre des Arméniens en 1915 comme «une des pires atrocités de masse du XXe siècle», se gardant d’employer le terme de «génocide».

Ouïghours Chine : reconnaissance du génocide par le Canada

Ouïghours Chine : reconnaissance du génocide par le Canada

Alors que l’Union européenne se contente de molles protestations, motion des députés du Canada qualifie de génocide la répression des ouighours en Chine .  Pour appuyer leur demande, les députés pointent notamment «l’endoctrinement politique et antireligieux»«le travail forcé» et «la destruction de sites culturels» que subit cette minorité musulmane dans le Xinjiang. Un amendement à la motion demandant que les Jeux olympiques d’hiver de Pékin de 2022 soient déplacés si le «génocide» se poursuit, a également été adopté.

Selon des experts étrangers, plus d’un million d’Ouïghours sont en détention dans des camps de rééducation politique. Pékin dément et affirme qu’il s’agit de centres de formation professionnelle destinés à les éloigner du terrorisme et du séparatisme après des attentats attribués à des Ouïghours.

«Maintenant, les conservateurs demandent au gouvernement libéral de respecter le Parlement et de reconnaître officiellement qu’un génocide se passe en Chine», a déclaré leur chef, Erin O’Toole, qui depuis des mois appelle Ottawa à durcir le ton contre Pékin.

 

Vers un génocide des Ouïghours en Chine ?

 

 

Cette minorité ethnique musulmane vit un véritable cauchemar. La dictature chinoise a décidé de l’éliminer progressivement. Entre 1,5 et 3 millions d’entre eux sont emprisonnés dans des « camps de rééducation », selon des ONG. L’existence de camps de travail forcés, de prélèvement d’organes et de politiques coercitives de contrôle des naissances est également dénoncée par des chercheurs et militants associatifs. Malheureusement les grandes puissances sont bien peu nombreuses à dénoncer ce qui ressemble de plus en plus un génocide. La Chine nie en bloc les accusations et explique lutter contre le terrorisme sur son sol. Et la cause des Ouïghours trouve bien peu d’écho au sein de la communauté internationale. La puissance économique chinoise paralyse en effet toute opposition politique et seuls les Etats-Unis se dressent à leur encontre, s’emparant de la question ouïghoure dans leur bras de fer commercial avec la Chine.

 

Selon l’ONG Chinese Human Rights Defenders, les arrestations dans cette population ont explosé pour atteindre « 21% de toutes les arrestations en Chine en 2017, bien que la population du Xinjiang ne représente environ que 1,5% du total de la population chinoise ».

Visibles par satellite, les camps de concentration apparus à travers le Xinjiang depuis 2017 restent impénétrables. Quelques personnes ont pu les quitter, après avoir purgé leur peine, et en livrent des témoignages édifiants : apprentissage forcé du mandarin, actes de torture, agressions sexuelles, injections forcées de substances médicamenteuses…

Les dernières révélations, faisant état d’actes de stérilisation forcée, permettent de parler de génocide, selon les militants ouïghours, car il y a une volonté de réduire démographiquement la population en question.




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